Kilia
[ L'histoire du soir, chambre de Yolanda]
La petite main toute chaude dans la sienne lui fit revenir un vrai sourire de plaisir. Dans ce mariage, s'il y avait un moment à retenir pour Kilia serait celui-là. Elle regarde les yeux de Yoli qui ressemble à ceux de sa mère et l'entraine loin de toutes ces conventions.
Oui, oui, il y en a qui pique aussi.
Dole . La duchesse lève un sourcil et regarde à nouveau la frimousse arrondie de l'enfante. Qu'est ce qu'elle l'aime cette petite. Elle presse même le pas. L'un des plus beaux souvenirs de sa vie, sûr qu'elle ne va pas se faire prier pour lui raconter.
C'est une longue histoire, c'est un plaisir de te la raconter, mais surtout si tu vois que c'est trop long tu me le dis, promis?
Arrivée dans la chambre, Kilia passe une main sous chaque bras de l'enfante pour la soulever et la mettre au lit. Surprise par le poids, elle stoppe son mouvement une seconde. Elle ne va pas pouvoir la lever. Sourire vers l'enfante et l'air de rien elle chatouille Yoli aux niveaux des côtes. Qu'il est bon de voir une enfant aussi bien nourrie en cette période de guerre où la famine se glissait dans bon nombre de village. La petite ne manquait de rien... pas de nourriture en tous les cas.
Allez hop! Saute vite sous les couvertures.
Kilia s'installa et délaça une des poches de son aumônière afin den faire sortir une étoffe blanche et déposa le petit paquet sur ses genoux. Elle écarta un à un les bouts du tissu et fit apparaître une petite pyramide de pâte de fruit. Tout en commençant son récit.
Dole avait la réputation dêtre un château très riche, mais imprenable. Je naurai jamais eu lidée de voir ce quil y avait derrière les portes si on ne men avait pas parlé.
A cette époque, javais traversé le Royaume entier avec les croisés, ta maman était avec moi et tes tatas aussi.
Jétais Paire de France et cette tâche me déprimait au plus haut point. Dailleurs, là-bas, je ny est même pas croisé ton papa, il devait déjà dormir dans un coin. Le temps sy écoulait comme un sablier qui serait bouché enfin ce nest pas lhistoire.
Lorsque nous avons voulu, nous les croisés, passer en Franche Comté, ceux-ci nont pas voulu et ils ont insulté le Roy, et la noblesse Française, sans que cela ne choque personne. A cette époque, je respectais infiniment le Roi, et cela mavait mis en colère.
Des centaines de soldats partis dans cette si noble quête, ne pensant qua faire bruler les êtres du Sans Nom, faisant flotter des centaines de drapeaux blancs tous identiques, les voir traiter comme de simple pilleurs, cela mavait très énervé.
Mais le temps passa un peu, et la croisade sarrêta aussi vite quelle avait commencé.
Pas de brulé, pas de bataille, juste une signature sur un parchemin et hop, tous ses valeureux croisés se firent détourner de la vie éternelle par la GMF et changèrent de route pour taper de la Provence.
Nous les angevins nous nous sommes arrêté en route. Javais compris ce quil allait arriver et je ne voulais pas être de ceux-là. Et surtout, il y avait Dole. Dole dont tonton Aurélien mavait parlé. Dole quil pensait prenable et moi en colère contre eux... jétais tentée, très tentée.
Alors, tandis que tous repartaient en Anjou, moi jattendis là-bas.
Essayant de me changer les idées, mais nen ayant quune Dole.
Cest alors que les gens, tous choisis pas Aurélien, arrivèrent au compte goute dans la ville.
Oh, on ne devait pas être beaucoup afin de ne pas éveiller les soupçons.
Je navais pas encore décidée, mais voir ce château si peu défendu. Repensant à lattitude des hauts dignitaires Franc Comtois qui se pensaient intouchables j'avais bien envie de les rouler dans la farine...
Elle regarda Yolanda et se recroquevilla un peu sur elle-même l'air secrète et joignit le geste à la parole jai mis ma cape rouge, prête pour la bataille. Mon cur battait. Lenvie d'en découdre était grande. Elle baissa le ton pour faire encore plus mystérieux En pleine nuit, nous avons prit le château d'assaut, prêt à affronter les Francs Comtois. Nous nous bâtîmes contre les gardes sans rechigner. Bing-Bam-Paf!Elle enjolivait , en réalité dans tout le château ils n'avaient croisé que quelques malheureux gardes en fonction, les autres.... soit ils avaient eu peur d'eux, soit ils étaient en manuvre mais ils n'avaient pratiquement vu personne.Aurélien avait tous les plans, tout était très bien préparé. Une fois entrée et tous les gardes estourbis, les portes furent barricadées, nous laissant le temps d'explorer le château. Elle ouvrit large les bras imitant une porte qu'on pousse. Et là! De l'or, des richesses à foison. Son regard se porta sur l'enfant.
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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! Note JNCP: "Peut mieux faire"
La petite main toute chaude dans la sienne lui fit revenir un vrai sourire de plaisir. Dans ce mariage, s'il y avait un moment à retenir pour Kilia serait celui-là. Elle regarde les yeux de Yoli qui ressemble à ceux de sa mère et l'entraine loin de toutes ces conventions.
Oui, oui, il y en a qui pique aussi.
Dole . La duchesse lève un sourcil et regarde à nouveau la frimousse arrondie de l'enfante. Qu'est ce qu'elle l'aime cette petite. Elle presse même le pas. L'un des plus beaux souvenirs de sa vie, sûr qu'elle ne va pas se faire prier pour lui raconter.
C'est une longue histoire, c'est un plaisir de te la raconter, mais surtout si tu vois que c'est trop long tu me le dis, promis?
Arrivée dans la chambre, Kilia passe une main sous chaque bras de l'enfante pour la soulever et la mettre au lit. Surprise par le poids, elle stoppe son mouvement une seconde. Elle ne va pas pouvoir la lever. Sourire vers l'enfante et l'air de rien elle chatouille Yoli aux niveaux des côtes. Qu'il est bon de voir une enfant aussi bien nourrie en cette période de guerre où la famine se glissait dans bon nombre de village. La petite ne manquait de rien... pas de nourriture en tous les cas.
Allez hop! Saute vite sous les couvertures.
Kilia s'installa et délaça une des poches de son aumônière afin den faire sortir une étoffe blanche et déposa le petit paquet sur ses genoux. Elle écarta un à un les bouts du tissu et fit apparaître une petite pyramide de pâte de fruit. Tout en commençant son récit.
Dole avait la réputation dêtre un château très riche, mais imprenable. Je naurai jamais eu lidée de voir ce quil y avait derrière les portes si on ne men avait pas parlé.
A cette époque, javais traversé le Royaume entier avec les croisés, ta maman était avec moi et tes tatas aussi.
Jétais Paire de France et cette tâche me déprimait au plus haut point. Dailleurs, là-bas, je ny est même pas croisé ton papa, il devait déjà dormir dans un coin. Le temps sy écoulait comme un sablier qui serait bouché enfin ce nest pas lhistoire.
Lorsque nous avons voulu, nous les croisés, passer en Franche Comté, ceux-ci nont pas voulu et ils ont insulté le Roy, et la noblesse Française, sans que cela ne choque personne. A cette époque, je respectais infiniment le Roi, et cela mavait mis en colère.
Des centaines de soldats partis dans cette si noble quête, ne pensant qua faire bruler les êtres du Sans Nom, faisant flotter des centaines de drapeaux blancs tous identiques, les voir traiter comme de simple pilleurs, cela mavait très énervé.
Mais le temps passa un peu, et la croisade sarrêta aussi vite quelle avait commencé.
Pas de brulé, pas de bataille, juste une signature sur un parchemin et hop, tous ses valeureux croisés se firent détourner de la vie éternelle par la GMF et changèrent de route pour taper de la Provence.
Nous les angevins nous nous sommes arrêté en route. Javais compris ce quil allait arriver et je ne voulais pas être de ceux-là. Et surtout, il y avait Dole. Dole dont tonton Aurélien mavait parlé. Dole quil pensait prenable et moi en colère contre eux... jétais tentée, très tentée.
Alors, tandis que tous repartaient en Anjou, moi jattendis là-bas.
Essayant de me changer les idées, mais nen ayant quune Dole.
Cest alors que les gens, tous choisis pas Aurélien, arrivèrent au compte goute dans la ville.
Oh, on ne devait pas être beaucoup afin de ne pas éveiller les soupçons.
Je navais pas encore décidée, mais voir ce château si peu défendu. Repensant à lattitude des hauts dignitaires Franc Comtois qui se pensaient intouchables j'avais bien envie de les rouler dans la farine...
Elle regarda Yolanda et se recroquevilla un peu sur elle-même l'air secrète et joignit le geste à la parole jai mis ma cape rouge, prête pour la bataille. Mon cur battait. Lenvie d'en découdre était grande. Elle baissa le ton pour faire encore plus mystérieux En pleine nuit, nous avons prit le château d'assaut, prêt à affronter les Francs Comtois. Nous nous bâtîmes contre les gardes sans rechigner. Bing-Bam-Paf!Elle enjolivait , en réalité dans tout le château ils n'avaient croisé que quelques malheureux gardes en fonction, les autres.... soit ils avaient eu peur d'eux, soit ils étaient en manuvre mais ils n'avaient pratiquement vu personne.Aurélien avait tous les plans, tout était très bien préparé. Une fois entrée et tous les gardes estourbis, les portes furent barricadées, nous laissant le temps d'explorer le château. Elle ouvrit large les bras imitant une porte qu'on pousse. Et là! De l'or, des richesses à foison. Son regard se porta sur l'enfant.
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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! Note JNCP: "Peut mieux faire"