Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 10, 11, 12   >   >>

[RP] Pon' pon' pon' pon' ...

Greenwarrior
Green, assis sur des gravats, sa hache ayant prit la place de son arbalette dans son dos attrappa le gamin.

[g]Chuttttt, va plutôt chercher nos renforts.[/g]

Il sentit que le minot était tout maigrichon et creuvait de faim rien qu'en ayant empoigné son bras.

Mais ma parole, ces bastards d'en face ont affamés le peuple de ce village.

Il lui donna du pain et apperçut princess qui remontait égallement. vers eux. un bref signe de la tête et il revint sur le môme.

Va à l'arrière, prevenir les notres que nous sommes ici, nous allons vous sortir des griffes du diable qui souille l'Eglise en ce moment.

Il regarda Zephirin, puis vérifia son arbalette et surtout son mécanisme. Ses mains étaient sales de la suie causée par les maisons que les bastards de lions avaient sacagées par les flammes.

Il observa la maisonnée en face d'eux, donnant sur la place du saint édifice puis s'adressa à Zephirin et Princess.


Zeph, vous allez nous couvrir princess et moi, nous allons rentrer dans ce batiment à trois étages. De là, nous pourrons couvrir les renforts qui remonteront.

Il ouvrit sa besage et en sortit une bouteille d'absynthe. Il plongea un morceau de sa tunique dans le goulot et l'enflamma par le biais d'une poutre qui brulait.
Il se releva et fit un grand mouvement de bras pour envoyer la bouteille sur les barricades.
Quand celle-ci éclata, il prit princess par le bras.


ON FONCE!

Il traversa la rue et défonça la porte d'entrée d'un grand coup de pied. tenant son arbalette droite et vérifiant chaque recoin du rez de chaussée. Il arriva sur l'escalier et continua sa surveillance des hauteurs. Ainsi de suite jusqu'au deuxième étage.

Là, dans la pièce abandonnée, il s'approcha d'un meuble qu'il tira prêt de la fenêtre pour leur faire une protection supplémentaire et brisa un carreau. Ils avaient enfin une position de choix pour nuire aux démons du traitre de Christos.


Princess, protégez-vous du mieux que vous pouvez et si vous voyez un de ces rats bougez, vous le butez!!!
_________________
Petitfrere
[Le quartier de l'église]

Lorsque lorsque le géant entendit le fracas de la première cloche tomber, il abandonna quelques instants son poste de guet tout en haut du clocher pour redescendre la volée d'escalier qui le séparait du clocher lui même. Là il vit Aileron et sa nouvelle conquête s'enlaçer. Il secoua la tête et leur lança tout en continuant de descendre les escaliers:

Pendant que y'en a de ceux qui bossent, y'en a d'autres qui rigolent, ben bravo! J'irai me plaindre au syndicat des sicaires!

Il redescendit dans l'église pour faire état des défenses: le quartier de l'église est bouclé!

Plus tard dans la soirée, une excellente nouvelle leur arriva: Pontarlier venait d'être libérée et l'armée Réformée tenant la mairie. Cette nouvelle provoqua des vivas dans la petite église pontilassienne.

Les premières nuit furent plutôt agitées. La guérilla règnait dans les rues de la ville pendant que les armées se rassemblaient à l'extérieur. Des villageois et quelques soldats toujours dans les murs de la ville menaient la vie dure aux sicaires. Cette nuit Petit-Frère avait du briser des cranes lorsqu'il avait été appellé en renfort du coté de la mairie avec un escadron car toute la ville s'était révoltée mais les insectes à la solde des nobles n'ont eu aucune chance face à l'entrainement et l'organisation des sicaires.

A présent il était revenu dans le quartier de l'église victime d'escarmouches sporadiques entre Réformés et partisans de l'ancien régime. Petit-Frère avait même entreaperçu une femme enceinte brandissant une épée.


N'importe quoi! Faut pas demander ce que ça lui couterait de renoncer à tous ses privilèges a cette catin mal engrossée!
avait-il laché.

Regardez les se terrer comme des rats et passer leurs têtes de temps en temps par les fenêtres! Si y'en a que des comme ça en face, on va faire un carnage!
Pegasine
Pégasine se promenait dans les rues de sa ville, lançant des regards à droite et à gauche.
Elle était sur le qui-vive.
Il lui semblait avaoir entendu une vois forte qui ne lui était pas inconnue.
Avançant un peu plus vite, elle finit par arriver devant l'église.


Capitaine, Princess!!
une épée de plus en renfort


Dit-elle en levant son épée.
_________________
Anvesha
Le Nobliaud ne lui avait pas adressé un mot, trop occupé qu'il était à échafauder un plan pour sauver Pontarlier de la main-mise du Lion. Son visage se rembrunit lorsqu'il se moqua d'elle *en roulant des hanches*, il ne l'avait jamais vue danser... faire corps avec la musique, être en accord parfait avec les éléments... S'il avait une seule fois assisté à cela... il ne s'en gausserait pas.

Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas une petite chose comme moi qui les effraie... A part faire de moi un otage, que voulez vous qu'il m'arrive!

Anvesha roula des yeux puis emboita le pas à Zéphirin. Ils arrivèrent à nouveau près de l'église, et le Comtois lui fit signe de ne pas avancer plus loin. Elle se colla contre un mur de chaux, une cachette très discrète vu la noirceur de sa tunique et de sa chevelure, mais tant qu'on ne la voyait pas de là-bas... elle ne risquait pas un carreau au milieu de front. L'Egyptienne vint se poster au coin de la bâtisse pour observer Zéphirin. Son regard épousa la largeur de sa nuque, l'envergure de ses épaules. Il observait le Lion...
D'ailleurs ils ne lui avaient pas semblé aussi terribles que cela, polis, courtois... Sa curiosité serait vite rassasiée au partage d'un dîner... *Espérons que personne n'ait eu l'idée de fouiner dans les besaces du canasson, sinon s'en était fini de mon ragout!*

Elle laissa passer un jeune homme affolé qui criait au Lion... Oui bha ça elle se savait déjà... La nouvelle de la journée, le Lion est en Pontarlier!

Le Nobliaud gâcha du bon alcool pour courir comme si la Créature sans Nom était à ses trousses vers une maisonnée. Mais que lui avait-il donc pris de suivre *encore* une fois Zéphirin?. Elle aurait pu retrouver Arès et repartir à Vesoul, mais non, elle était là, haletante, derrière le mur d'une maison, à le regarder encore une fois faire face au danger, spectatrice de la représentation qui risquait d'avoir lieu.

La jeune femme s'accroupit, puis vint se poster à côté de Zéphirin en marchant en canard... Cocasse position pour pouvoir aller discutailler un peu.


Et vous comptez faire quoi avec si peu d'aide contre je ne sais combien de lion dans l'église?

Elle s'était postée à côté de lui afin de profiter de la protection de son bouclier.

Vous croyez que si je roule des hanches ils seront déconcentrés?

Une point d'ironie.. Oui..certes ce n'était pas le moment de plaisanter, mais que faire d'autre en attendant que les renforts viennent à la rescousse?
_________________

Ce qui te déplait en moi amende-le en toi.
Zarathoustra
Zarathoustra était encore bien pensif. Un gamin se faufila, qui lui rapporta ce qui se tramait dans le rassemblement de bourgeois, là bas. C'était le gamin qu'il avait croisé quelques jours plus tôt, son tibia s'en souvenait encore. Et son nouveau pote lui murmura quelque chose. Et le sicaire de s'esclaffer.

Bon sang cette fois c'est fini, les bourgeois font des pétitions. Deos, sauve-nous!

Pendant qu'il pavanait, il vit cette donzelle qui interrompit sa promenade pour venir à l'assaut en criant, à découvert. Le premier pavé serait pour elle. Cruel, mais c'est comme ça.

Mais son bras trembla en lançant ce pavé énorme sur ce petit bout de femme, et la distance était grande.

_________________
Kirkwood
Kirk a regagné la lance d’Uewen, le surlendemain. Inutile de s’appesantir sur la sortie sur la route de Grandson.
Seul avantage, il a pu nettoyer un brin ses vêtements et ne sent maintenant pas beaucoup plus mauvais que la moyenne des humains (avec toutefois une tendance plus marquée aux effluves porcins…).

Contrairement à ce qu’il craignait, il n’a pas laissé ses compagnons d’armes face à un péril démesuré en Pontarlier. Certes non, cette suite de combats décousus, plus ou moins improvisés, parfois à coups de discours voire de chansons, n’a pas fait trop de victimes.

Malgré la propagande aristocratique et orthodoxe, sans oublier bien sûr quelques excités qui l’ont suivi pour mieux mugir leur haine (finalement, qu’importe l’objet tant qu’on a le goût ?), les Pontissaliens restent en général pondérés et apprécient de pouvoir continuer à caqueter dans la cancoillotte. Là était la principale inquiétude : qu’un des deux camps ressuscite l’interdit jeté autrefois par un évêque.
Il avait alors fallu une rançon colossale pour qu’il plie face à l’unanimité populaire vis-à-vis de cette vieille nourriture des rites initiatiques wisigoths (il est vrai que l’évêque était burgonde et pisse-froid).

Mais bon, la cancoillotte départageait toujours les héros des chansons de geste et de la semaine, et on restait entre aristotéliciens. Alors, ben… On allait peut-être laisser les convaincus et les convainqueurs se précipiter au combat la rage aux lèvres et le mors aux dents, hein ?

On se battait, certes. Mais 10 morts et une trentaine de blessés en deux jours de guerre civile, finalement, c’était très raisonnable, non ? On avait connu bien pire avant même que le schisme aristotélicien…
--Uewen

Maintenant qu’on avait quitté les faubourgs ravagés par la misère crasse, tant économique que spirituelle, Uewen et sa lance avait plutôt été bien accueilli par les Pontissaliens, en moyenne. Les conversations de tavernes étaient vives, mais souvent agréables. On voyait enfin des gens, ouvriers mécaniques, paysans, bourgeois, bien contents de voir arriver les républicains, et ils n’étaient pas si peu nombreux que cela, bien au contraire !

On s’organisait petit à petit, de mieux en mieux. Ordre de défendre l’église pour eux. Uewen cherchait où établir sa première ligne de défense. Son regard sévère balaya le décor : des maisons plus ou moins pauvres, avec leurs jardins, leurs cultures, leurs clôtures... Au loin semblait se rapprocher une foule, il fallait se décider rapidement.
Une ombre s’interposa entre le soleil et la scène.



Uewen le Flamand, ne me dois-tu point une vie ?
Une vieille décatie, édentée, pouilleuse, sale, vérolée cent fois peut-être, revêche et dure à soi comme aux autres, la faux et le seau à la main, s’était glissée sans crainte aucune au milieu des sicaires d’armes républicains.
Uewen interdit, après un court instant mit un genou en terre.

La veuve Mac Cormack… Oui, vous m’avez abandonné un trognon de pomme à Formigny en ’50, quand Talbot s’est fait écraser par les Français… Je vous dois une vie.
On aurait dit un vitrail, avec ce soleil rasant, cette épouvantable vieille et ce guerrier éprouvé qui semblait se reconnaître son homme lige. Angoissant. Une victoire de la méchanceté immobile sur l’intelligence en mouvement…

Tu t’battrais sur mon carré d’choux ?
Certes non, sur mon honneur, personne n’en foulera le bout !
Un chevalier servant face à sa belle…
Si elle avait été vieille et moche, quoi…

Oulah, faut que j’arrête de boire n’importe quoi, ça reste un peu trop longtemps dans le crâne le lendemain, les alcools locaux, se dit une bonne partie de la lance…
Kirkwood
Lances en position derrière le muret, tonna Uewen, les arbalètes derrière ! Les sicaires d’arme se mettent en place. Leur chef passe entre les rangs, il lance encore quelques instructions et on attend. Une meute vociférante se rapproche, ça va être pour eux. Professionnels et aguerris pour la plupart, ils se tiennent prêts.
La république ou la mort ! C’est clair dans leur tête à tous. Kirk en pleurerait. C’est beau…


Moi, j’disions qu’on restera dans les annales, sous l’nom d’la bataille du carré d’choux d’la veuve Mac Cormack. Quoi que vous en pensions, les gars, hein, demande Kirk ?
Et merdreu, fait Coulondre. Encore eux !

Kirk, perplexe, s’interroge, écarquille les yeux, tente de comprendre ce qui arrache cette déclaration au colosse languedocien…
Ah oui, d’accord.
Les crève-la-faim fanatiques du saint local…


Qui les mène en hurlant tout ce qu’il peut !

Défendez vos curés et les saints, la dîme qui vous fait aimer de Deos, et la taille du Franc-Comte ! Brûlons-les !

Et ça recommence : jets de trognons, de choux pourris, de poireaux, de fanes… Et les sicaires qui ne savent plus quoi faire face ça…

Le pire, fait Vittorio, c’est de penser que pour défendre leurs tarés, ils jettent leur propres réserves de nourriture, et qu’il se fera un plaisir de leur en vendre d’autres plus tard s’il est vainqueur…

Bon, qu’est-ce qu’on fait, parce que je vais pas tenir longtemps, moi, fait Coulondre, passablement hors-de-lui, je vais pas tarder à aller en buter un ou deux vraiment !
Bon, ça suffit comme ça, décide Uewen, qui sort de sa cape un bâton à feu !
Il tire juste au-dessus des têtes, et vole moineau, les fanatiques s’égaillent et disparaissent.


Heu, et pour mon idée de titre de bataille, reprend Kirk (que les idées abandonnent parfois, mais malheureusement l’inverse est rarement vrai) ?
Ta gueule, Kirk, font tous les autres !!!
Seigneuraslan
La pourriture venait de l'intérieur, c'est ce qu'il finit par comprendre à son arrivée en ville. De retour de mission avec l'Ordre des Lames, le Vétéran de l'armée Comtoise venait de recevoir des jours de permission qui lui furent accordés par son Grand Maître. Mais il était vraiment loin de se douter de ce qui l'attendait à Pontarlier, il n'eut le temps de poser son écus que le Maître d'Armes de son Ordre dû une nouvelle fois le brandir pour redonner à ses adversaires un tout nouveau sourir. Les lions de Judas auraient mieux fait de rester dans leurs cages ... mais ça n'étaient pas du genre de cet homme de claquer de son fouet pour tenter de dompter l'animal non ; il était plutôt du genre à trancher pour qu'une erreur aussi grossière que celle-ci ne se reproduise plus jamais.


Plusieurs jours déjà qu'il bataillait aux côtés de plusieurs nobles afin de reprendre la mairie, et ce fut échec sur échec. Plusieurs tentatives furent données afin de rallier l'armée de Princessedeneuch, mais elle demeurait introuvable parmis les ruines fûmantes de la ville. A ce jour il était le seul Lames à combattre sur ce front tandis que ces compagnons s'affairaient à Saint-Claude. Mais s'était avec fierté qu'il portait l'oriflamme de son Ordre, tantôt à deux mains lorsqu'il devait accélérer dans ses déplacements, tantôt d'une seule main dès qu'il devait engager l'ennemi de son épée.


Son groupe tentaient d'oeuvrer pour tenter de s'accaparer de la meilleure opportunité pouvant défaire leurs adverses et il avait toute confiance en la personne qui dirigeait son groupe. Pour l'heure, il ferait peut-être machine arrières pour rallier les renforts qui viennent d'arriver aux portes de la ville...
_________________
Maitre d'Armes de L'ODL
Luckylucke
En avançant dans la ville,le soldat luckylucke vit que desastre et destructions,il avançais d'un pas vif tout en étant sur ses gardes,arriver en vue d'un tas de gravas il aperçu le capitaine Grennwarrioret le lieutenantPégasine il s'approcha des deux officiers,l'épée a la main et tenant fermement son fidèle bouclier,et il s'annonça Soldat luckylucke de la garnison de pontarlier A Vos ordres!!!!mon épée a votre service et de la Franche comté!!!et salua son lieutenant, et par la même l'infirmière-chefPrincessedeneuch
_________________


Sempre Fidelis honneur et courage Pour la Patrie!!!!
Dina70
Revenir à Pontarlier, la ville qui l'avait vu naître, était comme un retour aux sources... Tout le long des chemins détrempés par la neige tombée ces derniers jours, Dina avait pensé à ses débuts dans cette armée franc-comtoise... aux missions... aux chasses aux brigands à travers les ruelles pontissaliennes... à Zephirin, l'homme qui lui avait tout appris... son maître... Elle savait le retrouver là... Tout son être le lui criait !...

Arrivée en vue de Pontarlier la jeune femme tira sur les rênes d'Ankiara, arrêtant brusquement sa monture, ébranlée par le spectacle qui s'offrait à elle. La ville semblait en proie à la folie des hommes... Le feu !... Par Aristote !... Ils avaient mis le feu... Ce feu qu'elle craignait tant...
Reprenant son souffle, Dina remit sa monture en marche. Il était temps de trouver Zeph ou Green...

Arrivée aux portes de la ville, l'archère descendit de sa jument qu'elle confia à un ami de longue date avant de s'engager dans les petites rues qu'elle connaissait si bien. Il lui fallait progresser sans être remarquée...
Attrapant au vol un gamin qui semblait bien effrayé, elle l'attira dans l'embrasure d'une porte cochère avant de lui murmurer à l'oreille

Où sont-ils ? Les soldats ? L'armée ?

D'un doigt sale et tremblant, le petit vagabond lui désigna l'église dont elle aperçut le clocher...
Relâchant le gosse qui détala sans demander son reste, elle reprit sa progression vers le bâtiment... De porte en porche, elle avançait prudemment essayant de trouver l'homme pour lequel elle était venue...
Zephirin
Zéphirin avait baissé les yeux en voyant l’égyptienne s’avancer derrière son bouclier. Arff…pour l’heure, il avait autre à faire et en plus…elle papotait ! Psfff…rouler des hanches. Avait-il réponse à sa question ? Sapristi... faire quoi. Il tourna la tête pour voir s’éloigner Green et Deneuch. Oui, valait peut-être mieux l’éloigner un peu…dans sa condition. Malgré qu’il la savait combative...mais...quand même ! Secouant la tête pour se chasser de cette idée…il tenta de se concentrer en regardant les républicains prendre place. Oh !! Des arbalètes !!! Sapristi…tournant la tête en vitesse, il chercha à informer ses quelques compagnons, tout en voyant arriver Pégasine.

Green !!! Attendez !!!

Trop tard, le voilà qui s’engouffrait dans ce bâtiment en lui demandant couverture. Mais !?? Comment pouvait-il ?? Arrrrgg !! Se levant en vitesse en tirant la femme à ses pieds derrière lui, il se dressa à la poterne pour attirer sur lui les regards et écarta les yeux en voyant venir un pavé qui heurta violement son bouclier ayant juste le temps de baisser la tête. Baissant son bouclier, il se poussa en vitesse se plaquant le dos au muret et regarda Pegasine et Luke partir derrière l’officier et la femme au ventre.

Lieutenant !!! Fantassin Pontarlier !!! Allez à la grille avant !!!! La grille avant !!!! Et attendez les ordres !!! Lieutenant ?!? Il est des archers dans cette garnison !??

Elle était devenue quoi cette armée !!?? Pas d'artilleurs, et presque plus d'archers...Regardant autour de lui, le colosse paysan leva les yeux au bâtiment. Peut-être oui. À l’arbalète de là…vers le bastion. L’endroit était à l’avantage des Lions dans le moment. Un bastion de bois permettant d’avoir une avancée sur la cour, juste devant le parvis, couvrant aussi les côtés de l’église. Un muret ceinturant une place d’environs 30 toises par 30 toises. Deux poternes de chaque côté et une entrée avec une grille à l’avant. De l’arrière, il serait possible de passer, mais...il fallait encore sauter le muret et risquer de se prendre un carreau en pleine tête. Mettre le feu à un bâtiment sacré pour en sortir les rats ? Nan…

Ramenant la tête à la poterne, il vit se mettre en place les sicaires. Baissant les yeux, il serra la mâchoire. S'accroupissant en vitesse, il attrapa le pavé jeté plus tôt et prenant motion rapide, délia le bras en balançant le pavé vers le bastion en poussant un grognement sourd.

ARRRGGGG !!!!! PRENEZ ÇA !!!!

Reculant en vitesse, l’ex-sénéchal se replaça le long du mur, souflant une mèche de cheveux à son nez, en regardant Anvesha le dévisager.

Quoi ? Enfin..oui..bon..c’est pas tout à fait le genre d’artillerie que j'ai enseigné mais...arfff…laissez...

Secouant la main en s’évitant plus de justification, il scruta les environs. Oh...la banière des lames passant plus loin. ils étaient combien ? Impossible de voir plus que le tissus voler au vent leger. Bon, encore un peu et il faudrait bien prendre position pour plus...qu'une guerre de pavés. L'ex officier regarda encore une fois nerveusement aux allentours. Il fallait trouver...ça viendrait...ça viendrait...
Aileron
[Dans l'église]

Non mais c'était quoi ce bordel ? Même pas d'assaut sérieux, rien que de petites escarmouches. Pas possible ça, on aurait cru à une bataille entre deux groupes de gamins. Aileron voulait une mêlée furieuse, un assaut massif de la part des Comtois où les sicaires pourraient trancher dans le vif et jouer de la sica à leur aise. Les membres tranchés, les têtes roulant à terre, les entrailles fumantes... Il n'y avait que ça de vrai.

Aileron jeta un coup d'oeil sur la place, à peu près vide. On voyait quelques mouvements comtois au loin, mais rien de bien inquiètant. Petit regard circulaire, histoire d'analyser la position. La place n'était pas immense, mais tout de même suffisament grande pour voir les comtois arriver et les accueillir proprement. Pas beaucoup d'archers au Lion, les sicaires préférant combattre au corps à corps, mais certains républicains devaient bien avoir une telle arme en réserve. Au pire, il y avait toujours les pavés que Zara et Nim avaient récoltés. Un pavé s'enfonçant dans un crâne comtois, quelle délicieuse image...

Le sicaire secoua la tête, s'arranchant à ces douces pensées, puis regarda derrière lui. Les bancs de l'église avaient été renversés, pour servir de barricade de fortune en cas d'assaut trop violent de la part des Comtois. Il se doutait que cela ne servirait sans doute pas mais bon. Les cloches gisaient à terre, désormais définitivement muettes. Le curé ne pourrait plus jamais appeler les fidèles à la messe pour les embrigader par ses sermons pervers. De toute façon, il n'y aurait sûrement plus jamais de curé à Pontarlier, les républicains y veilleraient.

S'avançant légèrement, au sein du frêle bastion de bois, Aileron regarda Zara lancer un pavé en direction d'une silhouette. Beau lancée, mais la trajectoire n'était pas bonne. Cependant, au bruit, il y avait eu de la casse en face. Enfin peut-être... Plutôt peut-être pas d'ailleurs, car le pavé retournait à son envoyeur. Très joli retour, il fallait le reconnaître, le bras qui l'avait amorcé n'était certainement pas malingre. Le pavé vint s'écraser à un ou deux mètres des sicaires présents dans le bastion. Se méfiant quand même des projectiles isolés, Aileron retourna rapidement chercher son bouclier, au cas où.

Montrant ce dernier à Zara, il grogna.


Mais où as-tu fichu ton bouclier Zara ? Tu crois que les Comtois vont venir nous offrir des fleurs ?

Il grommela encore un peu, surtout pour la forme et pour se décharger un peu de la tension ambiante qui régnait en maître dans la ville. Le sicaire se demandait si le moindre comtois pouvait ignorer les évènements se déroulant à Pontarlier. Il paraîtrait même que la Bourgogne avait été prévenue et envoyait ses troupes aider la franche Comté. Non mais quelle honte tout de même ! Surtout que, repensant à leur campagne en Bourgogne quelques mois auparavant, Aileron ne pouvait s'empêcher de penser que les Comtois avaient bien mal choisi leurs alliés dans de tels circonstances.

Bon, toujours pas de mouvements en vue... Cela l'horripilait quelque peu de devoir attendre les assauts. Il préférait avoir l'initiative et ne pas être obligé de subir. Mais même si la position était à leur avantage, le nombre ne l'était pas vraiment, et cela ne risquait pas de s'arranger, les autres villes comtoises étant sûrement en train d'envoyer des renforts porter secours à leurs compatriotes.

_________________
Primus Inter Pares

Dina70
Mètre après mètre, Dina avait gagné la place où se déroulait la bataille... Ouvrant grand les yeux, elle vit les pavés voler... Des pavés !... De simples pierres !... Mais où étaient les assauts épée à la main, les corps à corps, les volées de flèches ?... Rien de tout ça !
Qu'était-il advenu de la fière garnison de Pontarlier qu'elle avait quitté il y a longtemps déjà ?
Son regard affuté d'ancien éclaireur essaya de trouver ce qu'elle cherchait parmi les assaillants... Le grand artilleur, leur Sénéchal, où pouvait bien se trouver Zephirin ?

Poussant une porte entrouverte la femme se glissa prestement dans une maison vide et monta silencieusement les escaliers, gagnant le grenier où elle enleva quelques laves avant de se hisser sur le toit... Assise sur les tuiles rendues glissantes par l'humidité et le froid des nuits précédentes, Dina vérifia Joran, son arc, remit en place son carquois qu'elle avait garni de flèches... Doucement elle se releva, tâtant du bout du pied la surface brillante de givre, elle s'accroupit à nouveau avant de sortir une paire de vieilles chausses en laine de sa besace et de les enfiler par dessus ses bottes... Voilà ! Elle était enfin équipée pour marcher sur les toits sans risquer la chute à chaque pas.

Son épée courte lui battant la cuisse, Dina avançait précautionneusement jusqu'au bord de l'habitation qui donnait sur l'église et son parvis...

La jeune femme aperçut enfin quelques visages connus... Green et Princesse qui se mettaient à l'abri... Peg était là aussi... Mais bon sang ! N'y avait-il donc personne pour prendre la place de ces deux femmes prêtes à donner la vie ?
Secouant ses longs cheveux sans même s'en rendre compte, Dina eut soudain son regard attiré par un mouvement en contre-bas de sa position. Une belle femme brune, certainement étrangère, se tenait aux côtés du géant qu'elle cherchait depuis son arrivée.

S'accroupissant, puis se couchant sur les bord de l'avant-toit, elle fit une petite boule avec un reste de neige trouvée sur quelques laves toujours à l'ombre... Avec un petit sourire malicieux, Dina laissa tomber le projectile improvisé qui vint glisser sur la blonde chevelure de l'homme avant de toucher son visage... Malgré la gravité de la situation, elle eut envie de rire en pensant àl a tête de Zephirin en la voyant là... se rappelant soudain le jour où elle était tombée à ses pieds, s'assommant à moitié et l'obligeant à la porter dans les étroites ruelles à la recherche d'une maison amie, lui qui à l'époque était un fugitif...
Greenwarrior
A travers la lucarne, Green mit en joue un consanguin qui rampait comme un courad derrière la barricade. Il retint sa respiration et referma la main droite sur la gache.

*Chtoinnnngggg*

Planté dans la cervelle du bougre qui ne viviat plus. Son esprit était ailleurs, tant de fatigue accumulée l'avait rendu complètement cinglé. Maintenant, dès qu'il en verrait un, il tirera jusqu'à ce qu'ils soient tous sans vie.


Et de un, qu'ils crêvent tous!!!!

Il réarma son arbalette, un nouveau careau fixé sous l'encoche d'acier qui retenait les projectiles quand il orientait son arme vers le bas. De nouveau il se tenait prêt à tirer.

ALLEZ LES BATARDS!!!! SORTEZ DE VOTRE NID DE FRELONS QU'ON VOUS PETE VOTRE SALE GUEULE DE BRIGAND!!!

Il était là, à vider une bouteille d'absynthe entre chaque tir. Cet alcool le rendait encore plus fou et acharné sur la mort des ennemis des voyageurs et des pauvres qui se faisaient voler leurs maigres économies dès qu'ils se trouvaient en travers de leur tranquille chemin. Peste soit des brigands. Il attendait une autorisation de l'archevêque Anteu. Et quand celle - ci arrivera, ils rigolerons tous de les voir sortir de leur terrier.

*CHLLOIINNGGGGGG*

Et un nouveau careau de tirer. Il se mit à prier tout en suivant la course des mourons d'en face.


O mon Dieu j'ai confiance en vous, ne m'apportez pas la honte...
Respecte ton prochain...
Mon Dieu, donnez moi la Force.
Beni soit ma Force, qui conduit mes mains a la guerre, et mes doigts au combat.
O ma force...hate toi de me venir en aide.
Ma miséricorde est ma forteresse.
Mon donjon est mon libérateur.
Mon bouclier, Lui en qui je donne ma foi.
Protege les faibles et les demunis...
Sois courageux et loyal...
Preche la vérité...
Sois sans peur face à ton ennemis...
Obeissance, Loyaute et Courage...

*Chloingggggg*

Et puis comme si ça ne suffisait pas, voulant s'apporter encore plus de force en les entendant geindre comme des pourceaux, il se releva et lança une nouvelle bouteille enflammée sur deux crétins derrière leur monticule de pavés. Les voir hurler en courrant lui donna encore plus d'espoir pour luter pour la liberté de Franche-Comté.

Il prit soudain le temps de regarder en direction de Zephirin, sur une fenêtre attenant à la ruelle. Les comtois arrivaient peu à peu. Ils allaient enfin pouvoir les encercler, charger tous ensemble, uni dans leur patriotisme et libérer Pontarlier de ces non comtois qui avaient voulu s'attaquer au peuple vainqueur.
Il vit Pegasine qui prennait recommendation et Dina qui arrivait avec son arc. Lucky comprit vite qu'il fallait se mettre à couvert. les voilà, ces braves et fiers comtois. C'était ça la noblesse pour lui, celle qui se trouvait dans le coeur et l'amour pour les siens.

il se tourna alors vers Princess tout en ayant le regard sur ce qu'il se passait en face.


Ca va aller?
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 10, 11, 12   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)