Heloise_marie
Un jour, ou un autre, peu importe
Un manteau noir, des yeux noircis par la peur, lappréhension, mais aussi lexcitation.
Des pas rapprochés, rapides, énervés, qui trébuchent sur tout et rien sans jamais laisser le corps seffondrer sur le sol.
Une robe qui, malgré le long manteau noir qui la recouvre totalement, émet un bruit dune certaine qualité, dune certaine richesse.
Quelques mèches dor qui transparaissent et arrivent à passer la capuche rabattue sur le visage dune jeune fille.
Visage qui justement, était crispé sur une moue dappréhension. Quoi ? Changer davis ? Oui, elle y pense, depuis maintenant trois minutes et sur trois minutes de temps, elle a bien changé davis une demi-douzaine de fois Mais elle y était. Lauberge aux trois moutons farcis se dressait devant elle. Le soir tombait de plus en plus et déjà, lobscurité gagnait les ruelles de la ville. Son carrosse était dans une des rues adjacente, tous ses gens lattendant à lintérieur. Elle avait refusé quils laccompagnent, quel quils soient, pas questions quils entendent ce quelle avait à dire, cétait déjà bien trop honteux pour elle comme ça.
Sa main blanche poussa la porte qui tenait à peine sur ses gongs, et la jeune blonde se glissa dans la faible lueur des bougies de la taverne. Il y avait peu de monde, une chance. Un vieil homme se tenait derrière le bar. Un autre, accoudé au bar, semblait dormir, lové dans son bras replié. Il semblait se dégager de lui une certaine crasse qui fit plisser les narines dHéloise.
Se forçant à détacher son regard de lhomme, Héloise savança dans la taverne jusquà un coin sombre où une vieille femme, le nez long, les yeux noirs et ses cheveux pendant le long dun fin visage noueux, crasseux, l'attendait. A la première vision, elle faillit se pâmer. Comment oser accepter quoi que ce soit de cette vieille femme horrible.
"Allez, avance Héloise, allez, ce nest pas nimporte qui qui tas recommandé daller voir cette sorcière. Go ! Tu peux le faire, pompélup !" Un soupire de contenance et elle avance rapidement vers la petite table. Sassit sur un des tabouret où la couche de poussière était plus petite que 2 cm et rabattit un peu plus sa capuche.
La vielle lobserva dun air maussade et, vision dhorreur, Héloise simagina un instant que des araignées lui sorte de la bouche quand elle parlerait. Fort heureusement, il nen fut rien. Quelques postillons quand même-
"Z'ètes Marie ?"
Hochement léger de la tête. Elle avait décidé de nutiliser que son deuxième prénom.
Vous buvez quéqchose ?
Heu je Elle releva la tête vers le vieux tavernier. Je non, non merci.
Alors, bougez-vous dma taverne !
Heu non, voyons je vais prendre un verre de vin mons..taver aubergi monsieur !
Grommellement en guise de réponse, mais ça lui suffisait pour linstant. Troublée, elle se retourna de nouveau vers la vieille femme sale qui sortait dune des poches de sa guenille une petite fiole.
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Un manteau noir, des yeux noircis par la peur, lappréhension, mais aussi lexcitation.
Des pas rapprochés, rapides, énervés, qui trébuchent sur tout et rien sans jamais laisser le corps seffondrer sur le sol.
Une robe qui, malgré le long manteau noir qui la recouvre totalement, émet un bruit dune certaine qualité, dune certaine richesse.
Quelques mèches dor qui transparaissent et arrivent à passer la capuche rabattue sur le visage dune jeune fille.
Visage qui justement, était crispé sur une moue dappréhension. Quoi ? Changer davis ? Oui, elle y pense, depuis maintenant trois minutes et sur trois minutes de temps, elle a bien changé davis une demi-douzaine de fois Mais elle y était. Lauberge aux trois moutons farcis se dressait devant elle. Le soir tombait de plus en plus et déjà, lobscurité gagnait les ruelles de la ville. Son carrosse était dans une des rues adjacente, tous ses gens lattendant à lintérieur. Elle avait refusé quils laccompagnent, quel quils soient, pas questions quils entendent ce quelle avait à dire, cétait déjà bien trop honteux pour elle comme ça.
Sa main blanche poussa la porte qui tenait à peine sur ses gongs, et la jeune blonde se glissa dans la faible lueur des bougies de la taverne. Il y avait peu de monde, une chance. Un vieil homme se tenait derrière le bar. Un autre, accoudé au bar, semblait dormir, lové dans son bras replié. Il semblait se dégager de lui une certaine crasse qui fit plisser les narines dHéloise.
Se forçant à détacher son regard de lhomme, Héloise savança dans la taverne jusquà un coin sombre où une vieille femme, le nez long, les yeux noirs et ses cheveux pendant le long dun fin visage noueux, crasseux, l'attendait. A la première vision, elle faillit se pâmer. Comment oser accepter quoi que ce soit de cette vieille femme horrible.
"Allez, avance Héloise, allez, ce nest pas nimporte qui qui tas recommandé daller voir cette sorcière. Go ! Tu peux le faire, pompélup !" Un soupire de contenance et elle avance rapidement vers la petite table. Sassit sur un des tabouret où la couche de poussière était plus petite que 2 cm et rabattit un peu plus sa capuche.
La vielle lobserva dun air maussade et, vision dhorreur, Héloise simagina un instant que des araignées lui sorte de la bouche quand elle parlerait. Fort heureusement, il nen fut rien. Quelques postillons quand même-
"Z'ètes Marie ?"
Hochement léger de la tête. Elle avait décidé de nutiliser que son deuxième prénom.
Vous buvez quéqchose ?
Heu je Elle releva la tête vers le vieux tavernier. Je non, non merci.
Alors, bougez-vous dma taverne !
Heu non, voyons je vais prendre un verre de vin mons..taver aubergi monsieur !
Grommellement en guise de réponse, mais ça lui suffisait pour linstant. Troublée, elle se retourna de nouveau vers la vieille femme sale qui sortait dune des poches de sa guenille une petite fiole.
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