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[RP Semi-ouvert] De père en fille, on aime l'aventure

--Soeur_palmyre



Je suis Rodrielle Corleone, l'amie d'Amarante.
Elle m'a prévenu que sa petite fille, Korydwen, était avec vous et souhaiterait que je la récupère.


Oh ! Ainsi c'était elle l'amie de la maman ?! Elle la regarda et se demanda quel genre de femme pouvait être la mère de cette enfant. Elle aurait pu au moins lui dire comment reconnaitre son amie. Là, elle devait simplement faire confiance à cette femme et se fier à ses dires. Si elle se fiait aux apparences, elle emmènerait Korydwen loin, mais elle la regardait, la sondant presque. La blonde lui souriait, ne ressentant aucune animosité et elle avait un regard franc. Et au final, combien de personnes étaient au courant que cette enfant était ici ?

Après un moment à la sonder, Palmyre invita la femme à s'avancer un peu. En bout de table, caché entre les autres soeurs, on pouvait voir une petite frimousse surmonter d'une chevelure noire juste au niveau de la grande table en chêne. Les autres soeurs avaient pris l'enfant en affection et la protégeait beaucoup.


Oui Korydwen est bien ici, venez. Elle est assise avec mes soeurs. Nous étions en train de manger. Peut-être voulez-vous quelques choses ?

Elle contourna la table pour se placer derrière l'enfant, posa ses mains sur ses jeunes épaules et se baissa un peu pour lui parler.

Korydwen, voici l'amie de votre maman. Vous vous souvenez, Rodrielle ?! Et bien c'est elle. Il ne faut pas avoir peur ...

Elle se redressa et frappa dans ses mains pour que les soeurs cessent leurs petits commentaires. Et oui, elles n'avaient pas fait voeux de silence.

Mes Soeurs, voici Soeur Rodrielle qui est venue chercher notre petite invitée.

Elle s'installa de nouveau sur le banc à côté de l'enfant puis s'adressa à Rodrielle.

Ses blessures physiques sont pratiquement guérit, même si je vous conseille d'attendre encore quelques jours avant de prendre la route. Avez-vous des nouvelles de votre amie ? Je lui aurais bien écrit votre arrivée, mais elle a dit qu'elle le ferait dès qu'elle aurait commencé son voyage.
Korydwen.
Kory mâchouillait un petit morceau de pain tout en suivant sa dame en noir des yeux. Oui, parce que y'avait plein de dames en noir, là, mais y'en a qu'une qui était à elle, et celle là elle évitait de trop la perdre de vue, des fois qu'elle ait envie de disparaitre comme avait fait son papa. On sait jamais hein...
Sa dame en noir s'était levée et parlait avec une autre dame, pas en noir, une blonde avec un oeil tout bizarre, et en se concentrant un peu Kory arrivait à entendre ce qui se disait, malgré les autres dames en noir qui causaient entre elles.

Amarante... Petite fille... Korydwen...


Mâma ? Ko'y ?

A peine les paroles prononcées que sa dame en noir revenait lui causer. Rodrielle ? L'amie de sa maman ? Pas avoir peur... Pas avoir peur, facile à dire, c'est qu'il avait l'air vraiment, vraiment, vraiment bizarre son oeil à la dame. Enfin, tant que sa dame en noir restait dans le coin, elle avait pas peur. Elle leva la tête vers la dame à l'oeil bizarre et la regarda d'un air suspicieux en plissant les yeux.

Voi' mâma 'tôt ?
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Amarante.
[Sarlat ! Enfin le départ ...]


Elle était dans tous ses états depuis qu'elle avait reçu ce courrier. A quoi jouait Baudouin ? Elle lui avait permis ce voyage avec sa fille, parce qu'elle voulait croire qu'elle pouvait encore lui faire confiance et que faisait-il ? Il trahissait encore une fois cette confiance en laissant Kory seule ... Voulait-il la tuer ? Voulait-il traumatiser cette enfant ? Ce qui avait certainement dû arriver. Sa merveille était tellement contente de partir explorer avec son père. Dans quel état allait-elle la retrouver ???

Tous les meubles étaient maintenant chargés sur les chariots et ils étaient partis tranquillement en petit convois de trois chariots. Depuis le temps, elles en avaient emmagasiné des affaires à toutes les deux. Elle, prendrait le chemin le plus court pour rejoindre Avranches, alors que les chariots iraient directement en Bretagne ...

Le départ maintenant imminent, elle avait loué un cheval pour aller plus vite. Elle savait que c'était dangereux, mais elle partait seule, sous les protestations de ses amis les plus proches. Dernière chose à faire avant le départ. Ecrire à la soeur ...



Citation:


A Soeur Palmyre
De Amarante Dehuit-Kermawen


Ma Soeur

Je pars ce jour pour venir vous rejoindre. Je fais au plus vite, mais il me faudra quand même une dizaine de jours pour vous rejoindre, peut-être moins si je voyage aussi un peu de nuit.

Mon amie ne devrait pas tarder ... Et j'ai oublié de préciser, elle est très reconnaissable. Elle a un tatouage sur le visage et elle s'habille de cuir la plupart du temps. C'est une femme en qui j'ai toute confiance. Et qui aime les enfants.

Je vous contacterais de nouveau dans quelques jours. Embrassez ma fille pour moi et dites lui que je l'aime et que j'arrive.

Si vous avez besoin de me contacter, vous pourrez envoyer votre missive à Thouars. Il est prévu que je m'arrête là-bas chez une amie, le temps de refaire le plein et de changer de monture.

Que le Très Haut vous garde
Amy



Missive fermé du ruban vert, le pigeon parti et elle aussi. Chacun de leur côté, convois partant du côté d'Angoulême, elle partit du côté du Limousin où elle passa voir son frère en vitesse, puis elle prit, elle aussi vers le Poitou ...
_________________

Les Fées Tisserandes ici
Rodrielle
La confiance était donnée, et l'italienne fut soulagée. Elle avait mis longtemps, la nonne, pour lui autoriser à voir la petite. Les yeux religieux parcouraient le corps pécheur de la Tatouée, s'arrêtant souvent sur son œil. Encore un peu et elle pourrait se prendre la foudre directement du Très-Haut. Alors l'italienne restait calme, souriante et ses émeraudes prouvaient son sérieux. Et ça a payé : la Soeur Palmyre l'invita à la suivre jusqu'à la table où la petite était avec les autres nonnes.

Non merci, j'ai mangé il y a peu. C'est gentil.

Enfin, elle aurait bien pris un verre de vin mais surement les femmes d'église n'en buvaient pas. Et puis mieux valait ne pas faire encore plus mauvaise impression qu'elle ne le faisait déjà. Soeur Palmyre s'en alla donc voir la petite et lui demanda de pas avoir peur. Froncement de sourcils... Bon, d'accord elle n'était pas "comme les autres" et elle n'avait pas la tête d'une femme adorable. Mais quand même, il ne fallait pas abuser. Les autres sœurs en rajoutaient d'ailleurs une couche en chuchotant entre elles en la regardant de côté. Déjà un peu moins aimables envers celles-ci, Rodrielle les regardaient avec un peu moins d'amabilité lorsque Palmyre frappa des mains. C'était donc elle la Nonne "supérieure". Elle présenta donc la Tatouée qui ne salua pas plus que ça les piailleuses. Son intérêt se portait sur la petite.

Petite brunette, très mignonne, qui ressemblait beaucoup à Amy. Cette petite puce avait l'air d'une arsouille et Rodrielle l'aimait déjà beaucoup. Alors, pendant que la Soeur Palmyre lui expliquait quelques détails sur la santé de Kory, la Corleone s'était abaissée à hauteur de l'enfant pour lui sourire. Cette dernière semblait déjà un peu plus lui faire confiance que les bonnes sœurs.

Oui, Bella, tu vas voir ta maman bientôt. Elle arrive, vite.
Mais pour l'instant, il faut que tu restes avec moi. Je suis une amie à ta maman et je vais m'occuper de toi. D'accord ? Tu veux bien ?


Contrairement aux attentes, Rodrielle était douce avec la petite. Les enfants étaient surement les seuls êtres humains avec lesquels elle était gentille. Et la petite Kory allait avoir double-ration de gentillesse : la Corleone devait la protéger et la rassurer, rien d'autre. Regard qui se tourne vers Palmyre.

Oui, de toute façon je compte attendre des nouvelles d'Amarante pour prendre la route avec la petite. Ma propre famille et moi devons faire une pause dans notre voyage de toute manière, donc autant attendre que la petite soit en complètement en forme. Quant à Amarante, je n'ai eu des nouvelles que pour me demander de venir chercher la petite. Elle devait déménager. Je pense que son départ ne doit plus tarder.

Vous n'avez pas de nouvelles du père, sinon ?


Question de curiosité. Où était-il donc, le Baudoin ? Rodrielle ne le connaissait pas personnellement mais connaissait deux personnes avec qui il partageait des "aventures" : Amy et Cerdanne. Ce qui lui laissait suffisamment de quoi se faire sa propre pensée sur lui. Rodrielle regardait toujours Palmyre en attendant la réponse, toujours accroupie devant Kory. Elle était vraiment mignonne, cette petite.

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Korydwen.
La dame à l'oeil bizarre s'était accroupie à la hauteur de Kory, et ça, c'était plutôt un bon point pour elle. Les grands qui vous parlent toujours d'en haut, ça fait mal au cou à force de lever la tête, c'est agaçant.
La confirmation qu'elle allait revoir sa maman bientôt lui tira un sourire, mais l'idée de rester avec la dame à l'oeil bizarre en attendant l'effaça rapidement. Une amie de sa maman, qu'elle disait... Mouais... Sa maman elle avait pas un oeil bizarre, elle. Du coup, Kory était pas sûre de vouloir, rester avec la dame à l'oeil bizarre...


B'za' n'oeil...

Et puis comme la curiosité la tenaillait quand même un peu, et que la conversation entre grands ne l'intéressait pas vraiment, elle tendit une petite main potelée vers l'oeil fautif et en toucha la partie tatouée, d'un doigt. De l'autre main, elle toucha son propre oeil, pour comparer.
Elle fronça les sourcils, la bouche en coeur, et interrompit son exploration, sans grande conviction. L'oeil de la dame avait pas l'air bizarre, au toucher, il ressemblait au sien. Pourtant, y'avait un dessin dessus, Kory elle avait pas de dessin elle, personne en avait, en fait...


B'za' ?

Elle regarda sa dame en noir pour chercher une confirmation sur l’étrangeté de la chose.
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--Soeur_palmyre



Puisque la blonde amie, ne voulait pas manger et que les soeurs venaient de terminer, la table se vida. Après que Palmyre eut frappé dans ses mains pour remettre un peu d'ordre et de discipline, toutes les soeurs quittèrent la salle à manger pour reprendre leurs occupations journalières.

Palmyre écouta alors la jeune femme qui s'adressa à l'enfant et fut surprise d'entendre autant de douceur dans ses mots, dans le son de sa voix et ses craintes de laisser la petite avec une telle femme s'envola.


Oui, de toute façon je compte attendre des nouvelles d'Amarante pour prendre la route avec la petite. Ma propre famille et moi devons faire une pause dans notre voyage de toute manière, donc autant attendre que la petite soit en complètement en forme. Quant à Amarante, je n'ai eu des nouvelles que pour me demander de venir chercher la petite. Elle devait déménager. Je pense que son départ ne doit plus tarder.

Vous n'avez pas de nouvelles du père, sinon ?


Son regard croisa de nouveau celui de la tatoué. Quelle idée étrange que de se faire tatouer à cet endroit ! Approuvant le fait qu'elle et sa famille resteraient ici quelques temps, la rassura. La petite avait besoin de quelques jours de repos encore.

Cependant elle soupira avant de répondre.


Malheureusement non et je dois dire que cela m'inquiète grandement. Le peu que j'ai pu voir de lui quand ils sont arrivés blessé tous les deux, c'était que cet homme tenait à son enfant ... Du moins c'est ce que j'ai cru ... Mais je me suis peut-être trompée ... Il y a tant d'enfants abandonnés ...

Elle sourit en regardant Korydwen tendre la main vers l'oeil tatoué et enfin le toucher. Elle avança sa main pour retenir son geste, mais déjà la petite reculait sa main et la regardait interrogative !

B'za' ?

Un sourire éclaira alors le visage posé de la soeur.

Et bien oui, ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir ce genre de choses, petite Korydwen. C'est même très rare. Je crois même que c'est la première fois que je vois cela moi aussi. Un dessin sur un visage, c'est très étonnant ! Sans vouloir vous offenser bien sûr ...

La salle était désormais vide, mais elle ne le resta pas bien longtemps. Une des soeurs qui s'occupait du jardin arriva et lui tendit un parchemin fermé d'un ruban vert. Elle le prit en remerciant la soeur qui l'avait amené et regarda la petite puce.

Je crois que c'est de votre maman ! Il y a un ruban vert ...

Elle déplia le vélin et en parcouru le contenu rapidement avant de le tendre à la blonde.

J'ai confirmation que vous êtes bien l'amie de sa maman !

Elle lui sourit puis se tourna vers Korydwen.

Votre maman est en route, elle sera là d'ici peu et on peut lui écrire si on le veut, elle m'a indiqué où on devait lui envoyer. Voulez-vous qu'on lui écrive ? Ce sera certainement la dernière lettre avant son arrivée !

Là, elle regardait les deux en même temps. Peut être que Rodrielle voudrait le faire en compagnie de la petite. Cela pourrait aider à les familiariser ...
Korydwen.
Y'avait pas à dire, il l'intriguait drôlement cet oeil bizarre. Mais tout aussi intriguée qu'elle puisse l'être, apercevoir le ruban vert typique des lettres de sa maman lui fit vite changer de préoccupation. Bouche à demie ouverte, attentive, elle regarda sa dame en noir lire la lettre puis la tendre à l'autre dame avant de lui expliquer que sa maman était en route, qu'elle serait bientôt là et qu'elle pouvait lui écrire si elle en avait envie. Quelle question... Bien sûr, qu'elle en avait envie !

Eki' mâma Ko'y ! Eki' mâma !

Elle tapa dans ses mains histoire de bien montrer qu'elle était motivée et qu'il fallait se dépêcher. Oui, parce que plus tôt elle écrirait à sa maman, plus tôt sa maman allait recevoir sa lettre et donc plus tôt sa maman serait là, c'était logique tout ça. Non ? Bah pour Kory, si !

Eki' mâma, voi' mâma 'tôt. Mâma Ko'y...

Et, prise dans son élan verbal, elle osa même demander ce qu'elle n'avait plus osé demander depuis des jours...

...pâpa ?

On sait jamais, des fois que la réponse ait changée... Des fois que son papa ait envoyé une lettre lui aussi... Que sa maman l'ait retrouvé... D'habitude, quand il partait, son papa, il revenait, alors il allait revenir là aussi, après tout, non ? Non ?
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Rodrielle
Toujours accroupie, Rodrielle laissa Kory regarder son œil avec un sourire attendrit. Elle ne parlait pas encore bien mais comprenait déjà que ce tatouage n'était pas naturel, et cela amusait l'italienne qui écoutait Palmyre en même temps. Ils n'avaient donc pas de nouvelles du père, ce qui ne l'étonnait qu'à moitié ; un homme qui amenait son enfant en voyage et qui partait du jour au lendemain n'allait surement pas revenir de sitôt.

Il y a tant d'enfants abandonnés ...

A qui le dites-vous !

Oui, parce que n'oublions pas qu'à côté d'être mercenaire, l'italienne a eut un orphelinat pendant un temps. Alors les enfants abandonnés, elle s'y connaissait. Ah oui ! Parfois c'était même elle qui rendait des enfants orphelins ! Enfin, involontairement, voyons ! Ceci est une autre histoire...

Kory avait reporté son attention sur l'oeil de l'italienne et demandait confirmation de la bizarrerie de la chose à la sœur Palmyre. D'ailleurs, celle-ci confirma la chose en gardant une certaine politesse qui fit sourire une nouvelle fois la Tatouée.

Vous ne m'offensez pas, n'ayez crainte. Je suis habituée à ce genre de réaction. Mais parfois, on ne peut pas choisir ce qui nous arrive alors j'ai appris à vivre avec. Au moins on se souvient de moi.

Elle se releva en évitant de se souvenir de ce jour où ses quelques "connaissances" 'avaient attrapé pour lui infliger ce traitement. Mais le sujet fut vite balayé par un courrier d'Amarante qui confirmait la présence italienne en ces lieux. Kory voulait déjà répondre à sa mère.

Je pense qu'elle a raison, la signorina. Au moins la prévenir que je suis arrivée, qu'elle soit rassurée.

Puis, se penchant vers la petite puce.

Tu veux qu'on l'écrive toutes les trois, la lettre ?

De quoi elle ne répondait pas à la question de la petite sur son père ? Un oubli ? Peut-être... Mieux valait éviter les sujets qui fâchent ou qui attristent.



signorina = demoiselle

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--Soeur_palmyre



Vous ne m'offensez pas, n'ayez crainte. Je suis habituée à ce genre de réaction. Mais parfois, on ne peut pas choisir ce qui nous arrive alors j'ai appris à vivre avec. Au moins on se souvient de moi.

Oui, il était certain que parfois on ne choisissait pas ... Elle lui fit sourire sincère.

Je pense qu'elle a raison, la signorina. Au moins la prévenir que je suis arrivée, qu'elle soit rassurée.

Oui je suis d'accord avec vous, je pense que ce serait bien !

Tu veux qu'on l'écrive toutes les trois, la lettre ?

La joie de la petite faisait chaud au coeur. Elle n'avait pas été très expressive depuis le départ de son père. Au moins une réaction positive.

Eki' mâma Ko'y ! Eki' mâma !
Eki' mâma, voi' mâma 'tôt. Mâma Ko'y...


Bien puisque tout le monde était d'accord, elle partit chercher un parchemin, un encrier et une plume puis revint la table où elle s'installa.

...pâpa ?

Attrapant la petite pour l'asseoir à côté sur le banc elle secoua la tête en signe de dénégation.

Non mon enfant, toujours pas de nouvelle de votre père ...

Un instant de silence ce fit puis prenant la plume, elle invita Rodrielle à s'installer elle aussi, puis commença à écrire.

Alors je vais faire simple et court, inutile de trop en mettre !

Citation:
A Amarante, maman de Korydwen
De Soeur Palmyre.

Dame, je vous informe que votre amie Rodrielle est arrivée ce jour et qu'elle va rester ici le temps de votre arrivée.

Votre fille se porte bien et il ne reste presque plus rien de sa blessure physique. Elle vous attend avec beaucoup d'impatience et se réjouit de votre venue.

Je ne pense pas me tromper en vous disant qu'elle vous aime fort.

Toujours pas de nouvelle de votre époux et j'en suis désolé. Peut-être en avez-vous ?

Je pense que cette missive sera la dernière et que vous répondrez à mes questions de vive voix sous peu. Soyez prudente durant votre voyage et que le Très Haut vous garde.

Soeur Palmyre.



Elle avait lu à haute voix tout en écrivant et regardant la femme et l'enfant pour savoir si cela convenait. Le vélin fut envoyé peu de temps après direction Thouars.
Amarante.
Thouars, elle y était enfin arrivée ... Elle se précipita chez son amie et passa une nuit tranquille à se reposer ... Enfin se reposer c'était vite dit ... Elle avait du mal à dormir, même si elle savait que sa fille était enfin entre les mains de Rodrielle. Elle s'était précipitée vers le pigeonnier pour voir si une missive lui était destinée et elle avait pris ce que lui tendait l'homme aux pigeons avec beaucoup d'impatience ...

C'était une lettre de la soeur qui lui disait que son amie était bien arrivée. Quel soulagement ... Sans attendre, a même le pigeonnier municipal, elle avait demandé plume et vélin à l'homme et elle s'était mise à écrire ...



Citation:


D'Amarante
A Soeur Palmyre.

J'ai bien reçu votre missive et suis soulagé de les savoir ensemble.
Je serais là d'ici peu. Dites à ma fille que je l'aime.

A très bientôt
Amy



Missive courte, mais qui n'avait pas besoin de fioriture puisque ce serait la dernière, elle partit donc pour Avranches ... Après une courte nuit, elle remercia son amie et remit en chemin au plus vite. Les jours passaient et par chance, elle ne fit pas de mauvaise rencontre et enfin, elle vit les remparts de la cité d'Avranches ... La Normandie, elle n'y avait jamais les pieds et il fallait un événement comme celui-ci pour qu'elle y aille ...

Elle passa le Guet et la grande grille puis demanda son chemin pour trouver le plus facilement le dispensaire. Après avoir cherché un peu en suivant la pointe du cloché, elle arriva devant une bâtisse où elle repéra facilement la roulotte de Rodrielle. Elle descendit de cheval puis l'attacha contre à un arbre et se précipita tout d'abord vers la roulotte en frappant comme une forcené sur la porte en bois ...


Rodrielle !!! Rodrielle t'es là ? C'est Amy !!!

Puis sans attendre de réponse, elle partit vers la porte du dispensaire et y entra sans plus de ménagement ...

Soeur Palmyre ? Kory t'es là mon ange ?! Koryyy !!!
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Les Fées Tisserandes ici
Korydwen.
Sa maman avait écrit sa dernière lettre. C'était en tout cas ce que sa dame en noir lui avait dit et répété, "c'est la dernière lettre de votre maman". Ouais, mais Kory était pas dupe, elle était sûre qu'on lui disait ça juste pour qu'elle arrête d'embêter les pigeons. Du coup, un brin entêtée, elle ne se contentait plus d'attraper les pigeons ayant une lettre avec un ruban vert, mais TOUS les pigeons qui avaient une lettre.
Et là, justement, elle venait de batailler dix bonnes minutes, courant dans un sens et dans l'autre, pour attraper un volatile récalcitrant. Elle avait déjà dû l'attraper une fois celui-là, alors il savait ce qui l'attendait et n'avait visiblement pas envie de repasser par là.
Enfin, envie ou pas, elle venait de l'attraper et le tenait serré contre son coeur pour pas qu'il s'échappe. Il fallait qu'elle trouve sa dame en noir, ou sa dame à l'oeil bizarre, et leur donne l'oiseau pour savoir si c'était une lettre de sa maman ou pas.

Elle arriva donc en trottinant à toute vitesse dans le dispensaire, semant quelques plumes de son pigeon en chemin, et se trouva nez à nez avec...sa maman ? Sa maman qui criait son nom ?
Kory s'arrêta d'un coup et manqua laisser s'échapper l'oiseau qui se retrouva tête en bas pour son plus grand mécontentement.


Mâma ?

Elle comprenait pas, en fait. Comment elle pouvait recevoir une lettre de sa maman alors que sa maman était là ? C'était pas clair tout ça ! Ptêtre qu'elle rêvait en fait ? Elle avait souvent rêvé que sa maman arrivait, et pis qu'après elles retrouvaient son papa et qu'ils vivaient heureux tous les trois à la maison.
Elle savait plus quoi faire, d'un coup. Si c'était un rêve, elle allait se réveiller et pleurer, et si c'était pas un rêve...bah c'était pas possible que sa maman soit dans la lettre et devant elle en même temps. Non, c'était pas possible ! Alors Kory reparti en trottinant dans l'autre sens, son pigeon perdant toujours quelques plumes, à la recherche de ses dames.


Seu pamiiiiiiii ! Odellllllle !

(aucun animal n'a été blessé durant la rédaction de ce RP :p)
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Rodrielle
Les trois complices (si l'on pouvait les appeler comme cela) avait écrit la lettre pour Amarante puis étaient reparties à leurs occupations. Quelques jours étaient passées, d'ailleurs, et Rodrielle apprenait à connaître la petite Kory, lui expliquant comment son tatouage était fait, jouant avec elle et lui présentant les membres de sa propre famille (composée uniquement, à l'heure actuelle, de Fralis et d'Elouan). Et qu'est-ce qu'elle était choupinette, cette petite ! Difficile de ne pas s'y attacher ! Surtout lorsqu'elle courrait après les pigeons d'ailleurs... Ca lui donnait envie de lui donner une fronde pour s'amuser. Enfin, voyez le genre.

Puis, un matin... "Rodrielle !!! Rodrielle t'es là ? C'est Amy !!!"

Coups donnés à la porte de la roulotte, réveil brutal... L'italienne grogna et jura dans sa langue natale avant de comprendre ce qu'il se passait. Alors, dans la précipitation, elle se leva et s'habilla avant de sortir de la roulotte. Amy était arrivée ! L'italienne se dirigea alors, ravie, vers le dispensaire mais s'arrêta net en voyant Kory courir en hurlant. L'italienne se mit alors à sa hauteur pour l'arrêter dans sa course et rit doucement.

Qu'y a-t-il, bella ragazza ? Tu as vu qui est arrivé ?

Elle la retourna alors vers Amarante et lui chuchota que c'était sa maman. Les retrouvailles allaient surement être très jolies. En tout cas, pour le coup, c'était très drôle. Rodrielle se redressa alors et observa la réaction de la puce avant de sourire à Amarante.



Bella ragazza : belle jeune fille

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Korydwen.
Arrêtée dans sa course par sa dame à l'oeil bizarre, Kory fit les gros yeux et prit une grande inspiration choquée en lui tendant le pigeon.

Haaaann ! Odelle ! Zoizo mâma ! Pas là mâma, zoizo ! Dodo Ko'y, pas là mâma, zoizo !

Après cette longue tirade excitée, elle reprit sa respiration et sa dame à l'oeil bizarre en profita pour la faire se retourner et lui murmurer que c'était sa maman qui était là. Non mais non, non, sa maman pouvait pas être là puisqu'elle était dans le pigeon. Non ?

Zoizo mâma ?

Après un dernier regard vers sa dame à l'oeil bizarre, Kory prit son courage à deux mains et marcha lentement vers sa peut-être-maman, pigeon en avant - mais toujours à l'envers -, bien décidée à avoir une explication.
Etre là et dans un pigeon en même temps, c'était pas possible !


Pas là mâma, zoizo !

Fallait toujours qu'elle leur explique tout, aux grands...
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Amarante.
Elle venait de franchir la porte du dispensaire et quelque chose la fit se retourner. Un battement de coeur plus fort qu'un autre et elle se retourna pour voir sa fille qui partait dans l'autre sens en tenant elle ne savait trop quoi contre elle ... Visiblement, elle ne l'avait pas vu alors elle lui partit après ...

Seu pamiiiiiiii ! Odellllllle !

Son coeur chavira ... Depuis combien de temps n'avait-elle pas entendu le son de sa voix ? Deux mois ? Peut-être plus ? Elle ne comptait plus, pour elle ce voyage était devenu une vraie torture et elle n'en voyait pas la fin ...

Kory ...

A la suivre comme ça, elle revint vers la roulotte où Rodrielle était finalement sortie ... Elle parlait à sa merveille et enfin son ange se tourna vers elle. Une grosse boule dans la gorge et les yeux remplis de larmes, elle se baissa en ouvrant les bras pour accueillir sa fille.

Elle vit alors Kory avancer doucement, presque hésitante et tenant un pigeon par les pattes et la pauvre bête avait la tête en bas. Elle se mordit la joue pour ne pas rire, malgré l'émotion qui l'envahissait. Sa fille allait bien et elle avait l'air d'être en forme ...


Pas là mâma, zoizo !

Oui mon ange, maman est là ! Viens mon trésor ! Viens faire un câlin à maman ...

Elle tendit les mains vers elle, attendant que la petite vienne la voir ... Son bébé ... Son ange ... Sa vie ... La prunelle de ses yeux, était enfin devant elle ...
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Les Fées Tisserandes ici
Rodrielle
Bon, finalement les retrouvailles étaient moins normales que l'italienne l'aurait pensé. Avant de se tourner, Kory avait avancé le pigeon-presque-mort-d'avoir-la-tête-en-bas devant elle en répétant que sa maman était l'oiseau. L'italienne avait eu un moment de recul, rebutée par la bête qui agonisait presque, mais sourit. C'était charmant, un enfant : ça n'avait peur de rien et ça ne comprenait rien non plus... Ou du moins, pas de la même façon.

Mais le face à face avec Amy n'arrangeait pas les choses. Kory pensait toujours que sa maman ne pouvait pas se tenir devant elle... Se pouvait-il que la petite ait oublié comment était sa mère ? Nonnnn ! Si ? Froncement de sourcils d'une italienne inquiète pour la suite des évènements : qu'allait donc faire Kory ? Courir dans les bras de sa mère (avec ou sans pigeon) ou courir au loin ? Telle était la question. Donc Rodrielle restait là, les bras croisés, à apprécier d'avance le spectacle à venir.

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