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[RP] Pon' pon' pon' pon' ...

--Lafriture
http://www.youtube.com/watch?v=3v9mNy0BDLg

Alea jacta est !

Les soldats étaient là. Le capitaine comtois avait ce matin là encore tenu les murs fissurés de la mairie.

La friture se rendit dans l'église. Il pria. Déjà autour de lui, les soldats comtois de la République et leur alliés helvètes s'éveillaient lentement. Ce jour serait jour de gloire. Le sang la sueur et les larmes.



Vous vous souviendrez de cette bataille !
Vous vous souviendrez de chaque minute, de chaque seconde jusqu'à votre dernier jour !



La République ou la mort !

Ce soir, Lafriture sera probablement mort. Il respira un bon coup et s'en alla rejoindre PetitFrère, qui mâtait les bougresses du haut du clocher de l'église. Paraissait qu'il y avait du beau monde qui se pointait. Observant le melon du géant, laFriture se remémora... Sœur Anne ! ne vois-tu rien venir ?
Petitfrere
Le géant était arrivé un peu plus tôt dans le quartier de l'église. Après en avoir fait le tour une fois pour s'assurer que la garde n'était pas trop importante dans le secteur il avisa l'homme en arme devant le porche de l'église. Il pénétra alors dans la nef par une poterne latérale et réapparut derrière le garde de l'entrée qui ne comprit pas grand chose lorsqu'il sentit la morsure de l'acier du noeud coulant du géant l'entrainer sous le porche pour lui faire rendre son dernier souffle.

Mes amitiés au Grand Patron! lui lâcha t'il lorsque les yeux du garde furent révulsés.

Une fois la menace écartée, Petit-Frère retraversa la nef de l'église déserte, comme toutes les églises de la région et atteint l'escalier en colimaçon qui montait jusqu'au clocher. De là haut il scruta les environs de l'église et ne vit rien qui ait peu constituer une menace directe pour les réformés encore présents dans Pontarlier. Il fit signe à un de ses complices en bas que tout était au poil et cracha sur deux commères qui passaient 30 mètres plus bas. La brute trouvait toujours à faire une gaminerie à n'importe quel instant, ça l'amusait beaucoup.
M.reginae
La ville s'est défendue, mais les Républicains sont toujours là ! Et bien décidé à mourrir pour la République et la Réforme !

Il faut cependant s'organiser un poil tout de même..ils ont beau être tousmotivés et dévoués à la bonne cause, un quartier général, ça n'a jamais fait de mal à qui veut tenir un siège.


Le Très Haut les a entendu, dans sa grande mansuétude, et leur a permis de barricader toute une partie de la Cité, celle justement où se trouve l'église.

Reginae ne connait ni le nom du quartier, ni celui de l'église! Il faut être franc, elle s'en moque.

Laissant les autres agir, elle attrape Aileron part la main et le guide dans l'église, suite à l'excellent travail de Petitfrere. Il tente en la saisissant de la coincer amoureusement dans le confessionnal..bon d'accord elle se laisse faire juste pour une mise en bouche apéritive..mais la mission doit primer. Direction les cloches, afin et d'une de couper les cordes de façon symbolique, et de deux de rejoindre le Très Haut par la voie volupteuse, seuls dans toute cette agitation.

Après cela, les deux amants Réformés fanatiques devront partir à la chasse au Dahut en fôret Comtoise, autant prendre du bon temps avant. C'est cela aussi être Réformé ! Vivre heureux !

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Sicaire Morte

Zarathoustra
Le bruit avait couru dans les rues de Pontarlier, parmi les insurgés qui s'étaient dispersés. Ils allaient se réunir à l'église.

Du monde était déjà là, et visiblement ils avaient fait le ménage. Un garde reposait à terre, tout bleu. Zarathoustra l'enjamba et alla déposer dans un coin le reste les exemplaires des Chronicques qui les restaient sur les bras, à la place du stock de livre des vertus revus et commentés par l'évêque du coin. Le temps n'était plus à la discussion et à la lecture.

Il jeta un regard sur l'église en repensant au temps où il était sonneur, et où il appelait tous les dimanches les moutons à la pitance spiriturelle. Visiblement il y avait déjà du monde dans le beffroi, prêt à donner l'alerte.

Profitant de ce que les Comtois ne se faisaient guère voir, sûrement occupés à se compter les bleus, il jeta un regard aux alentours et commença à dépaver la place, et emmagasiner des provisions de projectiles.

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Andrew_largs
Ayant fini sa petite formalité judicaire, Andrew se dirigea discrètement vers l'église. Il supposait, avec les signes qu'il avait reçu de Reg, que la résistance allait continuer là bas.

Il avait déjà une idée. En assemblant les bancs de l'église correctement sur le parvis, il pourrait avoir un belle scène. Entre les soutanes de curés et les habits des enfants de coeur, il allait avoir tout le matériel pour refaire quelques marionnettes.

Bref, un bien belle occasion de promouvoir la Réforme... Et dan un lieu si approprié...
Ivori
Pendant que le Ptit était parti s'faufiler dans l'église, Ivori, la Candide et la gamine attendaient non loin de l'entrée et semblaient, il faut bien l'dire, s'en coller plein la tronche. Ah les femmes... Jamais à court d'idées pour faire diversion. Et cela semblait amuser l'garde, jusqu'à c'qu'il ne puisse plus esquisser le moindre rictus sur son visage. Doux supplice que la strangulation...

La voie libre et la menace écartée, les trois donzelles cessèrent leur numéro d'poissonnières et traversèrent le parvis pour entrer dans l'église. Ivori colla aussitôt une main protectrice sur les yeux de Calyps, pour lui éviter de voir le cadavre plutôt pâlichon du garde. Elle la porta tant bien qu'mal dans ses bras, enfouissant son visage dans sa chevelure, et enjamba le pauvre bougre.

Certains confrères étaient déjà là. Il semblait qu'Andy projetait de faire un pestacle, voilà qui divertirait la gamine ! Et si ça tournait à la tuerie générale, elle la planquerait dans l'confessionnal, poignard à la main... Elle pouvait pas faire autrement. Vu son sale caractère, il était temps pour Ivori de lui inculquer les valeurs de la République et de la Réforme. Et quoi de plus beau que de l'faire dans une église... Cela prenait tout son sens et le message toute son ampleur.

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"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Aileron
Aucun souci pour entrer dans l'église, personne pour la garder visiblement. Ah, si, un garde, mais mort. Tous les Comtois s'étaient précipités à la mairie, oubliant le côté réformé des républicains. Aileron se laissa entraîner par Reginae à l'intérieur du bâtiment, petit passage par le confessionnal, obligatoire quand on est bien élevé, sauf que là c'était plus pour délacer le bustier et soulever la mini-houppelande de sa douce que pour avouer ses pêchés. Pas trop le temps de s'y attarder malheureusement, mais il ne perdait rien pour attendre ce confessionnal !

Le sicaire et sa compagne filèrent donc à toute vitesse, ou presque, parce qu'en s'embrassant à moitié, ou même plus qu'à moitié, ça réduit grandement les facilités de déplacement, enfin bref... Ils filèrent donc en direction du clocher, histoire de s'mauser un peu. Par quoi commencer ? Bonne question... Les cloches ou bien le plaisir charnel ?

Aileron se décida finalement pour les cloches. Cela devrait faire pas mal de boucan et créer de l'animation en bas. Et ça rameuterait aussi surement les Comtois mais bon, ils étaient pas très réactifs ces oiseaux-là, ça laissait du temps pour leurs petites affaires ensuite.
Saisissant sa sica, il commença à trancher la lourde corde retenant l'une des deux cloches.


Tu t'occupes de la seconde ma douce ? Et ensuite, je crois que je m'occuperai de ton bustier !

Le sicaire n'avait pas remarqué la présence de Petitfrère, trop occupé avec son histoire de cloche, de bustier, et aussi trop occupé à regarder les courbes de Reg il faut bien le dire.
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Primus Inter Pares

M.reginae
Aileron prononces quelques mots, maix ceux si sont inaudibles. La bruit de la première cloche s'écrasant dans l'église résonne durant de longues secondes. Mais Reginae comprend au geste de son Tendre qu'elle peut couper la seconde corde. Non pas à la Sica, mais à l'épée, la jeune Sicaire n'a pas encore eu le temps de s'équiper.

A peine le premier bruit de cloche détruite au sol s'estompe que la seconde recommence le même fracas assourdissant. La première pensée de Reginae à ce moment là va vers Kirkwood.. il doit se trouver tout proche du lieu d'impact, avec sa chance habituelle !

Se croyant seuls au monde, et en aucun cas en présence de Petitfrere, Reginae bien que d'un optimisme effrénée, sait que la sortie nocturne hors de la ville pourrait être mortelle..Aimer Aileron une dernière fois, désir foudroyant teinté de terreur morbide. Quand chaque caresse peut être la dernière, l'intensité brûlante des chairs unies terrasse entre supplice et délice.

C'est dominant la cité du regard, accoudée à l'ouverture du beffroi, Aileron admirant lui sa chute de rein, que la jeune femme se laisse foudroyer dans des plaisirs lunaires.

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Sicaire Morte

--Lacandide
La belle Ibère avait finit pas la retrouver entrain de decuver au fond d'un fossé. Elle s'etait prit une bonne biture a defaut d'autre chose.On fait avec c'qu'on a.
Le Grom avait étanché la soif de la jeune fille puis lui avait dit " tu m'suis on se fie aux bruits " Pfff il avait meme pas remarquer qu'elle s'etait lamentablement rétamer dans un fossé dormant comme un ange avec un sommeil de nourrisson.

" Ivori ne m'en voulez pas , la petite se sentait pas bien et voulait vous rejoindre prestement ... elle s'est mise a courir dans la foule et je n'ai pu la suivre.. "

Elle esquissa un sourire de soulagement de constater que Calyps n'avait rien.
La brunette remit un peu d'ordre dans ses cheveux et defroissa ses jupons puis suivit La belle rouquine et sa fille jusqu'a l'eglise .
Sa gorge se racla voyant La rouqine reglé tel détail futile la presence du garde. Une fois sa salive ravalée elle la suivit penetrant timidement dans l'église , Brrrr ce qu'elle detestait entrer dans un tel lieu...Dire qu'il y a peu elle devait se marier mais elle avait preferé partir causant ainsi la perte de l'enfant qu'elle attendait...
Ses émeraudes balayerent le lieu , elle cherchait le Rouquin s'imaginant tres bien communier avec lui ici..Recevoir ses divines caresses avec grace et voluptuosité...Ses joues s'empourprerent et elle s'en mordilla la levre inferieure...
Anvesha
L'egyptienne avait tenté de suivre l'homme après sa sortie du tribunal mais elle n'allait pas assez vite, son panier rempli de vivres était si lourd...

Anvesha demanda son chemin puis déboucha sur la place de l'Eglise. Elle n'était pas sitôt arrivée qu'un vacarme étourdissant ébranla le calme de la place. Le sol trembla et on entendit des gens hurler. Les pigeons qui étaient d'ordinaire posés sur les gargotes s'envolèrent. Une vision d'apocalypse?

Son cœur battait la chamade... Une femme hurla à côté d'elle en courant.


La cloche!!! Ils ont détruit la cloche!!

La jeune femme était abasourdie. Comment osaient-ils? Jamais elle ne se serait imaginée que des gens puissent faire cela.
Son père avait tenté pourtant de se révolter là-bas... Mais c'est roué de coup de fouets qu'ils l'avaient ramené.
Son regard ébène tentait de voir le marionnettiste, en vain...

La seconde cloche s'effondra bientôt... Sûr que l'armée allait arriver... Poussière, fracas, murs effondrés...
La jeune femme préféra bien vite repartir, se faufilant dans une ruelle. Manquerait plus que Zéphirin soit obligé d'aller la rechercher en prison.

En tout cas, se dit-elle, ici c'était bien plus animé qu'en Lorraine.

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Ce qui te déplait en moi amende-le en toi.
Andrew_largs
L'idée de base était de rejouer une pièce ancienne car le temps lui manquait. Pourtant ce n'était pas ce qui allait être fait. Il avait une pièce toute neuve qu'il avait écrite juste avant de partir de Grandson. Une pièce parfaite pour le lieu et même la situation. Il ne restait qu'à gérer l'aspect technique.

Avec les bancs de l'église, il se fit une petite estrade juste devant les portes de l'église. Andrew les agençait pour qu'elle servent d'ultime barricade si besoin était. Il prit les tentures du confessionnal après avoir pris soin de vérifier que personne n'y faisait rien. Andrew avait vu Aileron et sa compagne se carapater à l'intérieur de l'église un peu plus tôt et cela faisait un bout qu'il n'avait plus entendu les cloches. Il n'avait aucune intention d'interrompre... leur discussion. Les tentures lui serviraient à faire l'avant de son petit théâtre, la partie qui le cachait aux yeux du public. En fouillant un peu vers la sacristie, il trouva deux soutanes dont une était passablement élimée. Celle-ci lui servirait pour la marionnette. L'autre, il lui trouverait un usage plus tard. Tout ce dont il avait besoin ayant été trouvé, il se mit rapidement au travail et un peu plus d'une heure et demi après, tout était près. Certes, il n'avait pas de décor de fond ni d'éclairage mais il fallait pas pousser...

Andrew attendit un peu jusqu'à ce qu'il trouve le moment opportun. En fait il avait attendu qu'il y ait suffisamment de monde autour ou pas trop loin pour qu'il ait un minimum de public.


Oye, oye, le pestacle va commencer alors viendez. Ne soye pas timide, approche belle Dame et gentil Sieur ! Le pestacle va commencer...


Le rideau s’ouvre...

Un homme entièrement vêtu de noir et portant un masque en forme de bec d’oiseau arrive par la droite et fait mine de frapper à une porte. Quelques instants se passent sans que le moindre bruit ne vienne troubler la quiétude de la nuit. Warhol, médecin de son état comme son habit pouvait le laisser présager, fait mine de nouveau de cogner à une porte.

À gauche fini alors par arriver Petit Cureton, maugréant tout ce qu’il peut. Arrivant près de la supposée porte, il demanda :


Petit Cureton : «Qui est là ? Qui ose déranger un Curé pendant son repas ?»

Warhol : «Je suis Warhol, Médecin.»

Entendant ces mots, Petit Cureton fait mine de débarrer la porte et de l’ouvrir. Le visiteur rentre aussitôt.

Petit Cureton : «Il fallait que ce soit au minimum un notable pour j’ouvre ma porte aussi tard ! Que me voulez vous ?»

Warhol : «J’aurais cru que, en tant que curé, vous aviez votre porte ouverte jour et nuit afin d’aider les plus nécessiteux d’entre nous. N’est-ce pas la volonté d’Aristote que d’être bon envers son prochain ?»

Petit Cureton : «Voyons, un érudit comme vous… Croire à de telles balivernes. Ce ne sont que des fables que nous contons aux vulgaires paysans pour les garder sous notre coupe. Pour mieux les asservir…Mais vous ne m’avez pas répondu : que me voulez-vous si tard ?»

Warhol : «Plusieurs personnes que j’ai rencontré m’ont affirmé que vous et l’Évêque Ventripotent étiez malades. En ce qui vous concerne, les symptômes décrits sont l’affabulation, des sautes d’humeurs et des tendances à la somnolence. Pour le bien de tous, je dois savoir de quoi il retourne exactement.»

Petit Cureton : «Mais…»

Warhol : «Il n’y a pas de « mais » ! Donnez moi votre poignet que je tâte votre pouls.»

Plutôt récalcitrant, Warhol, prend le bras du Petit Cureton qui semble des plus réticent à se faire ausculter…

Warhol : «Hum…Ça n’a pas l’air brillant ceci…Votre pouls est fuyant…Très irrégulier…Je crains que tout ce qui m’a été dit à votre sujet ne soit vrai. Vous êtes gravement malade et j’espère juste ne pas agir trop tard…Il me faut compléter mon diagnostique.»

Alors que Warhol lâche le bras du Petit Cureton, on le voit chercher quelque chose dans ses poches. Andrew ayant pris soin de placer un petit crochet dans la main du médecin, celle-ci ressort avec un petit flacon transparent.

Warhol : «Veuillez me remplir cela.»

Petit Cureton : «Remplir de quoi…?»

Warhol : «De votre urine, voyons !»

Petit Cureton : «Mais…»

Warhol : «Oh ! Cessez de discuter ! Vous n’êtes pas en train de prêcher ici et c’est de votre vie qu’il est question et sûrement aussi de notre quiétude à tous !»

Alors que le Petit Cureton tend une main hésitante vers le flacon tendu par Warhol, Andrew ferme pudiquement le rideau sur cette scène... Il le ré-ouvre quelques instants plus tard. Petit Cureton se tient devant Warhol, la tête baissée. Warhol, lui, tient le flacon dans ses mains et l’examine longuement.

Warhol : «Bon alors, la couleur est plutôt foncée…Je peux voir un certain nombre de zones troubles…L’odeur est légèrement acre…Une fois encore le diagnostique est compliqué…Je vais devoir goutter pour confirmer mes soupçons. »

Warhol porte alors le flacon à ses lèvres et en prends une petite gorgée qu’il semble goutter avec application.


Oui, la méthode est authentique…



Warhol : «C’est bien ce que je craignais. Vous êtes atteint de Curetonitus malignae debilitum. C’est grave, très grave…»

Petit Cureton : «Mais…»

Warhol : «À force de rabacher toujours les mêmes sornettes à vos ouailles, il semble que vous perdiez votre vocabulaire…Enfin, ce n’est pas cela l’important ! Les symptômes décrits sont confirmés par mon examen. Le mal dont vous souffrez est causé par un excès de bile noire. Même si vous pensez aller tout à fait bien, cet excès d’humeur modifie votre perception des choses et vous fais dire des âneries à tour de bras en particulier lorsque vous vous sentez écouté. C’est probablement le cas lorsque vous dites la messe... Si l'on excepte tous ceux qui viennent pour faire une sieste au frais bien sur...»

Wahrol fait une petite pause avant de reprendre.

Warhol : «Pour la somnolence, le meilleur remède sera une bonne diète. Un peu de soupe très claire, de l’eau et du pain. Vous donnerez l’excédent de nourriture que vous avez aux pauvres. Je sais que ce n’est pas dans vos habitudes de curé mais cela vous fera le plus grand bien et à eux aussi d’ailleurs. Concernant les affabulations et les sautes d’humeurs, je ne vois qu’un seul remède. Il faudra probablement vous traiter convenablement pendant plusieurs jours mais je suis certain du résultat : vous arrêterez assez vite de mentir aux pauvres gens sur votre place ici bas ainsi que sur votre supposé rôle d’intermédiaire avec le Royaume des Cieux. Nul ne peut parler au Nom du Très haut ! »

Petit Cureton : «Mais…»

Warhol : «Oui, oui…J’en viens au remède puisque c’est effectivement assez pressant…Vous devrez prendre trois fois par jour cet élixir à base de gentiane. Oui, c’est très mauvais mais c’est pour votre bien. Afin de mieux le faire passer et surtout pour que le remède soit vraiment efficace, il faudra l’accompagner d’une vingtaine de coups de pieds aux fesses. Si vous ne savez pas vers qui vous tourner pour l’administration, demandez moi, je me ferai un plaisir de vous aider. De plus, de nombreuse personnes seront volontaires…Bon, maintenant prenez une petite rasade de mon élixir et…en position ! C’est que j’ai un évêque à soigner aussi ! »

Alors que l’on voit Petit Cureton tourner le dos à Warhol et se mettre en position pour prendre sa médication, Andrew ferme une seconde fois le rideau sur cette vision si pleine d’espoir…

La représentation est terminée et va laisser place à la dure réalité de la vie qui n’est peut être pas si différente que cela de l’histoire racontée…
--Calyps


Pendant qu'sa mère r'gardait, sourire aux lèvres, le pestacle d'Andy, la fillette en profita une fois d'plus pour s'faire la malle et aller fouiner dans tous les r'coins délabrés d'l'église. Faut dire qu'les cloches avaient bien arrangé la déco, et ça attirait pus la gamine qu'les marionnettes, même si ça parlait de s'coller des coups dans l'derrière. Elle y comprenait pô grand chose.

L'air mutin, avec ses p'tites tâches d'rousseur et ses couettes en pagaille, Calyps balaya du r'gard tout c'qui l'entourait, cherchant queq' occupation quand, t'à coup, son r'gard s'posa sur les cierges renversés par la chute des cloches. Tout un tas d'cierges éparpillés sur l'sol.

Ses yeux s'teintèrent d'une lueur espiègle et un sourire insolent apparut sur sa p'tite bouche en cœur, alors qu'ses pieds enfouis dans des p'tites bottes rouges la portaient déjà vers l'objet d'son attention. La tête penchée au d'ssus des cierges blancs, la gamine s'figea en un rictus on n'peut pu sérieux pis, comme si elle piquait soudain'ment sa crise, - b'soin maladif d'la sale morveuse de s'défouler parce que môman, l'est vraiment trop pô zuste d'abord -, elle s'mit à sauter sur chaque bâton d'cire à pieds joints comme une dératée.


Ils vont l'avoir dans l'ba-ba-ba-ba-ba-baaaaaaaaaa !
Chaque syllabe s'accompagnait d'un saut sur cierge, si bien qu'on p'vait voir une paire d'couettes apparaître derrière les d'combres puis disparaître, jusqu'à c'qu'elle réapparaisse pu... Pas à défaut d'cierges hein, mais la sale gamine s'est vautrée sur l'un d'eux. Bah oui, la bêtasse, un cierge, ça roule !
Nimgly
Long avaient été les derniers jours. L'adrénaline seule maintenait ouverte les paupière du rouquin, le sommeil demeurait un luxe rare en temps de Changement. S'abstenir de ce luxe offrait tout. Se donner corps et âme à la République avait un coût ; prix compensé par le sentiment délicieux de Liberté. La lassitude physique, on ne la sentait plus. L'espoir est sans doute se qui caractérise le plus l'esprit des combattants réformés à celui des légitimistes ; si temps est qu'ils en aient.

En mission pendant deux jours pour la République, le rouquin ne s'était guère montré en ville. Lui et plusieurs de ses compagnons avait effectué une opération de repérage qui était passée relativement inaperçu. L'armée légitimiste, au pouvoir des nobles et d'la calotte, n'avait pas bronché. Les soldats républicains étaient sortis de la ville au nez et à la barbe de celle-ci sans qu'elle ne tente de les toucher, il en fut de même le lendemain lors du retour dans la ville des compagnons. On le savait maintenant, on entrait et sortait dans Pontarlier comme dans un moulin. Voila démontré l'incompétence et la désorganisation des militaires comtois qui craignent le combat et l'Honneur plus que la peste.

Nimgly rallia alors la ville, déçu que l'armée impériale ait ainsi baissé ses braies. La Mairie n'était pas encore tombé mais l'on savait que cela ne saurait tardé ; on avait toutefois donné consigne d'occuper le quartier de l'église, et de tenir la position. Il arriva ainsi d'un pas nonchalant sur la place de celle-ci. Un grand nombre d'insurgé était déjà rassemblé, s'activant à différentes tâches. Andrew semblait donner un spectacle devant l'église, on murmurait déjà que les cloches avait était saisi. On allait les fondre pour en faire des armes. Au centre de la place, Zara s'activait à dépaver les lieux, rassemblant les pavés en de petits tas bien disposés.

En somme, on préparait déjà la défense du quartier. Le rouquin se dirigea vers le scribe ; cette joyeuse atmosphère d'insurrection organisée et déterminée fit naitre sur ses lèvres un fin sourire satisfait.


Zara, un coup de main ?

Le plus dure, Nimgly le savait, c'était d'enlever le premier (pavé). Or Zarathoustra s'était déjà accommodé de cette besogne, il suffisait désormais de se pencher et de faire fonctionner ses biceps ; ce à que le jeune réformé s'employa promptement.
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Aristotélicien réformé.
Voyageur & Étudiant.
M.reginae
Reginae revient de deux jours en forêt, en mission stratégique. La tension avait été élevé, mais le groupe de Réformés était uni dans l'ideal de République. C'est donc épuisée mais le coeur enflammé que la jeune Sicaire arrive sur la place où le siège prend forme.

Zara et Nimgly s'affairent à enlever les pavés. Belle symbolique. Alors qu'elle les aide dans cette besogne, elle voit beaucoup de Comtois au loin, observer de façon bienveillante les barricades. Certains ont même émit des remarques positives à leur projet de République en taverne.


Regard vers Zara, Nimgly et Aileron (oui il est toujours là son Tendre, pas moyen de les séparer):



- On ouvre les barricades à tous ceux qui souhaitent se joindre à nous?

Le Très Haut a inspiré la République aux Réformés pour la partager..le Lion de Juda doit accomplir sa volonté.
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Sicaire Morte

Anvesha
Elle avançait dans une petite ruelle vers son lieu d'arrivée quand l'envie la prit de retourner là-bas.
L'interdit est tentant, et surtout pour une jeune femme aussi curieuse qu'Anvesha. Elle fit demi-tour, puis revint au coin de la ruelle par laquelle elle avait pris la fuite quelques minutes plus tôt. L'egyptienne passa la tête...

*Pas encore de soldats... Et si ils étaient cachés?.. Et puis mince tiens!*

Elle se faufila parmi la foule et regarda le 'pestacle' de cet homme qui avait un drôle d'accent. Elle n'en avait jamais entendu de semblable auparavant, ni jamais vu de cheveux de feu comme les siens.

Anvesha était stupéfaite. Rosser le clergé de cette manière... Elle se demandait s'ils avaient déjà vu des lions... Elle en avait approché un... C'est une de ces images qui lui revenait parfois au cœur de la nuit. Il faudrait qu'elle lui parle de ses rêves un jour.

Son rire accompagna ceux des autres spectateurs d'un jour, puis le sieur ferma le rideau. L'atmosphère devint pesante et lourde, et la jeune femme sentit son coeur se serrer.

*Là, c'était vraiment le moment de filer*

Elle fit demi-tour, et passa à côté d'un autre feu follet, qui tentait d'enlever des pavés accompagné d'une homme et d'une dame. Elle se hâta pour atteindre une ruelle annexe et repartir à Vesoul.

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Ce qui te déplait en moi amende-le en toi.
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