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[RP]Une demeure bien gardée, chez Fralis

Rodrielle
Elle avait tapé dans le mille. Tout le monde a donc souffert d'amour. Cruel et stupide sentiment ! Certains disent que c'était le plus beau, mais l'italienne n'en était pas convaincue du tout. Quel autre sentiment vous fait souffrir autant ? L'amour, finalement, c'était comme un morceau de chocolat : quelques instants de plaisir éphémères. Tout le monde finit par en pleurer.

Mais elle devait tout de même y croire. Elle devait croire en l'amour et en profiter. Qu'importe ce qu'il arrivera, plus tard. Mais pour l'instant, elle l'écoutait avec attention, les yeux rivés sur Lui. Ainsi son histoire se basait essentiellement sur des catins. Toutes des sans-cœurs aussi celles-ci ! Et la Kamhilia de Fralis ne semblait pas être différente... Peinée pour lui, Rodrielle attrapa la main du chevelu, comme pour le rassurer, lui dire qu'elle était là à présent...

La question suivante, à son attention, l'étonna encore plus que la première. Elle se redressa, sans quitter son contact, puis se détendit en le voyant sourire. Et la suite la rassura enfin. Il avait parfaitement compris, c'était parfait.

Tu as parfaitement résumé la chose ! - Elle rit avant de reprendre - Le mariage pour moi, c'est comme si j'étais enchaînée. Je tiens trop à ma liberté pour m'attacher toute une vie à quelqu'un sans avoir le choix. Si j'aime quelqu'un, comme tu le dis, je n'ai pas besoin de le prouver par un mariage. On me croit ou pas. Point. Bref, j'préfère encore avoir des enfants !

Elle sourit puis mangea un morceau avant de poser une question à son tour.

A moi... Et bien...

Oui, elle n'avait pas réellement d'idée... Ils avaient fait les plus grandes découvertes l'un sur l'autre, les autres questions allaient être banales. Et elle n'aimait pas ça. Elle haussa donc les épaules.

Es-tu prêt à me suivre ? Quelques soient mes activités ?

Quitte à être sure de partager ses aventures, autant le savoir maintenant. Surtout que le brun ne savait pas le quart de ce qu'elle faisait. Ou qu'elle pourrait faire.

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Fralis
Les sourires s'échangeaient, leur compréhension mutuelle était naturelle. Le brun pensait déjà pouvoir cerner la personne avec qui il voulait continuer sa vie, et était persuadé d'être compris. Il n'y avait pas de mensonge entre eux, pas de faux discours.

Leurs mains étaient liées, et nul témoins n'étaient présents. Il n'y en avait pas besoin à leurs yeux. Leurs gestes de réconfort, de compagnie, d'amour et de tendresse exprimaient plus que des mots. Les baisers démontraient de leur passion, flamme aveuglante qui brulerait quiconque se mettrait au milieu. Et leurs secrets leur laissait une liberté qui leur était indispensable.

Elle répondit alors à sa question concernant le mariage. Elle n'en dit pas grand chose de plus, et il sut qu'il ne s'était donc pas trompé. Ils avaient donc un point commun de plus. Puis, le tour de la blonde vint, et elle parut hésiter. Les bonnes questions se faisaient rares, et le chevelu lui même n'en avait plus en réserve. Il sourit alors, et l'écouta.

Elle posa sa question, et il patienta pour qu'elle y réponde. Mais elle avait oublié cette petite règle du jeu. Qu'à cela ne tienne, il allait quand même répondre, surtout que ça le touchait. Les mots étaient tout prêts, comme s'il avait travaillé sur le texte au cas où la dite question se poserait.


C'était à toi de répondre ma belle. Il lui fit un sourire malicieux, et poursuivit. Et je pense que la réponse que je vais donner est simple. Je t'ai déjà dit, et je te répète, et je te le dirai autant de fois que tu le souhaiteras ou que tu auras besoin de l'entendre. Je te suivrai, où que tu ailles, par n'importe quel chemin que tu prennes. Quoi que tu fasses, quoi que tu aies fait. Ma route est faite pour ne plus se séparer de la tienne.

Il se tut, sa déclaration finie il n'avait plus rien à dire. Il n'allait pas se perdre dans des "je t'aime" à n'en plus finir, il avait dit ce qu'il ressentait et c'est tout ce qui comptait à ses yeux. Il serra alors plus fort la main de la tatouée, et se leva, s'approcha d'elle, et l'embrassa avec une passion non dissimulée.
Rodrielle
Ah oui, elle avait oublié de répondre. Et non, ce n'était pas fait exprès ; malgré son air détaché, Rodrielle s'inquiétait de la réponse. Elle était trop importante pour la prendre à la légère... S'il savait ! S'il savait qu'elle passait un tiers de son temps à la Cour des Miracles à tuer quiconque se mettait dans le chemin des Basilisk, clan qu'elle aidait. S'il savait qu'elle aimait se cacher sur les routes, pour blesser et détrousser les voyageurs. S'il savait qu'elle préparait son fils au mercenariat, à l'assassinat, au crime. Mieux valait garder tout cela pour plus tard, ne pas le faire déchanter...

Elle se contenta donc de profiter, de sourire et de l'attirer à elle lorsqu'il s'approcha pour l'embrasser. La déclaration l'avait touché, plus qu'elle ne l'aurait pensé. Jamais elle n'aurait cru qu'un tel "évènement" lui tomberait dessus, comme cela, du jour au lendemain et dans un village tel que Blois. Trop beau pour être vrai... Enfin elle verrait, peut être était-ce enfin le bon !

Rodrielle se recula alors et sourit avec tendresse au chevelu. Elle ne savait réellement que dire, peu habituée à de tels aveux. Alors elle se contenta d'un simple "Merci" avant de lui reprendre la main. Finalement, elle décida de répondre avec malice, comme elle avait l'habitude de le faire. Elle allait surement mettre quelques temps pour trouver les bons mots, les bonnes réactions. Mais pour l'instant, elle restait elle-même.

Bonne réponse ! Et je suis prête à partager mon chemin avec toi ! Et essayer de l'embellir aussi. Per te.

Elle rit doucement puis lui donna la dernière tartine afin qu'il croque dedans.

Pas d'autres question de ta part ?

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Fralis
Le chevelu se remettait à peine du baiser, qu'elle lui glissa un doux "merci" à l'oreille. Il sourit, se disant que ce n'était pas l'heure de remerciements, mais n'en dit rien. Elle lui avoua alors, presque sur le ton de la plaisanterie - comme pour dissimuler des sentiments - qu'elle était prête à le partager avec lui ce voyage. Elle lui tendit le dernier morceau de pain, et il mordit de bon coeur dedans. Et elle lui demanda enfin si il avait d'autres questions, et après quelques secondes de réflexion il fut obligé de se résigner à l'abandon.

Non pour le moment je crois que la seule question que je me pose, c'est comment je fais pour être dans une pièce, seul avec toi, sans être en train d'éteindre la lumière et de t'emmener dans la chambre.

Il sourit malicieusement, les souvenirs brulants de la veille ranimaient son corps et son coeur. Mais il ne fallait pas trop gouter à la passion charnelle, pas avant d'approfondir des sentiments plus stables. Si de tels sentiments étaient possibles avec la Corleone.

Le brun finit alors son verre de vin, et commença à réfléchir à la longue journée qui l'attendait.


Alors que comptes-tu faire aujourd'hui ? Car les pauvres et parfois honnêtes gens comme moi doivent aller au champ, ou à la pêche, et pour les moins chanceux, il reste la mine. Moi c'est l'entretien de ma terre qui m'appelle. C'est bientôt la saison des semailles, et si on veut du pain pour l'hiver prochain, il faut du blé, et pas seulement le voler au voisin !

Il lui fit un clin d'oeil malicieux, et attendit qu'elle réponde.
Rodrielle
L'un contre l'autre, ils terminaient leur déjeuner en s'échangeant toujours les mêmes regards et les mêmes sourires. Cette attraction qui existait entre eux était étrange, mais tellement agréable que l'italienne ne tentait même pas de lutter ; elle devait avoir l'air d'une gamine, à le regarder comme ça, mais pour le coup elle s'en fichait. Ils n'étaient que deux et tous ces contacts allaient rester entre eux. Comme un secret bien gardé.

Fralis n'avait plus de question non plus. Enfin... Sauf une, qui ne déplaisait pas à la Tatouée qui se dandina contre le chevelu à cette idée. Rarement elle refusait de telles propositions et elle répondit à cette hypothèse par un baiser glissé dans le coup du chevelu. Enfin, même si elle se doutait que la journée n'allait pas se passer au lit mais au travail, ce simple baiser était un avant-gout d'une prochaine fois. Ou, pour les plus malicieux, une légère frustration pour la journée avant le soir...

Le brun lui demanda alors ce qu'elle allait faire et la taquina sur le vol. Rodrielle fit semblant d'être offensée mais rigola rapidement, lui donnant une tape sur l'épaule.

Comme si je volais les biens de mes voisins ! Voyons ! Étrangement, je ne vole pas de la nourriture... Je l'achète avec l'argent que je récupère de mes... commanditaires.

Oui oui, elle parlait de ses contrats comme si c'était normal ! Après tout, Fralis allait partager sa vie, non ? Elle termina donc son verre de vin et répondit plus sérieusement.

Sérieusement, je vais retourner à l'auberge et récupérer mon enfant. Je l'amène chercher un cadeau aujourd'hui ; je lui ai acheté une dague que je lui ai fait graver à son nom. Sa première vraie arme. - Elle fit une pause, émue - Donc après je pense qu'il va vouloir l'essayer... Donc ce sera une journée détente aujourd'hui...

Elle se colla enfin contre Fralis et fit une moue faussement angélique.

Tu es sur que tu dois travailler aujourd'hui ?

Rodrielle, reine de la corruption.

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Fralis
Le brun ne pouvait s'empêcher de sourire quand il regardait la tatouée. À chaque minute il s'apercevait d'un détail sur son visage, ou dans son expression qui lui plaisait et il ne pensait plus. Elle répondit à sa question par un baiser dans le cou, durant lequel il ferma les yeux, savourant la douceur des lèvres sur sa peau, et retenant ses envies les plus primitives. Il savait qu'il leur faudrait attendre, et même si ce n'était pas loin, c'était toujours trop.

Des commanditaires ? Ou des pauvres voyageurs aux poches trop chargées ?

Il rit, et l'écouta tandis qu'elle déroulait son planning de la journée. Elle avait prévu l'entrainement de son fils, une journée basée sur le bon temps et un peu d'exercice. Puis elle s'approcha de lui, et corps contre corps, elle lui fit une grimace d'ange. Il ne pourrait pas y résister longtemps à ça ! Et de cet air elle demanda si il devait obligatoirement travailler. L'éternelle question. Pouvait-il dire que personne n'était obligé de travailler ? Oui il en avait envie. Mais c'était une obligation à laquelle il ne pouvait se soustraire. Aussi il l'embrassa tendrement - ça avait fini par être trop tentant - et répondit avec un sourire.

Disons que je suis obligé d'aller travailler, mais que je ne suis pas obligé d'y passer la journée. Je te rejoindrai, vous rejoindrai, et tu auras la surprise de l'heure.

Il sourit malicieusement, et ajouta.

Par contre j'ai un peu de temps pour toi avant d'être réellement contraint de sortir.

Il appuya son propos en glissant une main dans son dos, la collant à lui pour un baiser plus passionné. Il était imprégné de son odeur, et sa peau était comme du sucre à ses lèvres.

Il n'était pas près de se lasser d'elle.
Rodrielle
"Des commanditaires ? Ou des pauvres voyageurs aux poches trop chargées ? "

Mais c'est qu'il ne la croyait pas ! Le vilain ! Rodrielle plissa le nez en lui redonnant une tape sur l'épaule. Non pas qu'il avait totalement tort, parce qu'évidemment il lui arrivait de détrousser quelques passants, mais le métier d'assassin... hum, pardon... de mercenaire était bien plus évolué que celui des brigands. Traiter donc un mercenaire comme tel et il risquera de vous prouver que vous aviez tort. C'est tout un art l'assassinat ! Qui demande énormément de talents... Hum, nous nous égarons.

Non non des commanditaires. Des gens qui me payent pour faire le boulot à leur place. Des gens souvent riches qui veulent garder leurs mains propres. Ca rapporte bien plus que le brigandage qui, avouons-le, est un travail de bas étage. J'suis une Corleone moi, Sire, je ne m'abaisse pas à attendre les passants sur les routes !

Nanmého ! L'italienne se redressa et fit la fière avec beaucoup d'amusement. C'est qu'elle avait un nom à faire perpétuer Rodrielle ! Elle devait garder la réputation de la famille comme la grande Sadnezz Corleone l'avait fait auparavant... Enfin, elle avait mis la barre très haute la Sad' vu que c'était elle - paix à son âme - qui avait tué la reine en personne ! Ahhhh la belle époque ! L'italienne en soupira d'aise avant de retourner près de Fralis.

Enfin tu comprendras plus tard, Bello...

Puis vint le moment de parler travail... Ainsi il ne viendrait que dans la journée, pour la "surprise". L'italienne grimaça en fronçant le nez, mais Fralis lui remonta rapidement le moral en l'embrassant pour profiter encore un peu l'un de l'autre avant le début de la journée. Ça, c'était bien ! La Tatouée lui rendit son baiser avec encore plus de fougue, passant ses doigts dans les cheveux longs du brun. Les derniers baisers avant d'aller travailler...

A moins que je ne t'attache pour t'emmener... Hou que ce serait marrant...

Elle souriait derrière ses baisers. Cette idée lui plaisait beaucoup même si ce n'allait pas être raisonnable... Dur !

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Fralis
Le brun rit quand elle le tapa à nouveau. Ca l'amusait fortement de se moquer de son travail, qui lui était en partie inconnu à l'heure actuelle. Peut être la chose ne l'amuserait elle pas autant si il savait, mais qu'à cela ne tienne, pour l'instant il rigolait.

Autant pour moi alors, Dame - il esquissa un sourire malicieux en appuyant bien le mot et continua - et peut être pourras tu alors m'aider. Moi non plus je n'ai pas envie de me salir les mains, et il faut que tu m'aides à enlever quelqu'un. En vie de préfèrence.

Il s'approcha d'elle, et joua le ton des confidences en murmurant.

C'est une belle blonde, on ne peut pas la rater. Fière, majestueuse, armée comme un guerrier, et un joli dessin autour de l'oeil. Je suis prêt à payer cher, Très cher si tu peux me l'emmener à la maison. Disons... d'ici ce soir.

Il céda aux baisers de la Corleone, fermant les yeux et profitant des quelques instants qu'ils avaient encore à partager. Puis elle le taquina en le proposant de l'attacher pour l'obliger à venir avec elle.

M'attacher ? C'est une idée oui, mais je suis tellement doué de mes mains que tu perdrais sûrement quelque chose d'intéressant !

Il lui fit un clin d'oeil malicieux, sans s'arrêter de parler et poursuivit d'un ton plus sérieux.

Mais sache que je tiens mes promesses, et que j'ai dit que je viendrai. Je ferai tout ce qui est humainement possible pour ne jamais me séparer de toi plus longtemps que nécessaire, le Seigneur m'en soit témoin.
Rodrielle
Ils se taquinaient, et elle adorait ça. Au moins, elle savait que leur couple, grâce à cela, n'allait pas être commun : au moins, entre deux gros câlins ils joueraient ensemble. Au moins, ils ne s'ennuieraient pas ! La Tatouée rit, donc, en se collant le plus possible contre lui, toujours en caressant ses cheveux.

Humm je pense pouvoir faire quelque chose. J'espère que la récompense sera de taille par rapport à la tâche...

Clin d'oeil complice à son chevelu et l'italienne l'embrassa. Il accepta enfin d'être attaché, même si cela lui ferait rater de belle chose... grimace de l'italienne en imaginant ce qu'elle pourrait rater. Mouais... Elle aurait certainement besoin de ses mains, bientôt.

Bon pour mon... hum... notre plaisir... Heu... bonheur... Je vais te laisser les mains sauves !

Mais ne t'inquiètes pas, je te fais totalement confiance.


Elle lui sourit puis l'embrassa à nouveau. L'heure allait venir de se séparer...

Et puis surtout tu pourras voir mère et fils à l'oeuvre ! Oh ! Tiens, n'oublies pas ta lame, tu t'entraineras avec nous si tu veux !

En voilà une idée qu'elle est bonne !

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Fralis
Briser leur contact leur semblait impossible. La main de la tatouée caressait inlassablement la tignasse du brun, lui faisant s'hérisser les poils.

Je pense que tu seras satisfaite de la récompense. Enfin je l'espère !

Il rit, et la laissa continuer. Après une courte réflexion elle voulait lui laisser les mains libres, évidemment les échanges étaient plus intéressants de la sorte, et il sourit malicieusement. Le vice qui l'étreignait ne l'empêchait cependant pas d'imaginer ce que pourrait ressentir l'un ou l'autre dans une telle situation. La privation de mouvement permet de débloquer les autres sens, et donne tout dans le ressentir. Qu'à cela ne tienne, il n'avait pas besoin de ça non plus pour avoir envie de sa compagne.

Elle l'embrassa alors d'un baiser marquant un au revoir. Il sourit, et la laissa se détacher de lui. Il se leva, acquiesçant à l'invitation qu'il avait déjà accepté à plusieurs reprises. Elle voulait vraiment qu'il vienne, et il désirait la même chose.

Mais l'heure était aux départs, et la belle blonde ne le savait pas encore, mais les retrouvailles se feraient dans à peine plus d'une heure. Il la raccompagna à la porte, sans perdre le contact physique, profitant au maximum de chaque seconde, et lui souhaita une bonne journée dans un murmure.
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