Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Quand des écumeurs s'amusent...

Le_g.
Ce topic est RP. Vos personnages ne peuvent pas connaître les nôtres s'ils ne se sont jamais croisés. Nous ne faisons pas que du clic-clic. Merci donc aux jd "Justiciers" de bien vouloir jouer le jeu.




A L'AUBERGE DU CON FARCI - DECEMBRE 1459

Ils s'étaient rassemblés, petit à petit, lentement, mais sûrement. Bon, des déboires, ils en avaient eu aussi. Pas de rencontre avec des armées, non, fort heureusement... 'fin, si une... Celle du Languedoc, et d'ailleurs, ils avaient pu s'amuser avec l'intendante à la charrette trop chargée qui n'avait pas pu suivre son capitaine. Sur ce coup là, ils avaient fait fort. Mais dans la nuit, elle n'avait pu reconnaître personne, la petiote.

Les écumeurs allaient se regrouper. C'était sans compter sur la chance, ou la malchance. Le Très-Haut avait encore foutu le bordel chez ceux qui ne croyaient pas en lui! Pour sûr, ça pouvait être qu'un coup de celui-là, 'Tristote ! Et pis son copain 'Tos aussi ! Il était vert de rage,Le Gaucher , quand il avait su que certains s'étaient brigandés entre eux. Oui, ça pour être furieux il l'était.

En prime, certains prenaient ça à la rigolade, sauf que ça allait porter préjudice, il le savait. Déjà, perte de temps, au lieu d'avancer, une partie des troubadours fait : reculer de trois cases, ne passez pas par la case départ, ne recevez pas 20 000 écus. Bon ça, c'est fait. Plus qu'à prier Toque Haine pour qu'il donne de quoi manger à ceux qui n'ont plus rien. Pffffffff, unique solution...

Pendant ce temps-là, ceux qui sont partis, ou arrivés ? Mouais, enfin ceux qui sont sur place quoi... Bah ils s'impatientent. Résultat des courses, des départs, des arrivées, et au final, des effectifs trop faibles.


DEVANT LA MAIRIE DE VALENCE - NUIT DU 25 AU 26 DECEMBRE 1459

Une soirée en taverne où les filles avaient titillé l'honneur d'un mâle, une soirée qui s'était terminée étrangement. Le Gaucher avait écrit une missive à son ami pour le rassurer. Les gémissements de certaines au lit prouvait que sa virilité n'était pas à remettre en cause. Sur ce, il avait ensuite expliquer à sa déesse que s'il y a bien un sujet sur lequel les hommes sont un tantinet susceptibles c'est bien celui-là ! Il lui avait aussi suggéré que s'il la faisait passer pour frigide et qu'il laissait entendre qu'il s'ennuyait au lit, pas sûr que la déesse apprécie. Bon, Nicolas, leur fils, et les nuits blanches des écumeurs lorsque leurs gémissements et râles de plaisir raisonnaient dans la grotte faisait qu'il n'y avait pas trop de doute possible sur le fait qu'il s'ennuyait pas. Bref, petit tour en taverne, aller rejoindre un autre couple, et ensuite, filer, direction la mairie de Valence. En silence, ils s'approchent, et regarde les remparts, les portes lourdes et fermées. Impossible de passer, les gardes font des rondes, trop de lumière. Le Gaucher porte son éternel foulard des soirs de travail, et s'est vêtu de noir pour glisser dans la nuit. Seul le bruit des bottes se fait entendre, et il lui est impossible de reconnaître qui que ce soit parmi les miliciens. Déçu, il émet un sifflement, et fait un grand geste du bras pour signifier la retraite. Inutile d'insister, les miliciens et trouffions de base sont trop nombreux. Ca ne fera que donner des blessés, voire pire, des morts, et s'ils sont brigands, voleurs, ils n'en sont pas moins respectueux de la vie et refusent de tuer.


AUBERGE DU CON FARCI - 26 DECEMBRE 1459

Rendez-vous reporté trois fois pour aller dormir au chaud à la mairie et ce matin, il prend la décision, vu les résultats de la nuit : départ. Ce qui aurait du être fait dans la nuit du 24 au 25 avait été un échec. Il rassemble les troupes, leur balance les informations, et leur donne son avis, patientant l'avis de la majorité des membres de la troupe.



26-12-2011 04:11 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.
26-12-2011 04:04 : Votre révolte a été un échec. Vous étiez une bonne quinzaine contre un escadron de gardes.

_________________
Le_g.


AUBERGE DU CON FARCI - 26 DECEMBRE 1459 - MINUIT

Ils avaient fait le tour de la troupe. Ils ? Le Gaucher, La Buse, et Le Goupil. S'en étaient suivi une discussion, les femmes tentant de les calmer, peine perdue d'avance. Ils ne partent pas, décision collégiale prise. Ils restent. Pas question d'abandonner l'un des leurs derrière. Chacun son rôle à compter de là. Certaines sont chargées du ravitaillement, les vivres commencent à se faire rares, et d'autres sont fougueux, avides d'action. L'heure est aux préparatifs, ranger les roulottes, préparer le départ pour le lendemain, envoyer les pigeons pour rassembler ceux qui ont oubliés de venir. (1)

AUBERGE DU CON FARCI - 27 DECEMBRE 1459 - MATIN

Au petit matin, c'est un gaucher mal emboucher qui se lève. Plusieurs choses lui déplaisent. Bon, ils sont tous sur les dents, sur les nerfs, et il faut encaisser l'échec de la veille. Il prend du recul par rapport à cela, même s'il prend pour lui cet échec, personnellement. Ils n'ont fait que le suivre, et il se sent responsable. La culpabilité le ronge, pas d'avoir tenter de prendre la mairie, ça, c'est son métier, son but, et en prime, une vengeance personnelle ! Mais d'avoir raté. Ca par contre, oui, il se sent coupable. Il aurait du vérifier d'avantage. Missive au maire, au seigneur des lances de Valence, à quelques personnes bien placées, une demande de négociation. Il sait qu'au moins trois ou quatre personnes ont été reconnues, et il veut leur éviter des procès. Pas qu'ils soient pas des habitués des tribunaux pour la plupart, mais bon, quant on peut s'éviter de la prison, on tente hein !

AUBERGE DU CON FARCI - 27 DECEMBRE 1459 - APRES MIDI

En attendant si parmi les contacts pris, certains acceptent de se faire graisser la patte (2), c'est pas le cas de tous. Un ou deux jolis rataux plus tard, il s'incline. Il respecte le choix de chacun, homme lui-même droit et fier, d'une certaine façon, il ne bafouerait pas son honneur en vendant les siens non plus.

Le départ se profile, et Gwen vient déposer les victuailles sur la table pour la distribution avant le départ. C'est parfait, ils vont pouvoir partir. Tout est prêt. Une bise à la blonde, et il termine d'envoyer quelques missives. Pilier de comptoir, il passe à la tisane, faudrait pas manquer le départ, et il a déjà bien arrosé la naissance de son fils. Va finir noyer, le petit Nicolas qui dort dans son couffin, entre deux biberons/corne de vache. Le principe : une corne de vache évidée, percée dans le bout, et du lait qu'on verse façon entonnoir dans la bouche du petiot. Le Gaucher continue tranquillement sa journée, entre transactions et négociations. Lorsque Le Goupil lui pique sur le marché des denrées, il grommelle. Fort élégamment, son ami, son frangin quasiment, le seul qui peut lui foutre son poing dans la tronche comme il dit sans que le Gaucher moufte, bref, le Goupil vient lui rendre son bien. Cette fois, c'est encore une autre personne qui vient les lui barbotter. Grrrrrrrr ! C'est quoi c'te ville ! Vivement qu'ils se cassent ! Il compte les heures en regardant le clepsydre pour le coup.


Se faisant une pause, il va rédiger un poème, en gardant un double pour lui, une sorte de tranche de vie.
Citation:

Alors que les oiseaux se prenaient parfois le bec
D'autres se lamentaient sur un constat d'échec
Tous voulaient juste dormir dans un coin sec,
et pas rejoindre le créateur, ses anges et archevêques.

L'une dressait des cochons, et ferait tout pour leur groin
Un autre découpait le bois pour de ses dents prendre soin
Des troubadours ne rêvant que de culbutes dans le foin
Un couple d'amants terribles posait leur fils dans un coin

Par les chemins, sous la neige, dans le vent et le froid,
Les roulottes cette nuit, prendraient la route en convoi,
Sans remord et à l'unisson, sans regrets ni aux abois
Les troubadours s'inclinaient devant la défense du beffroi

Ghell était leur bête noire, celui qu'ils considéraient traitre
Et les écumeurs n'avaient pas besoin de le faire comparaître
Pour vouloir se venger et le faire à Valence réapparaître
Pour une fois, ils étaient venus, utilisant leur pifomètre

Ils sont, quoi que vous pensiez, hommes et femmes d'honneur,
Et respectent ce qui pour eux a plus que tout de la valeur,
la parole donnée, et faire payer de leur vie les délateurs
Ne pas toucher aux havres de paix, lieux de vie des leurs.




(1) hrp : que personne ne se sente visé hein ! Questions par mp si besoin.
(2) : mon personnage n'a pas dit qui a accepté ou pas, aussi vite, personne n'a accepté, je laisse volontairement le flou à cause des mélangistes rp/hrp qui liraient ce post. Seul mon personnage et celui qui aurait éventuellement accepté savent ce qu'il en ait.

_________________


Le_g.


AUBERGE DU CON FARCI - 27 DECEMBRE 1459 - SOIREE

Ils l'avaient voulu... Le Gaucher n'était pas convaincu, persuadé qu'ils allaient droit dans un mur, mais bon, il était pour laisser chacun s'exprimer, et la majorité avait décidé. Il s'incline et esquisse un sourire, s'adressant à eux.


Ca sera pour la gloire alors, parce qu'ils ont renforcé leurs défenses.

Lui et Le Goupil avaient fait leurs carnets de contacts plus où moins lointains, plus ou moins fiables aussi d'ailleurs. Entre ceux qui disent oui, pour se désister à vingt-trois heures, ceux qui sont pas disponibles et les autres, bah... Autrement dit, ça va être très chaud, comme il le leur avait dit au campement le matin même.

Mais soit, ils le voulaient, ce baroud d'honneur, histoire d'embêter un peu les dauphinois, les valençois. En même temps, il était pas contre, ils pourraient ajouter ça sur l'ardoise que les habitants du coin pourraient présenter à Ghell. Cela dit, il était vraiment pas convaincu, et du coup, il avait mis un casque, persuadé qu'ils allaient pour le moins se prendre des caillasses sur le coin de la tronche, au mieux...

En prime, le Connétable se ramène en taverne et ils se taisent sur leurs affaires. Ils sont pas dupes, ni l'un ni l'autre, Light et Track. Ils s'observent, l'un joue les innocents, passe pour un brave gars un peu concon, quand l'autre sait sans doute plus si c'est du lard ou du cochon. La nuit arrivant, le Seigneur de lance va sur les remparts... bientôt rejoint par les écumeurs, juste histoire de faire du bruit, parce qu'ils ont beau être quelques uns, ils ne sont pas assez nombreux. Ils le savaient, mais ils ont voulu s'amuser, rien que pour les titiller.



PRES DES ROULOTTES - 28 DECEMBRE 1459 - MATIN

On va passer sur l'humeur massacrante du Gaucher ? Oui ? Non ? Vous voulez tout savoir ! Z'êtes curieux vous ! Bah l'est pas content ! Na !

D'abord, ils se sont ramassés. Bon ça, limite ça le fait sourire, il s'en doutait largement. Mais BERDOL ! Les tavernes sont fermées ! Et là, ça, ça lui va pas du tout du tout du tout !

A croire que les soldats ont verrouillé toutes les tavernes pendant la nuit ! P'tain, z'ont juste fait les andouilles devant les remparts, ça mérite quand même pas d'être privés d'une chope ! CROTTE Alors !

Bref, il est pas content, il veut aller boire un coup. En plus, Nicolas n'a pas réussi à dormir toute la nuit, faut dire que les chants paillards, ça a jamais aidé un gosse à dormir, et sa colombe, elle se repose. La naissance et les nuits qui ont suivies ne l'ont pas aidée. Elle est fatiguée, sa belle, et il tente de la soulager du mieux qu'il peut.




28-12-2011 04:03 : Votre révolte a été un échec. Vous étiez une bonne quinzaine contre un escadron de gardes.

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)