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[RP] Cathédrale Saint Antoine de Conflans les Sens

Torchesac
C'est aujourd'hui Dimanche !

Il faisait bon encore. Les enfants jouaient dehors. ... en fait, tout le monde vaquait, devisait, comme si c'était un autre jour.

Les quotidiens.

Dieu devait se sentir seul. Ou juste regarder.

Je lui en voulais aujourd'hui de "juste regarder".

Je vins à lui en la cathédrale ...


Bonjorn Mon Dieu.

Je t'en veux ce jour. Les jours passent, et ... et bien, ils passent bien, peu importe que tu sois là ou non ...

Jusqu'à ce jour. La Champagne est à nouveau attaquée. Des gens se font spolier, maltraiter, navrer ... d'autres, chers à nos coeurs, partent défendre nos murs, nos communautés, nos gens ... enfin, tout cela.

Tu nous a créés parce que Tu étais seul.

Bon sang, si Tu voulais juste être aimé et avoir des compagnons fidèles, pourquoi n'as-tu pas créé les chiens, et fais en sorte qu'il y en ait toujours un près de Toi ?

Nous avons les joies et les souffrances de la vie. Je nous conçois humains, responsables, ou lâches, fous d'amour, fous de haine, fous des folies douces de l'humanité, nous trouvant, nous déchirant, nous ignorant ou faisant l'un pour l'autre des choses extraordinaires, inimaginables ... merveilleuses. Ou vivre simplement aussi.

Mais Toi dans tout cela ... quel est Ton dessein ?

Le Livre, je sais ... il est censé contenir la quintessence de tout cela.

Et Toi, Tu dois rire en me voyant le lire.


Je m'avançai, et pris le Livre au fermoir forcé.

Nous sommes joujours au Livre de la Création, au Chapitre IV "Le Doute" ...

Voyons ...

"1 Le petit groupe décida de s’arrêter un moment. Ils s’installèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber l’herbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant qu’elles posaient leurs sacs à terre et s’asseyaient en cercle. L’ambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.

2 Toutes les espèces qu’elles avaient rencontrées était doté d’un talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement l’herbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de l’éclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.

3 Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés d’une longévité qui n’avait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à l’envi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe s’interrogeait. Mais pourquoi leur espèce n’avait-elle aucun talent particulier ?

4 Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force n’égalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais c’était une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.

5 Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles n’osèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel qu’elles le faisaient, qu’elles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce."

...

Ils mangent debout ? Ils réfléchissent ?

Pardon ... je poursuis ...

"6 Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

7 Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

8 Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane. "

...

Oane ...

Et ses compagnons qui ne trouvaient pas suffisants les joies des jours ... qui se posaient des questions. Et Oane qui leur dit "heureux ceux qui ne s'en posent jamais" ...

Je ne peux le croire ....

Pas juste ainsi ...

Cela Te dérance, Mon Dieu, si je poursuis un peu encore aujourd'hui ? Car ce doute me semble bien mièvre.

Je veux en connaitre la suite ... si Tu veux bien.




Et de tourner la page ...

Cela nous mène au Livre de la Création, toujours, mais au livre V, "La réunion".

"1 Dieu regardait, ému, le petit groupe de créatures qui pleurait. Elles se sentaient abandonnées de Lui, car elles n’étaient pas dotées de talents particuliers. Elles en étaient venues à croire qu’Il les détestait, alors qu’Il aimait chacune de Ses créations. Elles faisaient partie de Lui et les détester reviendrait à haïr une part de Lui. Il avait créé l’univers, le monde et la vie pour pouvoir les aimer, et Il les aimait. "

...

Voyons la suite ...

"2 Par à cet amour, Dieu avait doté chaque espèce de créatures composant la vie de talents afin qu’elles trouvent toutes leur place dans Sa création. Mais ce magnifique cadeau restait invisible aux yeux de ce petit groupe de membres. Les humains qui le composaient étaient habités par le doute, restant aveugles à Son amour. Leurs larmes étaient sincères mais injustes. Ils ne demandaient qu’à être aimés de Lui, mais ne voyaient pas qu’Il le faisait déjà.

3 Les autres créatures étaient conscientes de ce cadeau, mais n’en avaient pas compris la raison. Elles s’imaginaient toutes être les seules à être ainsi récompensées. Les unes pensaient que seule la force était un cadeau de Dieu. D’autres faisaient la même erreur avec la vitesse, la nombreuse progéniture, la longévité, la laine, la capacité à voler ou encore le territoire qui leur avait été alloué par Lui. Elles s’estimaient donc toutes favorisées de Lui et se croyaient Ses préférées.

4 Mais cet humain, que les siens appelaient Oane, portait en lui le germe du talent que Dieu avait donné aux siens. Il prenait petit à petit conscience du véritable amour que Dieu portait à Sa création. Il commençait à comprendre que chaque composante de la création était aimée de Dieu, mais ne savait pas encore pourquoi. Il passait son temps à regarder les étoiles, espérant y trouver le Très Haut, mais il ne savait rien de Son omniprésence. "

J'imagine mal des gens pleurer ainsi. Regarde donc mon Dieu : ils font tous ce qui est leur quotidien. Je n'entends parler de Toi que quand je leur parle de Toi. Et je les comprends : les travaux et les passions du jour emplissent chacun.

Est-ce là Ton dessein ? Vivre les joies des hommes en les aimant, et en les laissant vivre ?

Mais le regard d'Oane me plait bien ...

"5 Alors, Dieu décida que le temps était venu de donner sa véritable place dans l’univers à l’espèce dans laquelle se trouvait la seule créature qui comprenait l’amour, seul véritable sens de la vie. Il se dit qu’il fallait éprouver l’amour que Ses créatures avaient pour Lui. Pour ce faire, Il décida de réunir toutes les créatures du monde en un seul endroit et de leur demander ce qu’était la vie. Ce qu’Il ferait d’elles dépendrait de leurs réponses.

6 Alors, d’une seule pensée de Dieu, toutes les créatures du monde entier furent au courant de la convocation divine. Sans attendre, elles se mirent en route. Il existait une gigantesque plaine verdoyante sur un continent verdoyant. C’était là que le monde entier devait se réunir pour entendre la question divine. C’était là que le sort de l’univers allait se jouer.

7 Il fallut de nombreuses années pour réunir tant de créatures. Toutes ne survécurent pas à ce long voyage, mais aucune n’avait l’intention de rebrousser chemin. Dieu avait insufflé en elles l’envie irrépressible de venir rejoindre la grande réunion de toute la création. Elles traversèrent les mers, les montagnes, les glaciers, les déserts brûlants et tant d’autres lieux difficiles. Elles continuaient cependant à vivre, à mourir, à se nourrir et à procréer. Mais tout cela en ne cessant jamais d’avancer.

8 Et enfin vint le jour fatidique où toute la création était réunie. "

Tu as fait cela, vraiment ?

Tu pouvais entendre chacun là où chacun était, Toi étant partout !

...

Je reviendrai dimanche prochain, pour lire la suite, mon Dieu.

Adeù Mon Dieu.
Torchesac
C'est aujourd'hui dimanche ...

La fin ou l'interruption de mon mandat approchait. Et avec elle ... et bien, plein de paperasseries et tout et tout.

Je voulais réserver du temps pour Aileene et Elwin, d'abord. Et pour Dieu aussi, un peu, même si ...


Bonjorn Mon Dieu.

Je viens Te voir ce jour, qui est Tien.

Mais peu de gens viennent encore, partout.

J'ai entendu notre Primat nommer de nouveaux évêques, à Reims et ailleurs, mais pour nous qui l'avions demandé ... rien. Enfin, il y avait juste moi qui avait écrit, et notre Duchesse un peu. Sans doute les autres réclament-ils plus. Ou ... enfin, peu importe, mais j'ignore qui de nous deux gagnera ce pari.

Je suis un peu jaloux, je sais. Et ... ma foi, je commence à me dire que "sans", c'est bien aussi.

...

Nous reprenons la lecture ?

Nous étions arrivés au Chapitre VI du livre de la Création ...


Et de prendre le Livre au fermoir brisé, et m'asseoir sur les marches devant l'autel pour lire.

"Chapitre VI - « La question »


1 Ce fut la plus grande concentration de créatures qui ait jamais eu lieu.

2 Elles étaient plusieurs milliards à s’être réunies sur la même gigantesque plaine. Elles se côtoyaient sans la moindre animosité. Les loups attendaient auprès des moutons, les chiens auprès des chats, les aigles auprès des mulots et les lions auprès des gazelles. On y voyait même des végétaux. Ainsi, les chênes, sapins, peupliers, oliviers, pommiers, dattiers et autres arbres formaient la plus gigantesque forêt qui soit. Les fleurs, les légumes, les fruits, le blé et le maïs étaient aussi présents. La gigantesque plaine était un véritable sanctuaire pour toute la vie, car elles attendaient toutes patiemment que Dieu vienne à elles pour leur poser la question."

...

Mmmm faire cohabiter tout ce monde ?

Enfin ... le symbole est beau ...
...

"3 Alors gronda le tonnerre, les nuages s’écartèrent et une douce lumière se fit dans l’espace ainsi dégagé dans le ciel. Parmi les créatures, un grand silence se fit. De la lueur céleste, une voix grave, pénétrante, mais douce et sereine se fit entendre. Alors, la voix dit: "Ecoutez-Moi, vous que J’ai conçus, car Je suis votre Dieu. Sans Moi, vous n'existeriez pas, et à Moi, vous devez fidélité."

4 Dieu ajouta : "Nombre d’entre vous se disent Mes préférés, mais jamais Je n’ai jusqu’alors donné de préférence à quelque créature que ce soit. Alors, le temps est venu que Je change cela. Le temps est venu que Je fasse un choix parmi Mes créatures. Le temps est venu que Je nomme une espèce parmi vous "Mes enfants". Pour faire ce choix, Je vais vous poser une unique question."

5 Dieu leur demanda donc : "Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?"

6 La plupart des créatures ne surent que répondre. Elles se regardaient les unes les autres, espérant trouver chez leurs voisines la réponse à cette bien étrange question. On pouvait observer un poisson rester béat, ne sachant que dire, un cheval frottant le sol de ses sabots, un chêne se courbant, cherchant désespérément la réponse à ses racines, et même une colombe se grattant la tête en signe de réflexion.

7 Mais l’une d’entre elles s’avança. Elle semblait sûre d’elle et de sa réponse. Toutes les autres espèces lui ouvrirent le passage et, bientôt, un espace se dégagea autour d’elle. Elle leva les yeux vers Dieu, mais son regard était plein de suffisance. Elle répondit: "Tu as fait les créatures animées par le besoin de se nourrir. Tu as fait les forts capables de dévorer les faibles. Sans conteste, il s’agit donc d’assurer la domination du fort sur le faible !"

8 Elle ajouta: "J’en veux pour preuve que je suis le dernier représentant de mon espèce. Seul le plus fort a survécu parmi les miens ! Si Tu me nommes "Ton enfant", je saurai Te montrer qui, de toutes créatures, doit dominer le monde."

9 Elle attendit que Dieu la félicite pour sa réponse, mais en vain. Car Il ne lui répondit pas. "

....

Sans doute pas lui, non ....

On est forts ensembles, et jamais seul ...

Je vais devoir y aller, Mon Dieu. Je reviendrai plus tard, ou dimanche prochain, ou ... enfin, nous verrons.

Adeù Mon Dieu.
Torchesac
C'est aujourd'hui Dimanche, ... et une très belle journée d'automne.

Le vert s'attardait sur les arbres, mais les couleurs fauves s'annonçaient ...

Je vins à la Cathédrale, pour trouver le Livre forcé à la place où je l'avais laissé voici deux semaines, avec juste un peu de poussière en plus.


Bonjorn Mon Dieu.

On dirait que nous sommes tous les deux en train de perdre ce pari pour un nouveau Curé.

Je ne suis pas venu la semaine passée. Nous étions, Aileene et moi, en chemin vers Sainte, pour aller chercher ses affaires et revenir à Conflans.

J'ai prié un peu dans les bois. Tu y étais, et le Petit Peuple aussi. L'ensemble était touchant.

...

Enfin, Tu le sais.

Nous reprenons la lecture ? Je crois que nous l'avions laissée à ce grand rassemblement que Tu avais convoqué, de tous les êtres que Tu avais créé, et à cette incompréhension de Ton dessein ...

Voyons ...


Ah, oui, donc ... le Livre de la Création, Chapitre VII - « L’amour »

"1 Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible."

...

Je Te comprends. Et pourtant, j'aurais répondu, pas pour rabrouer, mais pour guider.

Enfin, sans doute attendais-Tu la suite ...

...

"2 Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut."

...

Voici Oane à nouveau. Il doit vraiment être important pour Toi, pour citer son nom si souvent ...

...

"3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

4 Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect."

...

Là, c'est un poil ostentatoire, Tu le trouves pas ?

...

"5 Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

6 Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

7 "C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes." "


C'est une belle conclusion, mais elle mêle deux questions qui devraient être distinctes, non ?

Nous sommes forts "ensemble", de la combinaison de nos talents, pour vivre ensemble, et contrer l'adversité. Chacun étant unique et non pareil, chacun à sa manière.

Nous vivons cela à Conflans ces jours.

Et puis il y a l'amour de Toi, et des autres, et de soi, car nul ne peut, je crois, vraiment aimer l'autre s'il ne s'aime lui-même, ni même Toi.

Par contre, je ne comprends pas Ta décision, du moins, son motif. Mes poules m'aiment, à leur manière certainement. Le chien aime son maître. Enfin, je ne peux pas affirmer que les autres êtres vivants sont dénués de cette capacité d'aimer.

Et, aujourd'hui, il y a plus de petits rongeurs et de pigeons qui viennent dans Ton église que d'humains ...

...

Nous lisons la suite ? J'ai pris un peu de temps aujourd'hui ...

Donc, toujours le Lire de la Création, Chapitre VIII - « La décision »

"1 Toutes les autres créatures furent surprises de cette décision de Dieu de faire des humains Ses enfants. Elles ne comprenaient pas ce qu’était l’amour et ne pouvaient concevoir que le Très Haut y accorde tant d’importance. Toutes se mirent à chuchoter, espérant que l’une d’elles explique aux autres ce choix divin.

2 Mais Dieu tourna Sa voix en direction des créatures qui n’avaient pu Lui donner de réponse. Il leur dit : "Vous qui n’avez pas su me répondre, vous qui vous prétendiez Mes créatures préférées. Vos esprits ne seront plus des choses supérieures. Elles ne tendront plus vers Moi. Comme vous serez dorénavant soumis à l’humain, de part votre nature strictement matérielle, je vous prive du langage. Vous bêlerez, meuglerez, grognerez, siffloterez, miaulerez ou aboierez jusqu’à la fin des temps !""

...

Et toc !

C'est Ta décision, mon Dieu. Je suis content de ne pas meugler ou bêler, mais ... c'est peut-être une occasion manquée.

Je sais, Tu es Dieu, et moi, juste moi.

...

"3 Puis, Dieu tourna Sa voix en direction de la créature qui avait affirmé la domination du fort sur le faible. Il lui dit : "Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver. Tu conserveras ton esprit, mais ton corps sera fait d’ombre. Ainsi, tu vivras, seule, côtoyant les humains, jusqu’à ce que Je te délivre de ta peine. Ainsi, personne ne te verra et personne ne te nommera, car J’ai Moi-même décidé de ne pas le faire.""

...

Aha ... voilà un bel inconnu que Tu rends anonyme ! Je me demande ce qu'il devient par la suite ...

...

"4 Dieu tourna ensuite Sa voix en direction d’Oane et lui dit : "J’ai fait de ton espèce Mes enfants. Je fais maintenant de vos esprits des âmes. Elles se différencient des esprits des autres espèces en ce qu’elles resteront dorénavant les seules à être de nature supérieure, à tendre vers Ma divine perfection. Ainsi, je divise le temps en sept parties, appelées "jours", afin qu’à chaque septième jour, toi et les tiens vous vous réunissiez pour honorer votre père : Moi.""

...

Sans vouloir Te froisser, mon Dieu, vu le peu de gens qui viennent chaque dimanche dans Ta maison, c'est un peu loupé.

Maintenant, j'ai vu de nombreux pères dont les enfants se détournent. Mais, bon ... Tu es Dieu.

...

"5 "Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. A l’exception de celle que Je n’ai pas nommée, J’ai fait de toutes les créatures vos soumises. Ainsi, vous vous en nourrirez, sans qu’elles ne se nourrissent de vous. Ce pouvoir dont vous disposez de vous nourrir des autres espèces, Je le nomme "travail". Mais, afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plains pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais.""

...

En effet. Encore que Tu n'as pas du parler assez à mes mules, parce que, question soumission, ce n'est pas vraiment cela. Je dois beaucoup leur parler pour les convaincre de faire ce que je leur demande. Et parfois, elles me font savoir leur "non". Même chose pour mes poules quelques fois.

...

"6 "Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que J’attends de vous, Je vous permets aussi de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour.""

...

C'est gentil ...

Mais comment peut-on T'aimer si on ne peut s'aimer soi-même ? Comment peut-on T'aimer, tous, ensemble, si nous ne pouvons nous aimer, en couple au moins, et nos enfants, même si il ne saurait être question d'inceste.

Et que dire des gens qui s'aiment d'amour platonique.

Et que dire de ceux qui font des galipettes juste pour le plaisir des galipettes.

Enfin, je lis Ta Loi. Et je vois le Monde aussi tel qu'il est.

Et je ne connais personne qui ait fait des galipettes avec Toi. Les Dieux anciens étaient champions de tout cela : Zeus et Pasiphaé, ... enfin, tout plein.

Ne Te méprends pas : j'aime Aileene. Et nous ... enfin, je sais que Tu es partout, mais je Te suis reconnaissant de nous laisser notre intimité.

Tu ne parles pas beaucoup. Comment pourrais-je savoir si Tu bénis ce que nous faisons. Nous sommes un couple, certainement. Mais aucun curé n'est venu bénir notre union en Ton nom.

Nous en revenons à ce fameux pari, que nous sommes en train de perdre, tous deux.

Il y a beaucoup à dire.

Les anciens grecs parlaient d'amour filial, d'amour charnel, d'amour amitié des âmes, et d'amour absolu. Ils avaient plus raison, je pense, que ce qui est dit ici, et plus complets.

Sans doute celui qui a écrit ce passage du livre T'a-t-il mal entendu. Ou moi qui ai mal compris.

Ce que nous vivons Aileene et moi est beau.

Et je serai fâché si Tu venais dire que c'est mal, ou si un curé venait dire cela, après tant d'absence, certainement, mais de toutes manières.

...

"7 Alors Dieu ajouta un deuxième astre au-dessus du monde. A l'astre rayonnant de lumière qui éclairait le monde depuis les temps anciens et qu'il avait appelé "soleil", il en ajouta un autre, luisant froidement, qu'il nomma "lune". Dieu expliqua à Oane: "Que votre fidélité soit celle des enfants envers leurs parents ou je serai aussi sévère que les parents envers leurs enfants. Car, lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivrons une éternité de bonheur. Mais entre chaque jour, la lune prendra la relève. Et ceux qui, parmi les tiens, y seront jetés n’y connaitront plus que la tourmente." "

... J'aime pourtant autant la chaleur du Soleil que la clarté de la Lune.

Tu sais, ... quand un parent "juge" un de ses enfants, c'est avec beaucoup d'amour aussi, et pour le voir grandir. Et c'est de son vivant. Juger les morts n'a de sens qu'envers les vivants.

Nul parent ne songerait à juger son enfant mort pour lui-même...

Je dois Te paraître bien impertinent, Mon Dieu. Et sans doute très ignorant.

C'est dommage que nous n'ayons un curé pour parler de tout cela ... enfin, ce serait bien d'avoir un curé qui parle. J'en ai connu qui se contentaient de répéter le livre, sans autre forme d'explication. Ils n'enseignent pas, ni ne convainquent. Et c'est dommage, car cela pousse les gens à se détourner de Toi.

Enfin, donc, ce serait bien d'avoir un curé pour parler de tout cela.

Un jour peut-être.

...

Enfin, voilà, c'est Ton jour, Mon Dieu, mais c'est aussi un jour d'amour et de labeurs. Je retourne à mon Aimée, et à son fils, Elwin, et à mes ouvrages.

Adeù, Mon Dieu.

Torchesac
C'est aujourd'hui Dimanche. Et l'aube.

Dieu devait s'éveiller sans doute.

Et toute la ville.

Il n'y avait personne pourtant ici, en dehors du vol de quelques colombes venues par le clocher.

Je pris quelques chandelles dans une réseve.

Je vins jusqu'à l'autel, pour prendre le Livre dont j'avais forcé le fermoir, voici un certain temps, pour m'asseoir sur le piédestal, puis disposai les chandelles, allumées, tout autour, pour éclairer ma lecture.


Bonjorn mon Dieu.

Le jour devient vraiment court ces jours.

Nous n'avons plus d'évêque maintenant. Mélisande a été déchue, révoquée, je ne sais trop comment les gens d'église disent cela. Enfin, elle n'apparait plus dans les registres, donc, je suppose qu'elle n'est plus.

Ils n'en ont pas trouvé un qui veuille reprendre ce diocèse.

Et de curé, toujours point.

Si nous perdons tous les deux notre pari, je T'inviterai quand même. J'ai très envie de Te présenter Aileene et Elwin. Enfin, si elle veut bien. Je ne crois pas qu'elle Te craigne vraiment. Mais elle a connu des gens de Ton Église, qui ne devaient pas être des gens de bien.

Nous verrons. Nous pouvons toujours piqueniquer sinon.

Nous poursuivons la lecture ?

Je reste pas vraiment convaincu par la "Décision". Tu n'as pas fait un choix très humain. Ou ceux qui ont écrit Ton choix étaient-ils un peu obtus, sourds ou oublieux. Ou ... enfin, c'est ce qu'il me semble.

J'aimerais parler de cela avec des hommes de Dieu, pour comprendre mieux.

Hélas, ils disparaissent, et ceux qui parlent sont rares ...

Mais, ainsi ... nous avons donc achevé "La Création".


Et de feuilleter un peu ... puis revenir.

Nous abordons le Livre de la La Pré-Histoire.

"Chapitre I - « Oanylone »"

Un autre personnage ? Voyons cela ...

"1 Les humains étaient désormais les enfants de Dieu. Cela avait pour conséquence qu’ils étaient maintenant dotés d'une âme, qu'ils seraient jugés à la fin des temps en fonction de leur pratique de la vertu. De plus, cela faisait qu’ils étaient maintenant voués à travailler pour assurer leur subsistance. Les autres créatures de la création, exceptée celle que le Très Haut n’avait pas nommée, leur étaient soumises. Les humains pouvaient ainsi les cultiver et les élever pour s’en nourrir. "

... c'est bien pratique, mais je n'ai pas encore lu ce qu'est la "vertu".

"2 Dieu n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer. Il avait donné à la créature qu’Il n’avait pas nommée la liberté de les tenter pour qu’ils doivent avoir à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché. Etant omniscient, Il savait déjà comment serait leur avenir, mais il voulait que ce soit à eux de faire leurs preuves, sans les juger par avance. "

Aha, le revoilà celui-là que Tu ne veux pas nommer !

Ceci dit, ce ne doit pas être très amusant de connaitre déjà l'avenir. Déjà que tu es seul ...

...

Oui, oui, je retourne à la lecture ...

"3 Oane, celui qui avait correctement répondu à Dieu, était maintenant passé du statut de simple d’esprit de la communauté à guide de celle-ci. Il ne rechignait pas à la tâche. Il les conduisit à travers le monde se trouver un lieu propice à leur épanouissement. Pendant des années, ils traversèrent des déserts, des montagnes et des plaines du monde entier. Oane s’affaiblissait tout au long de ce périple, mais il n’abandonna jamais.

4 Finalement, le jour vint où ils trouvèrent une vallée propice à leur établissement. Il s'y trouvait un lac, qui semblait foisonnant de poissons. De vastes espaces étaient propices à l’élevage et à la culture. Les forêts environnantes fourniraient du bois. Il y avait même un verger, où poussaient de nombreux arbres fruitiers. La vallée se trouvait au pied d’une montagne, d’où des minéraux, tels que de l’or, du fer ou du charbon, pouvaient être extraits.

5 Oane était ravi que sa quête soit enfin arrivée à son terme. Il admirait la plaine du regard lorsqu’il s’effondra. "

Hein ???

Il s'effondre ? Mais pourquoi ?

"Tous s’attroupèrent autour de lui pour lui venir en aide. Quelques-uns tentaient de le maintenir dans une position presque assise, mais il était clair pour tous qu’il vivait ses derniers instants. Mais, malgré le tragique de l’événement, alors que tous étaient effarés, Oane arborait un sourire plein de sérénité.

6 Il dit: “N’ayez crainte, car ma mort n’est qu’un passage pour rejoindre Dieu. J’ai atteint la place que Dieu m’a réservée dans le monde et ai accompli ce qu’Il attendait de moi. La mort n’est pas pour moi la perte de la vie mais le passage vers une autre, bien meilleure. Il en sera de même pour vous si vous savez vivre dans la vertu. Alors, que vos larmes ne soient pas de tristesse mais de joie, car le Très Haut me fait le plus beau des cadeaux. Aimez Le et Il vous aimera. Adorez-Le et Il vous bénira. Vivez dans la vertu et Il vous accueillera à Ses côtés.”

7 Alors, il rendit son dernier soupir. Et tous se regardèrent les uns les autres, ne comprenant pas cette sérénité qui s’affichait encore sur le visage de leur guide. Ils enterrèrent son corps au milieu de la vallée, là où ils vivraient dorénavant. Ils firent le serment que, chaque semaine, ils se réuniraient autour de sa tombe, afin qu’il les accompagne et les guide lorsqu’ils rendraient hommage à Dieu.

8 Mais aucun ne comprit l’amour qu’avait Oane pour Dieu lui fasse accepter la mort avec autant de sérénité. Mais personne ne voulait lui faire le moindre reproche, à lui qui avait tant fait pour eux. En hommage à sa vie au service des humains et de Dieu, ils décidèrent de nommer la cité qu’ils allaient construire Oanylone, “la cité d’Oane”. "

... C'est donc une cité, et non une personne, "Oanylone".

C'est bien dommage de le laisser périr ainsi. Au moins est-il mort heureux. J'ai quelques comptes à Te demander pour cela, car j'ai vu bien des morts, et beaucoup pas paisibles du tout ...

Donc, Oanylone ...

"Chapitre II - « Le travail »

1 Le temps faisant son travail, les hommes et les femmes devinrent de plus en plus nombreux, maintenant leur amour pour Dieu et rejetant dans l’ombre La Créature Sans Nom. Celle-ci nourrissait chaque jour un peu plus son amertume et sa colère envers ce peuple tant aimé de Dieu qui lui avait pris sa place de reine de la Création. Les hommes et les femmes vivaient insouciants alors que dans l’ombre, leur ennemi préparait sa vengeance.

2 Dieu avait ordonné aux hommes et aux femmes de travailler pour assurer leur subsistance. Ce dur labeur les éloignait ainsi de l’acédie."

L'acédie ? Qu'est-ce donc ?J'ignore ce mot.

"Et les hommes et les femmes savaient être inventifs, car Dieu les avait conçus ainsi. Ils récoltaient ce qu’Il avait placé pour eux dans la nature. Ils se mirent à contrôler ces ressources afin d’assurer leur subsistance et leur vie n’en fut que meilleure.

3 Ils prirent le blé qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Le meunier transforma le blé en farine dans son moulin. Le boulanger la cuisit dans son four pour faire le pain. Ils prirent le maïs qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Ils prirent les légumes qui poussaient dans la nature et les cultivèrent dans leurs potagers. Ils cueillirent les fruits qui se trouvaient dans certains arbres et purent ainsi s’en nourrir. Le plaisir apporté par les légumes et les fruits les rendait plus agréables à côtoyer.

4 De la mer, des rivières et des lacs, ils pêchèrent du poisson. Et leur intelligence s’en trouva grandie. Ils inventèrent la barque et les poissons se firent plus nombreux encore entre leurs mains. Parfois, certains d’entre eux se réveillaient un matin sous une barque. Ils priaient alors Dieu de ce cadeau. Ils élevèrent des vaches, des cochons et des moutons dans leur pâturage, prenant soin de ces créatures qui leur avait été confiées par Dieu. Ils les nourrirent et ces créatures devinrent plus grasses.

5 Le boucher prépara la viande à partir des carcasses de ces créatures. Pour cela, ils inventèrent le couteau, instrument permettant de séparer les chairs les unes des autres. La viande qu’ils en tirèrent les nourrissait, mais ils se sentaient surtout plus forts après en avoir consommé. Des vaches, ils prirent également le lait, doux nectar sans égal.

6 Ils tondirent les moutons et en prélevèrent la laine. Ils en récupérèrent la peau pour en faire du cuir. Le tisserand lia la laine et le cuir pour en faire des vêtements, qui les protégeaient du vent et assuraient la décence de leur apparence. La nature leur donnant accès à tout ce qu’ils pouvaient espérer, ils durent inventer des tonneaux, où ils purent entreposer les fruits de leur labeur.

7 Pour se protéger lorsque les fenêtres du ciel s’ouvraient, ils créèrent les maisons et y habitèrent. Ils les aménagèrent avec des lits, des bougies, des tables, des chaises... et tout ce qui pouvait améliorer le confort de leur vie. Pour cela, le mineur préleva la pierre et le fer dans les mines. Et le bûcheron coupa le bois des arbres. Pour faciliter ce travail, le forgeron modela le fer et le bois pour en forger des outils, tels que les haches ou les couteaux.

8 Parfois, Dieu contribuait à cet âge de bonheur en donnant à ceux qui savaient aimer le monde de la nourriture, qu’ils n’avaient alors pas à produire. Parfois également, ils les encourageait en les rendant temporairement plus forts, plus intelligents ou plus charismatique. Et le dimanche, avant le repas, ils se réunissaient au milieu de leurs habitats, autour de la tombe d’Oane, pour prier ensemble Celui qui les aimait tant. En effet, ils n’avaient pas encore de clercs, car n’en avaient pas encore l’utilité, étant en communion directe avec Dieu. "

Mmmm ... c'est un peu idyllique comme image. Mais j'aime bien l'idée de la prière autour de la tombe d'Oane.

Mais plus encore, ils n'avaient pas ce clercs, et n'en avaient pas besoin.

C'est un peu ce que nous vivons maintenant à Conflans, non ? Du moins, nous parvenons à bien vivre ensemble ainsi. Sauf la prière du Dimanche, qui doit être dans les coeurs à défaut d'être dans Ta maison.

...

Les chandelles s'éteignent Mon Dieu.

Je vais Te laisser pour ce jour.

Adeù Mon Dieu.
Torchesac
Je vins tôt à la Cathédrale ce jour.

Les lueurs de l'aube grise du dehors n'étaient que ténèbres au dedans.

Puis la lumière fut, et quelques cierges biens placés.

Je m'assis au pied de l'autel pour ouvrir le Livre au fermoir forcé.


Bonjorn Mon Dieu.

J'ai été peu présent ces jours, fort accaparé par les travaux des jours.

Je m'y adonne trop. La nuit, je m'éveille et ... enfin, quand ce ne sont pas des cauchemars d'avant, ce sont des rêves absurdes ... livrer autant d'arbres en une journée est tout bonnement impossible. Il ne me sert à rien de courir en dormant pour y arriver.

Enfin, voilà ... je vais devoir me réfréner un peu.

Heureusement, Aileene et Elwin dorment bien.

Et Toi ? Quelqu'un à qui raconter ta semaine ? Tu es omniscient ... et sais tout à l'avance. Ce doit être fort ennuyeux.

Voilà, je viens quelques instants Te tenir compagnie et te faire la lecture, comme on fait à une vieille personne impotente qu'on aime bien. Tu n'es sans doute pas impotent. Mais je T'aime bien.

Bon, donc, nous avions entamé le Livre de la La Pré-Histoire.

"Chapitre III - « L'acédie »"

Aah, nous y voilà !

C'est mieux de définir les mots, les concepts, et tout cela, avant d'en user. Oui, je sais, je suis fort ignorant aussi. Mais le Livre est-il fait seulement pour ceux qui le connaissent ?

Donc ...

"1 La société des hommes et des femmes était belle et raffinée.

2 Ainsi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de l’affinement d’une telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de l’orge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin d’arriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle. "

Le Bedeau le confirme chaque jour. Et nous aussi ...

"3 De plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent l’écriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir."

C'est bien l'écriture. Cela permet de se parler à distance. Cela permet de se souvenir. Enfin, c'est une des manières de se souvenir.

La Mémoire. Ou raconter qui nous sommes à autrui qui ne nous entend pas.

C'est une très belle invention.

"4 Dieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée. "

Comme sans doute tout parent émerveillé par le devenir de ses enfants ...

...

"Mais Il savait que ce beau printemps allait voir les fleurs de la vertu se faner. Car la Créature Sans Nom ruminait encore et toujours sa rage et sa colère. Tapie dans l’ombre, elle attendait le moment propice pour prouver au Très Haut que la réponse qu’avait donnée Oane n’était pas la bonne. Elle persistait dans l’erreur, niant la force de l’amour et s’entêtant à concevoir la domination du faible par le fort comme le sens de la vie.

5 Mais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter.

6 Et la principale des sciences n’existait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. N’ayant pas de clercs, il n’y avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. N’ayant pas de texte sacré, il n’y avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela qu’elle n’avait pas encore d’intermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.

7 Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

8 Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse."

C'est donc cela, l'acédie ...

Et bien, Mon Dieu, Tu n'es pas rendu ...

Enfin, les gens travaillent, si pas tous les jours dans leur champ, mais partout où il y a de l'ouvrage.

Il n'y en a souvent même pas assez pour tous. Et quand c'est le cas, nous cassons des cailloux pour empierrer les routes.

Par contre, pour la prière ... je crois que chacun la dit très personnellement, même s'ils ne viennent pas tous ici, en Ta maison.

Oui ...

La suite donc ...

"Chapitre IV - « Les péchés »



1 Les humains avaient découvert l’acédie. Ils avaient dédaigné l’amour de Dieu pour lui préférer les choses matérielles qu’Il avait créées. Ils avaient pris goût à une part du divin, en oubliant qu’il fallait aimer l’ensemble. Oane n’était plus là pour les guider, lui qui avait été le seul à comprendre ce qu’était l’amour du Très Haut. Maintenant seuls, privés de leur guide, les humains ne savaient plus différencier la vertu de l’erreur. "

Hmmmmmm...

"2 Certains se mirent alors à manger plus que la faim ne le leur demandait, y prenant un plaisir qui ne faisait que s’amplifier. Le goût sucré des fruits, la chaleur de la viande et l’ivresse de l’alcool prirent le pas sur les plaisirs simples de la vie. Il n’y avait plus la moindre place dans leurs plaisirs pour la douce senteur des fleurs, ni pour la beauté des paysages. Ils en arrivèrent à un tel point que même les si nombreux fruits de leur labeur ne suffisaient plus à combler leurs envies.

3 C’est alors que la gourmandise brisa les liens qui unissaient les hommes et les femmes. Chacun gardait pour soi les fruits de son propre labeur et refusait de les partager. Le fort produisait plus, mangeait plus, buvait plus, et devenait plus fort encore. Le faible produisait moins, mangeait moins, buvait moins, et s’affaiblissait. La communauté des hommes et des femmes se divisait à cause de leur goût immodéré des choses matérielles, qui les conduisit à l’avarice.

4 Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?” "

...

Tu sais, Mon Dieu, nous ne sommes pas tous ainsi, et ceux qui le sont ne le sont pas tout le temps, quels qu'ils soient ... Et la gourmandise ne mène pas toujours à l'avarice, ni à l’orgueil.

...

"5 Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?

6 Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettraient dorénavant de dominer leur prochain.

7 L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question. "

...

Cela, je l'ai connu, et cette manière de le décrire est bien fade et niaise.

J'ai entendu les cris. J'ai vu les flammes. J'ai gouté le sang et la peur. Il n'y a pas vraiment de mot pour le décrire. Mais la plupart avaient peur surtout.

Ceux qui y prenaient plaisir avaient la "gueule de bois" le lendemain. Ou devenaient fous, et ne croyaient plus rien de ce qu'ils avaient fait. Ou s'en glorifiaient, et cessaient d'être humains.

J'ai tué aussi. Plusieurs fois. Pour me défendre. Par sauvagerie. Ou par pitié.

...

...

Enfin ... j'aimerais comprendre. Et connaitre la suite.

Mais ce sera pour la prochaine fois, Mon Dieu.

Adeù Mon Dieu.

--Mgr_hecat_rose_noire
[Baptême de Bonpol, dimanche 30 octobre 14 heures]





Voilà quelques semaines qu'elle avait été contacté pour venir célébrer un baptême. Il semblait ne plus avoir d'officiant et c'est donc avec plaisir que la Première Archidiaconesse de Sens se rendit à la Cathédrale de Conflans les Sens afin d'accueillir un nouveau fidèle dans la grande famille d'Aristote. Elle s'était mise en route sitôt après avoir sacré la nouvelle duchesse d'Orleans et s'était arrêter dans une auberge pour déjeuner afin de se rendre dans la cathédrale. Elle visita le lieu saint avec intérêt avant de se rendre dans la sacristie pour se changer pendant que Tym qui l'avait accompagné se chargea d'allumer les cierges avant d'ouvrir les portes l'heure arrivée. Au premier résonnement, elle sortit de la sacristie pour se placer devant l'autel. Elle allait placer son livre des vertus sur le lutrin quand elle remarqua qu'il y avait déjà un livre dont le fermoir semblait avoir été forcé. Elle le poussa pour placer le sien et l'ouvrit à la page marquée d'une feuille de châtaignier à l'endroit où se trouvait le texte dont elle aurait besoin durant la cérémonie. Il ne lui restait plus qu'à attendre l'arrivée du future baptisé et de ses compagnons.





Bonpol
Il fait frais ce matin et une légère brume voile le paysage.
Nous sommes rentrés cette nuit et après quelques heures de repos, un bon bain, un excellent petit déjeuner, je me dirige vers la cathédrale.
Le son des cloches guide mes pas car je ne connais pas encore bien ma nouvelle ville ni ses habitants d'ailleurs.
Je souris.
C'est un grand jour pour moi, celui de mon entrée dans la grande famille aristotélicienne. C'est mon choix et j'ai bien préparé ma pastorale avec Apre. J'espère qu'il viendra d'ailleurs....
Je monte le parvis et un frisson me parcourt. J'espère que tout se passera bien?
Shadow59
Shadow s’était lever taud. Même si elle n’était pas encore complètement installer . Elle se chercha une belle robe ainsi que des beau habit pour ses jumeaux arwen et erwan. Après avoir réussi a leur demander de s'habiller et s’être elle même habiller. Elle se mit en route pour la cathédral.

Elle laissa son esprit vagabonder en route en ayant un œil sur ses monstres.

Jamais a l'abris d'une nouvelle bêtise. Pensa t'elle.

Elle pouffa en se laissant guider par le son des cloches. Elle se devait être la au baptême en temps qu'amie et en temps que rouennaise.

Elle se signa en entrant dans la cathédral et sourit même si une personnes chère a son cœur lui manqué.
Bespi
Après une nuit bien trop courte, Bespi c'était levée très tôt. Ne voulant pas être en retard au baptême de son ami. De plus, si le Polo poto le voulait toujours, Bespi est le parrain.

Le chemin de l'église, Bespi le connait bien, c'est juste à l'autre bout de sa rue.
Il entre en saluant d'un signe de main amicale Shad qui est déjà là et installé sur un banc avec ses deux monstres. Il se demande quelles vont être les bêtises du jour de ces deux là.
Bespi avance en souriant près de Bonpol.


Bonjour Polo. Alors, ça va ? Pas trop stressé ?

Bespi sourit à Polo et lui donne une bonne accolade chaleureuse.
Bespi prend place au premier et rang et attend que les autres arrivent.
Sans oublier de saluer respectueusement d'un signe de tête et de la main Hecat dans sa belle parure.
Torchesac
Il devait y avoir une alerte. Le feu. Ou quelque chose d'anormal. Ou de neuf ?

Les cloches de la cathédrale sonnaient !

J'allais monter de garde et étais armé déjà.

Je vins à la cathédrale en courant, ouvris la porte, pour voir Bespi, une dame accompagnée d'une paire de bambins, un homme, et une ecclésiastique en tenue rutilante d'officiant qui se préparait pour l'office, avec un aide.

Je me signai en entrant, pris mon morion sous le bras, et m'avançai jusqu'à l'officiante, saluant l'assemblée au passage.



Bonjorn Madre.

Je suis Torchesac, franc tenancier ici, à Conflans.

C'est bon de vous voir.

Êtes-vous notre nouveau curé, ou notre nouvelle évêque que notre Primat nous a promis ?

Ou juste de passage pour une célébration ?


Puis j'avisai le Livre épiscopal repoussé de côté ... et me tus, attendant sa réponse.
--Mgr_hecat_rose_noire



Le future fidèle arriva le premier suivit par la jeune femme qu'elle avait croisée en taverne à Gien avec ce qui était probablement ses enfants, puis Bespi. Elle leur fit un signe de tête à chacun au fur et à mesure qu'ils entraient. Un homme qu'elle ne connaissait pas entra à son tour et vint jusqu'à elle. Elle lui sourit avant de le saluer et de répondre à sa question.

Bonjour messire Torchesac, je suis ravie de faire votre connaissance.
Je suis Mgr Hécat de Rosemont de la Rose Noire.
Je ne suis pas votre nouvel officiant, étant la Première Archidiacre de Sens et à la tête de l'archidiocèses jusqu'à l'arrivée d'un nouvel archevêque, je viens officier un baptême puisqu'il semble qu'ici il n'y ai pas de clerc.
J'espère que Rome vous trouvera quelqu'un très bientôt. En attendant si besoin vous pouvez toujours me contacter par courrier ou à Sens.



Bonpol


Bonjour Polo. Alors, ça va ? Pas trop stressé ?

Je soupire d'aise, voilà mon parrain arrivé. Après l'accolade je fais un petit signe de main à Shadow qui me fait l'honneur d'être présente ainsi que ses jumeaux. Je sais par expérience qu'il va falloir les tenir à l'oeil ces deux là.
Au même moment un homme armé surgit, je sursaute, mais me rends vite compte qu'il est inoffensif.
Il se dirige vers l'archidiaconesse que je reconnais comme le médecin m'ayant soigné il y a quelques temps.
Me tournant vers l'ami poto:

Merci d'être là poto et de bien vouloir être mon parrain !

Me penchant vers lui et chuchotant : Dis donc tu m'as l'air d'être connu toi ici? Quelle notoriété! J'espère que tu n'as pas oublié le cadeau hein ?
Je me retourne tout en tripotant mon chapeau entre les mains et me demande si ma raie est bien placée.
Je n'ose poser la question à Bespi, le connaissant il va encore se moquer le bougre.

Je murmure tout en regardant la porte d'entrée: Pourvu qu'elle vienne !
Bespi
Souriant un peu moqueur, je lisse la raie de Polo après avoir mouillé de salive mon doigt. Il faut bien qu'elle soit bien droite et remarquable cette raie, pour une foi que l'on puis la voir.

Je regarde Polo un peu circonspect de sa question et lui répond :

Quoi ? un cadeau ? Et puis quoi encore, un maïs soufflé et 100 écus ? tssss.
Je reste placide et arrive a ne pas me marrer.

Je reconnais le futur Maire qui était étonné sans doute d'entendre les cloches sonner. Le salue de la tête.

Puis je repris mes dires à Polo :

Et oui mon fillot, je commence à me faire un nom, même si je ne suis pas le loup blanc comme ta promise.


Je le regarde, souri rassurant et lui dis :
Mais oui elle va venir, rassure toi, tu connais les damoiselles et leur préparations interminable... nan ?

Je ricane l’égerment et me reprend rapidement.
Shantaram
Grand jour que ce dimanche ! Polo mon ami, mon cher et tendre barbu, mon promis, se fait baptiser !
Je sais que c'est un évènement important pour lui et pour moi. Promesse d'avenir et de vie commune devant le très Haut.

Nous sommes arrivés du matin même étant toujours sur les chemins ou l'eau selon les missions qui nous sont confiées. C'est au cours de l'une de nos missions, tout au début de mon engagement pour la Couronne que j'ai connu Polo en Alençonnais.

Je m'empresse pour rallier l'Eglise de Conflans, qui désormais sera notre paroisse. Nous avons tous décidé de nous installer en ce joli village.

Mon amie Hecat va officier et j'en suis très heureuse. Bespi mon filleul et parrain du futur baptisé est déjà là, Polo, mon barbu préféré et Shad accompagnée de ses jumeaux... J'ai enfilé une de mes plus jolies robes et coiffé ma chevelure blonde en une tresse se terminant en un joli chignon. La journée est ensoleillée en ce jour d'automne, les arbres aux couleurs rousses et jaunes apportent une note joyeuse à l'ambiance générale.

Entrée dans l'Eglise, je bise tout le monde, salue Soeur Hecat de Rosemonde, je n'ose en cette occasion solennelle lui faire une bise mais le coeur y est !


Bonjour Hecat, c'est un grand plaisir que te revoir ici et en cette occasion.
puis je m'avance vers mes amis que je bise à tour de rôle

bonjour mon fillot ! alors comme ça tu deviens ce jour parrain ! sacrée responsabilité que celle ci !

Shad ! tes enfants sont bien mignons dis donc ! belle journée que ce jour !

puis me dirige vers Polo qui semble ému.

Mon ange, alors comment vas tu ? grand jour pour toi...
je l'embrasse tendrement et lui donne la main.

On avance ?

_________________
Torchesac
J'opinai à sa réponse, et lui fis un sourire mi figue, mi raisins ...

Merci pour votre franchise, Madre.

Nous attendrons encore un peu alors.

Euh ... c'est moi qui ai forcé le Livre épiscopal.

Nous n'en avions plus la clef. Mais pour le reste, il est en bon état.

Je m'en retourne à ma garde.

Je vous souhaite une belle cérémonie.


Je regardai l'assemblée restreinte, et l'homme inconnu fort stressé.


C'est un mariage ?
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