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[RP] Pon' pon' pon' pon' ...

Izaac
Chapitre II : zizissziennede

[Devant la mairie - zone sécurisée ce jour, faute d'assaillants assez nombreux]

Izaac passait avec ses dossiers sous le bras. Une ou deux flèches sifflaient encore en cette soirée fraiche, mais le temps était redevenu ensoleillé à Pontarlier. Le petit lac lui rappelait le heimat.

La garde franche de Pontarlier avait arrêté, la veille, une tentative d'infiltration d'éléments fanatisés Dolois. Mais il semblait bien que désormais, la prochaine échéance était les élections, dans les deux semaines.

Pour la première fois de son histoire, la cité franche allait connaître des élections libres. Il était bientôt temps de rentrer à la maison.

Nic astiquait sagement, pour une fois, son gigantesque outil. Une épée à deux mains qu'il avait confisqué à un troll bavarois, de passage à Genève. Il la manipulait, à une main, bien évidemment, avec une élégance rare. Des enfants s'étaient avancés et admiraient le héros helvète. Le nicburissime savait si bien gagner l'amitié des peuples.

Les applaudissements nourris des bambins pontissaliens faisaient chaud au cœur.


Arrête de faire ton farfadet, Nic, y'a encore un peu de boulot du coté du faubourg ouest.
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P4.
Thomashawk
ThomasHawk était arrivé le matin même à Pontarlier.

Une apparition qui en avait surpris plus d'un. L'homme s'était en effet fait de plus en plus discret ces derniers temps. Et tout qui s'était présenté aux grilles du domaine de Koenigsfeld s'était vu opposer un refus d'accès, sous les prétextes les plus divers. Beaucoup de rumeurs s'étaient propagées à Luxeuil. Mort? Ou presque? Enlevé? Nul n'avait pu vraiment savoir.

L'avant-veille, il avait quitté Luxeuil, suivant les autres militaires de la garnison. Mais, pendant tout le temps du trajet, il était resté une bonne centaine de mètres en retrait, chevauchant entouré de quatre de ses hommes d'arme. Ces derniers, d'habitude peu avares de plaisanteries grasses et de grands éclats de voix, s'étaient montrés étrangement silencieux, affichant une mine peu avenante et déterminée. Tout qui avait voulu approcher le Baron de Fougerolles s'était heurté à l'un des molose qui l'avait renvoyé d'où il venait.
Le visage même de ThomasHawk n'était pas visible, caché par la profonde capuche de son manteau et partiellement recouvert d'une écharpe noire. Mais, à voir la démarche de l'homme, il n'était pas difficile de se douter qu'il n'était pas en forme.

Arrivé en vue de Pontarlier, ThomasHawk et ses hommes s'était écartés du groupe et avaient planté la tente à l'orée d'un bois. Quelques manants avaient affirmé avoir vu un serviteur soutenir son maître à sa descende de cheval. Lequel maître s'était engoufré aussitôt dans sa tente et n'en était plus ressorti.

Deux messagés étaient arrivés dans la journée. L'un venant de Pontarlier, apportant certainement les directives du capitaine des armées de Franche-Comté; l'autre venant de Dole, apportant certainement les dernières nouvelles du Parlement.

Un homme, tout habillé de noir, s'était également présenté à la tente et y était resté près de deux heures avant de repartir tout aussi rapidement qu'il était venu.

Pendant toute la journée, les quatres hommes de main s'étaient succédés pour garder l'entrée de la tente, ne laissant personne d'autrer entrer. Econduisant même quelques visiteurs non-prévus.

L'obscurité faite, ThomasHawk ressortit de sa tente, portant une armure légère et coiffé d'un haume dont il s'empressa de rabattre la visière, dissimulant son visage. Toujours parfaitement entouré de ses quatres hommes de main, il monta sur son cheval et se dirigea vers le centre du village.

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Jezabel
La Vicomtesse de Thonon n'était absolument pas une guerrière, elle préférait de loin les causeries en taverne pour expliquer aux gens qu'avoir des idées différentes ne faisaient pas de l'un ou l'autre des hérétiques.

Elle avait eu maille à partir avec une noble lui avait-il semblé, qui mélangeait Réforme, République et Lion. Comment voulez-vous qu'on s'en sorte si l'amalgame est fait de manière aussi abrupte. Un peu d'éducation ne lui aurait pas fait de mal, mais bon, elle semblait une aristotélicienne extrémiste, et il ne vaut mieux pas insister avec ces gens-là. La graine de la vérité ne pourrait jamais germer en champ si aride... quoi que..

Elle utilisait peu sa rapière, mais... chose qui l'amusait beaucoup... Les échelles.
Elle relevait souvent la garde à la mairie le soir, attendant avec impatience l'assaut de quelques comtois qui voulaient avec grande envie récupérer l'édifice. Armée d'une fourche, ou bien de ses dix doigts, et de ses neuf ongles... Oui elle en avait cassé un en poussant une échelle deux jours auparavant... - Terrible destin d'une réformée blessée - elle attendait de voir poindre une échelle, qu'elle repoussait vaillamment et avec un certain brio.

Les cris et les bruits des assaillants se cassant les fesses sur les pavés étaient assez cocasses... D'ailleurs elle fêtait chaque victoire avec un ou deux verres de Chignin. A la fin de chaque nuit elle avait certes un peu de mal à marcher droit, ou bien à réagir prestement, ce qui lui avait valu de se manger un coup de poing bien placé dans les entrailles, n'ayant pas été assez vive à pousser l'échelle. Elle avait en retour joué du poignard, son arme favorite, et d'un coup sec avait fait une jolie estafilade sur le torse de son adversaire.. D'ailleurs très savoureux le jeune homme... En d'autres temps, d'autres lieux, d'autres circonstances... Et si elle n'avait pas été elle-même peut-être que sur un malentendu...
Simeon était toujours à ses côtés, et tentait bon gré mal gré de la protéger, il avait assommé l'homme autour duquel elle avait serré une corde... un vrai saucisson... ou une saucisse de Morteau, hommage aux Comtois!

Les nuits s'enchainaient, toutes plus éreintantes les unes que les autres, le jour on entendait gronder les machines de guerre, on dormait peu, mangeait frugalement, louant Deos pour une journée de plus qu'il nous accordait sur terre.
Son corps était tuméfié de marques de combat, ses vêtements déchirés par endroits, tachés de sang, le sien ou celui de ses assaillants, elle ne pourrait le dire.
Elle avait parfois peur, sentiment bien humain somme toute, mais ce feu intérieur qui la consumait la rendait audacieuse, cette sourde colère contre les fatalités de la vie, et sans doute la haine qu'elle ressentait contre elle même d'avoir, un soir ou il avait un peu d'espoir, par une ultime dispute brisées les dernières forces de son époux si las de vivre.

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"Il faut haïr très peu, car c'est très fatiguant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent, mais ne jamais oublier."
Chevesche
Chevesche était toujours à l'église. Alors qu'il organisait la défense, un des républicains, un barbu qu'il connaissait de vue, lui tomba dessus en lui disant ceci :

Citation:
C’estions juste pas longtemps, hein, j’me doutions bien que vous estions ben occupés avec toute l’énergie qu’vous mettez à mener la barque d’la défense, et sachant l’âge du capitaine, tout ça…
Brefle, c’estions des remarques qu’y s’faisions entre sicaires, pis aussi avec certains volontaires z’et aussi des Pontissaliens républicains, d’ailleurs. C’estions point méchant, z’hein ?
C’estions juste une remarque, voyez ?

On s’disions juste, avec les camarades, qu’vot’ énergie estions splendide, mais qu’peut-être vous pourriez, quand vous l’pouvions, limiter un peu les dégâts sur la ville, non ?

J’voulions dire, voyez point l’mal, hein, mais par exemple, nos derniers tirs sur les baraques en face, c’estions point vraiment obligé z’et utile d’enflammer nos projectiles, hein ? J’avions demandé à des z’anciens qu’ont fait plusieurs campagnes, comme hommes d’armes. On aurions fait les mêmes dégâts sans, hein ?


Il lui répondit par ces paroles :

Camarade, la violence doit être faite en une fois pour ne pas y prendre goût. Ils tentent de nous enfumer dans l'église, de nous faire brûler vifs? Répliquons-y au lieu de tarder, avant que cela ne se retourne à notre désavantage. Nous serons vertueux que lorsqu'ils auront quitté la ville jusqu'au dernier, et que la République sera consolidée.

Il entendit des cris provenant d'une chapelle latérale séparée, où s'étaient cachés des comtois. Ils fuyaient, en criant au diable ou quelque chose du même acabit. Il se dit que c'était le moment de reprendre son inspection regulière de l'édifice.

Peu de temps après, il remonta sur le toit, il n'y avait rien à signaler. Mis à part les flèches éparses venant de la ville et du mur du clos. Il avait repéré une batterie d'archers du coté de la remise du cimetière. A portée de canon... mais en utilisant leurs armes...

Redescendant dans l'église, il prit un arc qui pendait et une flèche. Une burette d'huile presque vide trainait là, il l'embarqua et remonta tout vers la galerie sud. Passant dans le transept, il entrouvrit la petite lucarne du grenier, au-dessus de la voute. Droit devant, à portée de tir droit, la remise.

Il trempa la flèche dans le restant de l'huile, l'alluma, et pendant que l'huile s'embrasait, la tendit. Il lacha le tout lorsque une boule de feu se forma au bout de la flèche et suivit le sillon ardent dans le ciel sombre, jusque au toit de la remise ou la flèche tomba d'un bruit sec. Les bardeaux commencèrent à crépiter. Puis il entendit le toit s'effondrer dans une gerbe d'étincelles. Des cris lointains, étouffés par la distance, se dégageaient de la cabane. En plein dedans.

Chevesche referma la lucarne, bloqua le verrou et redescendit organiser la défense. Ce n'était pas beaucoup de dégats que cette remise défoncée qui n'appartenait plus à personne...

Quant aux comtois qui étaient dedans... ils n'avaient qu'à quitter la ville. Il fallait bien que les républicains, qui défendaient courageusement la mairie et la ville, ne se battent pas pour rien.
Greenwarrior
Et allez, fallait que l'autre tanche de competition continue à détruire la ville, en accusant le capitaine, en accusant les comtois. D'ailleurs il ne comprenait pas bien... Quitter le pays? Mais ils n'étaient pas étrangers vus qu'ils étaient comtois mais tout ceux qui avaient provoqués ce chaos et qui s'en amusaient... D'ailleurs, ils étaient où ces Sanctus et autres Gropenkus qui se tapissaient dans l'ombre pour bien pourrir la vie des gens? Car c'était ça en fait, pourrir la vie des autres pour son propre plaisir, celui d'arriver comme une fiente sur la paille comme de bons fumiers.

Alors voilà, de toute façon il fallait un coupable alors le capitaine était tout trouvé. Bien sûr, c'était ui qui par la force de la pensée arrivait à détruire les maisons depuis l'Eglis alors qu'il n'y était pas. Bien sûr il ne pouvait être entendu car étranger à Pontarlier. Tiens mais au fait, ce Sanctus, cet Izaac et les trois quarts de leurs copains, étaient-ils comtois? Assurément non. Et puis qu'est ce que ça changerait? Une foutue guerre civile, rien de plus qu'une purain de guerre civile, voilà ce qu'était leur projet. Au final se serait des comtois contre des comtois et ils en riraient bien ensuite. Oh oui, quand il n'y aura plus rien, ils repartiront et qui devra tout reconstruire? Les comtois bien évidement, certainement pas eux.

Alors il était là, certes à remonter le moral de qui ne l'avait pas alors que lui-même ne l'avait plus. Des heures à courrir, à répondre, à se planter au grand désespoir de Lothilde, trops d'infos tue l'info, trop de questions sans réponses, trop de réponses en attente et une vie... Mais quelle vie?

Pfouaa la barbe.

Alors il donna ses ordres, puis il revint à nouveau à son poste et tirait encore, ne lachan rien. Si Hortense le voyait, pouilleux, sale et mal rasé. Dans un sens il en était fier. N'ayant jamais participé à la moindre mondanité. La seule convivialité c'était celle de se trouver au milieu d'homes et de femmes comme lui, gens du peuple. C'était tout, rigoler, faire des conneries, buter un brigand quand l'occasion se présentait. Mais là, pas le temps, Green courre, Green vient là, Green faut qu'on, Green est-ce que, Green t'es qu'une bouse qui ne fait que des conneries. Voilà cette phrase qui tournait dans sa tête à chaque fois qu'il envoyait un careau sur celui qui détruisait la ville sans foi ni loi sans aucune conscience du mal qu'il faisait aux personnes à qui appartenaient ces demeures qui n'en sont plus si ce n'est décombres et désolations...

Etait-ce celà la nouvelle ère? Ne pas être d'accord alors tout casser? Bah bravo. Etait-ce celà le bien pour le peuple? Le bafouer en profitant de lui pour avouer sa véritable volonté une foi élu? Mais bien sûr on dira qu'ils se débrouillent bien en taverne pour précher leur bonne parole et que le capitaine lui, gonflait tout le monde. En fait, à ce moment, tirant son énième careau, il se demanda si au final le suivant ne serait pas pour lui, en finir une bonne foi pour toute et se sentir libre de ne plus rien avoir à devoir à personne et ne plus ainsi ennuyer quiconque.

Et puis non, il y'avait Les comtois qui voulaient leur liberté de pouvoir choisir, ceux qui se sentaient dupés par Arcas, ceux qui se sentaient envahis par des gens qui sont venus donner leurs idées en utilisant la force et la traitrise. Il y avait la capichef aux pieds nus, Tous ces amis et Hortense. Tous les comtois de chaque village qui à longueur de journée lui envoyaient du courage par leurs paroles ou leurs pensées. Il y avait Dina70, tant d'heures de galères à patauger. Et puis les morts pour la FC. Des braves qui ne s'étaient pas rendus pour sauver leur pays! Oh oui, il ne pouvait pas renoncer, rien que pour rendre hommage à tous ces gens!

C'est alors que soudain, dans le vide intérieur qui l'animait, les bruits extérieurs réapparurent dans son âme et dans ses oreilles. Dans le brouhaha des maisons qui s'effondrent il entendait hurler des gens.


Taine... CAPITAINE... QU'est ce qu'on fait?

Qu'est-ce qu'on fait? On les envoie de vant Saint Pietro et il décidera ce qu'il fera d'eux!!! On défend les pontissaliens qui ne veulent pas d'eux, on les soutient et si ils trébuchent, si ils faiblissent, on les aide à se relever par bleu!!! Comme Deos nous porte dans nos moments les plus durs, allegeons sa tache en aidant les autres nous mêmes!

Et le voilà qui descend de la maison où il se trouvait, prennant soin d'indiquer au corps médical de se mettre à l'arrière et de préparer les lieux pour les éventuels blessés.

Infirmiers, vous restez dans les environs, avec nous!

Il en attrapa un par le bras et partit se placer derrière un muret, en première ligne avec les siens. De noble, il n'en avait que le coeur, de couard, il n'en avait rien du tout. De libre, il ne l'était qu'en étant aux côtés des siens, bravant les mêmes galères qu'eux, toujours unis, c'est ce qui faisaient leur force.
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--Lucretia
Perdue dans les ruelles...

Encapuchonnée dans sa cape rouge... Lucretia était enfin arrivée à Pontarlier.

Le voyage qui avaitr été retardé de nombreuses fois, avait finalement été court, sans embûche particulière. Une toque rouge sur sa chevelure noire, elle marchait doucement. Ses bagages, elle les avaient laissé à l'auberge qu'elle avait pu trouver : Le Chat Mytomane.... Si si promis...

Ses poulaines foulaient le sol, vierge pour elle, de cette ville de Franche Comté.

Elle ne savait pas où aller, ni qui il fallait chercher exactement, ainsi donc elle allait, s'abandonnant à la Fortune.

Epée à la taille, elle se méfiait de tout ce qui l'entourait : ne connaissant, ni n'étant connu de personne... Du moins... C'est ce qu'elle pensait...

Et la borgne de continuer à marcher...

Arrivait-elle trop tard ? La ville portait les stigmates de combats répétés. Dieu seul savait combien de corps avait perdu la vie dans ces affrontements. Lucretia baissa les yeux... Son amie était-elle au nombre des vaincues ?


-Canis canem edit... murmura-t-elle... Il n'y a pas d'autres lois...

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Kranelamarmotte
Nuit du 23 au 24 février

Krane avait voyagé seul à travers les contrées Franc Comtoises, épée à la main, afin de retrouver les siens qui combattaient le Lion de Juda à Pontarlier. Rude avait été le voyage, il s'était battu sur la route, et c'est donc dans un état un peu piteux qu'il arriva enfin en vue de Pontarlier. LA fière ville n'était plus à présent qu'un vaste champs de bataille, une bataille qui laisserait sans doute une marque en chacun vu l'ampleur des dégats visibles de l'éxtérieur de la ville ... Il avait peine à se demander commecela se passait à l'intérieur. S'avançant doucement, il déroula un étandard Franc Comtois qu'il brandit en criant lorsuqu'il aperçut ses compatriotes, afin qu'on sache qu'il n'est pas Lion de Judas, qu'il est là pour aider à les combattre.

Saluant les hommes sur place, le visage marqué et fatigué par ces combats, Krane se mit en recherche du Capitaine Green. Se baladant parmi les décombres et à travers la poussière des débris encore en suspension ici et là. Lorsqu'il le trouva enfin, il n'eu pas le temps de dire grand chose, le Capitaine était sur les nerfs comme tout le monde, il criait ici et là, donnait des ordres. Krane fût étonné et fasciné par cet homme, qui malgré la pression arrivait à prendre assez de recul pour diriger ses hommes avec tactique, autorité et sang froid ... Ce Capitaine, il s'en souviendrait ...

Le temps de saluer celui-ci, de répodnre présent à l'appel pour libérer Pontarlier, et hop, déjà,il fallait rejoindre les lignes du front ...


(désoler, j'ai déjà fait mieux comme RP mais j'ai pas beaucoup de temps cette semaine )

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Jerone
Nuit du 24 au 25 Fevrier 1456 à Pontarlier

L'ordre de prendre l'assaut la mairie etait donné, des dizaines d'hommes et de femme partirent dans les rues. L'aspirant lui emmena un tonnelet de poudre et de quoi l'enflammer. Il alla discretement à la mairie evitant tous les gardes. Arrivé devant la mairie Jerone fit des petits tas de poudre tout autour de la mairie et ensuite un tas plus consequent devant la porte. Il reboucha son tonnelet et mit des meches dans ses tas et relia ensuite une tres longe meche qui enflammerait les petites meches. Il laissa de quoi aller se proteger et l'alluma. Aussitot allumée la meche crepitait et Jerone alla se cacher derriere son bouclier dans une ruelle adjacente. Jerone plaça du coton dans ses oreilles afin d'attenuer le bruit. Il esperait que personnes passerait durant les explosions. Le premier tas fu touché par le feu et un premiere explosion retentit , puis une deuxieme, une autre et cela continuait. Le dernier tas allait etre atteint alors que les fenetres etaient deja soufflées. Une enorme explosion retentit et un trou beant apparu apres que la fumée fut dissipée. L'aspirant Maitre d'Armes sorti un drapeau comtois de sa besace et s'empressa d'aller l'accrocher tout en haut de la batisse. Il ressortit ensuite et alla s'assoire sur une caisse pres de la mairie afin de laisser les autres s'en emparer.
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Jezabel
Nuit du 24 au 25 Février

Encore une nuit à lutter, mais celle-ci fut malheureusement vaine... Armés de toute leur hargne les Comtois avaient regagné la mairie. Les combats avaient fait rage, et les barricades qu'ils avaient installées devant les portes n'avaient pas fait long feu.

Ils avaient amené de la poudre, et l'assaut avait commencé à la nuit tombée. Les visages étaient sombres et graves, plus qu'à l'accoutumée, il faut dire qu'ils protégeaient la République depuis des jours entiers. Un long silence, les protecteurs de la Mairie reprirent leur souffle....
La porte vola en éclat en un bruit assourdissant, les carreaux des fenêtres qui tenaient encore par je ne sais quelle magie volèrent, certaines fenêtres furent pulvérisées sur place, et les assaillants poussèrent tout le fatras de meubles déposés là pour ralentir leur progression pour venir au combat. Il y avaient des vagabonds, paysans ou notables tous réunis afin de détruire les premières pierres de la République.

Les combats avaient fait rage, mais le nombre de combattants n'était pas égal, et elle s'était vite fait encercler. Ils avaient tenté de fuir en se réfugiant au premier, se caleufeutrant dans une pièce, mais la porte avait vite été brisée. Acculée contre un mur, Siméon l'avait entrainée bien malgré elle par une fenêtre et ils étaient lourdement tombés dans une charrette de foin postée là au cas ou le vent ne tourneraient pas en leur faveur.

Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il avait salement viré! Une tempête de Lions Comtois. Siméon avait pris les choses en main dès lors, la jeune femme à moitié assommée par la chute ne savait plus vraiment ou elle était. Elle porta la main à sa tempe... Du sang! Sa nuque avait du heurter le bois de la charrette, ou bien... la tête lui tournait, elle sentit qu'on la prenait à bras... et puis... plus rien...

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"Il faut haïr très peu, car c'est très fatiguant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent, mais ne jamais oublier."
Princessedeneuch


c'est dans des voulûtes de fumées que Princess reprit connaissance, elle toussa fortement
a plusieurs reprise, ayant de plus en plus de peines a respirer..

elle sentit une forte douleur a la tête et aussi a la cheville gauche..

quand elle eut les yeux ouvert elle vit son amie Pegasine qui gisait a côté d'elle
inconsciente ces mains encore accrochées a son bras.
Princess la poussa un peut pour la réveiller, puis lui dit..
Peg..Pegasine... tu m'entends,
elle la poussa de plus belle et répéta..Peg..PEG...
mais rien n'y fit...

la jeune femme mit instinctivement sa main sur le ventre de Pegasine et elle senti que
son bébé bougeait bien, tout comme celui quelle avait dans son ventre..
elle était rassurée
pour un moment de savoir que toute deux n'allaient pas accoucher en ces lieux..

la chef infirmière essaya de se dégager mais sa cheville était coincée par une poutre,
qui commençait a fumer dangereusement a son sommet..
elle examina la situation et se dit..
Mais comment somment nous arrivées ici toutes les deux, je me souviens vaguement
Peg crier et que ma main tenait mon arc, amis plus la suite.. mm et ma tête est si douloureuse..
Princess mit une main sur le côté de son front et regarda ensuite ces doigts pleins de sangs..
elle ferma les yeux et pensa qu'il n'était pas temps de s'alarmer sur son sort, et qu'il fallait
trouver un moyen de se tirer de la entière..
si je la pousse avec ma jambe valide, elle risque de tomber sur Peg et moi et mous écraser toute les deux..
je ne vais pas y arriver seule, il me faut de l'aide..
bien que la fumée se faisait de plus en plus après elle cria aussi fort qu'elle put..

A NOUS, AU SECCOURS, AIDEZ NOUS,
puis elle se mit a tousser ne pouvant presque plus respirer, mais elle tenta encore, et encore d'appeler..

AU SECCOURS, A L'AIDE...
Brieucdeguerande
Dans un tas de ruines d'ou dépassait la gueule d'une couleuvrine...
Brieuc semblait chercher quelqu'un. Le commandeur était escorté des quelques Lames comtoises, au cas ou...

"Chevesche??? Petit petit petit... où te caches-tu chaton???? TssTssTsst Petit petit petit..."

Puis se retournant vers ses gars...

"Bon allez trèves de plaisanteries, c'est qui qui lui a dit que si je le trouvais je lui colerai ma petite pièce a feu dans le fondement?"

Comme personnene lui répondit, il retourna à ses recherches...
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L'OdL recrute
http://ordre-des-lames.fr-bb.com/forum.htm
Seigneuraslan
Le Maître d'Armes faisait partit de l'escorte du Commandeur. A sa suite, il épiait à droite et à gauche pour tenter de trouver un peit chaton égaré suite aux ravages qu'à causer cette guerre. Aslan espérait, pour ne pas décevoir Brieuc, qu'il ne soit pas enseveli sous les décombres.. Il surveillait tantôt ses arrières au cas ou celui-ci serait tenté de leur fausser compagnie, ça serait dommage que cela se termine ainsi.


Minou minou!!! Chevesche!!??


Quand Brieuc s'adressa à sa troupe, le vétéran soupira en signe de désespoir ; il vint s'assoir sur la fonte à canon encore fûmante.


Toute la ville est à sa recherche Commandeur! L'affreux doit bien se planquer si vous voulez mon avis!

Aslan but une rasade de sa gourde avant de se remettre à chercher...
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Maitre d'Armes de L'ODL
Brieucdeguerande
Brieuc écouta le Maitre d'Arme. D'habitude sa sagesse était bonne conseillère...mais là Brieuc etait un peu sourd...

"Je voudrais quand même bien savoir où caser cette petite pièce a feu moi!"

Il vit soudain quelque chose bouger...

"Hahaaaaaaaaaaaa te voilà gredin!!! Tu va gouter a ma sentence!!! Oser fouttre le feu dans une aussi jolie ville tu n'as rien perdu pour attendre!"
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L'OdL recrute
http://ordre-des-lames.fr-bb.com/forum.htm
--Luxtenebraei



Voyant Decnop s'avancer vers la foret et faisant le code, des Ombres franches sortirent des ténèbres.

La Première d'entre elles s'avança et écouta Decnop lui donner des ordres discrets, directement de bouche à oreille.

Acquiéscant d'un signe de tête, elle se redirige vers l'obscurité.

Surveiller, espionner, liquider des opposants, voila quelles pouvaient être les missions des Ombres.... Et en pareille situation, elles bénéficiaient presque d'une carte blanche. Très professionnelles, pas besoin de toujours leur rappeler leur obligation. Elles sont autonomes....
Seigneuraslan
SeigneurAslan rétorqua à son Commandeur

Je comprends que vous puissiez être impatient de pointer cette lourde pièce d'artillerie dans son sillage, il n'est pas prêt de se découvrir. Si vous l'appâtiez plutôt avec de la bouffe pour chien? Vous n'auriez plus qu'à attendre de faire feu. En pronançant ces dernières paroles, le Vétéran fut un peu distrait, il en avait même oublier sa présence ici.

Ce ne fut que lorsque le Commandeur s'exclama l'avoir trouvé que le Vétéran sortit de sa bulle. Il se hâta pour prendre part au festivité quand surprise...ça semblait déjà être de la viande froide...

Heu Commandeur!?
ça n'est pas celui que vous recherchiez, bien que ça soit le cul nu d'un réformé je vous l'accorde!
Aslan alla le tâter de la pointe de son épée; et déjà refroidit!

Il présenta ses excuses à Brieuc..
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Maitre d'Armes de L'ODL
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