[RP - Saint Poix] Les morveux passent à l'acte.

[Bande de sale goss, allez zouhhh !]
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Killijo avait repéré les lieux, se faisant aider des enfants du domaine qui venaient parfois faire une livraison pour la Vicomtesse. Il s'était fait faire un plan sur du sable, et avait emprunté un parchemin et une plume sous prétexte de faire un beau dessin à sa Mamou. Il avait dessiné les plans des lieux, et l'avait étudié longuement. Il regardait les lieux à distance, de la forêt avec Maxime, son cousin.

Regarde, on va aller là, puis on va couper par les écuries, et on va rejoindre la cave par ce chemin. T'as compris ?

il montrait et remontrait du doigt à l'enfant pour être sûr que le plan se déroule sans accrocs.

Répète ce que je t'ai montré. Tu me suis, et si tu vois un danger, tu me tires sur la chemise. Sinon, tu prends un air d'enfant perdu et tu pleures, ça marche à tous les coups.

Il regarda l'enfant d'un air très sérieux.
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Dans les bras de sa Mamou, ou en train de bouger son bodycorps avec son Papou

Depuis un certain temps, avec Killi, mon couz', nous avions prévu un coup digne de la grande et splendide mafia corse (petite dédicace pour nos amis). Cela faisait maintenant une demie journée que nous préparions notre coup. Tout était prévu, à la perfection. Je me souviens que tata Kilia m'avait dit de toujours foncer sans regarder, et que à eux, les Penthièvre, ça leur avait réussit plus d'une fois. Mais bon, nous, nous étions Dénéré, ce qui veut dire que nous n'étions pas Penthièvre... Ce qui est en soit logique; donc nous devions agir comme des Dénéré, tout en sagesse...

Du haut de l'arbre, le manoir paraissait petit. C'était celui du seigneur de Saint Poix, un grand ami de ma mère. Moi, je l'aimais bien, mais j'aimais aussi lui faire quelques farces. Il paraît, d'après les dires de vieux paysans, que la cave était pleine, et que le meilleur des vins d'Anjou y reposait. J'étais donc allé voir d'autres personnes, histoire de ne pas attirer l'attention, et ils m'avaient confiés que le vin portait une étiquette verte. Grâce à ça, je savais donc ce qui était le meilleur pour fêter le retour de ma mère, et peut être que j'aurai le droit d'en boire, à ce moment là...

Je suivais scrupuleusement les indications de Killi. Après tout, c'était lui le grand, donc, il était plus intelligent. J'essayais de m'imprégner et je me voyais déjà entre les murs de la bâtisse. Puis il répéta une dernière fois et me demanda de redire le plan...

« Eh bha... On rentre... et puis... on file à la cave ! »

Je lui ai fait un grand sourire farceur et j'ai soufflé dans le sable en riant.

« Allé t'en fais pas, il est parti a ce qu'on dit ! »

Je l'ai pris par la main et nous sommes partit en direction du château. Sur la route, je sentais que la peur commençait à me titiller les membres. Je ne voulais pas le montrer à Killi qui avait l'air complètement à son aise, mais moi, j'avais une petite boule dans mon ventre.
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Killijo suivait le petit, encouragé par son assurance. Il voulait montrer qu'il était fort, et qu'il n'avait peur de rien. Apparemment, le petit avait aussi des informations qui leur seraient utiles.

Allez, on fonce !

Ils s'avançaient à pas de loup dans le domaine, se cachant derrière les bâtiments, rampant dans le domaine pour éviter les regards des domestiques. Tout était calme. Très calme. Enhardis, ils avançaient debout, en courant, riant presque, de la facilité avec laquelle ils arrivaient à avancer. Le plus dur allait arriver. Entrer dans la cave...

Killijo regarda Maxime.

Je te suis, c'est à toi maintenant.
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Dans les bras de sa Mamou, ou en train de bouger son bodycorps avec son Papou

Foncer, c'est ce qu'ils devaient faire. De la foret le surplombant jusqu'au domaine, ils coururent comme des fous fuyants la peste ou le choléra. Ils coururent comme si leur vie en dépendait.

Puis, le domaine approchait, de plus en plus, vers eux. Il ne fallait pas fléchir, c'était maintenant ou jamais, qu'ils devaient prouver leurs forces et leurs hardiesse.

Alors que le soleil commençait enfin à réchauffer le sol, ils arrivèrent aux abords du domaine.

Ils entrèrent en passant par dessus les murs et se retrouvèrent en Saint Poix.

« Je te suis, c'est à toi maintenant. »

Han ? A lui ? Mais par Toutatis non ! Il s'était en effet attendu à tout sauf à ça. Une grande vague de chaleur le parcourut de bas en haut, puisant sa force dans ses entrailles.

C'était sur lui que reposait presque leur vies, maintenant. Mais pour y arriver, il fallait rester calme. Le maitre mot était la 'zen attitude'.

Enfin, quand même, c'était facile à dire, mais pour notre petit Maximus, c'était loin d'être facile à faire !

Il attendit qu'il n'y ai plus de domestiques et s'empressa de courir vers le château. Sur les plans qu'ils s'étaient procurés, il était écrit qu'il y avait une porte arrière, réservée aux domestiques, et c'était par là qu'ils allaient passer.

Ils se mirent donc à tourner autour du château quand tout à coup ils virent quelqu'un. Maxime poussa un cri sur aigu, inaudible pour la femme devant lui. Puis elle passa son chemin...

Il regarda Killijo et soupira. Puis ils continuèrent, tout doucement, jusqu'à la porte. Elle n'était pas grande, mais elle était restée ouverte. De là, ils virent que la pièce était vide.

A vive allure, Maxime passa d'une extrémité à l'autre de la pièce, son cousin derrière lui. Essayant de se souvenir du plan, il se dirigea dans les couloirs étroits du château.

Il marchait vite, son cœur battant la chamade, jusqu'à arriver à une pièce. Il se retourna vers son cousin et haussa les épaules.

Maxime sortit ensuite son couteau et, tel un vrai espion, essaya d'ouvrir la porte. Le seul problème est qu'il n'était pas espion...

Il se releva donc et mit un grand coup de pied dans le porte, se cassant surement un orteil. La porte ne s'ouvrait toujours pas...
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Killijo suivit le petit en souriant, le voyant dévaler la route comme s'il avait le feu au fond de son pantalon. Il tenta de faire peur à une servante qui se retenait de rire en voyant le petit homme tenter de l'effrayer. Il s'acharna sur la porte, pour lui montrer qu'il savait ouvrir la porte. Killi s'amusa à le regarder frapper cette porte. L'enfant se fit bien mal. Il manoeuvra la poignée et ouvrit la porte d'un air ironique. Il s'assura que Maxime ne s'était pas fait trop mal et lui ouvrit le chemin.

A toi l'honneur, mon cher.

S'ouvraient devant eux des allées de bouteilles, de fûts et de tonneaux de différentes tailles. Il connaissait le fol amour de sa mère pour tout ce vin. Il commença à regarder vers quelles bouteilles il valait mieux s'orienter. Choisir les meilleures. Il s'avança derrière Max, et en prit une, poussiéreuse à souhait, et la nettoya délicatement. Il l'ouvrit et but au goulot.

Bonne année celle-là.

Il la tendit à Max pour lui faire goûter, et sortit un sac en toile pour en emporter quelques unes.

J'ai une brouette derrière un bosquet pour qu'on en prenne un maximum.
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Dans les bras de sa Mamou, ou en train de bouger son bodycorps avec son Papou

Maxime vit son cousin passer devant. Il avait quelques mois de plus que lui, donc plus d'intelligence, peut être... Il le vit juste ouvrir la porte normalement,. En effet, elle n'était pas fermée... De voir qu'il avait fait tout ça pour rien fit rire Maxime, et il passa devant Killijo en grogant, un peu ironiquement:

« Je savais qu'il fallait faire comme ça... »

Ils entrèrent dans la salle: la caverne de Chekybaba ! Il y avait des montagnes de vin, de toutes les couleurs. J'avais un grand sourire aux lèvres en parcourant les allées que formaient les tonneaux. Maxime trouvait ça marrant, d'être ici. Après tout, ils étaient partis en quête de bonne bouteilles incognitos, et il trouvait ça 'cool'.

Killi s'approcha de lui. Il lui fit gouter un peu de vin. Maxime trouvait ça bon, et il esseya de trouver de trouver une feinte pour en gouter un peu plus. Mais le problème, c'est qu'il fallait la trouver, la feinte...

« Fais voir? J'ai pas bien senti la volupté... »

Il se retint de rire tout en lui prenant la bouteille des mains. Il porte une seconde fois la bouteille à ses lèvres et gouta une seconde gorgée. Il regarda son cousin avec un petit sourire et acquiesça de la tête.

Puis il éclata de rire en entendant ce que Killi avait fait. Une brouette, quel boulet ! Rhalala, qu'est-ce qu'il aimait faire le bêta avec son cousin. Faire n'importe quoi, toujours en fonçant et ne regardant pas derrière, voilà ce qui lui plaisait.

Il prit quelques bouteilles sous son bras, puis d'autres, puis une plus grosse, et une plus petite. En tout, à la fin, il en avait une dizaine. Il regarda Killijo qui en avait autant. En se retournant vers la porte, il toucha avec son coude une bouteille. Il bougea dangereusement et tomba ensuite à terre. Le bruit de verre cassé raisonna dans les couloirs.

Maxime regarda son cousin avec une tête de chien battu et déjà, on entendait des voix qui se rapprochaient. Il regarda une dernière fois Killijo avec de grands yeux ouverts, avant de hurler.

« COURS ! »

Les bras chargés de bouteilles, il se dirigea en hâte vers la porte. Il se dirigea ensuite vers la sortie du château pour terminer sa course dans les arbres, dehors. A bout de souffle, il regarda le petit poussin en haussant les épaule et baissant la tête.
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