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[RP]Une demeure bien gardée, chez Fralis

Fralis
Le brun ne pouvait s'empêcher de sourire quand il regardait la tatouée. À chaque minute il s'apercevait d'un détail sur son visage, ou dans son expression qui lui plaisait et il ne pensait plus. Elle répondit à sa question par un baiser dans le cou, durant lequel il ferma les yeux, savourant la douceur des lèvres sur sa peau, et retenant ses envies les plus primitives. Il savait qu'il leur faudrait attendre, et même si ce n'était pas loin, c'était toujours trop.

Des commanditaires ? Ou des pauvres voyageurs aux poches trop chargées ?

Il rit, et l'écouta tandis qu'elle déroulait son planning de la journée. Elle avait prévu l'entrainement de son fils, une journée basée sur le bon temps et un peu d'exercice. Puis elle s'approcha de lui, et corps contre corps, elle lui fit une grimace d'ange. Il ne pourrait pas y résister longtemps à ça ! Et de cet air elle demanda si il devait obligatoirement travailler. L'éternelle question. Pouvait-il dire que personne n'était obligé de travailler ? Oui il en avait envie. Mais c'était une obligation à laquelle il ne pouvait se soustraire. Aussi il l'embrassa tendrement - ça avait fini par être trop tentant - et répondit avec un sourire.

Disons que je suis obligé d'aller travailler, mais que je ne suis pas obligé d'y passer la journée. Je te rejoindrai, vous rejoindrai, et tu auras la surprise de l'heure.

Il sourit malicieusement, et ajouta.

Par contre j'ai un peu de temps pour toi avant d'être réellement contraint de sortir.

Il appuya son propos en glissant une main dans son dos, la collant à lui pour un baiser plus passionné. Il était imprégné de son odeur, et sa peau était comme du sucre à ses lèvres.

Il n'était pas près de se lasser d'elle.
Rodrielle
"Des commanditaires ? Ou des pauvres voyageurs aux poches trop chargées ? "

Mais c'est qu'il ne la croyait pas ! Le vilain ! Rodrielle plissa le nez en lui redonnant une tape sur l'épaule. Non pas qu'il avait totalement tort, parce qu'évidemment il lui arrivait de détrousser quelques passants, mais le métier d'assassin... hum, pardon... de mercenaire était bien plus évolué que celui des brigands. Traiter donc un mercenaire comme tel et il risquera de vous prouver que vous aviez tort. C'est tout un art l'assassinat ! Qui demande énormément de talents... Hum, nous nous égarons.

Non non des commanditaires. Des gens qui me payent pour faire le boulot à leur place. Des gens souvent riches qui veulent garder leurs mains propres. Ca rapporte bien plus que le brigandage qui, avouons-le, est un travail de bas étage. J'suis une Corleone moi, Sire, je ne m'abaisse pas à attendre les passants sur les routes !

Nanmého ! L'italienne se redressa et fit la fière avec beaucoup d'amusement. C'est qu'elle avait un nom à faire perpétuer Rodrielle ! Elle devait garder la réputation de la famille comme la grande Sadnezz Corleone l'avait fait auparavant... Enfin, elle avait mis la barre très haute la Sad' vu que c'était elle - paix à son âme - qui avait tué la reine en personne ! Ahhhh la belle époque ! L'italienne en soupira d'aise avant de retourner près de Fralis.

Enfin tu comprendras plus tard, Bello...

Puis vint le moment de parler travail... Ainsi il ne viendrait que dans la journée, pour la "surprise". L'italienne grimaça en fronçant le nez, mais Fralis lui remonta rapidement le moral en l'embrassant pour profiter encore un peu l'un de l'autre avant le début de la journée. Ça, c'était bien ! La Tatouée lui rendit son baiser avec encore plus de fougue, passant ses doigts dans les cheveux longs du brun. Les derniers baisers avant d'aller travailler...

A moins que je ne t'attache pour t'emmener... Hou que ce serait marrant...

Elle souriait derrière ses baisers. Cette idée lui plaisait beaucoup même si ce n'allait pas être raisonnable... Dur !

_________________
Fralis
Le brun rit quand elle le tapa à nouveau. Ca l'amusait fortement de se moquer de son travail, qui lui était en partie inconnu à l'heure actuelle. Peut être la chose ne l'amuserait elle pas autant si il savait, mais qu'à cela ne tienne, pour l'instant il rigolait.

Autant pour moi alors, Dame - il esquissa un sourire malicieux en appuyant bien le mot et continua - et peut être pourras tu alors m'aider. Moi non plus je n'ai pas envie de me salir les mains, et il faut que tu m'aides à enlever quelqu'un. En vie de préfèrence.

Il s'approcha d'elle, et joua le ton des confidences en murmurant.

C'est une belle blonde, on ne peut pas la rater. Fière, majestueuse, armée comme un guerrier, et un joli dessin autour de l'oeil. Je suis prêt à payer cher, Très cher si tu peux me l'emmener à la maison. Disons... d'ici ce soir.

Il céda aux baisers de la Corleone, fermant les yeux et profitant des quelques instants qu'ils avaient encore à partager. Puis elle le taquina en le proposant de l'attacher pour l'obliger à venir avec elle.

M'attacher ? C'est une idée oui, mais je suis tellement doué de mes mains que tu perdrais sûrement quelque chose d'intéressant !

Il lui fit un clin d'oeil malicieux, sans s'arrêter de parler et poursuivit d'un ton plus sérieux.

Mais sache que je tiens mes promesses, et que j'ai dit que je viendrai. Je ferai tout ce qui est humainement possible pour ne jamais me séparer de toi plus longtemps que nécessaire, le Seigneur m'en soit témoin.
Rodrielle
Ils se taquinaient, et elle adorait ça. Au moins, elle savait que leur couple, grâce à cela, n'allait pas être commun : au moins, entre deux gros câlins ils joueraient ensemble. Au moins, ils ne s'ennuieraient pas ! La Tatouée rit, donc, en se collant le plus possible contre lui, toujours en caressant ses cheveux.

Humm je pense pouvoir faire quelque chose. J'espère que la récompense sera de taille par rapport à la tâche...

Clin d'oeil complice à son chevelu et l'italienne l'embrassa. Il accepta enfin d'être attaché, même si cela lui ferait rater de belle chose... grimace de l'italienne en imaginant ce qu'elle pourrait rater. Mouais... Elle aurait certainement besoin de ses mains, bientôt.

Bon pour mon... hum... notre plaisir... Heu... bonheur... Je vais te laisser les mains sauves !

Mais ne t'inquiètes pas, je te fais totalement confiance.


Elle lui sourit puis l'embrassa à nouveau. L'heure allait venir de se séparer...

Et puis surtout tu pourras voir mère et fils à l'oeuvre ! Oh ! Tiens, n'oublies pas ta lame, tu t'entraineras avec nous si tu veux !

En voilà une idée qu'elle est bonne !

_________________
Fralis
Briser leur contact leur semblait impossible. La main de la tatouée caressait inlassablement la tignasse du brun, lui faisant s'hérisser les poils.

Je pense que tu seras satisfaite de la récompense. Enfin je l'espère !

Il rit, et la laissa continuer. Après une courte réflexion elle voulait lui laisser les mains libres, évidemment les échanges étaient plus intéressants de la sorte, et il sourit malicieusement. Le vice qui l'étreignait ne l'empêchait cependant pas d'imaginer ce que pourrait ressentir l'un ou l'autre dans une telle situation. La privation de mouvement permet de débloquer les autres sens, et donne tout dans le ressentir. Qu'à cela ne tienne, il n'avait pas besoin de ça non plus pour avoir envie de sa compagne.

Elle l'embrassa alors d'un baiser marquant un au revoir. Il sourit, et la laissa se détacher de lui. Il se leva, acquiesçant à l'invitation qu'il avait déjà accepté à plusieurs reprises. Elle voulait vraiment qu'il vienne, et il désirait la même chose.

Mais l'heure était aux départs, et la belle blonde ne le savait pas encore, mais les retrouvailles se feraient dans à peine plus d'une heure. Il la raccompagna à la porte, sans perdre le contact physique, profitant au maximum de chaque seconde, et lui souhaita une bonne journée dans un murmure.
Rodrielle
    Rien ne serait plus pareil, après ça.


Tout était nouveau, tout se faisait avec délicatesse. Les deux âmes se découvraient au fil du temps et appréciait chaque seconde qui passaient comme si elles étaient les dernières. Rodrielle ne verrait plus jamais l'Amour de la même manière ; à présent, il s'agissait d'une musique douce qui faisait danser son corps. Elle se laissait aller au rythme de Fralis qui menait la danse. Elle suivait, l'esprit libre. Et l'acte n'en était que plus beau. Son cou se tendait pour recevoir plus de baiser, ses reins bougeaient au rythme des râles du brun pour lui procurer encore plus de plaisir. Comme une promesse, elle se donnait corps et âme. Pour toujours ?

Prenant le dessus, l'italienne bloquait les poignets du brun au dessus de sa tête. Elle souhaitait danser, pour lui. Elle souhaitait Lui donner du plaisir et savait que le voir s'extasier serait encore plus réjouissant pour elle. Elle ondulait son corps en mêlant calme et sauvagerie pour lui montrer qu'elle pouvait être tout ce qu'il souhaitait : la cavalière romantique ou la lionne affamée... Elle se fiait à son regard pour trouver le bon rythme et se cambrait lorsqu'elle le sentait prêt. Mais elle n'arrêtait jamais ; il n'y avait pas de fatigue et elle n'était toujours repue de cette délicieuse chair. Tout en Fralis lui donnait l'envie de continuer... Son sourire, son regard, son corps... A chaque fois qu'ils se fixaient, l'italienne avait envie de recommencer, plus fort.

La nuit suivait son cours et l'éclat de la lune tombaient sur deux êtres unis. Les hurlements des loups se mêlaient aux cris d'extase d'une Ombre devenue, pour quelques heures, Lumière. Grâce à Lui. Tous deux se complétaient, sachant créer entre eux une compatibilité parfaite. Leur corps étaient en symbiose et savaient trouver le chemin, seuls. Et Rodrielle n'avait plus qu'à faire confiance pour la suite, ne se souciant que de la partie du corps du brun sur laquelle elle allait déposer ses lèvres.


    Rien ne serait plus pareil, après ça.
    Cette nuit là, un couple se formait...

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Fralis
Les baisers et les caresses ne s'arrêtaient pas. La chaleur fluctuait, passant de tendresse à folie. Les deux corps mouvaient en une danse complexe, guidés l'un par l'autre. Les rôles s'étaient inversés, et Rodrielle avait pris les commandes.

Elle décidait du rythme de leur amour, pour le plaisir de l'homme qui en était conscient, sans vraiment réfléchir. Les gestes étaient trop délicats, trop précis, et les sensations de brulure parfaites. Les émeraudes de la blonde parlaient en lieu et place de sa bouche, qui elle était trop occupée à embrasser la peau du brun. Lui se délectait de chaque cambrure, de chaque accélération, de chaque arrêt.

La tatouée lui avait bloqué les poignets, et il se laissa faire, non sans une pointe de désir encore supérieur. Les gémissements timides avaient cédé leur place aux râles plus puissants, exprimant encore difficilement la puissance du désir et de la passion échangés.

La timide compagne céleste de la nuit éclairait la pièce d'une froide teinte. La nature suivait son cours, chantant son incessante mélopée. Mais les heures n'étaient que secondes devant l'ardeur du couple. La fatigue était un lointain souvenir, les peines furent oubliées, et seul restait le désir de l'Autre. Leurs sens s'effilaient, leurs corps s'étaient trouvés. Ils n'étaient plus que baisers et morsures, mêlant encore et toujours la force à l'amour.

Son esprit n'était plus, il n'était que chair. Il ne pensait plus, n'imaginait plus, ne réfléchissait plus. Son âme s'était emprisonnée, et la nuit suivi son cours, s'approchant de sa fin, marquant le début de leur histoire.

Rodrielle
Ils étaient là, l'un contre l'autre. La danse continuait, de plus en plus vite, de plus en plus fort, pour ne répondre à présent qu'à leur instinct primaire. Ils avaient trouvé l'accord parfait pour apprécier au maximum l'un et l'autre le plaisir qu'ils se procuraient réciproquement. Jusqu'à leur apogée. Cambrée en arrière, l'italienne enfonça une dernière fois ses ongles dans la chair du brun qui avait réussi à la combler parfaitement.

    Et le jour pointait lentement.


Le chant du coq s'élevait et les premières lueurs du jour glissaient sur deux corps enlacés, repus d'amour. Sous la couverture, la Tatouée était blottie contre le chevelu, apaisée et comblée. Alors c'était donc cela. Les yeux fermés, elle se remémorait déjà leur aventure, leur chevauchée, et avait hâte de revivre tout cela. Les yeux fermés, elle laissait sa main glisser avec tendresse le long du bras du brun. Le silence avait été gardé pendant quelques temps, pour savourer la nuit jusqu'au bout. Comme s'ils dégustaient du bon vin, ils dégustaient encore la saveur de leur corps.

Les émeraudes s'ouvrent enfin pour se tourner vers leurs jumeaux. Le sourire n'avait pas quitté le visage de la Corleone. Néanmoins, les questionnements revenaient, espiègles. Pouvait-elle se laisser aller ? Pouvait-elle retrouver confiance en ce sentiment qu'elle jugeait destructeur ? Allait-il la suivre dans les ténèbres de sa vie ? Pourquoi se posait-elle tant de question alors qu'ils s'étaient prouvés, quelques heures auparavant, que tout était possible ? Non, elle ne devait pas laisser ses inquiétudes reprendre le dessus ! Et pour chasser ses sombres pensées, elle se pencha sur Fralis pour lui déposer un léger baiser.

Alors, que faisons-nous à présent ?

Question à réponses multiples. Elle le laisserait la guider sur ce chemin qu'elle n'avait plus oser emprunter depuis plus de quinze ans.

_________________
Fralis
Leur bonheur approchait de la plénitude, l'extase était palpable. Leur union physique s'achevaient dans des soupirs et des râles de plaisir, tandis que la nuit laissait place au matin. La lumière était plus vive que le pâle écho que renvoyait la lune, et Fralis fut presque désolé qu'il fasse déjà jour.

Enlacés dans le lit, ils étaient silencieux. La douce caresse de la blonde sur le bras du chevelu était comme provocante, rappel d'une nuit charnelle. Le couple aurait voulu continuer, recommencer, reprendre du début et ne plus s'arrêter.

Le brun gardait l'odeur et le gout de la tatouée, comme si il n'avait jamais connu qu'elle. Il ne la lâchait pas des yeux, rattrapant ainsi tout le temps pendant lequel il n'avait pas eu le loisir de la voir. Elle leva alors les yeux vers lui, le vert plus profond, et plus clair maintenant qu'il faisait jour. Elle souriait toujours, et se pencha pour l'embrasser fugacement, à la limite d'un baiser volé.

L'ardeur reprit possession de son corps, et son désir explosa au contact de ses lèvres. Mais sa volonté était plus tenace, et lorsqu'elle lui parla, il put calmer ses instincts. Il sourit à la question, sachant qu'il pouvait l'interpréter comme bon lui semblait, et répondit.


Tout d'abord, je pense que je vais m'habiller légèrement, aller me laver, puis finir de me vêtir complètement. Si tu veux rester nue, c'est le moment de le dire, parce que je crois que je n'attends qu'un simple mot de ta bouche pour ne plus quitter cette pièce.

Il sourit malicieusement, et approcha son visage pour l'embrasser, plus tendrement que la veille. Ses doigts glissèrent jusqu'à ceux de la Corleone, et les emprisonnèrent avec douceur.

Après, je pense que nous pouvons aller manger un morceau de pain, ou de viande, ajouta-t-il avec un clin d'oeil, et ce où tu le souhaites ! J'ai envie de te poser encore tout un tas de questions, mais je vais me retenir, je crois pouvoir dire qu'on a tout le temps du monde pour se connaitre.

Par contre, je vais t'en poser une de question quand même. Parce que celle là me fait sourire. Quand est ce que tu me présentes ton fils ?
Rodrielle
Une complicité commençait à naître entre ces deux-là. Collés l'un à l'autre, ils se regardaient, se caressaient et se souriaient simplement. Rien n'était important sinon eux. Leur histoire commençait, et c'était tout ce qui comptait à l'heure actuelle. Rien n'est plus beau qu'une histoire qui commence, parait-il... Et ils en étaient la preuve vivante. Tous deux se désiraient l'un et l'autre, l'ardeur était toujours palpable. Il ne faudrait que peu de choses pour que leurs étreintes reprennent.

L'italienne sourit à la première proposition du chevelu brun. L'invitation n'était pas tombée dans les oreilles d'une sourde ! Néanmoins, elle le laissa continuer ses propositions en glissant ses doigts contre les siens. Manger... Son ventre grouilla à cette pensée. L'exercice lui avait donné faim sans qu'elle ne s'en rende compte. Il lui avoua enfin qu'il avait d'autres questions à lui posé, ce qui la fit franchement rire.

Alors ce sera un déjeuner à questions... Ça me convient ! Quant à Elouan... Je dois l'entraîner pourquoi ne pas te joindre à nous ?

Elle se redressa donc, prête à le suivre pour le déjeuner et pour se préparer. La rencontre avec son fils allait avoir lieu... Comment allait-il réagir ? Surement bien ; lui qui avait demandé un papa, une fois, s'entendrait certainement bien avec Fralis. Elle verrait. Retour au présent et à la malice.

Alors, que vas-tu me préparer ?

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Fralis
Le brun souriait tandis que la tatouée lui répondait après avoir rit. Le naturel qui s'était installé entre eux, dès leur rencontre, n'avait pas disparu. Ils ne cachaient - pour ainsi dire - rien, mis à part des bribes et des passages de leurs passés.

Elle suggéra un déjeuner à questions, mais Fralis voulait pimenter la chose. L'idée lui traversa aussitôt la tête, et il attendit qu'elle termina pour la lui proposer. Continuant, elle l'invita à nouveau à se joindre à l'entrainement d'Elouan. Il sourit et acquiesça - elle savait déjà qu'il dirait oui pour ça.

Le chevelu se leva, enfilant rapidement des braies, et invita d'un sourire sa partenaire à le rejoindre dans l'autre pièce. Il n'avait pas grand chose à manger à part le jambon qu'il avait proposé la veille au soir, et une miche de pain qu'il avait su garder fraiche. Un pot de crème dans un coin au sec et voila qui ferait un déjeuner plus que confortable. Il sortit le tout, plus ou moins en désordre, et l'installa sur la table. Le jambon n'était pas gros, mais bien conservé. Le gout du sel ne se sentait plus ou presque, et l'arôme était puissant. Il coupa la miche avec un couteau qui trainait, et la sépara en plusieurs morceau préparant des tartines.

Le repas n'avait rien de délicat, mais il savait que ça ne gênerait pas Rodrielle. Un mercenaire sait manger avec ce qu'il a sous la main, pas besoin de tout un tas de mets aux gouts souvent douteux.

Il sortit une cuillère pour le pot de crème après avoir vérifié qu'elle était toujours potable, et s'installa sur une chaise, regardant la belle blonde s'asseoir. Il découpa quelques tranches de jambon, enlevant les morceaux de gras et de couennes qui étaient trop durs ou trop gros.


Alors pour le déjeuner questions, j'ai une idée. Bonne ou mauvaise, à toi de me dire ! Il rit, et poursuivit. On se pose des questions, chacun son tour. Et on répond à sa question, cherchant à deviner ce que l'autre aurait répondu. Bon faut juste éclaircir ce qu'on gagne si on y arrive, et ce qu'on perd si on échoue...

Il sourit malicieusement, sachant qu'il donnerait presque n'importe quoi pour profiter pleinement d'elle.
Rodrielle
Ainsi donc, l'heure était venue de quitter le lit. Dur dur pour la Tatouée de s'éloigner de la couverture mais l'idée de retrouver, plus tard, la chaleur corporelle du brun la ragaillardissait. Elle se leva donc et fila se faire un brin de toilette avant de renfiler sa tunique de cuir. Personne n'aurait pu croire qu'elle avait retiré tout cela en vrac quelques heures auparavant, "Ni vu ni connu, j't'embrouille !" comme disait l'autre.

Bref, Rodrielle arriva dans la salle principale de bonne humeur. Presque aurait-elle chanter ! Mais il ne fallait pas rêver, sa "douce" voix ne s'élevait pour l'instant que pour endormir son fils ou en cas d'alcoolémie majeure. Enfin, en d'autres termes, elle chantait le soir "épicétout".

Bene ! !ho una fame di lupo* !

Et oui ! Il n'y a pas que le grand air qui creuse ! L'activité sportive également. L'italienne arriva donc à côté de Fralis et glissa son doigt dans le pot de crème comme une voleuse. Évidemment, elle s'excusa bien vite en embrassant le brun sur le coin des lèvres alors que celui-ci lui expliquait les règles du nouveau jeu.

Ça me convient ! Tu commences, par contre, que je m'habitues aux règles. Pour les gages...

Assoiffée, elle attrapa la bouteille de vin et en servit 2 verres avant de poursuivre.

Ça se comptera en verres de vin et en baisers... D'accordo ?

Elle s'assit enfin, mesquine et prête à jouer. La matinée commençait très bien !


*Bien ! J'ai une faim de loup !

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Fralis
La Corleone était d'humeur joueuse, aussi le brun sourit, et réfléchit à sa première question. Il se servit une tranche de jambon, se prépara une petite tartine de crème, et mangea. Il mastiquait doucement, prenant le temps de savourer les gouts différents, et avala une gorgée de vin, pour se réchauffer les entrailles. Et ne trouvant rien d'autre - mais quelle idée aussi de proposer un jeu sans y être préparé ? - il prit la parole.

Alors ma première question... Es-tu du genre fidèle ?

Bon d'accord, sa première question était un peu facile. Encore qu'elle devait mériter un oui comme un non ! Mais c'était pour lui le meilleur moyen de commencer. Il marqua un temps d'arrêt avant de répondre.

Et je répondrai que oui. Tu n'as pas l'air du genre à offrir ta confiance, et quand c'est fait tu ne la trahiras pas. Enfin.. c'est mon sentiment en tout cas.

Il souriait, ne perdant pas le contact visuel avec la blonde. Il aimait son regard vert, et s'était déjà habitué à ne voir qu'elle.
Rodrielle
Assise en tailleur sur la chaise, face au brun, l'italienne commençait à grignoter pendant que son compagnon cherchait la première question. A première vue il était pris de court car il semblait ne pas trouver que demander... Il y avait tellement de possibilités que finalement, il était difficile de trouver une question précise. Et puis, la Tatouée comptait bien lui laisser découvrir par lui même quelques traits de son passé et de son caractère - pour ne pas le faire fuir, voyez-vous ?

"Alors ma première question... Es-tu du genre fidèle ? "

L'italienne stoppa son geste et se redressa, le sourcil tatoué levé. Fidèle ? Elle ne s'attendait pas à cela. Parce qu'évidemment la réponse n'allait très probablement pas plaire... Mais elle se rappela que Fralis devait lui même répondre. Et lorsqu'il le fit, elle fut quelque peu soulagée (elle aurait soupirer de soulagement si elle avait pu) car la question ne semblait pas correspondre à la fidélité en couple. Elle reprit alors son geste en buvant une longue gorgée de vin avant de poser son verre.

Tu as raison. Je ne trahis jamais. Je déteste la trahison d'ailleurs... Disons que si on ose me trahir, ça finit généralement mal.

Elle sourit à cette idée, toujours fière de se faire respecter par la force. C'était toujours un plus d'être mercenaire : les gens craignent ceux qui ont la lame facile. Bref, l'italienne appréciait cela. Elle fit donc une courte pause et décida de jouer cartes sur table. S'il devait la connaître, autant commencer maintenant.

Sinon, mes aventures personnelles ne me permettent pas de dire si je suis fidèle ou non. Disons que j'ai toujours fermé mon cœur aux homme donc je me permettais d'avoir plusieurs amants, en même temps ou pas. Qu'importe, ce n'étaient que des histoires de quelques nuits. Mais après, si je donne mon amour à quelqu'un je ne le trahirai pas. Si je donne mon coeur, ce ne sera pas pour rien...

Elle lui sourit alors ; la dernière phrase lui était évidemment destiné. Peut être ne se rendait-il pas compte, mais pour elle, l'engagement était de taille. Elle prenait des risques qu'elle n'avait jamais pris auparavant, elle qui s'était toujours dit pas faite pour les histoires de couple et d'amour... Bref.

A mon tour ! As-tu déjà aimé au point d'en avoir mal ?

Elle fit une pause. Son air était autant sérieux que la question le suggérait.

Moi je dirais que oui. Enfin... Peut être pas jusqu'à en souffrir mais à notre âge c'est un sentiment que l'on a forcément rencontré, je pense.

Elle lâcha tartine et verre pour poser sa tête entre ses mains, en attendant la réponse.

_________________
Fralis
Le brun la regardait, prêtant une oreille plus qu'attentive à ce que la tatouée lui disait. Il savait que son question-réponse était assez vaste pour pouvoir être envisagé sous plusieurs angles, et qu'il avait cerné le tout en répondant ; aussi elle ne fit qu'apporter quelques précisions, pour étendre la question à plus ou moins tout ce qui pouvait l'englober.

Il mâchait silencieusement son repas, buvant quelques gorgées de vin pour faire descendre le tout, sans baisser le regard. Evidemment, donner son coeur, partager son âme, ne se fait pas sans la peur d'être trahi. Et Rodrielle, toute mercenaire qu'elle était avait la même peur que les autres. Peut être même plus. Ce côté là, le chevelu l'avait cerné, mais il s'amusait d'imaginer le reste.

Elle prit quelques secondes à son tour, et toute sérieuse lui posa sa question. Demande qui fit aussitôt remonter des souvenirs, poignants, touchants, et émouvants. Mais il se retint de répondre, se souvenant de la règle de son propre jeu qu'au dernier instant.


Pour répondre simplement, je pourrai dire que oui, en effet, j'ai déjà souffert d'avoir trop aimé quelqu'un qui ne m'aimait pas en retour. Ou tout du moins pas avec la force nécessaire pour que nous continuions notre route à deux.

Il marqua une pause de quelques secondes, tel un conteur qui prépare une longue histoire, but une gorgée de vin pour se déshydrater la gorge avant de l'assécher de paroles et raconta cette histoire.

J'avais tout juste la vingtaine, peut être un peu moins. Les seules femmes que j'avais connu étaient des filles de fermiers, qui avaient besoin d'être réchauffées dans les granges, ou les catins qui rôdaient dans la ville voisine. Par chance je n'ai jamais contracté quoi que ce soit d'ailleurs. Bref, ma vie amoureuse était inexistante, et tant que ma vie sexuelle était comblée, je n'y voyais pas grande différence.

Un soir comme tant d'autres, dans l'auberge de "La Brune Dénudée", j'ai fait une rencontre inoubliable. Elle était un ange venu pour moi seul. Malheureusement pour moi, aussi belle qu'elle put l'être, elle n'en était pas moins une putain. Kamhilia. C'était son prénom.

Je suis tombé amoureux comme une pomme tombe d'un arbre, sans plus de cérémonie, sans être prévenu. Je l'ai courtisé, je l'ai payé, nuit après nuit, et elle était mienne. Elle a dû ressentir ce que je sentais, ou quelque chose d'autre l'a faite changer, mais elle est devenue plus attentionnée, plus présente, plus femme et moins maitresse. Elle s'est mise à refuser mes paiements, à venir chez moi, et sa liste de client était devenue vierge. Et ça a duré presque un an. Un an durant lequel j'ai aimé une femme qui n'aimait que la compagnie d'un homme qui n'avait pas besoin d'elle comme d'un objet.

Le brun était captivé par le regard intense de la belle blonde, et se servait de la fenêtre de ses yeux pour se plonger dans son passé.

Un homme riche est arrivé, et l'a courtisée de la même manière. Et ni une ni deux, elle était déjà dans sa couche. Jamais je n'ai été trahi ainsi, c'était plus douloureux que de perdre un proche. On perd trop de choses en même temps.

Il se tut, reprenant une gorgée de vin pour calmer sa gorge sèche, et mordit dans sa tartine. Rod' ne le lâchait pas des yeux, et il ressentait une chaleur l'envahir, qu'il ne se connaissait pas. Personne ne l'avait jamais attiré comme ça, l'attraction était quasi palpable.

À mon tour maintenant. Est ce que tu crois au mariage ?

Il sourit, souhaitant que sa question détende un peu l'atmosphère austère qu'il sentait sur ses propres épaules.

Je pense que non, que pour toi si l'amour existe, il n'y a nul besoin de cérémonie pour le célébrer. Pas besoin de rentrer dans les détails, ça c'est ton boulot !

Puis il attendit jambon à la bouche qu'elle réponde.
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