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[RP] Quand un Ichtus est offert aux Toulousains.

Theodore_du_lourdou
Installé sur un petit promontoire qui le surélève légèrement du reste de la foule, afin de mieux la dominer, pour se faire mieux entendre par elle et pour mieux la voir, le Pasteur, tout de noir vêtu, s’apprête à offrir un bien précieux cadeau au peuple du Comtat de Tolosa.
Armé d'un seul et unique livre, "la conduite d'Averroës", dans lequel se trouve bon nombre de notes manuscrites prises par le Pasteur, dont les 52 articles de la foi Réformée. Il reste songeur un instant.
Alors que, pour l'instant, la place est relativement vide et que personne ne s'arrête devant lui, il s'éclaircit la voix, puis observe les quelques passants d'un regard grave, affichant une mine sinistre, ce qui n'aide pas à ameuter le badaud.


Peuple du Toulousain !! Viens ouïr la bonne nouvelle !
Dans son infinie bonté, Dieu tout puissant te donne la chance d'entendre ses quatre vérités !
Bonne introduction pour les quatre Solas, se dit-il.

Ne dévoilant pas pour l'instant sa véritable nature de Pasteur de la Réforme Aristotélicienne, afin de ne pas faire fuir la populations qui pourrait craindre une excommunication de masse, comme seul l’Église en a le secret, il se contente de sortir de son livre une note.

Frères et sœurs Aristotéliciens, septiques en religion et les autres, voilà que vous sont offert les quatre principes fondamentaux de la Foy Réformée ! Les quatre Solas ! Comme on les appelle. Suivez les et alors peut être verrez vous vos âmes sauvées à l'heure du jugement, au terme de votre vie.

Immédiatement, il en fit la lecture, regardant de temps à autre les personnes qui parfois commençaient à s'arrêter devant lui.

SOLI DEO GLORIA ! A Dieu seule la gloire.
Il n'est de Dieu que Dieu. Dieu est le seule qu'il faut adorer et prier, car il n'y a que lui qui soit sacré, divin et absolu, à lui seule revient la gloire. Aucune entreprise humaine ne peut prétendre avoir un caractère absolu, intangible ou universel.

SOLA GRATIA ! Par la Grâce seule.
Le salut n'est pas le résultat des efforts ou des mérites du croyant mais s'obtient par la grâce seule, autrement dit, Dieu l'offre gratuitement par amour, ce qui rend l'homme capable d'aimer lui aussi. Ainsi la valeur d'une personne ne dépend que de l'amour de Dieu, et non de ses qualités, ni de son mérite, ni de son statut social.

SOLA FIDE ! Seule la foi compte.
Le salut n'est ni donné par les œuvres ni seulement par les sacrements mais par la foi.
Ce don, la foi, se fait à l'occasion d'une rencontre personnelle avec Dieu. C'est cela la foi, non une doctrine ou une œuvre humaine. D'une personne à l'autre, elle peut surgir brusquement ou être le fruit d'un cheminement. Chacun la vit de manière particulière, comme sa réponse à la déclaration d'amour de Dieu.

SOLA SCRIPTURA ! Par l'Ecriture seule.
Les Saintes Écritures sont l'autorité suprême en matière de doctrine, elles sont porteuses de la parole de Dieu et sont le seul guide pour la foi et la vie. A travers les témoignages humains qu'elles transmettent, les Saintes Écritures dessines des principes de vie à partir desquelles s'exerce la responsabilité personnelle de chacun.


Et quand il eut finit de tout lire, il contempla la foule, toujours d'un air grave et en profitant pour reprendre un peu son souffle.

A cela s'ajoute quelques autres règles...que voici : Ainsi donc il sorti d'autres notes et commença à égrainer les différentes règles.

Citation:
- Il faut participer au culte et aux Lectures. Hors du Livre, aucune prescription d'homme n'est légitime.
- Il ne faut pas ouïr la messe, même pour "faire semblant"
- Il ne faut pas adorer les Saints.
- Il ne faut pas user de leur intercession en prières.
- Il faut se garder de l'idolâtrie des icônes, médailles, statues, peintures & vitraux.
- Il faut se garder de l'adoration des reliques.
- Il faut se garder de la confession auriculaire.
- Il faut se garder des abus de boisson, et par extension, de tout abus.
- Il faut prononcer le remerciement à Dieu avant chaque repas et prier chaque soir au coucher.
- Ne se nourrir d'aucune autre bête que celles de l'eau et du cheptel (poisson, mouton, vaches, cochons).
- Il faut faire acte de charité envers les pauvres, sans ostentation.


Si personne ne l'avait encore grillé, là, il venait de révéler sa véritable nature d'Aristotélicien Réformé, souvent surnommé à tort, hérétique, par des gens qui avaient une interprétation biaisée de la foi.

En vérité je vous le dis ! Suivez ces conseils et alors le salut vous sera peut être offert par Dieu, béni soit-il !

Voilà qu'il venait de faire ce pourquoi il était en procès en Guyenne, avec un peu de chance, il échapperai au procès en Toulousain, mais pour l'instant il attendit les éventuels commentaires ou même les éventuels illuminations, afin de les guider dans le droit chemin que Dieu a tracé pour les hommes.

Je précise que ce RP est ouvert à tous sans restriction, personnages paysans, nobles, clochards, cathares, Aristotéliciens Romains, curés, évêques, brigands, et ceux auxquels je n'ai pas encore pensé, pour peu que vous respectiez les règles du RP.

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Lam
Lam se baladait dans les remparts, quand il fît un homme parler à la foule, il s'assis sur les marches du rempart sud, et écoute le l'homme parler.

Comment oser prendre la parole pour dire cela, Hérétique, Lam sortis son arc et décocha une flèche en plein sur la main où l'homme tenait son livre, puis descendit n courant le voir. Puis alla droit vers l'homme et lui mit l'épée sous le cou.


Messir, je vous conseil d'arrêtez la si vous ne voulais pas finir transperé par mon épée ou sur le buché.

Il ne montra jamais ses yeux prend tout son discours.
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Loyauté, Honneur, Gloire, Victoire, Paix, ne sont que des mots. Mais les mots peuvent dire et résoudre beaucoup de chose.
Aimard
...

En sortant du château, Aimard vit un choucas s'envoler en coassant, puis faire quelques cercles au dessus de lui.

Cet oiseau de mauvaise augure lui fit froid dans le dos, et perdu dans ses pensées, il se mit machinalement à le suivre, un mauvais pressentiment au coeur.

Après quelques dizaines de mètres, il arriva sur une place et vit l'oiseau disparaitre dans un clocher.

Sur la place, juché sur un promontoire improvisé, un homme en noir s'éclaircissait la voix avant de commencer à s'adresser à la foule.

Il parlait de Dieu et le coeur d'Aimard se mit à sourire, rapidement rejoint par des lèvres, tout en écoutant l'homme débuter sa prêche.

Il fronça d'abord un sourcil au Sola Gratia, car si l'Amour du Divin était grand et pouvait donner l'accès au Soleil à quiconque, il était bien connu que les pécheurs invétérés finissaient en Enfer, car ils ne rendaient pas à Dieu l'Amour que celui-ci leur portait.
Cependant, comme il était jusqu'ici question de rendre louanges à Dieu, alors sans doute sous-entendait-il que la grâce ne s'obtenait qu'ainsi, et le nouveau tribun de Foix continua de sourire.

Enfin, l'inconnu se mit à débiter des "règles" absolument blasphématoires, immorales et empreintes des messages de la Bête Sans Nom, et le Fuxéen sentit poindre en lui un profond mécontentement.

Avant que ce ressentiment ne puisse se concrétiser en trouvant sa pleine mesure, une flèche
[...] vint se ficher dans la main du pauvre homme, et un forcené, l'épée au clair, couru sus au blasphémateur, avec selon toute évidence, la volonté de le malmener davantage.

Plein d'une sainte colère, Aimard partit comme à l'offensive et fit un scandale en rugissant
"Mort à toute peine de mort !".

"Est-ce ainsi que vous servez votre comté ? Est-ce ainsi que vous servez Dieu ?" dit-il à l'adresse de Lam.

De quel droit osez-vous parler de bûcher ? Et sous quelle autorité osez-vous attaquer un homme dans notre comté pour avoir simplement professé une foi différente à la vôtre, quand c'est là chose légale ?

C'est cela que vous avez retenu de la pastorale ? C'est là votre façon d'exprimer l'Amour de Dieu ?
"

Il s'interpose entre les deux hommes, offrant au pasteur une protection de son corps.

A la foule qui s'intéressait beaucoup plus maintenant au spectacle qui se déroulait sous ses yeux que lorsque le réformé avait pris la parole, il dit ceci :


"Il est évident que tout homme ou femme qui croit à ces sornettes est tout comme cet homme voué à la Lune, et mérite d'être sévèrement puni pour expier pareilles choses que ne pas aller à la messe, bafouer les saints, et endoctriner son prochain vers une mauvais pratique de la Foi. Mais les massacres doivent cesser !"

Puis, voyant que nul autre n'avait encore bougé, il hurla :

"Que l'on aille quérir un médecin et que les gardes emmènent ce forcené armé qui devra répondre de ses actes barbares devant le juge et devant Dieu !"
Amellyne
Amellyne s'apprête à se rendre à son bureau lorsqu'elle reconnait une voix qui ne lui est pas inconnue. Lorsqu'elle se rend compte de la situation, elle fait signe à Aimard qu'elle part chercher du secours et jette un regard de déception vers Lam.

Tout en courant presque, elle ne peut s'empêcher de se demander ce qui peut pousser les hommes à vouloir la mort de quelqu'un au nom de n'importe quelle religion, alors qu'elles prêchent toutes normalement le respect de la vie.

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Aimard
Offrant toujours un rempart de son corps au réformé, Aimard qui s'efforçait de garder bonne figure ne faisait pas le fanfaron.

Qui savait ce que cet homme - qu'il peinait à considérer comme son frère dans l'aristotélisme - pouvait lui faire, lui que la haine aveugle et dont la raison semble égarée ?

Il aperçut Amellyne et comprit le geste qu'elle lui faisait, et pria intérieurement pour que les secours ne tardent pas.
Parotech
Paro observait la scène et sourit à la venu de Lam tenant le réformé sous sa lame.

A la place de Lam Paro n'aurait pas hésiter une seconde seconde pour lui trancher la gorge et montrer l'exemple au peuple Toulousains ce que méritaient les hérétiques.

Certes il y avait des Cathares et d'autres religions, mais ce que profanaient une religions proche d'Aristote tout en le refusant de le prier méritaient la mort.

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Lam
Je devrais vous tuer messir, mais je ne le ferais point, je vous laisse une chance, quitter cette ville sur le champ. et rassuré vous cet homme n'a pas besoin de soin, ma flèche n'a rien toucher de vital, il va un peu saigner, mais sa très vite se refermer. dit il devant tou le monde, puis il s'adressa au Capitaine.

Capitaine, je vous le laisse, je fait sans ce que vous voulez, Puis il se tourna vers Aimard, quand a vous messir c'est en servant mon comté que je ne tuerai point, car c'est aux autorité de voir ce qu'il en deviendra de cette homme, même si j'ai envie de le tue moi même, je ne le ferais point. En suite, il profana notre dieu, alors en stop son discours, oui je sers mon dieu.

Maintenant si vous voulez me mettre en procès c'est à vous devoir, j'habite à Catelnaudary, et pour cette flèche enlever la et met lui un bandage, dont 1 ou 2 jours y a plus rien, je suis un excellent tireur, et il n'a aucun organe vitaux toucher, aucun os, comme je voulais dit, mais je pense qu'il y a plusieurs personnes qui son de mon avis, alors je vous laisse, mais je ne veux plus revoir cette avec un tel discours.

Lam fit partie vers les remparts et s'arrêta :
Messir je crois que les médecins ne servent a rien pour ce genre de blessure.
Il se dirigea vers l'homme avec la flèche dans la main, sortis de sa sacoches, des plantes médicinales, les mit sur le bandeaux, mit de l'eau, passa devant son garde du corps, retira la flèche d'un seul coup, et lui mit le bandeaux.
Vous pourrez l'enlever dans 10 minutes, et votre main sera tout propre, il faudra juste la passer sous l'eau s'il reste encore un peu de sang sur votre main, après toutes religions, nous demandant de nous respecter.

Lam repartis en direction des remparts, tranquillement avec son arc en main, et son épée dans le fourreau, il passerai peut être par la caserne, pour faire une proposition.
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Loyauté, Honneur, Gloire, Victoire, Paix, ne sont que des mots. Mais les mots peuvent dire et résoudre beaucoup de chose.
Theodore_du_lourdou
On ne devrait jamais quitter Montauban. C'est finalement Sancte qui avait raison.
Alors qu'il attendait patiemment des réactions, amicales ou hostiles peu importait tant que s'en suivait une argumentation d'hommes civilisés, une flèche vint se ficher dans son livre et effleura le bout de chair qui se trouve entre son pouce et son index, provoquant une perte de sang plus impressionnante que grave. Aussi, ce n'est pas par la douleur qu'il fut assailli, mais plutôt par la surprise, mais aucunement par la peur, ayant été habitué sur les champs de bataille à rester quasi impassible sous les pluies de flèches.
Il n'eut même pas le temps de comprendre quoi que ce soit quand ce qu'on l'on peu considérer comme un sacré foutoir se déclencha devant lui. Un homme sorti de nul part lui mis une épée sous la gorge, et alors qu'il s’apprêtait à dégainer sa dague à la lame effilée afin de trancher la gorge à l'impudent ou d'au moins lui ouvrir la panse de bas en haut, un autre homme s'interposa.
Pour le moment il avait vaguement compris le reproche qui lui était fait, ayant tilté au mot bûcher.
Assez rapidement la surprise laissa la place à de la colère, elle même rapidement transformée en haine à l'égard de l'individu qui lui avait tiré dessus, haine qui très certainement allait rester vivace fort longtemps.
Enfin après qu'Aimard se soit interposé les choses se calmèrent plus ou moins et, affichant sa haine sur son visage, faisait peu de cas du sang qu'il perdait Théodore pris sur lui d'écouter ce qui se disait. Car oui, Théodore fait preuve de sang froid en toute circonstance. Mais à la dernière intervention de Lam, le Pasteur ne put se contenir d’avantage.


IL SUFFIT !!

Écartant doucement mais avec fermeté du revers du bras son protecteur Aimard, il fait un pas en avant et de sa main ensanglanté il pointe de son index Lam, serrant tous ses autres doigts, ce qui a pour conséquence de faire couler un mince filet de sang sur le sol.
Se faisant plus calme bien qu'il soit aisé de lire une colère noir sur les traits de son visage il s'adressa à Lam.

Je ne porterai pas plainte contre toi, misérable fils de chien ! Mais je gage que si un jour tu recroise ma route, je t'enverrai directement t'expliquer devant Dieu, de la façon la plus douloureuse qui soit !

En effet, question cruauté, Théodore n'était pas en reste. Continuant dans sa lancée.

Il y a peu encore je faisais couler le sang des Royalistes sur les champs de batailles ! J'en ai fait mourir des bien plus gros que toi..Il poursuit après avoir retenu un juron. Alors prend garde, sale larve, car un jour je risquerai de faire bien peu de cas de ta vie !

Puis s'adressant au reste des personnes assemblées, laissant sa colère prendre le dessus.

Alors c'est ainsi que vous traitez ceux qui se sont battus aux côtés de vos frères Toulousains devant Montauban ?! C'est ainsi que vous traitez ceux qui sont tombés aux côtés d'autre Toulousains ?! C'est là tout votre amour Aristotélicien ?! Soyez certains qu'à l'heure de votre mort vous répondrez de cela devant Dieu !! Car pauvres fous, ne vous en déplaise il n'existe qu'un Dieu et vous comme moi nous l'adorons ! Quoi que vous, l'on peut se poser la question...

Reprenant un peu de calme, il poursuit ce pourquoi il était venu ici, n'oubliant pas sa mission de prêcheur, d'une voix énervée.

Allons, ce que je vous dit ne vous inspire donc aucune questions ? Vos cœurs ne sont-ils qu'animés par la haine ? N'êtes vous pas curieux de savoir pourquoi il ne faut pas adorer les Saints, n'avez vous aucune interrogation sur les Solas ? Je suis venu annoncer la bonne nouvelle au peuple du Toulousain, réputé accueillant, mais de toute évidence, il n'en est rien et cette réputation est usurpée !

Lam s'en revint vers Théodore, sans doute qu'il regrettait son geste, mais ce qui est fait est fait. Théodore rancunier comme tout refusa les soins que Lam était revenu lui apporter et ne le retint pas quand il s'en alla.
Se tournant légèrement, avisant Aimard que jusque là il avait oublié.

Pardonnez moi, j'ai oublié de vous remercier.
Êtes vous la seul personne de raison en ces terres ?


Et pendant ce temps il en avait oublié sa main blessée, qui continuait à faire couler au sol un mince filet de sang quelque peu visqueux.


Quelques explications s'imposent, en écho avec celle de LJD Guillhem...La moindre des choses avant de tirer sur Théodore et de le blesser, ça aurait été de me demander mon avis. En effet, je suppose que vous n'êtes pas sans savoir qu'on ne peut pas faire agir un autre personnage que le siens. Vous m'auriez demandé il était probable que j'accepte ou que l'on trouve un compromis qui satisfasse tout le monde. Comme je suis un chic type j'ai joué le coup de la blessure avec bonne volonté, la prochaine fois je le joue pas et je demande à la censure d'intervenir. C'est pas comme si j'avais mis un petit encart HRP à la fin de mon premier post pour prévenir...Sur ce, bon jeu à tout le monde quand même et bonnes fêtes surtout.

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Tsuyu
Tsuyu avait aperçut au loin un homme qu'elle avait déjà rencontré, il n'y a pas si longtemps... Elle fut heureuse de reconnaitre Théodore.
En s'approchant, elle sentit qu'il y avait une tension.
Un homme menaçait très clairement Théodore tout en s'adressant à Parotech.

Paro! comment oses-tu laisser faire ça?
Tolosa a toujours été terre d'accueil, de dialogue et d'ouverture! On a jamais menacer un nouvel arrivant dans notre comté de cette manière... que cela soit des Réformés ou des membres de l'Eglise Aristotélicienne.
Que cela ne plaise pas à tout le monde est une chose... mais qu'on en soit déjà à des menaces physiques en est une autre! tu me déçois énormément!
Ce genre de comité d'Accueil, ne devriez-vous pas plutôt le réserver aux brigands...


Inquiète pour Théodore, elle se dirigea vers ce dernier.
Vous allez bien? Théodore, je vous assure, en Tolosa, on est pas tous comme ça...
Cela me fait tellement plaisir de vous voir.
Quelqu'un peut-il apporter un peu d'eau s'il vous plait?

Elle lui offrit son sourire le plus radieux.

Je vois que vous soigner votre entrée! comme toujours...
Comment va votre dame?

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Momie: Sujet d'emballement.

Comment reconnaitre une momie périmée?
Elle sent le chocolat!
Alzin
Non loin de là.

La fumée de la forge s'échappe et laisse traîner son voile blanchâtre dans un ciel de gris. Le contraste se fait avec le sol boueux du Toulousain, fatigué des intempéries nocturnes. Par-ci un trou, par-là une large trace creusait par un charriot bien trop lourd. Voici un décor de la "terre d'accueil". Le vent sème de temps à autre quelques flocons de neige, qui restent immobiles sur les champs en jachère.

Tout près.

Une scène étrange entre un hérétique, un aristotélicien, Lam et des gentils gens. De quoi donner un début à une histoire drôle à narrer aux piliers de comptoir. "Alors, c'est un hérétique, un aristotélicien et un Toulousain..." Il ne manque plus qu'une bonne chute. Un livre, du sang, des paroles bienveillantes. Alzin, quant à lui, connait surtout du sang, des larmes et du mollard. Ou quelque chose comme ça. Quand on vous dit que les mœurs changent et que les gens aussi. Si bien que notre homme à la silhouette imposante se sent comme une espèce en voie d'extinction. Du moins, c'est ça l'idée. Encore un peu et ils vont se mettre à prier ensemble ces deux-là. Piquant deux petites bûches au forgeron, qui n'y a vu que du feu, c'est de circonstance. Décidément dès que l'on s'approche d'un hérétique, la température grimpe, en un mot comme en cent, cela chauffe !


Qui veut une bonne bûche ? Pour un banquet, pour un bûcher, pour s'réchauffer ! Qui veut ?!

Continuant à haranguer les deux badauds présents, il s'avance vers le petit promontoire. Et ne peut s'empêcher d'y aller de son commentaire quand il entend l'hérétique énoncer quelques vérités douteuses.


L'peuple Toulousain accueillant ? Il s'est jamais pointé d'vant une estrade politique du coin, lui. En dehors des auto-congratulations, toute critique est rejetée avec un dédain sans nom. Remarque ce dernier mot et ajoute donc. Pour rester dans l'ton d'la religion, té !

Il se moque toujours autant de se qu'il se passe devant ses yeux. Après tout, une flèche dans un livre, c'est sans doute une coutume du coin. Comme celle d'accueillir les bras ouverts les brigands. Il n'y a qu'à demander à Albi, Castres...etc. Elles ont sans doute trop d'argents ces villes pour le donner comme ça.

Bah moi, j'ai tout entendu et j'ai tout vu. Si, si ! J'étais là-bas !
Montre rapidement du doigt une direction. Le sang coule de la main de l'hérétique mais il continue néanmoins. Il adore poser des questions, sans doute, une future voie à prendre ? Bref, vous avez dit, en gros, j'vais pas m'ttre l'brun entre vous deux là. Vous semblez bien copains. Souriant à "l'aristotélicien" aux allures de prêtre et au type de Montauban. Mais vous êtes contre le Vatican, les cardinaux et donc le Pape, non ? Puisque vous dîtes qu'aucune entreprise humaine ne peut avoir un caractère absolu, patati, patata.... J'avoue ne pas bien saisir c'point. Vous savez, j'côtoie la Paquita, alors niveau culture... A part des légumes et je ne parle pas d'nos politiques hein, mais à part des légumes, on cultive pas grand chose, nous autres.

Puis comme tout toulousain, il avait une fort bonne mémoire.


Ensuite, vous avez dit qu'il n'faut pas adorer les seins, ni faire preuve d'abus d'toutes sortes. Dîtes donc vous. Vot'religion, c'est pire qu'le bagne ! Vous vous interdisez toutes les bonnes choses, té.


Mais au final, ce qui le préoccupe en ces heures de disette. C'est bel et bien les écus.

Bon alors, vous savez j'suis un pauvre. Et donc, si vous pouviez m'donner un peu d'écus pour payer l'don au Comté, c'la s'rait parfait. Parce qu'ils font des listes là. J'crois que c'est dans l'but de dénoncer ceux qui donnent pas. Comme si c'était d'mauvais Toulousains qui aiment pas leur Comté. Si on cherchait à nous diviser, on s'y prendrait pas autr'ment, té. Pourtant... S'adressant aux deux hommes de foi avec un ton solennel. Dieu n'est-il pas Paix et Amour ? Que désire nos dirigeants en agissant de la sorte en prônant implicitement la délation comme on put l'faire certains durant des conflits ? T'nez, prenons Toulouse-Montauban par exemple, c'la dénonce bien comme il faut en c'moment. Et moi, c'là m'dépasse...

Comme il ne perd jamais le Nord, il propose une bûche aux deux hommes. Et s'adresse tout particulièrement au type aux allures de cureton.

Vous voulez pas une p'tite bûche pour allumer un feu ? Allez mon gars, une légère flambée là, non ?
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Membre des Reuh-Belles - Zinisme - AAC
Bouchenbiais
Bouche passe par là et voit un attroupement, curieux comme toujours, il s'en approche et constate que l'heure est grave. Visiblement un prédicateur réformiste a été blessé. Le sang du cathare ne fait ni une, ni deux. Il s'empresse de s'enquérir de l'état du blessé. Il constate que d'autres ont déjà pris le parti de l'homme venu faire découvrir ses croyances. Il se range à leurs côtés sans hésiter.

QUI??!! Qui a pu oser commettre une pareille vilenie? Cela ira messire? Avez vous besoin d'un médicastre?

Puis s'adressant à la foule, il s'insurge contre cet acte barbare et honteux.


Je rappelle à tous que dans notre coutumier, il est bien précisé que chaque religion a droit de s'exprimer librement et qu'il nous est accordé de prêcher en tous lieux de notre convenance! J'ai raillé l’Église Romaine et ses prélats, dénoncé ses méthodes et me suis battu pour la juste modification de nos lois locales! Jamais pourtant, on ne m'a tiré dessus! Jamais je ne laisserai un tel acte se produire ice-lieu! Jamais je ne permettrai qu'il y ait deux poids et deux mesures en matière de foi! Que ce soit pour les aristoléliciens, les cathares ou les réformés!

Rouge de colère, il se retourne vers le réformé.

Messire, si vous souhaitez porter plainte, je puis vous assurer de mon témoignage ...
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"Œil pour œil et le monde entier finira aveugle!" GANDHI
Marie_du_lourdou
Marie était à la recherche de son Theo. Il lui avait dit qu'il irait sur la grand place pour prêcher la bonne parole. Après avoir laisser les enfants sous bonne garde, elle s'y rendit pour l'écouter. Elle vit un attroupement et se dit que son Theo avait du succès visiblement. Mais en s'approchant, elle comprit que ce n'était pas le cas et à travers les bribes de voix, elle apprit que son Theo avait été blessé. Son coeur ne fit qu'un bond dans sa poitrine et elle se précipita pour le rejoindre, bousculant les personnes qui gènaient son passage en criant "Pardon" . Elle se jeta sur son Theo pour voir où il avait été blessé et vit qu'une dame qu'elle avait déjà vu lui pansait la main. Elle la salua.

Bonjorn Tsuyu ! Contente de vous revoir et merci d'avoir soigner mon Theo.

Puis posant un regard plein d'amour sur son époux.

Ça va mon coeur ? Qui est le gredin qui a osé te faire ça ? J'le savais que tu aurais des ennuis.

Puis elle remercia les messires qui avaient prit la défence de son Theo avec un sourire. Toujours un peu inquiète, que celui qui avait blessé son Theo ne revienne à la charge, elle resta tout près de lui, la main sur le pommeau de son épée, prète à en découdre avec quiconque oserait de nouveau attaquer son homme, même si elle savait qu'il pouvait se défendre seul. Mais elle l'aimait tellement, qu'elle était prète à donner sa vie pour lui.
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Lam
Il avait pris son poste à 8h à Castelnaudary, il avait décider devenir voir, ce qui se passe dans cette belle ville. Il arriva à l'opposé de l'homme qui avait agressé un homme avec livre, il vit l'homme saigner et accourra :

Messires, vous avait besoin d'aide, à non, je vois que l'on vous a déjà aidé, il se tourna vers le capitaine, Capitaine que c'est il passer.

Qui a oser attaquer un homme qui prêche, car de tout évidence, cette homme est un homme d'église. Il se tourna vers l'homme qui était blessé, messir, je me nomme Lam, je suis musicien, et maître d'arme, si vous avez besoin, je suis à votre disposition messir.[/i]
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Loyauté, Honneur, Gloire, Victoire, Paix, ne sont que des mots. Mais les mots peuvent dire et résoudre beaucoup de chose.
Parotech
Paro contemplant la scène avec le réformé à quelques mètre de la fut surpris de voir Tsuyu s'acharner sur lui.

Il s'avança alors et pris la parole.


Oser faire quoi Tsuyu?

On a jamais menacer un nouvel arrivant?
Tu te souvient pas du garde de Rome qu'on a envoyé boulet car il voulait recruter des soldat pour la saint église?

Des menaces physiques? J'ai fait quoi de physique à pars regarder la scène?

De plus cet homme blasphème contre les Aristotéliciens et ce n'est pas le cas des Cathares qui ne crache pas sur nos croyances.

Les brigands reçoivent une plus grave peine que ça quand ils se trouvent sur mon passage, d'ailleurs il y en a un sur Foish qui devrait en témoigner.


Puis voyant arriver derrière lui Lam qui lui demandait ce qu'il c'était passé.
Paro ne sut quoi répondre à Lam.


Je crois quand voulant jouer à Robin des bois vous lui avez décochez une flèche dans sa main.
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Chipette
Dès qu'il se passe quelque chose, la fouine de Chipette n'est jamais loin ... Et dès qu'il y a du grand n'importe quoi c'est Lam qui n'est pas loin... Chipette passablement énervée les regarde et s'adresse au Sieur blessé.

Bonjorn, je suis Diaconnesse à Castelnaudary et ce qui vient de se passer me navre vraiment. Bien que vos propos m'aient un ti peu minervée et amusées surtout té ... Je suis pour la tolérance, comme beaucoups de Toulousains .. Nous essayons de vivre en harmonie quelques soient nos croyances.. Ne jugez pas notre Comté par les actes d'un fou qui se prend pour un redresseur de tort et qui de surcroit n'est même pas baptisé . Pour ma part , seul le Très Haut est juge ... Et cette violence au nom de la religion me donne envie de vomir ...
Notre foi n'est elle pas assez forte pour que nous ne puissions écouter de telles paroles ? Vous avez peur de quoi tous ? Des idées qui divergent vous font peur ? Ouvrons plutôt le débat .. C'est beaucoup plus constructif et cela nous confortera dans nos croyances respectives... Arretez d'avoir peur de l'inconnu ! Ca ne nous mènera qu'a une haine inutile ..Ce sieur croyance ou pas est avant tout un être humain ...
Lisez donc Le prêche de Neajdalf ....


Elle regarde Paro , lui fait son plus beau sourire

Toi je t'attends au confessionnal non mais ho !!!

Quant à vous Lam , avant de vous dire Aristotélicien et de faire votre justice, je vous attends pour votre pastoral et votre baptême , après vous pourrez faire des merveilles chez les inquisiteurs té vous les aiderez à allumer le feu ... Une flêche enflammée té ... Tout ce qui vous déplaira vous pourrez le faire cuire ... Ca vous occupera ...
Mais croyez moi , même si je suis contre l'inquisition et ses agissements, ils réfléchissent et étudient avant d'agir !!!!


Quant a vous Sieur, je serais ravie de lire le livre d'où sont tirées vos paroles... Je suppose qu'il prone aussi la tolérance non ?

Sourire en coin ...
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