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[RP] Pon' pon' pon' pon' ...

Zephirin
Remontant en longeant les murs, l’artilleur maugréait en scrutant les environs sa spathe en main. Un boucan pareil et la garnison qui ne bougeait pas ? Qui étaient ces gens qui venaient de faire maison net à l’église ? Au lieu de couper les cordes pour éviter qu’un Comtois puissent rameuter des forces, voilà qu’ils avaient …fait tomber les cloches ?? Mais ils étaient ces gens qui risquaient leur propre vie en voyant tomber de plus de 12 toises des pièces faisant plus de 300 livres ?? Mais où elle était passée cette bronzée sapristi !?!

Tournant à une ruelle, il remonta en vitesse vers l’une des poternes donnant sur la place de l’église. Passant doucement la tête, il remarqua quelques personne qui allaient dans un va et viens autour de la sainte place. Reculant la tête pour scruter autour de lui, il vit passer l’ébène un peu plus bas. Reculant en vitesse, il se faufila doucement en poussant un peu au gens qui étaient à sa route agitant sa lame s’évitant de hausser le ton.

Éloignez-vous d’ici…éloignez-vous ! Regagnez la basse ville…vite !!

Dépassant le petit groupe, il haussa un peu le ton à la ruelle.

Anvesha !!!

La voyant se retourner avec ses achats, il l’attrapa vite au bras et la poussa dans un renfoncement de porte cochère.

Damoiselle !!!
Y’a quelque chose qui va cours à l’église et j’aime pas. Un boucan pareil et rien ?? Ce n’est pas normal. Vous avez vu des militaires ?? Vous rôdez ici depuis longtemps ?? Sapristi…et j’ai pas vu la gouverneure Lothilde !! Elle n’était pas à ses appartements du coin.

Tournant la tête en voyant passer le groupe dépasser plus tôt, il recula et regarda à la ruelle.

Venez…

Clochant sur son genou, il serra le bras de l’égyptienne et se déplaça 60 toises à une autre ruelle, débouchant sur son cheval attaché. La laissant sur place et connaissant l’endroit, il se faufila entre deux constructions et déboucha une rue plus bas devant la garnison de Pontarlier. Redressant le dos, il agita le bras en regardant le garde à la porte tout en haussant le ton.

Envoyez moi des hommes bordel !!!! Y’a la ville qui est prise de l’intérieur !!! Qui est l’officier de ce trou !??? Réveillez moi le lieutenant de la place et que ça saute !!! Et apportez-moi un bouclier !!!

Pivotant en vitesse, il remonta jusqu’à Anvesha et son cheval, cherchant un peu son air en maugréant, détachant en vitesse sa claymore en soulevant le quartier de selle.

Non mais...c’est quoi cette armée…J’espère que vous n’avez pas faim immédiatement gente amie…car nous allons devoir repousser l’heure du repas. Prenez ma spathe !! Vous vouliez voir de jolis militaires ?? Et bien…ouvrez l’œil, vous allez être servi !! Rangez moi vos trucs dans les sacs au cheval et venez !!
Greenwarrior
Quelqu'un qui courrait en direction de l'ennemi s'arrêta net en entendant cette voix qu'il connaissait. Serait-ce possible? Un brave de plus pour les contrer? Un guerrier comme les appréciait Thor?

Il avait sa hache dans la main gauche et son épée dans la droite. Son arbalette fichée dans le dos. Un envoyé du malin chargea sur lui. Dans la rage qui le tiraillait depuis des semaines, il enfoncea sa lame de hache dans le bide de son adversaire et lui trancha les carotides de son arme favorite avant de retirer violement la première.


Raaaahhhhhhh!!!!

Il continua son avancée vers l'individu, prennant un bouclier jonchant le sol et le tendit vers l'homme.

Le capitaine était sale, sa tunique aux couleurs des défenseurs de la Franche-Comté était déchirée, sa barbe et ses cheveux tout aussi peu propres le rendaient méconnaissable.

Capitaine Greenwarrior, mes hommes devraient me rejoindre, ils sont pris sur une autre zone. Les gendarmes de même et surtout... surtout... ce peuple brave et fier qui nous soutient et qui remonte actuellement vers l'Eglise. Ils n'ont que des fourches pour se battre mais ils ont l'âme des comtois. Ils ne se rendront jamais.

Même dans ce moment, Green rangea son épée dans son foureau et avança son bras en direction de Zephirinafin de serrer son poignet de la manière de salut des guerriers. Il fixait son regard, ne l'estimant ni en dessous, ni au dessus de lui. Juste un comtois bafoué qui était pourtant là à défendre les siens, les comtois.

Acceptez de vous battre à mes côtés, Comtois!

Il détourna le regard un instant pour prendre connaissance de la personne qui se trouvait à ses côtés. Une brave peutêtre, elle aussi.
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Zarathoustra
Nimgly et Zarathoustra avaient déjà entassé pas mal de pavé. Ils s'étaient donné du coeur à l'ouvrage en alternant des chant révolutionnaires et des contines paillardes. Certains faisaient le guet pendant que se déroulait dans l'église le grand procès de toutes les canailles locales. Bien qu'ils n'étaient pas présents, la sanction serait prononcée, il n'y aurait plus qu'à l'appliquer, ce qui ne saurait tarder.

Zarathoustra avait fait la provision de vin de messe et observait les alentours. Pas de mouvement de troupe, mais quelques déplacements sporadiques qui trahissaient une désorganisatioin manifeste chez l'ennemi. Il voyait des bonshommes faire des moulinets avec les bras et crier après on ne savait qui. Tout ceci était plutôt amusant. Rien d'inquiétant pour l'instant. Il ouvrit une nouvelle bouteille de vin de messe, qui servait à célébrer l'amitié aristotélicienne. Foin de symboles faciles et de communion de faux-culs. C'est par les armes que l'on célebrerait la vertu et l'amitié, dans leur sens le plus complet.

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Lingus
Azurienna avait retenu Lingus par le bras pour lui infliger une fois de plus son horrible comptine, un homme à côté d'eux dans la foule avait glissé "Vos paroles sont du poison..." Lingus avait discrètement acquiescé et enduré les neufs couplets... Il quitta pourtant la place de la mairie en arborant un immense sourire, ce qui lui donnait un air vaguement niais. C'était bien beau d'écouter les discours mais encore fallait-il les mettre en application! Il alla donc rejoindre ses compagnons à l'église. Sur le chemin, il croisa quelques soldats embusqués derrière les angles des bâtiments et qui se risquaient furtivement à jeter des regards nerveux en direction du parvis. Il les salua en poursuivant sa route, il salua gaiement Zarathoustra et Nimgly qui réaménageaient le pavement.

Il passa sous le porche et aperçut les deux énormes cloches qui gisaient, échouées au fond de l'édifice. C'était donc cela le boucan qu'il avait entendu plus tôt... Il avait immédiatement mis cela sur le compte de Reginae -à chaque nouvelle explosion, l'effet de surprise s'atténuait- mais en voyant les cloches, il se dit que le scribe avait du reprendre du service... et qu'il avait perdu la main!

Cette pensée ne fit qu'accentuer son allégresse, il avança dans l'église investie, cherchant du regard une flamboyante chevelure rousse. Le Très-Haut lui avait offert de goûter la joie d'un tel jour, le bonheur de partager ses journées et ses nuits avec la voluptueuse rouquine. Et Lingus comptait bien Lui montrer qu'il n'était pas un ingrat! D'abord réclamer sa sica -et en faire bon usage-, ensuite épouser cette époustouflante andalouse... Ou l'inverse, à voir...

Il la vit et son sourire s'en élargit d'avantage, les coins de sa bouche atteignant presque ses oreilles.


Hola mi esposa!
Il balaya le décor d'un regard circulaire.
Joyeux foutoir hein?
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Sanctus
La mairie était tombée. Ce matin. Ce diable d'Arcas avait agi comme il l'avait dit, venant semer le trouble et la confusion parmi les Comtois loyaux à la noblesse et aux privilèges. Il fallait faire vite maintenant pour organiser la défense. Deux bastions : l'un autour de la mairie, l'autre du côté de l'église de Pontarlier. Vu leur nombre, les Réformés ne pouvaient pas se permettre de se disperser. Certains avaient déjà commencé à édifier des barricades, d'autres cherchaient à s'armer ou à rallier les indécis. La guerre psychologique battait son plein.
Il avait son chat dans les bras et il marchait d'un bon pas vers la mairie. C'est là qu'il prendrait position. La nuit serait longue, très longue sans doute. Ces fourbes de nobliaux attaqueraient sans doute à la faveur de la nuit.

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Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)
Aileron
[A l'église]

L'esprit encore tourné vers le corps de sa douce, la courbure de ses hanches, la rondeur de ses seins, le miel de ses lèvres, Aileron avait quelque mal à se concentrer sur la bataille qui allait venir. La véritable bataille enfin. Pour l'instant, il n'y avait eu que quelques escarmouches sans grande importance. L'essentiel était la République, et elle était désormais en place, rien ne pourrait le changer. Ni les hommes, ni les armes, ni les idées.

Le sicaire déposa son bouclier à terre, contre un mur, il n'en aurait peut-être pas besoin. Les Comtois savaient, peut-être, se défendre, mais certainement pas attaquer, la tâche serait donc aisée. Il passa un doigt sur le tranchant de sa lame, comme à son habitude, et sourit en pensant aux nombreux qui allaient sentir la piqure mortel de l'acier pénétrant les chairs, déchirant les tendons.

Aileron jeta un coup d'oeil hors de l'église, où Zara et Nim s'amusaient à récolter des pavés. C'est vrai que ça pouvait toujours servir à fracasser quelques crânes. Rien de plus réjouissant que la vue d'une tête fendue par un lourd pavé envoyé par un réformé, guidé par la Vraie Foy. Aucune chance de perdre ce combat au final. Et si Pontarlier devait être reprise, c'est que le Très-Haut avait jugé que la leçon était suffisante, et qu'il fallait désormais s'attaquer à autre chose, sûrement de plus grande envergure, jusqu'à la victoire finale, la desruction pure et simple de l'Eglise Aristotélicienne.

Il ne savait pas où se trouvait Reginae, sûrement pas loin, peut-être en train de chercher un peu de salpêtre, même si pour la défense ce n'était pas indispensable. Aileron ne doutait pas que'elle serait à ses côtés cette nuit, et que tous deux feraient des coupes claires dans les rangs comtois, la plupart de leurs avdersaires étant de pauvres paysans, mal armés, et absolument pas entraînés, tout le contraire des sicaires en fait.

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Primus Inter Pares

Anvesha
Anvesha !!!

L'egyptienne roula des yeux... Il l'avait repérée... Elle aait espérer pouvoir discrètement regagner la place principale et rentrer.

Elle se retourna et n'eut pas le temps de respirer qu'il lui avait empoigné le bras pour les faire s'enfoncer à l'ombre d'une porte cochère. Elle rit et dit d'un ton amusé :


Si vous croyez que nous avons le temps pour ce genre d'effusions.

Anvesha vit à sa mine renfrognée qu'il ne rigolait pas.

Pour sur qu'il y en a du grabuge, ils ont coupé les cordes des cloches. Ce fracas qu'ça a fait, jvous dit pas.
Parait que ce sont des soldats du Lion... J'vous parie qu'ils n'en ont jamais vus des vrais de Lions.


Il ne l'écoutait déjà plus, et elle le suivit en trotinant jusqu'à son cheval. Elle le prit par le rênes alors que le mastodonte partait à la hâte dans les rues de la ville. La vagabonde crut entendre beugler au loin, peut-être était-ce lui...

Des gens passaient par les ruelles, certains déterminés, d'autres semblaient fuir la place de l'église. Zéphirin revint à la vitesse d'un boulet de canon, avec son visage des mauvais jours, puis sortit sa claymore.


Non mais...c’est quoi cette armée…J’espère que vous n’avez pas faim immédiatement gente amie…car nous allons devoir repousser l’heure du repas. Prenez ma spathe !! Vous vouliez voir de jolis militaires ?? Et bien…ouvrez l’œil, vous allez être servi !! Rangez moi vos trucs dans les sacs au cheval et venez !!

La jeune femme leva les yeux au ciel... Encore cette Spathe! Elle prit les victuailles et remplit les sacs du cheval puis empoigna l'épée, trop lourde pour elle. Elle s'arrêta au milieu de la rue, les mains sur les hanches.

Non mais dites moi, vous allez pas m'obliger à me battre hein? Surtout pas avec la Spathe!

Il ne l'écoutait déjà plus, un homme de belle stature s'approchant de son "maître d'arme" et lui tenant causerie. Elle s'approcha, puis croisa le regard de l'homme qui semblait tout droit sorti d'une retraite d'un mois en pleine forêt.

Comment que vous voulez que je combatte avec ça... Elle montra la Spathe des yeux, et fit une moue boudeuse à l'attention de Zéphirin Je s'rai capable de me blesser moi... ET PUIS LES SOLDATS VOUS SAVEZ BIEN CE QUE J'EN PENSE!!

Et oui, Anvesha n'avait même pas remarqué que l'homme en question en était un... Comment aurait-elle pu d'ailleurs? Elle posa la pointe de l'épée par terre, et la tint de sa main dextre.

Jpeux pas plutôt m'occuper des blessés?

Elle mit la main à sa besace, contenant quelques onguents qu'elle emmenait toujours avec elle en voyage, sait-on jamais qui l'on pouvait rencontrer à la croisée des chemins.
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Ce qui te déplait en moi amende-le en toi.
Ivori
[À l'église]

Son amor se tenait près d'elle, à l'intérieur de la nef, au milieu des décombres laissés par les cloches déchues.
Joyeux foutoir ? Il est divin, tu veux dire ! Mais l'heure n'est plus à la contemplation de ce sublime spectacle.

En un geste gracieux et déterminé, la belle rousse sortit son épée de son fourreau et lança un regard complice à son futur mari.

Il est temps de se préparer. Je vais aller chercher cette petite insolente qu'est ma fille pour la mettre à l'abri.

Déposant un baiser sur les lèvres de Lingus, la douce Ibère partit d'un pas leste et disparut derrière l'une des cloches, lame à la main et foi à l'âme.
Non loin de se douter de la bêtise de sa gamine, Ivori la trouva étalée parmi les cierges brisées à glousser comme une chèvre.

Relève-toi, Calyps. C'est pas l'moment de faire la bourrique. Prends ton poignard et file te cacher dans le clocher. Tu t'assoies bien sagement là-bas et tu ne bouges pas.

La petite brunette se releva, des morceaux de cire dans les cheveux, et dévisagea sa mère avec de grands yeux inquiets, tout en brandissant son petit couteau.

Qu'est-ce qu'y s'passe, maman ?

Des personnes méchantes vont venir pour se battre parce que... parce qu'elles ne tolèrent pas qu'on pense autrement.
Voyant l'incompréhension sur le visage de sa fille, Ivori tenta d'expliquer les choses avec une image à la portée de Calyps.
Hum... Disons que toi tu n'aimes pas les pruneaux et qu'on te force tout l'temps à en manger. Un jour, tu dis que tu n'en veux plus et que tu veux... des pommes, tiens !! Et tu prends donc la décision de ne manger que des pommes et de jeter les pruneaux, et on veut t'envoyer au ciel pour ça. Tu vois ?

La comparaison étant des plus ridicules - faut bien l'dire -, la gamine fixa sa mère avec un air dépité et un tantinet perplexe puis, après un soupir affligé, lui lança sur un ton méprisant.
Mais, ils sont débiles alors !!, puis elle partit en courant grimper les marches qui menaient au clocher.

Tout de même soucieuse de savoir sa fille seule, Ivori serra fermement le manche de sa lame, les mâchoires crispées, et retourna se poster à l'entrée de l'église, aux côtés de Lingus. Elle était bien décidée à se battre pour la République, pour ses compagnons et pour venger la mort de nombre de ses alliés.

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"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Zephirin
S’évitant de regarder la femme qui posait nerveusement des questions à ses cotés, il tourna seulement la tête en sa direction et hocha doucement.

Vous gardez cette lame dans votre main. Rien à faire que vous terminiez le travail en roulant des hanches ou au poignard, mais…ne laissez personne s’approcher de vous compris ? Je sais pas à qui nous avons à faire. Mais nous allons le savoir assez tôt gente dame. Alors, je vous prie, taisez-vous et venez ! Si l’intendance se pointe, je vous enverrai avec les soignants, sinon, vous restez avec moi.

Voyant un homme s’avancer vers lui, Zéphirin redressa le cou. Il était dans un sale état le gars, ce qui laissait à penser qu’il était peut-être un autre front. Pivotant un peu sur lui-même, il scruta les environs avant de plisser les yeux vers le militaire passant le fourreau de sa Claymore à son dos.

En entendant l’homme se présenter et lui tendre un bouclier, l’ex-sénéchal écarta les yeux et fixa du regard de la tête au pied. Green ?? Le capitaine ? Faisant quelques pas pour contourner sa monture il s’avança vers le compagnon en recevant sa salutation, lui serrant le bras à son tour en attrapant le bouclier.

À vos côtés ? J’y suis compagnon ! Heureux de vous revoir l’ami. Oh..euh voici damoiselle Anvesha de Lorraine. Damoiselle…le capitaine de l’armée Comtoise, le baron Greenwarrior de…de je ne sais plus trop quoi. Vous avez sale gueule l’ami, les vacances à venir vous feront du bien !!

Souriant en lui posant la main à l’épaule pour le secouer un peu, Zéphirin pivota et pointa l’endroit en se déplaçant à la rue.

Bon, vous savez qui est dans l’église ? À ce que j’ai pu entendre…ils ont bousillé les cloches. J’ai vu 2 ou 3 pour le reste, je sais pas, peut-être plus. Ils ont installé un petit bastion de bois devant l’église ce qui leur donne une bonne avancée sur la place. Impossible de s’y lancer par devant s’il est des archers la dedans. Au clocher, je sais pas…mais s’ils ont une arbalète, ce gars va nous chopper les uns après les autres. Peut-être que de pauvres perdus qui cherchent fuir la potence ? Des hommes de guerre vous croyez ??

Remontant son ceinturon, l’artilleur se passa le revers de la main rapidement au nez, en grommelant espérant voir se pointer des militaires.

Arffff….bon…et bien...quand y'a pas d'autre...il faut y aller !! Allons voir ça de plus près !!

Remontant à la ruelle, le lourd charpentier bifurqua en clochant derrière son bouclier, avançant à l’ombre des murets de 6 pieds de haut par 2 d’épaisseur. Ceux-ci le dissimulaient à peine et ceinturaient la place de l’église. Posant le genou au sol en stoppant de la main l’avancée d’Anvesha, il osa la tête à la petite poterne donnant sur la cour. Reculant en vitesse aux bruits venant en sa direction, un jeune homme remonta paniqué en hurlant à la ruelle.

Ils ont la mairie !!! Ils sont avec ce maire !!! Ils ont pris la ville !!! Fuyez avant qu’ils ne vous mettent tous aux arrêts !!! Fuyez !!! Ils vont faire de nous des Lions !!!

Faisant signe à Green qui était à proximité, il écarta les yeux et secoua la main qu’il fasse taire gentiment mais avec conviction ce gamin au plus vite. Serrant les dents, invita Anvesha à ne pas bouger. Des Lions ?? C’était donc des Helvètes ces gars ?? Ils avaient prient Pontarlier sous le nez de l’armée ?? Bougres de bougres…des fantassins, de bons manieurs de lames. Pas d’artillerie, si il était pas de cavalerie. De la poudre ? Peut-être. Mais c’est qu’ils étaient casse-pieds ces foutu Lions de Judas !!! Des archers. Il fallait des archers. Adrien, Dina, Spike...Argg..si seulement ils y étaient..pas loin.

S'avançant la tête à nouveau pour scruter le terrain de bataille, il observa les mouvements.
Princessedeneuch


Princess ne voulais pas se geler le bout du nez, en cette nuit glaciale, ce qu’elle voulait c’était aller mettre une pâtée grandiose,
a ces vieux Lions miteux de Judas..

Elle était en colère, de savoir que ces gueux, avaient apporté le trouble
a nouveau dans sa belle ville de Pontarlier, et de surcroit, déjouer,
les plants d’avenirs que son fiancé et elle étaient en train de mettre
sur pieds..

Au détour d’une ruelle, qu’elle avait prise, pour ce rendre a son logis
après une soirée passée entre l’armée et ces visite médicales, et les
ordres venant de ces supérieurs, elle se sentait lasse et son ventre gros
de bientôt 8 mois la faisait souffrir..
Elle ne souhaitait que la tranquillité d’un bon feu et des bras de son Fiancé..

Des bruit de pas et de chuchotements, la fit sortir de ces pensées et elle
mit de suite la main au pommeau de son épée..
Elle se tapis d’ans l’encadrement d’une porte, et attendit..
Le bruis de pas se faisait de plus en plus fort..
Princess ne manquait pas de courages, et retenant sa respiration, elle tenta, une approche furtive..
Sortant de son écrins d’ombre, elle rasa le mure de la maison et
regarda droit devant elle..
La forme se rapprochait, et elle ne distinguait pas encore son visage,
mais la haute stature lui faisait penser a son Capitaine..

Mais que venait-il faire la tout seul dans les rue malfamées si tard dans
la nuit…
Puis elle eut un sursaut, car la forme devant elle s'étira, et ce
n’était pas une mais deux puis trois ombres qu’elle vit en face d’elle..
Son cœur s’arrêta de battre, et elle commençait déjà à sortir
doucement son épée du fourreau, quand..
Quand elle reconnu Zéphirin, et Greenwarrior..
Elle s’approcha des deux hommes et dit en chuchotant.. la troisième personne elle ne la connaissait pas..

Ce ne sont pas des heures pour se balader entre potes, messieurs.. a moins que vous alliez de ce pas, casser du vilain.. et si
cela est je suis des vôtres. Les cloches ont étés virée du clocher, je
voudrais bien en mettre d’autres, mais pas en bronze cette fois, si
vous voyez ce que je veux dire.. car il me tarde vraiment de mettre de l’ordres dans la ville.


Puis elle fut coupée pas les cris d’un gamin qui hurlait..

Ils ont la mairie !!! Ils sont avec ce maire !!! Ils sont pris la ville !!! Fuyez
avant qu’ils ne vous mettent tous aux arrêts !!!Fuyez !!!
Ils vont faire de nous des Lions !!!


Bon, messieurs, demanda t’elle,, on commence par qui, car cette fois je ne suis pas la pour soigner, mais
pour leurs mettre une bonne torgnole, a cette bande de...


Princess se tu et regarda aussi en direction du champs de bataille..
Lingus
Les défenses s'organisaient dans la petite église de Pontarlier. L'euphorie qui avait suivit l'annonce de l'indépendance flottait encore dans l'air mais la tension du combat s'emparait peu à peu des républicains. Les barricades avaient été érigées sur le parvis pour renforcer leurs positions et dans les travées de l'église, les combattants s'équipaient. La solidarité n'étant pas un vain mot chez ces gens-là, les plus riches offraient nourriture et armement aux démunis. Bon... fallait pas être trop regardant sur la provenance des marchandises non plus... à la guerre comme à la guerre!
Ce n'était certainement pas chez les nobliaux, assis sur leurs monticules de pièces, trop occupés à se faire bâtir des castels, qu'on aurait pu voir une telle scène. Ici, chaque crouton était partagé, chacun recevait ce dont il manquait. Car tous savaient qu'ils se battaient pour une cause bien supérieure au gain de quelques écus, laquelle les mènerait jusqu'à la victoire ou jusqu'à la mort. Aux yeux d'un sicaire, l'un ou l'autre était égal car il n'y avait d'autre issue possible et il n'en pourfendraient leurs adversaires que plus férocement.

Lingus se tenait sous le porche d'où il observait les quelques téméraires qui tentaient d'approcher leur bastion. Pour le moment, ils demeuraient prudemment retranchés à l'abri d'un muret.
Ivori le rejoignit après avoir envoyé sa fille se cacher dans le clocher. Il passa un bras autour de sa taille et lui dit, tout en gardant son regard rivé sur la place
J'espère qu'il en viendra des hordes entières, qu'ils seront nombreux à vouloir s'empaler sur nos lames.
Il se mit à psalmodier En vérité la victoire à la guerre sera éclatante, afin que soient châtiés les hypocrites et ceux qui pensent du mal de l'Unique. Afin que soient condamnés tous ceux qui ne croient pas dans le Messager Averroes. Qu'un mauvais sort tombe sur eux. L'Unique est courroucé contre eux, les a maudits, et leur a préparé l'Enfer. Quelle mauvaise destination !
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Ivori
[Sur le seuil de l'Église]

Malgré l'agitation qui s'emparait peu à peu des villageois, un souffle de fatalité envahissait la cité, se faufilant dans chaque ruelle, s'insinuant dans chaque poitrine et l'heure du combat se rapprochait inexorablement.

Debout aux côtés de son amor, la douce Ibère gardait les yeux rivés vers l'horizon tumultueux ; les barricades s'étaient élevées, les potences avaient été dressées pour le Tribunal et les Républicains allaient et venaient, les bras chargés d'armes pour les alliés. Elle-même avait fait don d'écus pour permettre aux moins fortunés de se préparer au combat.

Gardant une main refermée avec détermination sur le manche de sa lame, Ivori glissa son autre main dans le dos de Lingus et, le regard perçant et le visage fier, elle se mit à chanter d'une voix cristalline et pénétrante, ses longues boucles rousses caressant son front et sa joue.


Ma douce République,
Ma tendre Réforme,
Les cloches sonnent
Et la pierre se fend.
La voix du Très-Haut résonne,
Un nouvel ordre se forme,
La fin de leur joug despotique.

Pioches, fourches à la main,
Courage dans l'âme,
Miniers, Paysans, bravez l'infâme
Pour un peuple souverain.

Que vive la République,
Que les corps se déchaînent,
Que la Foi se délivre.
Invaincue face à leur haine,
Notre rage de vivre
Brisera leur volonté inique.

Que brille la Réforme,
Que les voix s'élèvent,
Que la Grâce nous guide.
Ô Toi, Peuple qui se soulève
Face à leurs desseins cupides
Pour que la Raison jamais ne s'endorme...

Ma douce République,
Ma tendre Réforme,
Unis pour le même combat,
Jusqu'à la mort et dans l'au-delà...


Fermant les yeux pour sentir le Vent effleurer sa peau, la belle rousse serra avec tendresse la chemise de Lingus. Il se battraient ensemble... Hasta la muerte...
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"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Azurienna
Tourbillon de sensations qui bouillait en la jeune brunette.. Fierté se melangeait a angoisse ...
Serait elle à la hauteur ? Peu importe si elle devait y rester Le Tres haut alors lui rendrait son jugement mais au moins elle sera aller au bout de sa Foy...

Elle se tint un peu a l'ecart prenant le temps de relire une missive d'un homme qui jadis compta tant pour elle , homme qu'elle avait fui ...ses pensées s'égarèrent puis elle replia la missive et la rangea dans son decolleté ..

Sa main plongea dans son bas pour en sortir sa dague , son doigt effleura celle çi et un filet de sang en découla .. Tel un bébé au sein de sa mere elle appliqua une sucion sur son doigt ..
La voix de l'Ibère s'éleva et elle en ferma les yeux ... le soleil doucement tirait sa reverence pour laisser place au combat ...

Ce soir le sang coulerait , ce soir tant de choses allaient se passer ...

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M.reginae
[A l'église]


Reginae a quitté la taverne en compagnie d'Aileron. Pour la première fois depuis leur arrivée à Pontarlier, ils ont pris le temps d'aller siroter une tisage en taverne, et aussi de visiter la remise de celle ci. Une sorte de cérémonial, qu'ils tiennent à accomplir avec ferveur dans chaque cité visitée.

En tant que Sicaire Fidaïs, Aileron s'est rendu directement sur les barricades pour parer à un éventuel assaut. Reginae se rend elle dans le quartier général pour avoir les dernières nouvelles des services d'espionnages, et les instructions militaires pour la nuit.

L'ambiance malgrè la tension grandissante est toujours à la franche camaraderie, et les liens se renforcent d'heure en heure. La discussion tourne un bon moment autour des supplices qui seront infligés à ceux qui ont usurpés la parole du Très Haut, en asservissant les autres Hommes. Proposition retenue par la jeune Sicaire: découper les coupables encore vivant à la Sica en petit morceaux, faire macérer dans du vin de messe avec quelques aromates, et cuire le tout longtemps à petit feu. Ce serait en fait une Daube de nobles et ensoutanés.

Seul le petit lutin vénal y goûtera, et ce sera d'ailleurs en remerciement pour la poudre de Salpêtre qu'il aura trouvé, mais qu'importe...C'est beau justement parce que c'est inutile.

Quelques rires échangés plus tard, Reginae revient vers Aileron qui visiblement a déjà mis à terre quelques coincés du bulbe qui n'ont pas compris que la République était belle et bien là. La graine de la Réforme était plantée, et elle pousserait inexorablement, telle une frêle plante sous une épaisse couche de caillou.

La vue de Lingus inspiré par le Très Haut et Ivori chantant à tue tête termine de la motiver, elle se jette à son tour dans les échauffourés.

Quelques heures plus tard, force est de constater que les Républicains Réformés ont préserver la place forte. Ni l'église ni la maire ne sont tombées aux mains des assaillants

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Sicaire Morte

Zarathoustra
[Retranché devant l'église]

Le vibrant appel du père et le chant de sa belle ont achevé de renforcer la résolution de Zarathoustra.

Parmi les silhouettes qu'il avait aperçues remuer furtivement, il lui semblait avoir vu une grosse femme. Pleine jusqu'aux oreilles, ou presque. Il se tourna vers ses compagnons.


On est foutus! Ils ont ramené les femmes enceintes!

Il eut un rire nerveux. Les silhouettes fugaces n'étaient certainement pas là pour échanger des secrets de bonne femme. Pour conjurer son impatience, Zarathoustra soupesait un pavé en pensant à des choses et d'autres. Les rangs des insurgés grossissaient, et ils tenaient bon. Les assauts ponctuels et nocturnes sur la mairie étaient repoussés. Pour qui le temps jouerait?
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