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[RP] A la recherche de la Lise perdue

Bentich
Sur les Chemins Languedociens

Les journées et les nuits se ressemblaient, il fallait scruter les moindres buissons à la recherche de brigands. La mission avait commencé quelques jours plus tôt et c’était dans la bonne humeur que le Sénéchal parcourait les chemins et les bois de l’Est du Languedoc.

Après avoir passé quelques heures à se sustenter dans la clairière entre Uzès et Nîmes, l’heure du départ était enfin arrivée.


Mon Capitaine nous sommes près a nous diriger vers Nîmes, nous n’attendons plus que vous pour démarrer.

Juste le temps pour l’officier supérieur de monter à cheval et la troupe se mit en route vers la bonne ville fruitière située juste avant la capitale du Languedoc.
Plus la troupe avançait plus la nuit devenait profonde, pas une lueur, la lune était cachée par les énormes nuages, et le fait qu’ils avançaient sous les bois profonds de Galargue n’arrangeait pas les choses, aucunes visibilités et le Sénéchal ne voulant perdre personne donna des ordres précis


Attention on ne voit pas à deux mètres, donc vous vous resserrez……. Heu lieutenant j’ai dit resserrer pas enlacer. je vous connais dès qu'il y a une fille dans le coin

Mais plus le temps passait plus cela devenait sombre et Ben ne pus s’empêcher de bougonner dans sa barbe naissante.

Par Aristote par une nuit comme ça comment voulez vous que l’on débusque quelqu’un, il est grave le Coms, des patrouilles de nuit en hiver, même une chauve souris parviendrait à se perdre dans cette obscurité.

Les heures passaient la pluie doucement se mit à tomber, pas une grosse pluie mais une pluie fine qui parvient à tous transpercer et à rendre un homme plus humide que si il sortait d’un torrent
Manquait plus que ça, se dit l’officier, manquerait plus qu’on perde quelqu’un et la on aura gagné le pompon. Sans que cela ne lui paraisse bizarre Ben n’entendait plus le tintamarre que Lise faisait avec toute ses lanternes et autres et en conclus juste qu’elle était enfin parvenue à tout bien calé.
Perdu dans ses pensées il ne comptait plus les heures ni les minutes qui séparait ses compagnons et lui de Nîmes


Quelques heures plus tard devant la cité de Nîmes


La lueur de l’aube donnait l’occasion à Ben d’apercevoir quelques fleurs sauvages de couleurs claires. Puis ce fut la fin du voyage, les remparts de Nîmes se dessinait de plus en plus distinctement au fur et à mesure que les chevaux menaient leurs cavaliers vers le repos bien mérité.

On arrive les gars courage plus que quelques minutes

La colonne de cavalier passa enfin les grandes portes de la ville et furent salue très militairement par le garde de faction qui avait reconnu le Sénéchal et ses compagnons

Pas trop dur la nuit soldat, pas eut d’incident ????

Non non Sénéchal un nuit très calme, on vous a fait préparer des boissons chaudes aux cuisines de la caserne

Merci Soldat, rejoignez nous quand les miliciens seront tous présent

Une chose commença a venir titiller le reste du cerveau encore éveillé par cette longue nuit de patrouille, du maréchal de France. A peine en ville il fit stopper la troupe.

Halte il y a un truc qui me préoccupe.

Une fois la troupe arrêtée Ben compta les hommes

Mais ou est Lise, je comprends pourquoi je n’entendais plus son bruit de cloches assourdissant. Quelqu’un a vu quelque chose, si elle était tombée on l’aurait entendue crier, elle avait quoi avec elle, je sais qu’elle a fait des achats mais vous n’allez pas me dire qu’elle a vidé l’échoppe

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Le_g.
[Nuit du 17 au 18 décembre]

Au petit matin du 17 décembre, ils se réveillent, les larrons, après avoir gagné le match contre l'Armagnac, le couple armagnacais a pu se retrouver. La Noireaude, qui avait tenté à Lectoure de se payer le luxe d'une nuit avec Le Gaucher, l'avait enfin eue sa nuit avec lui. Il en riait ce matin-là, en revoyant la scène, volant l'argent de la damoiselle qui cherchait la compagnie des hommes. N'importe quoi lui était bon, tant que ça avait un bâton entre les jambes, et que ça savait s'en servir. Sa réputation, au Gaucher, n'était plus à faire du côté des maîtresses qu'il avait pu se prendre. Seulement elle, il ne la voulait pas. Un comble, elle lui avait envoyé un nobliot pour tenter de l'acheter ! Et puis quoi encore ! Il n'était point mouton. Lectoure, Saint-Liziers, où ils avaient revu les donzelles...

Le licérois en avait profité, cette nuit là, pour leur montrer qui il était. Mais revenons donc à ce réveil, au coq qu'il aurait fallut tuer depuis le temps ! Le Gaucher regarde autour de lui.


Chiabrenna !

Alors là ! En sortant de sa roulotte pour aller rallumer le feu de camps des troubadours, après avoir ramassé quelques branches et brindilles, et pris de la mousse sèche du coffre latéral de la roulotte, voilà qu'il avait senti la fumée d'un autre campement. Discrètement, il va observer. Nul doute... Trop nombreux pour être de simples voyageurs. Il retourne près des roulottes et va frapper à la porte de celle du Goupil.

Le Goupil ? Réveille-toi bordel. Il y a une armée là-bas, regarde. Mais on a besoin de travailler encore un peu.

De tergiversations en conciliabules, Le Gaucher tente de leur faire valoir qu'il faut travailler, malgré l'armée. Parce que déjà, voler une armée, il a jamais fait, il sait pas ce que ça peut donner, et puis qu'en prime, ils ont besoin de faire le plein de marchandises. Les autres ne semblent pas très chaud, mais bon, ils sont pas morts pendant la nuit hein ! C'est qu'ils sont bien planqués, ou que l'armée les recherche pas vraiment et que les soldats en ont rien à foutre de gueux comme eux.

Finalement, c'est en sifflotant que Le Gaucher ira même allumer le feu. Bah ouaip ! Il est jongleur de feu, troubadour, et donc, jouer avec les flammes c'est sa passion. En attendant, les troubadours s'amusent, et s'occupent sur leur campement. Pour sa part, le brun s'occupe avec sa femme, et le couple d'amants terribles aura encore fait du bruit pendant la sieste.

A la nuit tombée, une nuit sans beaucoup de lumière, les larrons se faufilent et se dirigent au bruit. Ils ont l'habitude des chemins, des fourrés, et ils observent l'armée qui commence à faire mouvement.


Parfait ça, ils lèvent le camp, on va pouvoir travailler. S'ils ont des retardataires, on s'en occupe.

Et c'est un sourire qui éclairent leurs visages à tous lorsqu'ils voient une personne, avec lanterne en prime, histoire qu'ils ne la ratent pas, qui reste en arrière, tentant de remettre les choses qui tombent dans sa charrette. Quand elle va à droite, ça chute à gauche ainsi de suite. La cible parfaite pour nos larrons ça ! Ils en profitent, et Le Gaucher attrape une corde de ses propres affaires et un foulard pour bâillonner la soldate. Comme d'habitude, les femmes sont envoyées en premier, et les hommes suivent de près, dès qu'elles ont détourné l'attention de la victime.

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