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[RP] Pon' pon' pon' pon' ...

Chevesche
L'obscurité tombant, les archers s'arrêterent pour ne pas touchers les leurs... de toute façon il fallait économiser les munitions et l'avertissement était entendu par tous. Des républicains iraient jusqu'au bout et préféreraient la mort dans les ruines à la retraite et à la fuite. Chaque mètre de la République était maintenant tenu avec une ardeur sans faille et les occupants comtois allaient payer cher pour sa reconquête.

Pour les flèches et le reste, ils ne devaient blâmer que leur armée qui faisait des procès à de pauvres hères sans voir les combattants de la Liberté amener avec eux des fourrures de Lyon, des clavettes d'Annecy, des plans d'assemblage de Fribourg, des fauconneaux de Lausanne et des boulets de Luxeuil, de Vesoul ou de dieu sait où encore...
Dina70
Sur un toit la veille en fin de journée

Toute occupée à se regarder glisser sa boule de neige entre les cheveux de l'artilleur, Dina, n'eut que le temps de baisser sa tête mais le pavé la frappa durement au bras... Une horrible douleur lui remonta jusqu'à l'épaule, lui faisant presque perdre conscience... Se mordant la lèvre inférieure pour ne pas crier, l'archère laissa tomber sa tête sur la surface verglacée...

Non ! Pas encore une fois !

Elle se sentait paralysée par cette terrible brûlure qui gagnait tout son côté gauche... Petit à petit elle reprenait le dessus, tandis que son corps glissait dangereusement vers le bord du toit...
Vite ! D'un mouvement rendu difficile par l'intensité de la souffrance, la jeune femme réussit à attraper la première rangée de tuiles et à se laisser tomber un peu moins souplement que d'habitude devant Zéphirin...

Titubant, luttant pour garder l'équilibre, Dina, posant une main sur l'avant bras de l'homme, réussit à rester debout... Reprenant son souffle, elle leva les yeux vers la femme qu'elle ne connaissait pas, la saluant d'un mouvement de tête...

L'heure n'était pas à se laisser aller... Le Sénéchal donnait l'ordre de se replier vers le boulevard Gundard. Et tout le monde suivit sans rechigner.
La forge leur servit d'abri, donnant le temps à Dina de passer un onguent à base d'arnica sur la contusion qui prenait une teinte de plus en plus foncée au fil des heures... Son bras allait porter cette marque pendant quelques semaines se dit-elle... Etre enfermée à longueur de temps dans un bureau faisait oublier le danger encouru à être perchée en hauteur...

Assise par terre dans un coin de la pièce, le dos appuyé au mur, elle essaya de mémoriser les lieux qu'elle avait eu le temps de voir depuis sa position surélevée, demain cela lui serait utile... Tout à ses plans, la connétable s'endormit sans même s'en rendre compte...

Des cris ! Le froid ! L'humidité !
Le réveil fut pénible ! Ouvrant les yeux sur la pièce où beaucoup étaient déjà prêts à repartir au combat, Dina n'en revenait pas d'avoir dormi aussi profondément, ni aussi longtemps malgré les conditions inhabituelles.
S'étirant avec précaution, son bras toujours douloureux, la jeune femme s'approcha d'un brasero essayant de se réchauffer et se servit un fond de soupe encore chaude... Puis farfouillant dans sa besace, elle en sortit un vieux crouton de pain rassis qu'elle mangea après l'avoir trempé dans le bouillon... Ce rapide repas avalé, elle sortit dans la rue, et suivit les autres en direction de l'église... Encore une journée à essayer de bouter l'ennemi hors des murs de Pontarlier !...

La place était à nouveau le centre des combats.
Par quel miracle Zephirin avait-il réussit à amener cet engin ici ? Où l'avait-il trouvé ? Mystère !
Sans plus se poser de questions, l'archère prit position à l'abri et prenant son arc se mit à envoyer quelques flèches en direction du bastillon... puis elle essaya de viser les quelques ennemis de la franche-comté qu'elle apercevait par moments...

TCHOUUUUUUU !!!! TCHOUUUUUUU !!!! TCHOUUUUUU !!!!


L'un après l'autre les traits volaient en direction des hommes et des femmes qui s'étaient abrités dans l'église... Sans penser à son bras douloureux elle continua encocher sa flèche, bander son arc, relâcher la corde... Toutes les heures passées à s'entrainer lui permettaient de tirer sans même réfléchir à ses mouvements...

La nuit qui tombait, le manque de munitions, sonna en quelque sorte la fin des combats...
Il fallait se préparer pour une nouvelle journée d'affrontements en espérant encore plus d'hommes et de femmes à leur côtés...
1legolas


Toujours bien cacher dans sa vielle maison abandonner, ou plutôt ce tas de ruine tenant encore debout, Legolas rester attentif.

Des roches volait de partout, chacun des deux camps s'attaquer mutuellement, endommageant les maison, l'église, et tous ce qui pouvais se trouver autour.

''PFIOUUUUUUUU POUMMMM''


La dernière partie du toit venait de céder sur le pauvre homme. Legolas ouvrit les yeux quelque seconde après, encore un peu déboussoler, quelle débris sur lui, mais intact.

''Qui est le con qui a fait sa??? attendait un peu que je vienne vous chercher moi, on peut même pas faire une pause pour manger sans se recevoir de la caillasse.''

Il sortis de sa cachette, épée en main, et avança discrètement en direction de l'église, en prenant un long détour, sans se faire repéré, il arriva au cimetière. Ici, il alla se cacher dans la remise ou était entreposer les pelles et les pioches, une fois le moment venue, il attaquera l'église a revers.

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vivre pour son pays et mourir pour le défendre



combattre avec courage,
et mourir avec honneur,
tel est ma loi.
Luckylucke
mon Capitaine¨!!!
Ont peut pas des fois rameuter des artilleurs ,pour pouvoir tirer sur l'église!!!! et l'attaquer en force avec le maximum d'infanterie!!!
dit le soldat Luckylucke qui en avait un peu marre d'attendre et est très fébrile d'en découdre avec ses sauvages de de réformer, et sur ses dernières paroles se remis en position d'attente avant l'attaque,qu'il aimerais éminente,mais qui se fait cruellement attendre
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Sempre Fidelis honneur et courage Pour la Patrie!!!!
Chevesche
Depuis l'église, on voyait du clocher un gars qui avançait à couvert sous les murs du clos, et faisait tout pour ne pas se faire voir... il atteignit la remise du cimetière et l'ouvrit. A cette distance, le pavé ne suffisait plus, la baliste aurait tout dégommé mais...

Il y avait une arbalète en bas dans la nef. Pas dit qu'on ne pouvait pas atteindre cette fichue remise.

(Un peu plus tard, depuis un galerie couverte donnant sur le cimetière)


Ffsssschhh... fit le carreau en partant. On le vit depuis l'église traverser de part en part la dite remise. Un cri étouffé s'en serait échappé...

Chevesche reprit son poste d'observation...
Princessedeneuch


Princess avait entendu les bonne parole de son Capitaine et elle continuait a tirer ces flèches qui faisaient mouche a chaque fois..

me mettre a l'abri, plus tard Capitaine, je vais essayer de bousiller la corde de cette machine du diable oui, et si je n'y arrive pas depuis là,
je descendrai un peux plus bas et ils pourront toujours essayer de tirer..


Avec les flèches que le soldat venait d'apporter, elle hésitait pas a en tirer 4 a la suite...
le vent c'était levé toujours plus glacial et fort et faisait déporter ces tirs trop sur la droite, et elle en manqua 3 sur 4, pourtant bien ajustés.

la jeune femme se releva avec peine, et s'engagea dans l'escalier pour se rendre a l'étage inférieur, dès son arrivée dans la pièce du dessous,
elle alla ouvrit la fenêtre et regarda au dehors..

d'un seul coup d'oeil elle balaya la rue et se fit vite une idée de ce qu'elle devait faire, mais son attention fut attirée pas l'ombre d'un homme qui
se faufilait dans la maison en ruine du côté de l'église, suivie par une autre plus petite..
la silhouette se faufilait parmi les décombres de pierres et allait se tapir dans un endroit obscur, l'autre forme la suivait comme un chien.

Princess se demanda si elle devait tirer, car depuis son perchoir elle ne pouvait manquer sa cible. Elle banda son arc et visa..
mais juste avant de lâcher la corde, elle vit une autre silhouette s'approcher du même endroit, tenant a deux mains un goupillon
( variante du fléau possédant plusieurs chaînes garnies de boules à pointes acérés),
qu'il brandissait au dessus de sa tête, alors elle changea sa visée et tira une seule flèche qui alla se figer sous le bras du gueux au bras levés, qui s'écroula net..

quand Princess se remit a viser la corde de cette énorme arbalète, elle entendit les jappements d'un loup qui venaient de la maison en ruine..
elle en baissa sa garde juste le temps de mieux percevoir un sifflement qu'elle connaissait bien..
Legolas et azure se trouvaient tout deux dans la maison en ruine, elle savait maintenant qu'ils allait bien tout deux..
Puis elle ne fut même pas dérangée par les cris de Luckylucke, elle se remit a viser et tirer sur cette corde, qui devait absolument céder..
après plusieurs tentatives infructueuses, elle se résigna et visa les archers qui en faisait le maniements, et ceux ci tombèrent comme des mouches..

et de dix Capitaine cria t'elle
Chevesche
Chevesche vit les dégâts. Descendant prestement du clocher avec une deuxième corde, il la donna aux républicains pour qu'ils doublent la corde de l'arbalète. Cette deuxième corde était mouillée, et elle avait l'avantage de ne pas pouvoir être rompue par les flèches tout en gardant les mêmes capacités de tir que la première, sèche.

Les républicains qui en avaient marre des flèches commencèrent à y répondre à leur façon... des flèches partirent vers la maison dont venaient les traits menaçants. Finalement, jugeant que ce n'était pas assez efficace, on entreprit le réglage de la baliste avec la nouvelle corde sur cette dite maison.


Broumm!!! entendit-on le craquement sourd du toit qui s'effondra, dans un nuage de poussière. Et dans les rangs de la Liberté, la clameur s'éléva dans le ciel uni : "Vive la République et mort aux nobles et leurs suppots!"

Maintenant, on pouvait ressortir les goupillons... ces chiens de nobliaux allaient recevoir leur pâtée de projectiles divers...
Jezabel


A l'aube du 22 Février

Le petit matin... La Vicomtesse de Thonon arriva aux portes de la ville alors que Phoebus commençait lentement son ascension, ourlant l'horizon d'une palette allant du rose au jaune pâle.

Elle était passée à côté du campement de l'armée, personne ne lui avait demandé son nom, ni ce qu'elle venait faire à Pontarlier.
Simeon était à ses côtés, assez étonné de ce voyage soudain. Jézabel ne lui avait rien dit, rien dévoilé, elle était elle même en proie à des sentiments confus.
La décision de se séparer de son époux était sienne, elle savait à quoi s'attendre et quelles seraient les conséquences. Mais elle n'avait pas pris conscience de l'état de santé de Lub, et cette nouvelle lui avait été fatale.
Elle était seule à présent, sans sa présence, ses conseils, son.. soutien. Comme une enfant qui venait de naître.


D'abord trouver une auberge, pour le reste nous aviserons. On m'a parlé de la taverne municipale.

Le couple entra lentement en ville, étrangement calme et silencieuse. Des hommes armés ça et là, des traces de lutte... Elle s'enquérit de la situation, et on lui répondit que les combats, pour le moment, avaient lieu près de l'église. La mairie résistait, et la république était proclamée. Ils empruntèrent la rue de la boulasse, pour arriver directement à la taverne municipale. Etrange qu'elle n'ait pas été construite à côté de la mairie.
Jézabel descendit de sa monture, et donna la bride à Siméon.


Attache le solidement, tu connais son caractère...

La taverne était bondée, et elle se fraya un chemin jusqu'au comptoir.. Quelques chambres étaient libres, elle poussa un soupir de soulagement. Par Dionysos, qu'elle était lasse. On posa la main sur son épaule, elle se retourna, portant la main à sa dague. Siméon...

Imbécile, tu m'as fait une de ces peurs.. Nous avons la chambre La vicomtesse regarda le numéro inscrit sur la clef...Trois. Et fais moi préparer un bain s'il te plait, enfin fais "nous" préparer un bain, il est hors de question que tu restes tout crasseux, quelques boulangères auront sans doute besoin de ta grande aide...

Elle sourit en le voyant s'éloigner, commanda deux bières, puis vint s'asseoir avec les deux chopes sur une petite table au fond de l'auberge en attendant qu'il redescende.
Elle s'était embrasée pour cette cause, et avait tout abandonné à Annecy pour les rejoindre. Un choix qui serait certes vu comme une trahison pour certains, elle avait déjà tant heurté de monde lorsqu'elle avait prit le châteaux avec feu son époux. Ses pensées se bousculaient dans sa tête, elle posa ses coudes sur la table et enfouit son visage dans ses mains. Dormir... d'abord dormir.

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"Il faut haïr très peu, car c'est très fatiguant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent, mais ne jamais oublier."
1legolas


Tranquillement installer dans la remise u vieux cimetière, l'elfe armée de son épée et de quelque dague, fit quelque pas dans la nuit en direction de l'église.

Les brigand devait sans doute faire une pause, on n'entendait guère bruit dans l'église. Arriver a hauteur d'une fenêtre, il pus voir que ceux ci étaient en train de faire une pause, seul quelque personne surveiller encore par les autres fenêtres.

Il arriva a se glisser dans cette légère ouverture, sans un bruit, et tout en rampant, il alla se cacher dans un des nombreux confessionnal. Personne ne l'avait vue, il s'en était assuré, il se dit qu'au moment ou il seront encore plus faible, il attaquera et après avoir prit la vie d'un ou deux bandit, il repartirai aussi vite par cette ouverture.

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vivre pour son pays et mourir pour le défendre



combattre avec courage,
et mourir avec honneur,
tel est ma loi.
Kenny78
[Campement de l'Ordre des Chevaliers Francs - Pontarlier]

Ecoeuré et épuisé. Voilà ce que ressentait le jeune homme en ce moment. Il se battait toutes les nuits, mais à chaque fois il échouait. Quelques bleus, une lèvre fendue, il était d'une humeur de dogue. Son devoir était de massacrer l'ennemi, mais celui-ci manipulait habilement les incrédules et les pauvres à son profit. Ce qui était une technique plutôt bien pensée selon le jeune homme.

Il arrivait enfin au campement franc. La lassitude se lisait clairement sur son visage, mais ici il était en famille. Il s'assit un moment pour souffler un peu. Il avait du faire un grand détour pour éviter les cailloux qui volaient.

Une fois assis il soupira longuement avant de respirer calmement pour garder l'esprit clair.
--Orthogonal
Quartier général de campagne de l'État-major des autorités comtoises



Le capitaine Salieri venait de donner des ordres pour obtenir des renseignements sur l’activité du cavallieri Offenbach et de ses hommes qui couraient d’un rempart à l’autre sans arrêt, ce qui semblait passionner Amadeo, l’ambassadeur de la Séréssime République de Venise.

Amadeo demanda alors à Salieri d’où il venait. Le capitaine répondit sans y penser qu’il était génois d’origine. Ce ne fut qu’après avoir parlé qu’il se rappela brutalement que Gènes et Venise se détestaient prodigieusement, un peu comme les autorités helvètes et franc-comtoises. Zutre ! Ça faisait trop longtemps qu’il ne raisonnait plus en Génois mais en Franc-Comtois…

Oh, nous sommes donc –presque- cousins. Et Amadeo fit largement traîner le « presque », avec un sourire de politesse si proche de la pitié que Salieri se demanda si l’assassinat de l’ambassadeur pouvait passer pour la légitime défense de son honneur.

Non, sans doute. Les lois comtoises sont parmi les plus détaillées et nombreuses du monde aristotélicien, et les statisticiens ignorent en général les scores de Siam et de Cipango… Ce cas de figure, de près ou de loin, devait incontestablement y figurer, agrémenté de sanctions tout-à-fait démotivantes.

Tant pis.
Zarathoustra
Zarathoustra faisait une pause, il s'était retiré pour se recueillir un peu. Alors qu'il piquait du nez, il eut un hoquet: il avait cru voir passer un elfe. Il regarda sa bouteille d'un air dubitatif, sûrement avait-il abusé du vin de messe. Ou alors la rumeur qui disait que les forces comtales utilisaient sorcellerie, moyens de diableries et autres succubes au cul tout noir était-elle vraie? Alors c'était perdu...

Il décida de ne pas s'en soucier et de s'en remettre au Très Haut. Le manque de sommeil, à coup sûr. Il s'allongea sur un banc pour roupiller un moment, sans prendre la peine de voir ce qui s'agitait dans le confessional: ce devait être encore Reg et Aileron qui batifolaient, à n'en pas douter.

Il rêva qu'il volait au dessus d'une plaine prospère.

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--Uewen
Église de Pontarlier, 22 février de l’Ère de la Réformation de la Foi



Uewen et sa lance avaient bien monté la garde, mais reclus de fatigue, ils avaient réussi à se faire remplacer par des sicaires noirs. Ils courraient de la mairie à l’église depuis des jours, sans vraiment se reposer, et maintenant que les aristos avaient réussi à reprendre le 192 devant une des poternes de l’église, ça ne facilitait pas les choses, il fallait grimper le mur par l’est grâce à certaines des échelles abandonnées par les cueilleurs clients des aristocrates de Pontarlier.

Pas dramatique, mais ça rallongeait bien sûr le temps de réaction vis-à-vis de l’avoyerie.
Et la fatigue s’accumulait, et les tentatives de forces officielles du Franc-Comte se multipliaient, même si elles ne tentaient pas encore d’assaut véritable.
Ça viendrait…

Bon, pour l’instant, les volontaires républicains passaient tous les jours rejoindre leurs rangs. Certains, d’origine helvétique, avaient même paru soulager d’apprendre la venue de Pépé, mais aussi de Melian et Nicbur.
Autant les deux premiers, bon, d’accord, ça lui disait vaguement quelque chose, autant le Nicburissime…
On avait toutes les chances de gagner, alors...
Le seul type au monde capable de se faire obéir d’une bière.
En bon Flamand, Uewen siffla d’admiration…

Il avait aussi inspecté les défenses et les dégâts en face. Dégâts bien surestimés d’ailleurs.
Mais bon, lui, de toute façon, il préférait l’artillerie à poudre, pas l’artillerie à trébuchets, trop technicienne pour vraiment être utilisable facilement en conditions de combat.
La poudre, voilà qui était républicain ! Il fallait s’entraîner, certes, mais toute femme et tout homme qui s’y adonnait devenait un tireur raisonnable, avec ce que cette technique permettait.
--Uewen
Alors que l’artillerie à trébuchets… Bon, d’accord, il y avait quelques gros trous dans les baraques en face, mais Uewen doutait que les forces du Franc-Comte aient vraiment souffert des tirs.

Il avait testé lors de nombreux sièges et batailles, et savait que dans ces cas-là, on apprend vite à courir… Bien sûr, les flèches avaient dû ajouter à la panique, mais comme on n’était pas assez nombreux pour exploiter la chose immédiatement, bof…

Il se dit qu’une sortie pour reprendre le n°192 pouvait peut-être démoraliser les autres et regonfler les siens ?
A réfléchir.


Mais il continua d’abord son inspection. Certes, le fait qu’on ne l’ait pas consulté pour disposer les bouches à feu le vexait, et il devait avouer que l’organisation générale n’était pas mauvaise, loin de là. Mais lui avait bien vu que la poudre n’était pas de la meilleure qualité, qu’on risquait donc l’explosion pour bien des couleuvrines et des escopettes…
Sans compter que…
Pfff ! Des pièces de manufacture angloise…
Z’auraient pas pu faire leurs achats à Anvers, non ? Oui, là, c’était de la qualité !
Uewen le Flamand préféra se détourner de ses pièces pas assez patriotiques à son goût et lança des ordres de patrouilles à effectuer, aussi bien en l’église qu’en ses abords.

Et sa voix fit bien comprendre que ce n’était pas pour rigoler !
Chevesche
Chevesche vit aussi un elfe filer vers un confessionnal. Pour s'assurer de sa vision, il alla voir depuis la galerie supérieure, au-dessus de la nef. De la-haut, on voyait bien l'intérieur des confessionnaux... Ils étaient tous vides, sauf un. Après l'avoir localisé, Chevesche courut chercher des républicains et son arme. Vue de la-haut, c'était le même qui avait fait le saut de l'ange le jour d'avant, le long du clocher. Celui-ci n'ira pas plus bas.

- Alerte, il y a un ennemi dans un confessionnal, sus au noble!, entendit-on l'appel dans les barricades extérieures, loin de l'ouïe dudit confessionnal et pas assez fort pour les comtois. Venez avec moi qu'on le descende à la républicaine!
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