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[RP] Pon' pon' pon' pon' ...

Azurienna
Attention mets tois à couvert quand même. Ca ressemble à un pique nique mais en fait ça va chauffer

Un petit air amusé voir effronté se dessina sur le visage de la belle . Si c'est pas un pique nique serait ce un diner de cons(precisons d'idiots ) ? car on avait de bonnes tetes de premieres de l'autres coté...Elle prit une douce voix un peu féline..

" Roo Zara ne vois tu pas que mes fesses sont protegées par mon bouclier ?"

D'un petit clin d'oeil elle prit la bouteille qu'il lui tendit , il bu le premier mais elle s'en foutait au moins s'il n'en tombait pas à terre c'est qu'elle pouvait en boire ... La belle s'en licha une bonne rasade avant d'exprimer clairement une grimace ..

" Pouahhh , c'est du vin de messe çà ?? j'en ai jamais gouté d'aussi infame ! Il est grand temps de virer le Clergé d'ici.."

La jeune Brunette eclata de rire .

[le lendemain...un pavé ..deux pavés..trois pavés...]

Encore une nuit fort tranquille dans l'ensemble , elle avait meme pu se rendre au tribunal où on lui avait appris sa relaxe...C'était au moins chose faite ..Lorsqu'elle revint vers l'eglise , la Brunette y entra se faufilant et se rendit compte que de nouvelles tetes s'étaient rajoutées ...
Elle retira son capuchon délivrant sa longue chevelure de leur prison de tissu puis se dirigea vers les marches de l'eglise.

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Anvesha
La jeune Egyptienne avait suivi le Comtois, totalement étrangère à ce qui se passait ici.
Elle préférait s'afférer en dehors de tout combat, elle qui détestait le sang. Plus d'une fois elle avait failli partir, laissant la la violence, le sang, les blessures et la mort... Mais il était là... et elle avait choisi de rester à ses côtés que de se morfondre d'inquiétude dans sa demeure sans savoir ce qui aurait bien pu lui arriver.

Elle le regardait partir depuis des jours, la peur au ventre. Chaque soir la bataille faisait rage, chaque matin l'on comptait les victimes, d'un camp ou de l'autre d'ailleurs, la mort ne fait pas la difficile. Elle fauche d'un sourire sadique toute âme à sa portée, sans distinction d'âge, de statut 'terrestre' ou de couleur de peau.


*Au moins je suis égale aux blancs à ce niveau..*

Elle allait tous les jours sur le marché pour acheter ce qu'elle pouvait, et proposer au petit groupe pain et potage, de la viande parfois, voire du poisson. On avait besoin de forces, et d'un peu de repos.

Au matin du 21, alors qu'elle était encore dans un de ses rêves mystérieux, elle fut réveillée par l'agitation qui régnait dans le campement.


LANCEZ !!!!

Par les moustaches du grand Maure, que se passe-t-il donc ici???

Elle s'assit sur sa paillasse, se frottant les yeux, puis se leva pour enfiler sa cape et ses chausses, et se dirigea vers la voix du comtois. Elle salua les combattant, et regarda le Comtois utiliser une bien drôle de chose.
Sa chemise était froissée, ses cheveux en bataille, il n'avait pas du dormir de la nuit, une de plus...

Ils préparaient un assaut, et celui là semblait encore plus violent que les autres. Ses prunelles d'onyx se posèrent sur son visage. Il semblait exalté par le combat, cette force, cette fougue... Qu'elle ne lui avait pas connu depuis le peu de temps qu'ils avaient passé ensemble.

Zéphirin donna le signal du départ, puis descendit de la machine de guerre. La jeune femme s'avança vers lui et posa son bras sur le sien.


Je.. je vous attendrai au campement... Prenez grand soin de vous, je n'aimerai pas avoir à soigner de nouvelles égratignures...

Elle aurait aimé lui dire plus, mais quoi? Cela faisait des jours qu'ils n'étaient pas rentrés dans sa demeure, Anvesha espérait qu'il y aurait des moments de calme afin qu'ils puissent prendre juste le temps de discuter, et vivre.. simplement?

Elle se hissa sur la pointe des pieds et déposa un doux baiser sur sa tempe, puis se recula afin qu'il puisse rejoindre la troupe.

Anvesha ne croyait pas à l'utilité du clergé, ce qu'ils avaient fait en Egypte, elle ne pouvait le pardonner, mais elle croyait en Dieu. Et elle savait que les minutes compteraient des heures, et que son esprit tourmenté demanderait la clémence du Très-Haut pour Zéphirin et ses compagnons d'arme tout le long de la journée.

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Ce qui te déplait en moi amende-le en toi.
Luckylucke
luckylucke vit que sa bougeais du côter de l'église ,beaucoup a vrais dire de déplacement avec du matériel lourd,il dit au lieutenant pégasine
mon lieutenant!!! ça vas faire mal!!! il sont entrains de monter un baliste (arbalète géante) dans l'église qu'ils veulent transformer en place forte!!!!
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Sempre Fidelis honneur et courage Pour la Patrie!!!!
Chevesche
En effet, depuis l'Eglise, le manège des comtois avait été aperçu... Les fauconniers tiraient depuis le matin sur les maisons situées près de l'église, mis à part le 192, transformé en bastion.Le 214 et la 191 étaient couchées dans leurs ruines, pas une pierre ne dépassait au-dessus des caves effondrées... Le 193 avait subit le même sort peu envieux. Au moins quand les comtois passaient leur temps à rédiger des affiches, les républicains tiraient...

Maintenant, une baliste, dite arbalète à tour, était montée au sein de l'église. Les multiples piècs détachées avaient été amenées une à une, et le chevalet fabriqué sur place à partir de poutres solides de maisons abandonnées. Elle allait servir pour l'une des barricades du transept. Des combattants ajustaient les fourrures et les confre-fiches de la traverse, et le roulement allait commencer...

Le roulement fait, le réglage commença. Le premier projectile alla s'écraser devant le n°192, a une centaine de mètres...


Troop court! entendit-on les comtois rire

Le deuxième fila dans le Doubs, cinquante mètres derrière...

Trooop long! entendit-on une seconde fois rire les comtois

le troisième tomba sur le toit du n°192, qui était passablement enfoncé. Le tir était réglé, après divers essais tout autour de l'église dont les maisons avoisinantes se souviendraient encore...

DESSUS, entendit-on rire les républicains.
Doko
Doko arrivé tard dans la nuit à Pontarlier ne pouvait que contraster le désastre aujourd'hui en arrivant à proximité de la place forte des réformés.
Vêtu de sa solide brigandine complétés de spalières et tassettes pour lui assurer une protection optimal durant le combat, Doko s'avança ver le groupe de comtois qui assiégeaient l'église.
Reconnaissant l'homme qui assuraient les opérations Doko s'avança vers lui tout en étant à couvert et arrivant enfin à son niveau il le salua.


Sénéchal...euh Zephrin je suis content de vous voir dans tout ce fracas.
Dites moi où nous en sommes et quand passons nous à l'assaut pour déloger ces chiens.
Mon épée ne demande que à se gorger de leur sang et de finir ici ce que on avait commencé à Genève.

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Bestia sumus, ut non bestia simus (Nous sommes des bêtes, de peur de devenir des bêtes)
Nayame
[Campement Franc - La veille]



Naya était au fond de la tente discrète comme à son habitude, petite souris, l'œil pétillant et les oreilles tendues. Elle observait le GM qui tentait nerveusement de faire du café. Leur frère Decnop fit alors son entrée. Ravie de le voir elle lui sourit en guise de salut mais le perdit rapidement en voyant son air et en entendant ses propos. Elle pensait bien que cela ne devait pas être du beau l'intérieur de la ville. Mais maintenant elle en était certaine. Le visage tendu par des réflexions elle écoutait à présent Sabotin.

Jamais elle ne l'avait vu dans un tel état. Son agacement était encore plus palpable. Mais sa réaction était sans doute justifiée. Comme un père relevant son fils tombé, il était ferme, l'encourageant ainsi à se relever et à affronter au lieu de se démoraliser. Un véritable chef de famille, il se devait de diriger et d'être un modèle et il l'était.

Naya se dirigea vers l'entrée de la tente. En passant elle posa la main sur le bras de Decnop. Les doigts resserrant un moment son poignée elle lui porta un regard rassurant. Arrivée à l'entrée elle leva ses yeux, d'un gris sombre aujourd'hui, vers la ville. Ils avaient fait longue route. Et les voilà à présent aux abords du lieu où tout se passait. Maintenant allait se passer ce qu'elle redoutait sans doute le plus. La guerre, elle ne l'aimait décidément pas. Maintenant allait se dérouler les événements les plus difficiles de leur voyage. Elle détourna les yeux vers ses frères et sœurs. Elle prit la parole d'une voix claire, calme et posée malgré la rage qui vibrait en elle.


Nous ne devons avoir aucune haine. Ils ne pourront gagner sur ce plan là. Ne nous laissons pas contaminer. Ce sentiment n'est que pour eux. Rappelons-nous ce pour quoi on est icelieu. Rappelons-nous ce pour quoi nous nous battons, ce que nous défendons. Nous sommes ici pour défendre ce qui est juste et ce en quoi nous croyons. Ne perdons pas courage. Je refuse que nous nous laissions abattre. Il est hors de question que nous nous laissions faire par des brigands ayant seule foi en la destruction.

Naya n'était pas une combattante, c'était évident. Si elle était là c'était pour être auprès de ses frères et sœurs qui tout comme elle voulait rétablir l'ordre. Elle n'était là qu'en tant que sœur franche et elle l'était en son cœur et en son âme. Il était temps pour elle de mener son rôle. Elle ne savait pas encore comment, mais elle le ferait. Elle refusait de laisser ces sicaires affaiblir le moral de sa famille qui défendait le Très-Haut et ses préceptes. Elle ne désirait qu'une chose, raviver le courage qui se perdait au fond de leur cœur. Le découragement ne devait pas prendre la place de la volonté. Ne nous laissons pas abattre. Si nous sommes là pour Lui alors prions. Prions pour que le courage fasse agir notre cœur. Prions pour que la conviction dirige notre force et pour que sa main nous protège et dirige nos bras. Prions car seul celui pour qui nous nous battons peut nous montrer le chemin.

Elle vint auprès d’eux et posa ses genoux à terre. Les mains jointes, tête baissée, elle pria.


Rendons grâce au Très-Haut!

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accorde-nous la victoire!

Déploie Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du Sans-nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

Pour notre sacrifice accepte-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivre-nous de nos enveloppes sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.

Greenwarrior
Green encourageait Princess à ne pas faillir, chacune de ses flêches faisait mouche. Et voilà que...

Ils brisent les chaumières du peuple? Ce sont ça les "libérateurs"? En plus d'être brigand, ils détruisent le peu de bien que le peuple a? Bah bravo!!!

Alors dans sa tête lui revint l'hymne des guerriers. "La franche-Comté nous appelle, sachons vaincre ou sachons mourrir. Un comtois doit vivvvreee pour elle!!!!"

Et des nouveaux projectiles de lancés. les lions de Judas étaient en train de détruire le village tout entier. Beau principe de liberté tiens, on vous libère en supprimant vos foyers. Sentant la rage monter de tant de destructions. Le capitaine devint une machine à tuer. Careau sur careau, lançant de temps à autre une bouteille d'alccol à mêche enflamée par dessus leurs barricades. Il tirait la tige de bois latérale de son arbalette qui lui permettait de la réarmer rapidement.

Un homme lui apporta de nouvelles munitions.


- Tennez, je vous en apporte d'autres.

Merci camarade, nous libérerons ta ville et si ces sagouins la détruise, nous serons là pour vous aider à la reconstruire mais la voilà, leur liberté. Pour imposer leurs convictions, ils n'hésitent pas à tirer et détruire ce que le peuple a mit tant de temps à obtenir!!!

SCLLOINGGGGGGG

ClAC

Schlooiinnnngggggggg


Allez au diable envoyés du Sans Nom!!!!

Princess, si tu vois qu'ils orientent leur saloperie vers nous, tu vas te mettre à l'abri.

Jettant un coup d'oeil aux alentours de l'Eglise, il comprit que les civils, les ordres, les gendarmes et les militaires avaient réussi à passer. Tous prennaient place dans des coins stratégiques. L'encerclement se construisait ici et la Mairie aussi.
Green eut son rire machiavélique, celui de la vengeance du peuple comtois tout entier contre une orde de brigands dissimulés derrière le masque de soient disans bon réformés. Tu parles. Un ramassi de pourris oui qui n'atendaient qu'une chose, piller chaque maison et voler chaque habitant.


Il apperçut quelques archers et arbaletriers en contre bas.

VITE, à l'autre maison!!! Mettez-vous en hauteur et bousiller moi ceux qui tirent avec leur engin!!! Chargeons camarades!!!!
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Lingus
[Dans l'église de Pontarlier]


Lingus sentit le menton d'Ivori se poser sur son épaule. Lorsqu'elle s'assit à côté de lui, il vit qu'elle avait revêtue sa soutane. Il se remémora le jour où il la lui avait confiée, et celui, plus ancien, où elle avait cessé de représenter une fierté pour lui. Ses pensées le ramenèrent à ce dimanche, à ce sermon qui avait semé le désordre dans la petite église de Chalon.

Une fois l'église désertée, il s'était retrouvé seul avec la bouteille de vin destinée à la communion... pour finalement se retrouver vraiment tout seul! Il est plus aisé de vider une bouteille que d'y remettre le bouchon! Dans un état d'ivresse avancée, il avait clos l'intense conversation qu'il entretenait depuis une bonne heure avec un candélabre pour se diriger d'un pas chancelant vers la sacristie où se trouvait le tronc à aumônes. Malgré un apparent mépris pour le concept de ligne droite, il avait fini par atteindre le lourd coffret de bois et avait essayé une à une toutes les clefs de son trousseau, la bonne était forcément dedans!

Il s'était souvent demandé à quoi servait les fonds de cette collecte, sûrement à alimenter l'entreprise de falsification de Rome! Ces écus seraient bien mieux dans sa poche! Lui saurait les utiliser à la diffusion de la véritable Foi!
Lingus avait réussi à ouvrir le cadenas et après deux très longues secondes d'hésitation, peut-être même trois, il avait empoché l'argent.
Une voix intérieure lui avait alors soufflé "Si ta pauvre mère te voyait Lingus..." Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait songé à sa mère mais il avait tout de même été pris de remords et avait placé dans le revestuaire toutes les miches de pains qu'il avait. Cela l'aiderait également à marcher plus vite et il le fallait!

Il était allé se coucher et le lendemain, alors qu'il allait quitter le village et raccrocher la fameuse soutane au clou, il avait vérifié sa bourse une dernière fois avant de prendre la route.
Grand bien lui en avait pris car, il ne savait comment cela était possible, mais l'argent n'y était plus. Et lorsqu'il était allé vérifier s'il ne l'avait pas oublié dans la petite annexe de l'église, il avait découvert stupéfait que les écus étaient retournés à leur place dans la tirelire et que ses pains avaient disparus!
Le plus étrange, c'était que cette même nuit, il avait fait un rêve. Il était au marché et il se vendait des pains... à lui-même! Il était double, le vendeur et l'acheteur! Et il ne parvenais pas à saisir l'argent qu'il se tendait. Pendant ce temps-là, ses pains disparaissaient sur l'étal, transformés en une multitude de parchemins sur lesquels il y avait une inscription incompréhensible, toujours la même : "BUG 1240".

A l'époque, une grande frustration l'avait envahie car il ne parvenait à traduire le divin dessein que contenaient les évènements. Car il y en avait forcément un, caché derrière leur apparente absurdité, il le fallait, sans cela sa vie n'avait aucun sens.
Aujourd'hui, ces signes lui apparaissaient aussi clairement que le revirement du maire ou du juge. Sans eux, il se serait égaré sur le chemin de la Foi, il n'aurait pas été là en ce jour, aux côté de cette splendide ibère qui remontait le tissu de la robe de bure le long de sa cuisse. Elle découvrit une estafilade et il ne put s'empêcher de sourire.


Y'a-t-il une écharde fichée dans cette plaie qu'il va falloir retirer?

Mais il fut distrait par le tumulte derrière eux. Une baliste avait été montée sous le porche et l'église résonnait du fracas des premiers tirs. Il se retourna et interpela d'une voix irritée un républicain qu'il ne connaissait pas et qui semblait diriger la manoeuvre avec une grande énergie.

Hé là frère!
Économise les munitions, on en aura besoin quand ils se décideront à envoyer les armées... si un jour ils en trouvent le courage!
Ce n'est pas à nous d'attaquer, nous avons l'avantage de la position. Il suffit de les attendre en affutant nos lames... cesse donc de détruire les faubourgs de Pontarlier! Car c'est nous qui devront relever les murs qui seront abattus et reconstruire après le départ des oppresseurs.

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Chevesche
Citation:
Hé là frère!
Économise les munitions, on en aura besoin quand ils se décideront à envoyer les armées... si un jour ils en trouvent le courage!
Ce n'est pas à nous d'attaquer, nous avons l'avantage de la position. Il suffit de les attendre en affutant nos lames... cesse donc de détruire les faubourgs de Pontarlier! Car c'est nous qui devront relever les murs qui seront abattus et reconstruire après le départ des oppresseurs.


Chevesche avait entendu l'appel de Lingus. La baliste fut mise au retrait, et protégée. Les républicains s'occupaient maintenant de rompre l'encerclement en protégeant les murs du clos.

Il cria dans le silence qui s'était fait avec l'arrêt de la baliste :


Pontalissiens! Nous reconstruirons vos maisons après le départ des oppresseurs comtois. Rejoignez-nous et conquérons ensemble notre liberté et nos droits!

Selon leur propre cadastre, le 192 et le214 n'appartenaient à personne, quant au 191 et au 193, ils seront remontés vite...

Depuis le clocher et les galeries hautes, les archers de la République prenaient position. Le tumulte de la baliste était remplacé par une pluie de flèches. Chacune trouvait sa victime, un servant transpercé, une position rendue trop dangereuse, Chevesche vit au loin les soudards de la Comté reculer et se mettre à courir à couvert, vers le faubourg. La voie se libérait pour la République.

Les envahisseurs retranchés dans la maison 192, place de l'église agonisaient sous les tirs. Les autres étaient déjà passés par-delà le chemin du Doubs et certaines flèches se fichaient déjà dans le toit du 55 ou du 76. Le rang du 196 devenait lui aussi bien trop dangeureux pour ces curetons au gros bedon et leurs suppôts...
Decnop
Campement Franc -la veille

Decidement une bien horrible journée.... Les Lions faisaient plus de mal que de bien.

A peine arrivé, Decnop etait remis a sa place fermement. Sabotin avait raison : il ne fallait pas se laisser abattre.

Mais Sabotin n'etait pas en ville. Il n'avait pas vu la rage deployée par les Lions. Et le réponse tout aussi forte des combattants comtois.

Quelque peu contrarié, Il sortit de la tente, pret a obéir aux ordres du Grand Maistre.
Il y croisa Nayamé. Il la connaissait tres peu. Ils ne s'etaient d'ailleurs que tres peu parlé.

Pourtant, d'un simple geste, elle parvint a le reconforter et a l'apaiser. Une simple main sur un poignet.
Il l'écouta, dans son intervention devant les Francs reunis.

Elle avait raison, il faut se resaissir. Suivant son exmple, il mit un genou a terre et recita aussi le Credo.


-Vous avez raison, chere soeur. il ne faut pas se laisser abattre. Nous devons reussir, nous devons vaincre. Pour Aristote, pour les Pontalissiens, pour l'Eglise, pour l'Ordre...

A peine eut-il fini ces mots qu'il regarda Nayamé. il lui sourit et rougit.
-Merci, Nayamé d'etre la

Voulant cacher son émoi, Decnop se retourna vers les gardes.
-Mes freres, montrons a ces Infideles ce que c'est qu'un ordre militaire et religieux. Preparez armes, armures et boucliers. Faites des braseros. Ce soir, nous faisons veillée d'armes. Execution. Dame Syerry, convoquez vos hommes, selon la volonté de Sabotin.

Decnop partit ensuite a la limite du camp et de la foret. C'est dans la pénombre qu'il avait l'habitude de recontrer les Ombres.
Faisant le code convenu, il regarda la ville. Esperant qu'aucune ombre n'avait été prise dans les combats.
Kirkwood
Retour à l'église le 19 février

Les bateaux renversés sur le dos avançaient toujours par petits bonds, le pêcheur en-dessous soulevant par à-coups la masse de sa barcasse. Ils progressaient vers l’arrière de l’église, suivis par une petite foule bigarrée de volontaires et de soldats comtois.
Uewen et les siens, qui tenaient ce dernier muret de jardin avant la fortification extérieure de l’église, s’inquiétaient face à cette avancée régulière, que les carreaux d’arbalète, pas davantage que les moellons expédiés à la main, ne n’arrivaient à arrêter.
Soit on les stoppait maintenant, soit on perdait cette ligne de défense extérieure… Les premiers bateaux arrivaient enfin aux pieds de leur muret. Cette idée idiote en apparence de se servir des barques comme mantelets était un succès incontestable.


Kirk observait la barque qui lui avançait dessus. Elle se dressa brutalement devant lui, de manière à passer le muret bien sûr. Mais cela, Kirk ne l’avait pas prévu et resta sur sa trajectoire.
Il prit la pointe de l’embarcation dans la face et tomba bien sûr à la renverse, comme d’ailleurs le pêcheur sous sa barque dans l’autre sens.


- Ah ! J’ai cogné quelque chose, je me demande bien ce que c’est ?!
- Ouah ! Mais, mais, mais… Mais ! Il m’avions mis son bateau dans l’œil, l’bougreux !

Kirkwood autant que le pêcheur étaient éberlués par ce qui venait de leur arriver. Mais il y avait une nuance.

Importante.

Guetenoc était certainement meilleur pêcheur que Kirk (c’était pas difficile…), par contre, son expérience militaire évoquait davantage le désert de Gobi (même s’il n’avait aucune idée de son existence, d’ailleurs) qu’autre chose, et son courage variable lors des bagarres de taverne ne l’avait pas préparé à affronter un furieux manipulant une épée ou une lance…

Or, Kirk était indubitablement furieux.

Se prendre un bateau dans l’œil ! Tout le monde se ficherait de lui. Lui, le premier Lecteur réformé de Genève, le combattant de Dole, le toujours présent lors des renforts genevois à Grandson, le vainqueur du tournoi de Genève, on se moquerait de lui… Ce qui n’arrivait jamais et ne devait jamais arriver, donc (hein ?).

Il n’y avait qu’une manière de s’assurer qu’on ne rirait pas de lui.
La colère.
Ca tombe bien, il en avait une ÉNORME envie…
Modèle Moïse découvrant les Hébreux en train d’adorer le Veau d’or…
Kirkwood
YaaaaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!

Il se jeta littéralement de l’autre côté du muret après avoir hurlé, paniquant le pauvre Guetenoc qui lâcha brutalement sa barcasse et entreprit de réinventer les Jeux d’Olympie dans l’Antiquité, catégorie « course »…

Entrainant, un hasard n’arrivant jamais seul, les autres porteurs de barques, les derniers réussissant à rentrer avec leurs embarcations, Kirkwood au bout de 3 crédos ne reconnaissant plus son adversaire et chargeant tout le monde indistinctement chez les Comtois, épouvantés par sa sortie inattendue, certes, mais surtout par celle du reste de la lance, plus efficace en définitive puisque coordonnée par Uewen.

Lequel dû encore une fois féliciter Kirk, tout en se demandant encore une fois s’il était vraiment très doué ou très… ? Le bruit d’un poulailler non loin troubla sa réflexion. Bref, il le félicita, même s’il se désolait qu’on n’ait pas infligé plus que quelques blessés légers.

Un nouveau message tombait, il fallait dégager la mairie, on reviendrait à l’église une fois le travail fait. Comme la veille quoi…
Ivori
[À l'Église]

La belle rousse n'eut pas le temps de répondre à son amor qu'il partit voir d'où venait tout le raffut. Tout aussi intriguée que lui, elle se leva et lui emboîta le pas.

C'est alors qu'elle vit de l'autre côté du Doubs des maisons effondrées et incendiées. Ses yeux s'écarquillèrent, horrifiés.

M... Mais, mais... Qui a fait ça ?!
Elle tourna la tête à la recherche d'un responsable et aperçut Chevesche qui mettait une baliste à l'abri. Elle porta une main à son front, se demandant si elle ne rêvait pas, puis décida de retourner à l'intérieur pour panser sa plaie. Son amor semblait se charger lui-même de prodiguer quelques conseils au Républicain.

De retour dans la nef, Ivori ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi de tels actes... Certes, elle était sanguinaire, souvent violente, parfois même sadique, et le combat était pour elle source de plaisir, mais de là à détruire des maisons... La jeune Andalouse préférait le corps à corps, l'art raffiné de la guerre où les fers se croisaient pour venir s'insinuer dans les chairs. Elle secoua la tête, noua un linge autour de sa cuisse et se munit de sa Sica, prête à défendre encore et toujours la République et ses valeurs.

Mais la nuit fut calme... Encore et toujours... Quelques carreaux fusaient, il faut bien l'admettre. Elle avait bien failli s'en prendre un en pleine poire même ! Mais nulle menace sérieuse pesait sur leurs têtes. Aussi, envahie par la lassitude et la frustration, la jolie Rouquine s'allongea à même la pierre, derrière un banc renversé, pour piquer un ptit somme, tout en gardant une main sur le manche de sa Sica. Au cas où...

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"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Izaac
[sortant des gravas d'une maison effondrée]

Quel est le ****** qui m'a balancé ses ordures !

Izaac et la 7ème compagnie, avançaient depuis la veille, se faufilant entre les barricades de l'armée Pontus fortis et liber, pour rejoindre enfin les potes coincés dans l'église. Y'avait des oriflammes blancs partout, pas moyens de les louper. La route avait été longue, c'était pas le moment de se faire choper.

Le coup de la tenaille.

La VIIème en était spécialiste.

Elle était rompue aux techniques les plus modernes des guerre nocturnes et asymétriques. Et puis d'un coup, un toit de chaume qui s'effondre, trois poules et un coq, un goret (un vrai, hein, allez pas dire que je diffame les comtois... D'ailleurs j'ai des amis comtois) qui hurle sa peur, assez pour réveiller le vieux et la rombière qu'il besognait joyeusement. Repéré ! Toute une brillante stratégie militaire qui s'effondrait, aussi.

Le coup de la tenaille avait foiré.

Cours Izaac ! Cours !
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P4.
--Uewen
Le 21 février

Uewen et sa lance avait repris position derrière le muret extérieur à l'église après avoir encore pris à revers une attaque aristocratique contre l'avoyerie durant la nuit. Succès identique aux jours précédents, ça sentait davantage la volonté de mesurer l'ardeur des républicains que l'attaque en règle...

Le jour s'était levé sur une étrange idée, pour Uewen. Quelque chose n'allait pas... Quoi, il n'en savait rien. Il voyait vaguement dans le jour levant qu'on avait modifié les défenses derrière lui. il espérait qu'il y eu d'anciens hommes d'armes parmi les sicaires noirs. Pff, on ne lui avait même pas demandé conseil à lui, le capitaine Uewen... Prétentieux, va !
Il entendait des bruits qu'il savait connaître, mais sans les reconnaître... Vexant...


Oh, Ueweneu, tu enntends le bruitageu, fit Coulondre ? Le colosse languedocien au crochet de fer gardait les yeux vers le ciel, tentant de se concentrer sur les différents bruits : leur lance qui tentait de se reposait, les bruits des autres républicains retranchés dans l'église, d'autres trucs venant d'en-face...

Un premier tir parti des lignes francs-comtoises et percuta sans doute la porte en bois à l'avant, au bruit. D'autres projectiles passèrent dans le ciel, de l'église vers les bâtiments où se tenaient les Comtois de Leconquérant, mais aussi dans l'autre sens, pendant que des silhouettes d'aristocrates se dirigeaient vers le bâtiment qui flanquait le coin nord-est de l'église.

On allait être pris à revers, et des flèches commençaient à couvrir la zone entière. Pas précises, certes, avec cette obscurité, mais il fallait être idiot pour prendre ce genre de risque sans le moindre gain en retour.
- Ueweneu, ça pue du fondement ! On se casseuh vite fait, proposa le Languedocien ?
- Retraite ! Tout le monde à l'église, hurla Uewen, sinon ca va être notre tour d'être pris à revers!
- Qu'est-ce qu'on faisions des bateaux, demanda Kirk ?
- Kirk, ta gueule et cours, répondirent-ils tous en joignant le geste à la parole.

Ils entendait les aristocrates se moquaient d'eux et de leur fuite vers l'abri de l'église, mais ça les dérangeaient nettement moins que de mourir sans emporter quelques ennemis avec eux.
On était passé, mais c'était juste cette fois-ci...
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