Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8   >   >>

[RP] L'boulin des gronronneurs.

Axelle
En d’autres moments, la bestiole aurait surement été amusée par la mine déconfite du gamin et par son air embarrassé. Mais voilà, le moment n’était pas à s’émouvoir devant des taches de rousseur, si tant est qu’elle se soit un jour attendrie devant une demi-portion. Devant Margot, peut être.

Elle était donc sur le point de le faire déguerpir plus vite que ses jambes ne pourraient le faire courir, quand un frisson prenant naissance dans sa nuque glissa jusqu’en bas de ses reins. Soudain plus pale qu’un linge, rare pour la noiraude qu’elle était, les yeux lui bouffant toute la figure, elle le regarda un instant muette de stupeur.

Clothilde, il avait bien dit Clothilde. La folle. Ou pas.

En cet instant, elle aurait pu s’attendre à n’importe quoi, qu’il pleuve des vaches ou que les poissons gravissent la montagne mais certainement pas à entendre ce nom dans la bouche de ce môme.

Epuisée, à bout de nerfs, le chambranle de la porte trouva une utilisation des plus pratiques. La faire tenir sur ses pattes.

Elle secoua la tête, reprenant constance puis la voix cassée dans un mélange de curiosité et crainte, mais surtout les idées plus floues que jamais :

Non ‘fin si, c’est ‘fin c’est moi qu’habite ici maintenant. C’est qui Clothilde? T’la connaissais? L’est où maintenant? P’quoi l’est plus là, l’aimait plus la forêt ou l’avait peur qu’la baraque lui tombe sur l’coin d’la figure?

Se rendant compte que son interrogatoire pouvait sembler étrange elle se tut, ne pensant même plus à répondre à ses questions à lui, les yeux rivés sur les jeunes lèvres d’où elle apprendrait peut être quelque chose.

_________________
Galoche


Pendant un moment, Galoche craignit de se prendre un talon dans le derrière pour toute réponse. Il se prit même à fermer les yeux en attendant la brimade, mais elle ne vint pas. Au lieu de ça, lorsqu'il rouvrit les mirettes, c'est une espèce de folle explosant de questions qui lui apparut. Galoche, lui, s'en posait une belle, de question. Mais...C'est qui celle-là?! Et vu le bidon qu'elle se trimballait, c'était sûrement pas ses humeurs qui la mettaient dans cet état là. Et oui, dans la grange des orphelins, on disserte le soir, on parle science, on s'instruit entre nous. C'est fou ce qu'on apprend auprès des autres. Surtout de ceux qui savent écouter aux portes en mendiant. Mais, ayant le sentiment qu'elle pourrait s'énerver pour de bon, le garçon s'appliqua à répondre.

-Beeeeeen, l'aut' jour qu'j'étais à grailler un morceau d'tartelette aux poireaux qu'j'avais chip...qu'j'avais chap...qu'j'avais empruntée à un boulanger, j'discutais avec Pilou. Pilou, vous connaissez Pilou? Mais si, Pilou! Pilou Face, qu'on l'appelle. Cause qu'il a une croissance d'peau bizarre sur l'front. Ça lui fait comme une marque d'écus. Par contre c'pas pour autant qu'il ramasse du blé, hein. Mais vous l'avez forcément vu un jour, Pilou. Des fois, qu'il est en forme, il va faire des acrobaties sur la place Not'Dame, pendant qu'Sophie chante. C'est d'l'art, ça m'dame. Ah ouais, c'est d'l'art. Leurs représentations, c'est sur l'thème du Citadisme Emmanché. Les mémés en sont fanatiques. Elles adorent lui jeter des tomates. Bon, il préfèrerait des écus, mais les tomates c'est bien aussi, ça remplit l'écuelle.

Sentant l'atmosphère s'alourdir étrangement d'un coup, il abrégea.

-Bref, j'discutais avec Pilou en mangeant une tartelette aux poireaux. Elle était bonne, la tartelette. C'était d'la tartelette d'expert, moi j'dis. Salée en plus. Salée, vous vous rendez compte?! J'ai eu d'la veine d'tomber dessus. Et puis y'avait un peu d'crème dedans, à tomber même en étant allongé, moi j'dis. Croquante bien comme il f...

Le doute à nouveau l'assaillit, et l'idée de passer directement au sujet principal lui sembla pertinente, sur le moment.

-Euuuuh. Donc, j'disais quoi? Oui! J'discutais avec Pilou. J'y ai dit que j'travaillais ici sur c'te maison dans les bois toute humide. Alors il m'a r'gardé comme ça pis il m'a dit: 'La maison dans l'bosquet au Nord-Est là?' Alors moi j'y dit 'Ouais. Même qu'j'ai pas fait gaffe en y allant, m'suis vautré dans un ruisseau une fois. Heureusement personne a vu. ' Alors à c'moment là il a commencé à m'rire au nez. Alors moi j'lui ai filé un coup d'tatane bien au milieu du tibiac pour l'faire couiner. Bon. J'ai un peu râté. Mais c'est pas passé loin!


Nouveau moment de réflexion. Bizarrement, il n'ose plus regarder la jeune dame dans les yeux.

-En bref il connaissait la maison. D'après lui elle est hantée. Enfin, c'est Sophie qui lui a dit. J'vous ai déjà parlé de Sophie, hein? Elle porte la poisse, moi j'm'approche pas trop. Bref, c'est Sophie qui lui a dit qu'elle était hantée ou j'sais pas quoi. C'est sa tante qu'habitait là. Une espèce d'illuminée. 'paraît qu'elle proférait des trucs bizarres avant d'y passer. L'a finie suicidée un jour. M'sieur Guillaume, l'père de Sophie – Galoche se signa à l'évocation du père, comme il le faisait pour chaque parent défunt- l'a retrouvée un jour allongée dans la forêt. Des entailles plein sur le dos. Moi j'dis, elle d'vait être sacrément souple pour s'faire ça toute seule. Voilà. Pis l'père de Sophie est mort pas long après. J'sais pas comment par contre. Juste que c'était pas par maladie ou quoi.

Il porta à nouveau les yeux sur la dame.
-Bon alors j'fais quoi, c'est jour d'congé? Moi ça m'dérange pas, r'marquez.

Et tandis qu'il la fixait, un éclair de lucidité le fit s'écrier:
-Hé! Mais z'êtes la mairesse! Z'auriez pas une p'tite pièce?

Ben quoi? Une mairesse. C'est forcément pétée d'écus. Il aurait du commencer par là.
Axelle
Des tartelettes aux poireaux, un Pilou, une Sophie qui chante.

Et lui, qu’est ce qui lui chantait donc ?

Curieusement, la bestiole ne s’impatientait pas. Au contraire, elle écoutait rêveuse le récit, ailleurs, entre les bras du Rhône. Les chapardages de tout et de rien, de rien surtout, mais toujours fière de son butin. La manche sur la place du village écrasée de chaleur, cherchant à amadouer le passant d’un air mutin et de faux grands yeux tristes. Jouer à l’épervier puis s’allonger, les cheveux collés au front par la sueur, sous l’ombre d’un platane. Puis danser, encore, la plante des pieds brulée par le sol.

La voix du môme filait, sans qu’elle ne l’écoute vraiment, sans non plus qu’il comprenne que ce passé qu’elle rejetait de toute ses forces lui redonnait étrangement, à cet instant précis, l’envie de redresser la tête pour sentir encore la chaire d’une pêche bien mure éclater sous ses dents et le jus sucré couler sur son menton. Une pêche. La faim muselée dans son ventre noué éclata soudain.

Mais le môme continuait à parler, et devant ses yeux, ce n’est plus une gamine ébouriffée et espiègle qu’elle voyait, mais un amas de viscères noires et fumantes sur le dos d’une femme, et la faim se mua en nausée, le gout de la bile remplaçant celui de la pêche.

Tout prenait place doucement, la bestiole était souvent bêtasse et naïve, mais pas au point de croire qu’une suicidée se retrouve les boyaux sur le dos. Non, la Clothilde n’était pas folle, juste pas assez rapide. Elle avait dit vrai, il était inutile de chercher plus loin. Il rôdait aux alentours une chose terrifiante. La nausée se fit plus forte et elle du respirer profondément pour ne pas asperger le pauvre gamin qui la regardait fixement. Elle déglutit, les articulations des doigts blanches de serrer le pendentif et grogna, plus pour se rassurer elle que pour lui.


Sacré récit ! L’air des montagnes doit pas réussir à tout l’monde. Moi, j’jamais rien r’marquer, et ç’va faire un an qu’suis là. Faut-y être secoué pour croire à ses bêtises ? Pas vrai ? Une masure hantée, nan mais j’vous jure ! Et p’quoi pas qu’un jour on marchera sur la lune ! Hein ! Faut pas croire ces histoires, c’juste bon à faire des cauchemars ça.

Puis revenant à d'autres réalités, toutes aussi cruelles:

‘Fin bref, l’chantier est fini, t’peux filer, pas la peine d’revenir.

Elle fouilla dans ses poches et en dégota un écu paumé.

Tiens, v’la pour toi, j’viendrai vous voir toi et tes amis, sur la grand place, z’aurez des pêches à la place d’tomates, ‘fin si on en trouve dans l’coin.

File maintenant. File.

_________________
Axelle
[ Bien des jours plus tard ]

Comment avait elle réussi ? Elle n’en savait rien et s’en étonnait même elle-même. Mais durant tous ces jours loin d’Embrun, elle avait su mentir, sourire, et cacher aux yeux de tous ces inconnus le mal qui la rongeait. L’Ours, sans le vouloir certainement, lui infligeait la plus cruelle des tortures, celle de l’angoisse qui vous ronge lentement, sournoisement. Celle qui égrène les secondes comme autant de lames, sans trop savoir si l’on souhaite qu’elles continuent de vous écorcher vif ou vous déchire enfin de toute sa vérité en une ultime douleur libératrice.

Mais enfin, elle était arrivée, et sur le sentier qui conduisait à la masure, un certain réconfort la gagnait à laisser tomber ce masque imposé. Tous étaient arrivés sain et saufs, les cousins pouvaient à présent s’installer, Elyane se refaire une santé à l’air vivifiant des montagnes, Robin, Tigalia et Guennièvre se reposer quelques jours avant de reprendre leur route.

Un tour bref à l’Embruncevous, pour rassurer tout le monde, et la Bestiole s’était enfoncée dans la forêt, avide de solitude, désireuse de cesser la pantomime, pour compter les jours, les minutes, les secondes, pour cessez de mentir à tous sur l’épée de Damoclès qui se balançait au dessus de leurs têtes.

Elle avançait régulièrement, évitant les obstacles telle une automate bien réglée. Curieuse vision qu’aurait eu un promeneur nocturne, certainement pris de terreur en voyant cette silhouette fantomatique, aux yeux creusés de noir glisser à travers la forêt, mais au ventre gonflé de vie.

Encore une fois, néanmoins elle dut s’arrêter pour respirer profondément s’appuyée contre le tronc d’un arbre, le temps que la tenaille se desserre de son ventre. Ces douleurs inconnues étaient régulières depuis quelques jours. L’angoisse pensait elle, rien dont il ne faille s’alarmer plus que raison. Et puis au fond d’elle-même, elle ne s’en souciait finalement pas.

L’ombre de la masure se découpa dans le crépuscule, enfin. Ses jambes ne la portaient presque plus. Elle avait tant pris sur elle pour ne pas ralentir le voyage, que son corps se vengeait en recrachant d’un bloc tout l’épuisement qu’il avait engrangé sans ciller.

La porte fut ouverte puis refermée avec lenteur sur elle, son ballot glissa mollement au sol, une chandelle allumée sans attention particulière. Dos à la porte, la Bestiole se massait la nuque en faisant craquer son cou. Il fallait écrire à l’Ours, espérer une réponse et compter, encore.

Tout semblait calme, presque serein, figé dans une immobilité sédative. Elle ferma les yeux quand son esprit enfiévré crut entendre encore une fois l'air lui murmurer:

" 'xelle. 'veux être un vieux crou...ton. "

Elle n’eut pas le temps de se retourner. Pas le temps de réagir. Pas le temps de comprendre. La porte vola en éclats et la masse implacable s’abattit sur elle.

_________________
Lui....


Il a attendu longtemps. Plus longtemps que prévu. Ce n’est pas grave. Maintenant, le carreau de la masure est éclairé, il fait nuit, elle est là. Seule. Il la sent. Les voix se taisent. Ses narines frétillent. Il sait ce qu’il doit faire.

Dans l’immobilité brumeuse, son ombre glisse hors de l’antre, sans bruit. Rien ne l’arrête. Rien ne trahit sa présence. Agile et rapide, lui descend le flanc de montagne qui le sépare de la proie. Qui le sépare de la lumière. Il est calme, encore. Il ne fait pas d’erreur. Il attend depuis trop longtemps. Il fond vers la masure. Sa respiration s’accélère, bourrée d’envie. Sa force se déploie, bestiale.

Son épaule heurte la porte de bois qui éclate sous son l’élan, soufflé comme un simple fétu de paille. Il ne pense plus. Il est vide, froid. Son désir de posséder la lumière le guide. Il se rue sur la femelle, la projette au sol, vulgaire poupée de chiffon. Quand il avance ses mains vers elle, elle se débat, le griffe, essaie de crier et de mordre. Il s’étonne d’en être amusé et se prend au jeu. Il se délecte de ses yeux noirs emplis de terreur et d’incompréhension. Chat vicieux jouant de la peur d’un oisillon. Il dessert son emprise. La laisse cruellement espérer un instant qu’elle peut lui échapper avant de la rattraper par le bras, ses doigts terreux s’enfonçant dans sa chaire. Il aurait pu jouer encore longtemps, mais la proie, trop faible et blessée, perd déjà son d’intérêt. Impatient de savourer sa victoire, il l’envoie voler à travers la pièce. La tête brune heurte la table, violemment. Elle s’effondre, les onyx se ferment. Sur le sol, la pierre boit le sang qui s’écoule du cuir chevelu éclaté. Tout a été vite, si vite. Trop facile.

Les peaux de bêtes qui couvrent ses pieds s’avancent sur elle. D’un geste brusque, il arrache le pendentif du cou de la femelle. Un sourire dévoile les dents jaunes, les lèvres craquent sous l’étirement. Serrant le cristal dans la paume de sa large main, il le brandit, et le sourire se transforme en hurlement triomphal, dément.

Longtemps son cri bestial résonne dans les monts, libérant toute sa frustration. Il a gagné, les voix vont se taire à présent. Le mal qui l’habite est terrassé. Il a la lumière, il a le remède. Délirant de joie, il noue le cordon du pendentif à son cou.

Idiot…. Tu pensais vraiment qu’un simple caillou m’éloignerait de toi ? Jamais…. Jamais je ne m’éloignerai de toi… Je t’aime trop…


La ferme la minaudeuse ! Le repas est servi ! Lèche le sang de sa tête ! Gaves toi de ses trippes! Elles sont encore chaudes et fumantes, sers toi ! C’est à toi !

Mais les champignons ? Il faut des champignons !

Le regard fou se pose sur le corps inanimé. Il ne comprend pas encore que sa quête était vaine. L’homme a disparut, le fauve est réveillé par l’odeur du sang. Sa faim sans limite. Sa carcasse immense s’agenouille auprès de la femelle terrassée.

D’un geste brutal il déchire la chemise et tombe à la renverse, les yeux exorbités sous l’infâme traitrise.

Maman a dit on n’embête pas les petits mon Ange, jamais. Sinon Maman va être très en colère, tu ne veux pas que maman soit en colère hein mon Ange ?

Il se recroqueville. Là sous la chemise, le ventre est rond. Dans les ventres ronds des femelles poussent les petits. Les très petits.

Il tremble de peur de frustration. Et du corps herculéen et hirsute, s’élève une voix improbable. Terrifiante.

Une voix d’enfant, fragile et cristalline.

Non Maman, je ne veux pas, me gronde pas s’il te plait, me gronde pas, je n’ai pas fait exprès, je te promets. Me gronde pas. Je vais réparer, je te promets Maman. Ne te mets pas en colère Maman. Me fais pas mal.

Tremblant il se redresse, hésitant et soulève la femelle comme une poupée cassée, plus précieuse que tout. Plume dans ses bras, à la lourdeur d’un trésor. Il l’emmène, elle est à lui. Le sang coule. Il est fébrile, terrorisé. Ses pieds dérapent dans la terre en la remontant dans son antre. Il doit réparer. C’est tout. Pour échapper à la colère de Maman.
Robin_lelascar
Enfin la première étape finie ! le chemin avait été long, il ne lui restait plus qu’à s’assurer qu’ely soit à peu près bien installée, un peu de repos et il repartirait pour sa quête. Malgré la fatigue, il lui avait été difficile de trouver le saint sommeil réparateur.
Le meunier le sait, il lui arrive encore bien des fois de s’emporter, de ronchonner et d’être tout simplement désagréable, et pour ça il n’avait plus besoin de cours, la panoplie était complète, malheureusement pour lui , avec un tel comportement il n’arriverait à purifier son âme avec sincérité, le jour venu.

Tolérant, il est vrai qu’il ne l’avait pas été avec l’amie de sa sœur… la crasseuse comme il l’avait rebaptisée. Et pourtant, hier soir, il l’avait vu différemment. Elle avait été d’un grand réconfort pour tig, alors que lui en retrait était resté spectateur, ne sachant plus quoi dire pour remonter le morale de sa frangine face à son amour parti trop tôt.

Il s’en voulait, il ne pouvait quitter Embrun sans présenter des excuses, ho il ne le dirait pas de la sorte, trop fier qu’il était, il essaierait de le faire comprendre à Axelle.

Dans la bourgade d’Embrun, le patriarche espérait la croiser au coin d’une ruelle ou en taverne mais personne … la bestiole était connue , il n’eut de peine à ce qu’un villageois lui indique sa demeure.

Evidemment, il aurait été trop simple qu’elle ait une maison au cœur de la ville, nan au fin fond de la foret, robin avançait essayant de se repérer des indications en sa possession, à travers les feuillages verts filtre les doux rayons du soleil, une belle journée s’annonce, une petite clairière, le trot galant des chevaux résonne au loin et de nouveau les arbres plus majestueux les uns des autres. Il n’a plus la notion du temps charmé par la nature, mais ça lui semble infini. Sourire en coin se dit pas étonnant d’elle.

Enfin il arrive devant non pas une maison nan ça ressemblait plus à une vieille bicoque et sans porte . se plante devant l’entrée sans pénétrer pour autant , pas envie qu’elle dise encore qu’il essaye de mater son corps maigrelet. L’atmosphère y est à présent différente


Hé ho ! y a du monde ? damoiselle Axelle ? c’est Robin de franchimont

Ronchonne intérieurement à la non réponse, j’vous préviens j’entre, tant pis pour vous je vais venir vous laver le dossourit en coin, se frotte la tête, hésite et un pas et 2 et le voilà dans l’antre de la crasseuse.
Ecarquille les yeux à la vue du désordre qui règne. Tout avait été retourné pire qu’à la foire. Avance doucement avec méfiance, se demandant si elle avait passé ses nerfs sur son mobilier ou si …

Son œil est attiré au loin par une couleur vive. S’agenouille sur des traces rougeâtres, de ses doigts inspecte la texture, le sent, plus de place pour le doute … du sang ! Oui c’était du sang ! se rappelle son ventre arrondi, est ce le sang d’un drame dans son enveloppe charnelle ? ou Trace d’un combat acharné ?


Bondit tous ses sens en alerte ! Que s’est il passé, où était elle ? il farfouille dans les différentes pièces. Dans son ventre se construit des nœuds,seule la pièce de vie est un méli mélo de désordre. Rien, pas la trace de la moindre vie, la crasseuse n’était point ici. Se précipite à l’extérieur se met à crier

AXXELLLLLEEE ! AXXXELLLLLLE ! Regard de droit de gauche, rien pas d’écho de réponse.

Que faire partir à sa recherche ,seul ? lui le non violant avec aucune arme sur lui que pourrait il faire contre ..contre qui d’ailleurs? 2..3 hommes ?

qui pouvait en vouloir à Axelle de la sorte, il n’en avait la moindre idée, elle avait été discrète, il lui avait bien fait remarquer que sa crasse devait être là pour protéger son âme .. et ses cheveux en bataille certainement les méandres de son esprits torturés…

Il se mit à courir , il lui fallait trouver de l’aide. Décision la plus censé du patriarche, et pi après tout tig était son amie , elle en serait ptete d’avantage ou les villageois qu’elle fréquente.

_________________
Tigalia
La voyage avait été long jusqu'à Embrun et son frère Robin était toujours aussi distant avec elle. Il refusé même le moindre contact avec elle. Mais heureusement Axelle était là pour alléger un peu l'ambiance dans le groupe de voyageur. Sa franchise et son soutient avait réussi à alléger un peu son coeur.
La brune était en train de trier quelques affaires dans sa malle quand Robin entra dans la pièce en trombe, un air très grave sur son visage.


Robin ... mais qu'est ce que se passe ?

Quand son frère lui expliqua sa découverte dans la maison de la bestiole, le sang de Tig ne fit qu'un tour.
Ou pouvait-elle bien être ? Etait-elle en danger ? et son bébé ?


Il faut absolument qu'on la retrouve !

A ces mots son frère lui raconta sa discutions qu'il venait d'avoir avec le tribun de la ville.
Son récit devenait de plus en plus inquiétant et l'expression de son frère n'était pas la pour arranger les choses..
L'histoire d'un homme mi-homme mi-animal.. un bucheron retrouvé mort dans un état à faire froid dans le dos...comment cela pouvait être possible !
Le tribun allait organiser une battu pour retrouver Axelle et il était évident que Tig allait y participer
La brune bourra quelques affaire dans sa sacoche, accrocha sa dague à sa ceinture avant de confier ses deux enfants à leur nounou.

Même si la recherche aller être longue et difficile dans cette forêt sombre est dense, jamais la Franchimont ne laisserait son amie dans les griffes d'un être aussi monstrueux.

_________________
Guennievre
Elle s'en souviendrait longtemps, de ce voyage pour Embrun ! Long et agité, rempli de surprises, de doute et d'espoir, et de rencontres impromptues...
Celle qui l'avait la plus marquée était avec Axelle. De prime abord repoussante -elle méritait bien le surnom poétique de "crasseuse" que lui avait octroyé Robin- elle s'était révélée d'un caractère rare, cernant les personnalités de chacun avec une perspicacité redoutable, presque effrayante. De ceux qui connaissaient Robin savaient à quel point il était un homme complexe. Et pourtant, Axelle avait réussit à le cerner en une journée aussi bien que Guennievre en un mois.
Oui, redoutable.
Guennievre commençait à ressentir de l'affection pour cette femme. Alors quelle ne fut pas son émoi en apprenant le drame !

Robin était arrivé en trombe dans la chambre qu'elle occupait à l'auberge, le visage bouleversé. En l'entendant parler de drame, elle avait tout de suite pensé à Aelis. Sa fille, si jeune, si fragile, si vulnérable... Elle en deviendrait folle s'il venait à lui arriver quoique ce soit.

Mais son soulagement fut de courte durée quand son ex-époux la rassura sur leur fille, surenchérissant sur sa macabre découverte faite dans la masure perdue au fin fond de la forêt. Et son inquiétude se transforma en effroi quand il lui fit part de l'aveu du tribun à propos de l'existence d'un homme-bête qui rôderait dans les environs, déchiquetant ses victimes avec une violence sanguinaire incroyable.

En bonne aristotélicienne, Guennievre croyait en l'existence de ces créatures, enfants du Sans Nom. Que cela pouvait-il être ? Un lycanthrope ? Un voirloup ? Une galipote ?

Malgré sa frayeur, elle n'avait pas hésité une seule seconde. A l'annonce de Robin pour aller à la recherche d'Axelle, elle lui avait répondu ces simples mots :

Tu peux compter sur moi.

La reconnaissance et le soulagement de Robin avaient été visibles. Il s'était alors rapidement éclipsé, voulant réunir un maximum de personnes pour cette battue hors du commun.

Guennievre regarda son épée. Devait-elle l'emmener ? Elle connaissait la répugnance de Robin quant-aux armes, mais la circonstance était exceptionnelle, on ne pouvait se battre contre un monstre à mains nues.
Saisissant sa lame, elle la ceignit à son flanc avant de confier son fils Jean à Tania, la nourrice d'Aelis, et réunit quelques affaires dans sa besace, avec le secret espoir que la recherche sera prompte, et sa finalité heureuse.


Tiens bon Axelle. Marmonna-t-elle entre ses dents. On arrive.
_________________
Axelle
[Enfuis toi ! Comment ? rêve !]

Il faisait beau aujourd’hui, chaud très chaud. Et la gamine adorait ça. Aujourd’hui, elle avait neuf ans. Ce matin, Mémé lui avait fait signe d’approcher. Mémé, Axelle l’aimait bien. Elle savait que contrairement à ce que tous disaient, Mémé entendait et surtout voyait tout. Mais comme la vielle devait s’amuser à faire croire le contraire. Alors l’enfant s’approcha, et lui sourit en coin, l’air de dire :

Je sais bien, moi, que t’as toute ta tête. T’veux qu’j’ramène une pêche en douce c'soir ? J’t’la glisserai c’soir dans la main, quand plus personne f’rra attention à toi, oubliée sur ta chaise.

Petit signe presque imperceptible de la vielle.

Approche-toi encore Axelle.


Et la gamine d’obéir, les narines pleines de cette odeur de vieux, à la fois puante, mais avec une petit pointe de lavande qui la rendait attachante, bourrée de souvenirs. Quand elle fut toute proche, elle sentit une main parcheminée se glisser dans la sienne, et y déposer une petite chose froide. Les yeux noirs lui bouffant la figure, elle plongea dans le regard fatigué qui savait encore, parfois se montrer si pétillant. Et là, il pétillait plus et plus.

Garde ça pour toi Axelle, dis rien à personne. C’est pour toi, juste pour toi. File, avant qu’ils se doutent.


La gamine serra furtivement la vielle main fragile et fila, comme elle devait le faire, même si elle n’avait qu’un envie, venir se blottir dans les bras décharnés et claquer une bise sur la joue flaque. Mais y il a des choses proscrites chez les Casas, et les sentiments dévoilés n’ont pas leur place.

Ce n’est que lorsqu’elle fut loin, très loin de la smala, cachée sous un buisson, qu’elle ouvrit la main, y découvrant un petit bracelet à breloque sans valeur apparente. Mais c’était le sien, le sien rien qu’à elle. Un vrai trésor pour la gamine, et rien n’aurait pu la rendre plus heureuse.

Et toute la journée durant, elle avait dansé et dansé sur la place du village, le faisant cliqueter à tout va, sourire aux lèvres. Et le résultat ne s’était pas fait attendre, bien qu’aujourd’hui, elle n’avait pas dansé dans ce but.

Sur le chemin du retour, une pêche dans une poche, l’autre lourde comme jamais des écus gagnés, c’est le cœur léger et sautillante qu’elle rentrait. Pour la première elle était heureuse de regagner la maison. Son père allait être content et fière d’elle grâce de son butin. Et d’avance elle en avait le cœur qui explosait de joie. Aujourd’hui elle avait neuf ans, et aujourd’hui, son père lui offrirait un sourire.

Elle qui trainait d’habitude, appelait ses frères pour qu’ils hâtent leurs pas. L’un trainant à jouer le matador devant l’œil d’une vachette qu’il devait prendre pour le plus énorme des taureaux, l’autre, tentant vainement d’enlever une donzelle aux airs revêches. Finalement arrivés, elle se précipita vers son père, excitée, et déversa les écus sur la table comme tous les jours, mais cette fois le menton fier du pactole qu’elle lui présentait. Mais comme tous les jours, son père, sans un mot, sans même relever son chapeau pour la regarder, fit glisser les pièces vers le tas à compter.

Elle attendit pourtant, elle attendit qu’il retire son chapeau, qu’il la regarde et lui parle, qu’il la félicite. Mais rien, elle aurait pu rester plantée là des heures à attendre. Mais rien, juste son frère qui la pousse en grognant qu’elle gênait à se foutre sans arrêt dans le passage.

Elle alla se réfugier dans un coin, près de la vielle qui enfouissait la pêche dans un pan de son jupon, mais dont le regard restait triste et lointain. Là, recroquevillée dans sa robe rouge aux manches trop courtes, le visage enfouit dans ses genoux écorchés pour cacher les larmes qui coulaient sur ses joues d’enfant, immobile, la gamine se tordait de douleur.


[suite du voyage par ici: forum secondaire //Le coin des aRPenteurs (RP) //[RP fermé] A la vie à la mort! Nous v'là dans de beaux draps ]
_________________
Lui....


[Dans l’antre]

Je te l’avais dit… je suis la seule à t’aimer… laisse là… elle ne t’aime pas, elle veut partir. Laisse-la… Reviens-moi… Tu es mien…

Qu’est que tu fiches ! Bouffe là ! J’ai faim ! Ta saleté de mère n’en saura rien, quand tu l’auras bouffé, restera plus rien !

Ah non ! Il n’y a toujours pas de champignons ! Peut être au fond de la grotte, allons donc en chercher !

Maman voit tout mon Ange, Maman sait tout. Tu le sais mon Ange.


Fébrile. Il regarde le corps de la femelle. Elle ne bouge pas. Il l’a posé sur le sol de pierre, doucement, mais elle ne bouge pas. Elle ne dit rien non plus. Le jouet est cassé. Si le jouet est cassé, le tout petit le sera aussi. Et Maman le saura. Et Maman va… Oh non ! Pas ça. Dans ses yeux, une lueur de terreur.

Il regarde encore. Il tapote la joue. Rien. Alors il frappe plus fort le visage. Encore. Rien toujours rien. La peur se mêle à la colère. Encore. La lèvre cède. Rien.

Je te l’avais dit… Elle te piège… Moi, je ne le ferrai pas… Je serai toujours avec toi.

Bouffe là !


Maman sait tout.

Les champignons !

Il écrase ses tempes de ses paumes larges et sales arrachant de son cou le pendentif inutile.

ASSEZ!

Il se lève, la fureur bouillonnant en lui. Tourne en rond. Bête en cage sans répits. Revient vers le corps traitre. Et soudain, il frappe rageusement de son pied dans les côtes de la femelle. Il va pour recommencer, ivre de dépit. Un gémissement. Son geste est suspendu. Le bord des yeux de la femelle brille.

Il tombe à genoux. Regarde deux sillons clairs apparaitre sur ses tempes, chassant le sang et la poussière. Hésitant il avance son doigt et cueille la perle brillante. Il goute. C’est salée et chaud. Il aime.

Il n’écoute plus les voix. Il s’allonge sur le flanc. Recroquevillé sur lui. Il observe le profil. Les perles se reformer. Les lèvres bleues entrouvertes. Tout est calme. Il se laisse bercer par la respiration sifflante. Maman ne sera pas en colère. Elle vit. Il regarde.
Engherran
Engherran avait promis de faire tout ce qu'il pouvait pour retrouver la Bestiole. La Fouine était à peine revenue de son excursion bourguignonne que le monstre avait fait son retour, comme si quelque chose liait cette créature de l'Annwvyn à Axelle. Et voilà qu'elle avait disparu. En tant que responsable de la sécurité d'Embrun, il se devait de mettre tout en oeuvre pour retrouver une amie et une ancienne bourgmestre d'Embrun.

Il avait fait prévenir tous les boucliers d'Embrun de se préparer en donnant quelques consignes à Garin son fidèle hommes d'armes. Il avait également dit à sa tendre épouse qu'il allait partir à la recherche de Bestiole. La jeune femme avait souhaitée accompagner son époux et prétextant à raison que plus il y aurait d'Embrunais plus les chances de le retrouver seraient grandes. Une fois équipé, le couple de Kerbleiz partirent en direction des bois où attendait surement déjà les compagnons de voyage de la sauvageonne.

Il savait que de son côté l'aînée des Kerbleiz faisait en sorte de rameuter un maximum de gens. Laurelyne était appréciée des embrunais et forte de son autorité de bourgmestre saurait faire bouger les montagnards.

A peine les jeunes mariées eurent-ils franchi la porte de la ville qu'il furent rejoints par une bande de soldats dépenaillés et équipés à la hâte, menés par un Garin impeccable. Ce fut donc tout une petite armée qui arriva dans les bois près de la cabane d'Axelle. Le chevalier salua, le petit groupe avec courtoisie.

Bonjour chers amis, j'ai avec mon épouse ramené quelques hommes de la garde.
Notre fille doit également nous rejoindre rapidement avec d'autres volontaires. Une fois tous réunis nous pourrons procéder aux recherches.
De mon côté j'ai déjà envoyé ...
... des loups à la recherche d'Axelle. Par conséquent si vous entendez un hurlement, faites le moi savoir.

_________________
Elyane
Elyane était arrivée de bonne heure à l'orée du bois, comme il avait été indiqué. Robin et Sieur Engherran l'avaient pressé de venir participer avec eux aux recherches et elle ne s'était pas faite supplier. Bien que ne connaissant Axelle que depuis quelques jours, elle ne pouvait pas laisser une personne en danger sans assistance. Il fallait la retrouver.

Un attroupement s'était déjà formé lorsqu'elle arriva, évitant les hautes herbes à grandes enjambées, retenant les pans de sa robe pour ne pas la laisser traîner. Elle repéra aussi la petite maisonnée, sale et vieille, qui semblait les scruter en silence. Ainsi donc c'est là que vivait la demoiselle Axelle. La maison lui fit penser à une autre, vide et silencieuse aussi désormais, près de Toulouse. Décidément elle avait le chic pour porter malheur à tout ceux qui l'entouraient dès qu'elle quittait ses livres. Sur le coup elle se demanda s'il était bien prudent de participer à la battue, mais Engherran commençait à parler au loin. Elle se rapprocha.


- "Bonjour chers amis, j'ai avec mon épouse ramené quelques hommes de la garde.
Notre fille doit également nous rejoindre rapidement avec d'autres volontaires. Une fois tous réunis nous pourrons procéder aux recherches.
De mon côté j'ai déjà envoyé ...
... des loups à la recherche d'Axelle. Par conséquent si vous entendez un hurlement, faites le moi savoir. "


Ah. C'était donc cela qu'il entendait par "limiers" l'autre jour en taverne. Ainsi donc ici les chiens sont des loups. Tout est plus sauvage en montagne. Cela dit, elle n'était pas très à l'aise avec ce genre d'animaux, et d'ailleurs de manière générale elle s'arrêtait à la fréquentation des chevaux et des chats. Il n'y avait plus qu'à espérer que son odeur ne les énerverait pas trop et qu'elle pourrait aller dans la direction contraire pour chercher la demoiselle Axelle.

Elyane releva le nez et emplit d'air ses poumons. La journée ne faisait que commencer. Que le Seigneur leur vienne en aide.

_________________
Tigalia
Le soleil était déjà à son zénith, mais une large couche de nuage empêchait l'astre de réchauffer la terre encore humide de l'orage de la veille.
Pas le temps idéale pour explorer cette forêt sombre et dense.
Mais cela n'importait pas il fallait partir à la recherche de la bestiole.

Le frère de Tigalia avait fait sa macabre découverte dans la matinée, mais personne ne pouvais savoir depuis quand la sauvageonne avait disparu.

C'est donc sans plus attendre un instant et sans attendre les recommandations de son frère que Tigalia décida de s'enfoncer dans la forêt en direction de la cabane d'Axelle.
Arrivé sur les lieux, la brune découvrit la scène décrite par Robin.

Ne s'attardant pas sur les traces de sang, qui aller surement lui déclencher un malaise, Tigalia sorti de la maison et observa l'environnement.

Quelque chose la frappa alors...le silence !
C'était le printemps, les oiseaux devraient être en train de gazouiller à plein voix et les autres animaux fort occupés par leurs petits. Mais là toutes les bêtes semblaient avoir été pétrifié ou c'étaient enfuit devant la scène qui c'était déroulée plus tôt.
Seul le vent faisait frémir les feuilles dans une mélodie presque inquiétante. Vent qui annonçait probablement une prochaine averse.

La brune examina le tour de la cabane en détail à la recherche d'indice sur la direction à prendre.
Elle fut ravie que les leçons de son ancien époux sur les recherche en forêt ne soit été inutile quand elle découvrit plusieurs branches cassées.

Elle s'enfonça dans la végétation avec pour seul but de retrouver son amie sans se soucier un instant de se qui pouvait lui arriver ou du danger vers lequel elle avançait d'un pas décidé.

_________________
Damwer71
Son chevalier lui avait parlé de la traque qu'il menait, la disparition d'Axelle était inquiétante.

Il fallait réunir le plus de monde possible pour la battue, c'est donc tout naturellement qu'elle avait décidé de suivre son Loup. Elle avait prit sa hache machinalement comme à chaque fois qu'elle se rendait en forêt.

Retrouvant Garin aux portes de la ville, ils avancèrent jusqu'à la cabane d'Axelle où se trouvait déjà un petit groupe à qui elle adressa un signe de tête.

Il ne manquait plus que Laure accompagnée de tous les volontaires qu'elle aurait pu trouver et ils pourraient commencer.

_________________
Robin_lelascar
Le patriarche Franchimont s’était hâté de prévenir les responsables de la ville et ses proches de la triste disparition d’Axelle.

Dans sa chambre, il se préparait à affronter cette chose, cet homme sans en être un. Et bien que pensait le contraire le tribun, robin était persuadé que sa proie devait être possédée par le malin. Seul celui là pourrait enlever une femme portant vie.

Déchargea sa besace des choses inutiles, laissant ficèle, gourde et morceau de pain, retirant pour mettre à sa ceinture une dague. Certes, robin était non violent et prônait la paix mais face au danger, il se défendrait, et protégerait celle qui l’accompagnait quitte à prendre la vie à un autre.

Je te suivrai à la trace rougeâtre que tu laisses , Je te retrouverai Axelle ! Que le grand architecte m'en soit témoin et me vienne en aide.

Son bâton en main, il attendait devant l’auberge son ex et sa sœur. Guen le rejoint assez rapidement, ronchonne à tout va criant pour appeler tig.

Mais qu’est ce qu’elle fabrique encore ! on va à une battue ! pas besoin de te faire une beauté ! marmonne toute façon ça changera rien, sourit en coin , et agacé voyant l’heure tourner, monte 4 à 4 les escaliers, et à sa grande surprise, elle n’y était pas.
Redescendant auprès de son ex femme,


Pfff elle est partie sans nous !! elle m’agace !

Tous 2 partirent pour le point de rendez vous, la bicoque de la crasseuse, sourit à l’approche voyant déjà en place le tribun, les clébards, quelques hommes et Ely.

Place une main amicale sur l’épaule d’elyane mal à l’aise face à la présence des limiers.


T’inquiète pas je suis là, je te protégerais …

S’avance du tribun, et un des jeune chien vient lui remonter ses bijou de famille, forcement l’aime pas ça le robin, se met à ronchonner !

Nan mais ça va pas ! Sale chien ! BOUUUUU ! Donne un léger coup de bâton au quadrupède, C’est sacré ça ! et l’est pas caché ici Axelle ! Ronchonne se replaçant les attributs.

Discrètement à guen, tig est pas là ! cette chieuse en fait qu’à sa tête tant pis pour elle, elle va rater le départ des recherches !!

Bon Allez ! ne perdons pas de temps !! Les chiens frétillent de joie aux abois.
Guen et Ely ne vous éloignez pas à plus de 2 mètres de moi.

Au cœur de la forêt, derrière les feuillages, tel un chasseur aux aguets, le meunier avance, scrute le moindre détail, la moindre trace de sang laissé au passage.

Les lapins effrayés par le rodage des chiens, partent dans une course folle.
D’un pas presque feutré poursuit son chemin, Œil à l’affut, son esprit erre, Comment appâter, combattre cette chose ?

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)