Torchesac
C'est aujourd'hui Dimanche !
Il faisait bon encore. Les enfants jouaient dehors. ... en fait, tout le monde vaquait, devisait, comme si c'était un autre jour.
Les quotidiens.
Dieu devait se sentir seul. Ou juste regarder.
Je lui en voulais aujourd'hui de "juste regarder".
Je vins à lui en la cathédrale ...
Bonjorn Mon Dieu.
Je t'en veux ce jour. Les jours passent, et ... et bien, ils passent bien, peu importe que tu sois là ou non ...
Jusqu'à ce jour. La Champagne est à nouveau attaquée. Des gens se font spolier, maltraiter, navrer ... d'autres, chers à nos coeurs, partent défendre nos murs, nos communautés, nos gens ... enfin, tout cela.
Tu nous a créés parce que Tu étais seul.
Bon sang, si Tu voulais juste être aimé et avoir des compagnons fidèles, pourquoi n'as-tu pas créé les chiens, et fais en sorte qu'il y en ait toujours un près de Toi ?
Nous avons les joies et les souffrances de la vie. Je nous conçois humains, responsables, ou lâches, fous d'amour, fous de haine, fous des folies douces de l'humanité, nous trouvant, nous déchirant, nous ignorant ou faisant l'un pour l'autre des choses extraordinaires, inimaginables ... merveilleuses. Ou vivre simplement aussi.
Mais Toi dans tout cela ... quel est Ton dessein ?
Le Livre, je sais ... il est censé contenir la quintessence de tout cela.
Et Toi, Tu dois rire en me voyant le lire.
Je m'avançai, et pris le Livre au fermoir forcé.
Nous sommes joujours au Livre de la Création, au Chapitre IV "Le Doute" ...
Voyons ...
"1 Le petit groupe décida de sarrêter un moment. Ils sinstallèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber lherbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant quelles posaient leurs sacs à terre et sasseyaient en cercle. Lambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.
2 Toutes les espèces quelles avaient rencontrées était doté dun talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement lherbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de léclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.
3 Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés dune longévité qui navait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à lenvi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe sinterrogeait. Mais pourquoi leur espèce navait-elle aucun talent particulier ?
4 Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force négalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais cétait une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.
5 Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles nosèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel quelles le faisaient, quelles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce."
...
Ils mangent debout ? Ils réfléchissent ?
Pardon ... je poursuis ...
"6 Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais cétait pour compenser le manque de griffes ou dautres organes. Ainsi, leur estomac était si faible quil leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, quil leur fallait séclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse quils devaient sabriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.
7 Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, quIl les méprisait, quils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant sétait installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.
8 Mais lun deux était resté à lécart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible desprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme sappelait Oane. "
...
Oane ...
Et ses compagnons qui ne trouvaient pas suffisants les joies des jours ... qui se posaient des questions. Et Oane qui leur dit "heureux ceux qui ne s'en posent jamais" ...
Je ne peux le croire ....
Pas juste ainsi ...
Cela Te dérance, Mon Dieu, si je poursuis un peu encore aujourd'hui ? Car ce doute me semble bien mièvre.
Je veux en connaitre la suite ... si Tu veux bien.
Et de tourner la page ...
Cela nous mène au Livre de la Création, toujours, mais au livre V, "La réunion".
"1 Dieu regardait, ému, le petit groupe de créatures qui pleurait. Elles se sentaient abandonnées de Lui, car elles nétaient pas dotées de talents particuliers. Elles en étaient venues à croire quIl les détestait, alors quIl aimait chacune de Ses créations. Elles faisaient partie de Lui et les détester reviendrait à haïr une part de Lui. Il avait créé lunivers, le monde et la vie pour pouvoir les aimer, et Il les aimait. "
...
Voyons la suite ...
"2 Par à cet amour, Dieu avait doté chaque espèce de créatures composant la vie de talents afin quelles trouvent toutes leur place dans Sa création. Mais ce magnifique cadeau restait invisible aux yeux de ce petit groupe de membres. Les humains qui le composaient étaient habités par le doute, restant aveugles à Son amour. Leurs larmes étaient sincères mais injustes. Ils ne demandaient quà être aimés de Lui, mais ne voyaient pas quIl le faisait déjà.
3 Les autres créatures étaient conscientes de ce cadeau, mais nen avaient pas compris la raison. Elles simaginaient toutes être les seules à être ainsi récompensées. Les unes pensaient que seule la force était un cadeau de Dieu. Dautres faisaient la même erreur avec la vitesse, la nombreuse progéniture, la longévité, la laine, la capacité à voler ou encore le territoire qui leur avait été alloué par Lui. Elles sestimaient donc toutes favorisées de Lui et se croyaient Ses préférées.
4 Mais cet humain, que les siens appelaient Oane, portait en lui le germe du talent que Dieu avait donné aux siens. Il prenait petit à petit conscience du véritable amour que Dieu portait à Sa création. Il commençait à comprendre que chaque composante de la création était aimée de Dieu, mais ne savait pas encore pourquoi. Il passait son temps à regarder les étoiles, espérant y trouver le Très Haut, mais il ne savait rien de Son omniprésence. "
J'imagine mal des gens pleurer ainsi. Regarde donc mon Dieu : ils font tous ce qui est leur quotidien. Je n'entends parler de Toi que quand je leur parle de Toi. Et je les comprends : les travaux et les passions du jour emplissent chacun.
Est-ce là Ton dessein ? Vivre les joies des hommes en les aimant, et en les laissant vivre ?
Mais le regard d'Oane me plait bien ...
"5 Alors, Dieu décida que le temps était venu de donner sa véritable place dans lunivers à lespèce dans laquelle se trouvait la seule créature qui comprenait lamour, seul véritable sens de la vie. Il se dit quil fallait éprouver lamour que Ses créatures avaient pour Lui. Pour ce faire, Il décida de réunir toutes les créatures du monde en un seul endroit et de leur demander ce quétait la vie. Ce quIl ferait delles dépendrait de leurs réponses.
6 Alors, dune seule pensée de Dieu, toutes les créatures du monde entier furent au courant de la convocation divine. Sans attendre, elles se mirent en route. Il existait une gigantesque plaine verdoyante sur un continent verdoyant. Cétait là que le monde entier devait se réunir pour entendre la question divine. Cétait là que le sort de lunivers allait se jouer.
7 Il fallut de nombreuses années pour réunir tant de créatures. Toutes ne survécurent pas à ce long voyage, mais aucune navait lintention de rebrousser chemin. Dieu avait insufflé en elles lenvie irrépressible de venir rejoindre la grande réunion de toute la création. Elles traversèrent les mers, les montagnes, les glaciers, les déserts brûlants et tant dautres lieux difficiles. Elles continuaient cependant à vivre, à mourir, à se nourrir et à procréer. Mais tout cela en ne cessant jamais davancer.
8 Et enfin vint le jour fatidique où toute la création était réunie. "
Tu as fait cela, vraiment ?
Tu pouvais entendre chacun là où chacun était, Toi étant partout !
...
Je reviendrai dimanche prochain, pour lire la suite, mon Dieu.
Adeù Mon Dieu.
Il faisait bon encore. Les enfants jouaient dehors. ... en fait, tout le monde vaquait, devisait, comme si c'était un autre jour.
Les quotidiens.
Dieu devait se sentir seul. Ou juste regarder.
Je lui en voulais aujourd'hui de "juste regarder".
Je vins à lui en la cathédrale ...
Bonjorn Mon Dieu.
Je t'en veux ce jour. Les jours passent, et ... et bien, ils passent bien, peu importe que tu sois là ou non ...
Jusqu'à ce jour. La Champagne est à nouveau attaquée. Des gens se font spolier, maltraiter, navrer ... d'autres, chers à nos coeurs, partent défendre nos murs, nos communautés, nos gens ... enfin, tout cela.
Tu nous a créés parce que Tu étais seul.
Bon sang, si Tu voulais juste être aimé et avoir des compagnons fidèles, pourquoi n'as-tu pas créé les chiens, et fais en sorte qu'il y en ait toujours un près de Toi ?
Nous avons les joies et les souffrances de la vie. Je nous conçois humains, responsables, ou lâches, fous d'amour, fous de haine, fous des folies douces de l'humanité, nous trouvant, nous déchirant, nous ignorant ou faisant l'un pour l'autre des choses extraordinaires, inimaginables ... merveilleuses. Ou vivre simplement aussi.
Mais Toi dans tout cela ... quel est Ton dessein ?
Le Livre, je sais ... il est censé contenir la quintessence de tout cela.
Et Toi, Tu dois rire en me voyant le lire.
Je m'avançai, et pris le Livre au fermoir forcé.
Nous sommes joujours au Livre de la Création, au Chapitre IV "Le Doute" ...
Voyons ...
"1 Le petit groupe décida de sarrêter un moment. Ils sinstallèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber lherbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant quelles posaient leurs sacs à terre et sasseyaient en cercle. Lambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.
2 Toutes les espèces quelles avaient rencontrées était doté dun talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement lherbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de léclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.
3 Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés dune longévité qui navait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à lenvi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe sinterrogeait. Mais pourquoi leur espèce navait-elle aucun talent particulier ?
4 Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force négalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais cétait une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.
5 Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles nosèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel quelles le faisaient, quelles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce."
...
Ils mangent debout ? Ils réfléchissent ?
Pardon ... je poursuis ...
"6 Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais cétait pour compenser le manque de griffes ou dautres organes. Ainsi, leur estomac était si faible quil leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, quil leur fallait séclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse quils devaient sabriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.
7 Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, quIl les méprisait, quils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant sétait installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.
8 Mais lun deux était resté à lécart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible desprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme sappelait Oane. "
...
Oane ...
Et ses compagnons qui ne trouvaient pas suffisants les joies des jours ... qui se posaient des questions. Et Oane qui leur dit "heureux ceux qui ne s'en posent jamais" ...
Je ne peux le croire ....
Pas juste ainsi ...
Cela Te dérance, Mon Dieu, si je poursuis un peu encore aujourd'hui ? Car ce doute me semble bien mièvre.
Je veux en connaitre la suite ... si Tu veux bien.
Et de tourner la page ...
Cela nous mène au Livre de la Création, toujours, mais au livre V, "La réunion".
"1 Dieu regardait, ému, le petit groupe de créatures qui pleurait. Elles se sentaient abandonnées de Lui, car elles nétaient pas dotées de talents particuliers. Elles en étaient venues à croire quIl les détestait, alors quIl aimait chacune de Ses créations. Elles faisaient partie de Lui et les détester reviendrait à haïr une part de Lui. Il avait créé lunivers, le monde et la vie pour pouvoir les aimer, et Il les aimait. "
...
Voyons la suite ...
"2 Par à cet amour, Dieu avait doté chaque espèce de créatures composant la vie de talents afin quelles trouvent toutes leur place dans Sa création. Mais ce magnifique cadeau restait invisible aux yeux de ce petit groupe de membres. Les humains qui le composaient étaient habités par le doute, restant aveugles à Son amour. Leurs larmes étaient sincères mais injustes. Ils ne demandaient quà être aimés de Lui, mais ne voyaient pas quIl le faisait déjà.
3 Les autres créatures étaient conscientes de ce cadeau, mais nen avaient pas compris la raison. Elles simaginaient toutes être les seules à être ainsi récompensées. Les unes pensaient que seule la force était un cadeau de Dieu. Dautres faisaient la même erreur avec la vitesse, la nombreuse progéniture, la longévité, la laine, la capacité à voler ou encore le territoire qui leur avait été alloué par Lui. Elles sestimaient donc toutes favorisées de Lui et se croyaient Ses préférées.
4 Mais cet humain, que les siens appelaient Oane, portait en lui le germe du talent que Dieu avait donné aux siens. Il prenait petit à petit conscience du véritable amour que Dieu portait à Sa création. Il commençait à comprendre que chaque composante de la création était aimée de Dieu, mais ne savait pas encore pourquoi. Il passait son temps à regarder les étoiles, espérant y trouver le Très Haut, mais il ne savait rien de Son omniprésence. "
J'imagine mal des gens pleurer ainsi. Regarde donc mon Dieu : ils font tous ce qui est leur quotidien. Je n'entends parler de Toi que quand je leur parle de Toi. Et je les comprends : les travaux et les passions du jour emplissent chacun.
Est-ce là Ton dessein ? Vivre les joies des hommes en les aimant, et en les laissant vivre ?
Mais le regard d'Oane me plait bien ...
"5 Alors, Dieu décida que le temps était venu de donner sa véritable place dans lunivers à lespèce dans laquelle se trouvait la seule créature qui comprenait lamour, seul véritable sens de la vie. Il se dit quil fallait éprouver lamour que Ses créatures avaient pour Lui. Pour ce faire, Il décida de réunir toutes les créatures du monde en un seul endroit et de leur demander ce quétait la vie. Ce quIl ferait delles dépendrait de leurs réponses.
6 Alors, dune seule pensée de Dieu, toutes les créatures du monde entier furent au courant de la convocation divine. Sans attendre, elles se mirent en route. Il existait une gigantesque plaine verdoyante sur un continent verdoyant. Cétait là que le monde entier devait se réunir pour entendre la question divine. Cétait là que le sort de lunivers allait se jouer.
7 Il fallut de nombreuses années pour réunir tant de créatures. Toutes ne survécurent pas à ce long voyage, mais aucune navait lintention de rebrousser chemin. Dieu avait insufflé en elles lenvie irrépressible de venir rejoindre la grande réunion de toute la création. Elles traversèrent les mers, les montagnes, les glaciers, les déserts brûlants et tant dautres lieux difficiles. Elles continuaient cependant à vivre, à mourir, à se nourrir et à procréer. Mais tout cela en ne cessant jamais davancer.
8 Et enfin vint le jour fatidique où toute la création était réunie. "
Tu as fait cela, vraiment ?
Tu pouvais entendre chacun là où chacun était, Toi étant partout !
...
Je reviendrai dimanche prochain, pour lire la suite, mon Dieu.
Adeù Mon Dieu.