Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Enterrement de Labaronne

Numero_six
Il était l'heure.

L'heure de lui dire adieu.
L'heure de tenter de cesser de pleurer.
L'heure de ne plus penser à tout ce qu'ils auraient pu faire, auraient pu vivre.
L'heure de ne plus penser au mariage avec elle.
L'heure de ne plus penser à une descendance avec elle.

Ils en avaient parlé, si un des deux mourrait un jour, l'autre le brulerait.

N°6 regardait autour de lui. Tout était calme.
Il avait transporté la sainte dépouille de sa compagne jusque dans la foret de Villefranche.
Un coin tranquille, retiré, à l'abri des regards.

La charette, qui d'ordinaire transportait son matériel, avec fait office de corbillard.

Il prit très délicatement la dépouille de sa compagne et la placa sur le monticule de bois.
Il prit une torche embrasée et la balanca en direction de Labaronne.

Il regarda la scène... irréelle... seul et les larmes coulant sur ses joues.

_________________
http://www.youtube.com/watch?v=MokKKpRPNDE
--Labaronne


Libère-moi ! Libère-moi !

Elle hurlait, implorant Six. Il ne l'entendait pas. Elle le savait présent près d'elle, il l'était depuis longtemps à ses cotés. L'ame de Labaronne cherchait une solution, vivre sans lui lui était impossible.

Libère-moi ...

Une chaleur violente entama l'enveloppe qui gardait son ame emprisonnée.

Oui ... enfin ... brule-moi ...

Elle savait que c'était lui. Elle en était sure. Le corps se consumait lentement dans le brasier. A travers le rideau de flamme, Labaronne semblait danser. Enfin elle commença à se libérer. Une fumée blanche quitta le corps pour s'élever au dessus du bucher.

Petit vent ?!! pousse moi ... ramène moi à lui.

Une légère brise amena l'ame autour de Six. Elle s'enroula autour de sa taille, passa sur son visage sécher ses larmes, pénétra sa bouche ... et commença à se perdre dans le corps de Six tant aimé, tant étreint ...

Ne pleure pas mon ange ... je suis là. toujours ... en toi.

L'ame s'insinua dans chaque pore de sa peau. Cette peau que si souvent elle avait caressé.

Je t'aime ...
Numero_six
Un plus d'une semaine était passée depuis la crémation de Labaronne, depuis son décès, son absence.

Il était revenu là où elle s'était évaporée dans les airs, entre la fumée du buché et la brise fraiche de ce mois d'octobre 1459... au milieu de ce petit coin de forêt paisible.

Six avait apporté des planches et quelque chose d'autre: la seule fresque qu'il avait peint pour elle, alors qu'elle était encore portée par les ravages du groupuscule de l'Hydre.

Sur la trace légèrement noircie mais où déjà les fleurs sauvages des bois semblaient s'épanouir, il installa les planches de bois de facon à former une sorte de petit abris. Il posa délicatement la fresque Elle n'avait plus sa place chez lui, elle serait mieux ici.


Il ferma les yeux et se recueillit un long moment en se rappelant tous les bons moments qu'ils avaient passé ensemble.


Puis, avant de s'en aller, il déclara à voix haute:
Tu me manques...

_________________
http://www.youtube.com/watch?v=MokKKpRPNDE
Sonia80200
La blonde qui passe en ce lieu quelque abruti par ses emplois...ses allez venus partout, ses boulots qui lui prennent un temps considérable au point de laisser l'amour de sa vie passer la moitié de la nuit seul.....

Elle regarde cette chose qui pleure une femme qui a semer sa mauvaise foie aristo...un pincement au coeur de le voir pleurer celle qu'il aimait...quelques seconde

Puis part en riant...bien fait pour lui, comprenant pourquoi cette femme a préférer la mort à lui.....une de moins...suivant ???

Hop ! hop !
Mairie et taverne ce soir, pas de comtal

_________________
Numero_six
N°6 revint une semaine plus tard.

Il constata que d'autres personnes avaient dû venir se recueillir ici car des traces de pas étaient présentes, comme incrusté dans sur le chemin.

Cet endroit allait peut être devenir un endroit sacré?!

Cette perspective le fit sourire et il ferma les yeux un instant en pensa à Elle.

Au bout d'un instant, il réouvrit ses yeux et lui dit tout bas:
j'avance.
_________________
http://www.youtube.com/watch?v=MokKKpRPNDE
--Labaronne


Une odeur putride. Un vent d'hypocrisie, de perfidie, de lacheté, passa près du lieu de repos de Labaronne. L'âme refit connaissance avec la rage, la vengeance. Elle eut envie de sang, de colère, de mort ... Elle appela à elle les guerriers des ombres, les cavaliers noirs. Ils viendraient. De leurs bras, elle ferait les siens. Ils tiendront l'épée, elle l'abattra, tranchera, elle en donnera la destination. L'issue sera lethale, elle s'approche ...

Puis ce fut lui. Son retour apaisa le lieu. Sa présence avait toujours eu cet effet, l'apaisement. Elle l'enveloppa, le pénétra, l'impregna
.

J'avance ...

Elle le savait, il ne pouvait qu'avancer. Dans quelle direction ?
Sois prudent mon ange, les lieux sont habités d'âmes perfides, elles veulent du mal, elles sont avides de pouvoir et prétencieuses bien qu'incultes ... elles manipulent. Medso, il n'y a pas pire que la bêtise. Prend garde à toi.

Elle décida de lui trouver une escorte ...
Numero_six
L'heure était grave.

N°6 alla prier vers celle qu'il avait aimé plus que tout.


En plus de ton assassinat, du trucage des élections, il punisse le peuple et les honnêtes gens en nous privant du travail, en augmentant les prix du marché, en laissant les gens mourir d'ennui à VF!

Mon amour, donnes moi la force de les affronter pour lever des armées d'insoumis afin de combattre le mal!


Il resta là un moment, sûr qu'elle entendrait son message de là où elle était.
_________________
http://www.youtube.com/watch?v=MokKKpRPNDE
Gwennie
Elle se planta devant la tombe. Sous le choc encore des révélations de 6, la veille au soir. Elle avait mal dormi, incrédule. Un deuil. Etape une.

Labaronne.

Etait il possible que ces mois d'errance n'aient eu que ce seul but que de l'amener ici, en Rouergue, juste pour cela...Apprendre sa mort, brutalement, sèchement, comme ces coups d'épée qui l'avaient si souvent traversée de part en part , la laissant les yeux écarquillés de stupeur.

La Pelleteuse.

Elle ne comprenait pas. Dode réssucitait les siens pourtant...Elle comprenait rien.Elle resta donc là l'air incertain et pensif, toutes les couleurs de la tristesse passant sur son petit visage.

Labinouze.

Morte.

Soit.

Mais pourquoi le Rouergue etait il encore de ce monde, voilà qui la rendait encore plus perplexe. Qu'elle même ait été jetée aux oubliettes hydriques , ça elle l'entendait, elle n'etait rien. Mais que Labaronne n'aie pas été vengée par les siens...Voilà un mystère qui se rajoutait à celui de la mort de la belle Garance.

L'hydre donc et une incohérence de plus une!

Elle soupira.

Bon ma Pelleteuse. Je te dis pas que je vais te venger. Avec mes petits bras ça serait impossible. Par contre emmerder un peu le monde ça je peux faire.

Elle se pencha et planta dans la terre avec délicatesse quelques graines qui fleuriraient au printemps et les printemps suivant.Puis elle déballa un paquet allongé qui la suivait depuis le matin.

Je t'ai fait ça cette nuit, en souvenir de Philou! Héhé! un capitaine à toi toute seule, ce fut épique.

Elle allongea la pelle gravée d'un triskel au coté de la tombe et se releva. Elle se tint bien droite un moment, les yeux perdus dans le vague et esquissa un bref salut. Puis s'en retourna en taverne, pour se saouler à la régulière.
_________________
Troudebal
Troudebal Noir passa dans le coin avec une envie pressante. Il sortit son engin et commença à uriner. Tel un gamin, il se tortillait essayant de dessiner des motifs avec son urine sur le bois. Une fois qu'il eut fini, il expira de soulagement, s'égouta et reprit son chemin.
Shunsene.
Shunsene n'était jamais venue dans cet endroit. Un sanctuaire. Elle savait que Labaronne de l'hydre reposait ici.

Elle était seule, avait vérifié qu'elle n'avait pas été suivi, par personne, même pas par une Dinde. Des jours entiers elle avait préparé cette escapade.

Elle se posta devant la fresque que Six avait fait en l'honneur de celle qu'il avait tant aimé. Shunsene compris que seule cette femme pouvait l'aider. Elle se racla la gorge, ferma les yeux.


humm ... madame ?

Elle patienta un peu et finalement au bout de longues minutes ouvrit les yeux. Shunsene lacha un petit rire rauque se sentant ridicule.

Ben v'là que j'invoque un cadavre maint'nant. Faut qu'j'arrête la tisane aux poireaux de l'autre empoisonneur ... vais y laisser ma peau avec ses aneries.

Shunsene voulu faire demi tour et repartir vers le village, mais elle n'y arriva pas. Son sourire se transforma en inquiétude. Elle n'était pas seule ... Pourtant elle avait fait attention !!

Une présence ... sur sa gauche. Shunsene tourna la tête et le vit ...

_________________
Shunsene.
Shunsene ne perdit pas son sang froid. Elle se sentit même apaisée. Un vieillard, plissé avait pris place à ses cotés. Elle ne l'avait pas entendu arriver. Elle scruta son visage de longues minutes sans bouger, dans un silence total. Elle n'entendit pas que les oiseaux ne chantaient plus.

Elle ne pouvait pas bouger. Elle n'en n'avait plus envie. Elle reporta son attention sur la sépulture de Labaronne.


Elle était brave, c'était une cavalière noire. Lacha le vieux.

Shunsene ne répondit pas. Elle regardait encore la fresque.

Elle savait aussi écouter. Alors parle ...

Shunsene allait lui répondre, elle tourna la tête, mais le vieillard avait disparu.
_________________
--Labaronne


Qu'est ce que tu me veux toi ? Où est passé le Dode ?

Labaronne, se dressait devant Shunsene, armée, casquée ... elle était transparente, translucide.

T'es qui pour me déranger ?

Shunsene n'ouvrit pas la bouche. Labaronne fixait son regard sur elle. Sévère. Elle penchait la tête pour mieux la sonder, à gauche, à droite.

Mmmmm ... je vois. Tu as besoin d'aide.

Labaronne tourna son regard vers la forêt, Shunsene toujours muette, tremblante.

Je vais t'aider. Dit-elle sans lacher la forêt des yeux.
Shunsene.
Shunsene tourna son regard vers l'endroit que Labaronne fixait avec intensité. Elle découvrit alors, une dinde ... en feu.

Presque effrayée, elle se retourna alors vers la guerrière noire pour la questionner ... elle avait disparue. Elle recula pour quitter les lieux et timidement dit :


Merci madame ...

C'est alors qu'elle buta sur une pelle qu'elle n'avait pas vu en arrivant, et se retrouva le cul par terre. Labaronne n'a jamais supporté qu'on l'appelle Madame, et ça Shunsene l'ignorait.

Après s'être relevé, elle pris congé rapidement laissant la dinde se consumer.

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)