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[RP] Cathédrale Saint Antoine de Conflans les Sens

Aileene
Aileene avait consenti à ce rendre ce jour à la cathédrale pour rencontrer la jeune femme qui devait officier. La nouvelle de son arrivée avait mis en joie son futur et elle ne pouvait pas tellement faire autrement. Pourtant, la religion n'était pas ce qu'elle connaissait de mieux et en réalité cela allait être la première fois qu'elle mettait les pieds dans une église.
Cependant, sur la route pour s'y rendre, Elwin avait eut un petit accident et elle avait du faire demi-tour pour le rendre plus présentable. Elle avait en effet le désir de le faire baptiser. Pour cela, il fallait qu'elle en parle à la jeune femme.

Un peu plus tard donc, elle pénétra silencieusement dans l'édifice, intimidée. Enfouissant son nez dans les cheveux de son fils, elle resta au fond, afin de ne pas déranger la cérémonie en cours. Elle ne répéta pas les prières ne les connaissant pas, promenant son regard sur les lieux.
Enfin, le moment de bénir les animaux arriva, et elle vit son cher et tendre conduire leurs animaux.
Le bedeau alla ouvrir les portes et Aileene se leva alors, soulevant Elwin contre son coeur. Elle attendit un peu pour se rapprocher de Torchesac et de Lylla.
Shantaram_
et voilà, la blondinette était heureuse de procéder à l'affichage des bans de son mariage avec son cher et tendre barbu...

Elle s'appliqua avec soin, tout en chantonnant.


--Bespi_de_croc
Bespi, qui accompagnait sa Marraine, fit de même.

Lylla.
La fin de la messe était arrivée bien plus vite qu'elle ne l'avait cru, son second baptême du feu en quelque sorte. Et par chance, les habitants l'avaient accompagné.

Les portes à peine ouvertes, du couple s'empressa d'aller y coller des affiches. Il lui faudrait attendre un peu avant d'en prendre connaissance car une jeune femme portant un enfant dans ses bras semblait vouloir lui parler.

Lylla remarqua son positionnement aux côtés de l'homme aux animaux.

Le sourire toujours accroché aux lèvres, elle s'avança un peu plus près d'eux.


Bonjour à vous, puis je vous aider ?
_________________
Aileene
Un sourire effleura les lèvres de la brune en avisant les couples qui accrochaient leurs bans. La ville revivait, cela était bon. Mais le moment était venu de parler à la religieuse et le rose lui monta aux joues, un brin intimidée. Avait-elle le droit de demander cela..? Comment cela se passerait-il...? Elle inspira profondément, et après un regard pour son aimé, elle revient à la jeune femme.

- Bonjour.. Je.. Nous aurions aimé avoir un ou deux renseignements.. Je voulais savoir s'il était possible de faire baptiser les enfançons. Et... Je voulais aussi savoir si vous saviez quelles étaient les démarches à accomplir pour... pour faire adopter un enfant.

Elle se mordilla la lèvre, se taisant, espérant qu'elle n'importunait pas trop la jeune femme qui semblait avoir beaucoup de travail en attente.
Saintjuste
Le Père SaintJuste à peine arriver à Conflans-lès-Sens, se dirigea vers la Cathédrale et entra, il se dirigea vers un bancs non loing de l'entrée, et s'assit pour ne pas déranger les quelques fidèles qui prier en silence.

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
--Bonpol.


J'entre dans la cathédrale afin de rendre hommage au Très-Haut.
Je suis fier car me voici devenu aristotélicien !
En allant m'asseoir, après avoir fait le signe de croix, mon regard est attiré par les deux affiches annonçant les bans de nos mariages respectifs.
Je sourie tout en me caressant la barbe, heureux !
Cela sera un beau double mariage, entouré des personnes que j'aime et surtout me lier à tout jamais à la belle Shantaram, ma fiancée.
Je ferme les yeux et remercie Aristote pour cette rencontre, ce bonheur sans fin et tout cet Amour reçu.
Shantaram_
s'agenouille et prie le trés haut dans le respect de sa pénitence
Citation:

Pour la fleur écrasée, le caillou balancé…
Pour l’enfant apeurée par les cris des adultes,
Le vélin déchiré par animosité,
Ou pour la main blasée pour le denier du culte,
Pour le fruit défendu cueilli et chapardé,
Pour le prêt non rendu, et le fiel envoyé,
J’en demande pardon.

Pour le Dogme bafoué en toute inconscience,
Pour l’impôt non donné au Duché sans patience,
Pour le noir coup de fouet que la mule renâcle,
Pour avoir pardonné Justice que l’on bâcle
Pour la flèche fichée au cœur de l’innocence,
Pour le vice niché dans un nid de jouvence,
J’espère rédemption.

Pour le vieil impotent, ignoré bien souvent,
Pour les cris entendus emportés par le vent,
L’acédie récurrente, le grimoire laissé,
Pour les malfrats pendus et leurs vies taciturnes,
Ceux que l’épée pourfend dans les chemins nocturnes,
Et pour la plaie béante portée au trépassé,
Donnez-moi rémission.

Pour les mots effrayants et la Loi repoussée,
Pour l’armée décimée, le voyageur tué,
Les dépits dissonants, les injures en taverne,
L’isolée dans sa ville, ou l’ascète en caverne,
Pour le maire mal aimé ou le pigeon blessé,
Le pouvoir qui rend vil souvent perpétué,
Je fais ma contrition.

Pour le couple lassé, pour l’amour mal traité,
Pour le champ non semé, pour l’office manqué…
Pour l’ami repoussé, ou l’érudit planqué,
Pour l’échoppe cramée par peine ou par fierté,
Moqueries ou mensonges, ou manipulations,
Par stratégies qui rongent ou bien par évictions,
J’en demande la grâce.
Saintjuste
Citation:




    Stat crux dum volvitur orbis
    Mgr SaintJuste, archevêque de Sens





    Nous, Son Éminence Arnault d'Azaye, Marquis d'Ancône, Cardinal romain électeur de la paroisse de Saint Ripolin des Anges, Archidiacre de Rome, Chancelier de la congrégation de l'Inquisition, Archevêque de Tours, Légiste pontifical, Chancelier de Cyril Kad cardinal d'Azayes,
    En notre qualité de Primat de France et au nom des évêques assemblés en concile à Tours,




      Avons statué et ordonné, et par notre présent édit perpétuel et définitif, disons, statuons et ordonnons la nomination de Père SaintJuste [ SaintJuste ] à la dignité archiépiscopale de Sens, au sein de la province ecclésiastique éponyme.

      Puisse Monseigneur être un digne successeur des apôtres en menant ses ouailles au salut, en demeurant un modèle de vertu et en se constituant premier rempart de sa province ecclésiastique contre le Sans-Nom tentant d'éloigner les fidèles du Paradis solaire par ses boniments.



    En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée à Tours le dixième jour du mois de décembre de l'an d'Horace MCDLXIV, sous le pontificat de SS Innocent VIII.
---------------------------------

Stat crux dum volvitur orbis = « La Croix demeure tandis que le monde tourne »
_________________
Myralia
Myra avance dans l'église afin d'aller réciter la prière de sa pénitence.

Citation:
Pour la fleur écrasée, le caillou balancé…
Pour l’enfant apeurée par les cris des adultes,
Le vélin déchiré par animosité,
Ou pour la main blasée pour le denier du culte,
Pour le fruit défendu cueilli et chapardé,
Pour le prêt non rendu, et le fiel envoyé,
J’en demande pardon.

Pour le Dogme bafoué en toute inconscience,
Pour l’impôt non donné au Duché sans patience,
Pour le noir coup de fouet que la mule renâcle,
Pour avoir pardonné Justice que l’on bâcle
Pour la flèche fichée au cœur de l’innocence,
Pour le vice niché dans un nid de jouvence,
J’espère rédemption.

Pour le vieil impotent, ignoré bien souvent,
Pour les cris entendus emportés par le vent,
L’acédie récurrente, le grimoire laissé,
Pour les malfrats pendus et leurs vies taciturnes,
Ceux que l’épée pourfend dans les chemins nocturnes,
Et pour la plaie béante portée au trépassé,
Donnez-moi rémission.

Pour les mots effrayants et la Loi repoussée,
Pour l’armée décimée, le voyageur tué,
Les dépits dissonants, les injures en taverne,
L’isolée dans sa ville, ou l’ascète en caverne,
Pour le maire mal aimé ou le pigeon blessé,
Le pouvoir qui rend vil souvent perpétué,
Je fais ma contrition.

Pour le couple lassé, pour l’amour mal traité,
Pour le champ non semé, pour l’office manqué…
Pour l’ami repoussé, ou l’érudit planqué,
Pour l’échoppe cramée par peine ou par fierté,
Moqueries ou mensonges, ou manipulations,
Par stratégies qui rongent ou bien par évictions,
J’en demande la grâce.
Bonpol
Dans le confessionnal l'archidiacre m'avait absout et engagé à aller réciter la prière pour le pardon.
J'y retourne d'un pas léger, et m'agenouillant devant l'autel je me signe et :




Pour la fleur écrasée, le caillou balancé…
Pour l’enfant apeurée par les cris des adultes,
Le vélin déchiré par animosité,
Ou pour la main blasée pour le denier du culte,
Pour le fruit défendu cueilli et chapardé,
Pour le prêt non rendu, et le fiel envoyé,
J’en demande pardon.

Pour le Dogme bafoué en toute inconscience,
Pour l’impôt non donné au Duché sans patience,
Pour le noir coup de fouet que la mule renâcle,
Pour avoir pardonné Justice que l’on bâcle
Pour la flèche fichée au cœur de l’innocence,
Pour le vice niché dans un nid de jouvence,
J’espère rédemption.

Pour le vieil impotent, ignoré bien souvent,
Pour les cris entendus emportés par le vent,
L’acédie récurrente, le grimoire laissé,
Pour les malfrats pendus et leurs vies taciturnes,
Ceux que l’épée pourfend dans les chemins nocturnes,
Et pour la plaie béante portée au trépassé,
Donnez-moi rémission.

Pour les mots effrayants et la Loi repoussée,
Pour l’armée décimée, le voyageur tué,
Les dépits dissonants, les injures en taverne,
L’isolée dans sa ville, ou l’ascète en caverne,
Pour le maire mal aimé ou le pigeon blessé,
Le pouvoir qui rend vil souvent perpétué,
Je fais ma contrition.

Pour le couple lassé, pour l’amour mal traité,
Pour le champ non semé, pour l’office manqué…
Pour l’ami repoussé, ou l’érudit planqué,
Pour l’échoppe cramée par peine ou par fierté,
Moqueries ou mensonges, ou manipulations,
Par stratégies qui rongent ou bien par évictions,
J’en demande la grâce.
Saintjuste
Monseigneur SaintJuste entra au petit matin dans la Cathédrale pour prier.

Citation:
Dieu Créateur de toutes choses, nous te remettons cette journée !
Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes,
Toi qui sais tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
Toi le Très Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin,
inspire ceux qui s’écartent de ta parole Divine,
Pour qu’ils nous aident à préserver le monde.
Amen.

_________________
Torchesac
Samedi 17 décembre 1646, tôt le matin

C'est aujourd'hui ... pas dimanche.

Mais le Dimanche, un autre viendrait dire la messe. Et demain serait spécial pour deux couples.

Je vins donc le samedi, tôt, avec une lanterne. J'avançai jusqu'à l'autel de Dieu, pris le Livre forcé, et m'assis au pied de l'autel ...


Bonjorn Mon Dieu !

Je sais, cela fait longtemps. Je ne suis pas resté loin. Mais Ton Église s'est retrouvée vivante, et c'est plutôt bien.

Tu as gagné notre pari à propos. Si je me souviens bien, c'est toi qui vient manger chez nous !

On fait cela ce soir ? Demain, tu seras occupé avec le double mariage ...

Dis-moi quoi.

Bon, nous en étions arrivés au Pic je crois ...

"Livre de l’Éclipse
Chapitre V - « Le pic »


1 Au bout du pont de toile se trouvait une petite porte de bois. Je tournai la poignée, mais elle ne s’ouvrit pas. Je forçai un bon moment, puis elle finit par céder. Cela devait faire une éternité qu’elle n’avait pas été utilisée. Lorsque la porte fut ouverte, je me trouvai devant une masse de pierre bleue. Je passai l’encablure et levai les yeux. Le pic que j’avais pu observer tout à l’heure pointait jusqu’au soleil, qui, d’où je me trouvais, emplissait le ciel tout entier.

2 Ne voulant pas rester en Enfer pour l’éternité, j'entreprit d’escalader le pic rocheux. Pendant des heures, je m’accrochais tant bien que mal à chaque aspérité, avançant à une très faible allure à cause des conditions difficiles de ma progression. Je n’étais pas le seul à tenter cette terrible expédition. De nombreuses personnes peinaient autant que moi dans cette difficile épreuve. Elles pleuraient devant cette tâche surhumaine, et certaines finissaient par abandonner."

...

Il y a une petite faute d'orthographe là ... "j'entrepris". Le copiste a du flancher un instant.

Pour le reste ... c'est troublant.

Nous poursuivons ?

...

"3 Ceux-là ne trouvaient plus la force de continuer et tentaient de redescendre. Mais il était encore plus dur de se déplacer dans ce sens que de se diriger vers le sommet du pic bleu. Tout ceux qui se résignaient ainsi finissaient par lâcher prise et aller s’écraser tout en bas dans un sinistre bruit mat. Chaque chute semblait affaiblir la volonté des survivants, mais je m’accrochai à ma volonté et continuai. Je finis par me retrouver seul dans cette terrible ascension.

4 Alors que je pensais être arrivé à mi-parcours et que mes muscles me faisaient mal à en pleurer, je vis une corniche non loin de moi. Enchanté par cette découverte inespérée, je m’y dirigeai. Une fois arrivé à bon port, je me décidai enfin à regarder vers le sol, afin de voir quelle hauteur j’avais grimpé. Quelle ne fut pas mon horreur lorsque la lune toute entière apparut à mes yeux, sous des volutes de fumée bleue semblable à des nuages. Aucune montagne sur terre ne pouvait être si haute! J’étais ravi de l’efficacité de mes efforts, mais je me rappelai alors qu’il restait autant à parcourir jusqu’au sommet..

5 Je m’écroulai sur la corniche pour essayer de trouver quelque repos, lorsque j’entendis des pleurs. Je tournai ma tête et vis un vieil homme à la barbe hirsute qui versait de chaudes larmes. Son corps était si sec qu’il en paraissait squelettique. Il me dit: “Je suis Lucifer, Prince de l’Acédie. Sylphaël, Archange du Plaisir, est mon opposé. Celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction rejoint les rangs de mes damnés, qui jamais n’arrivent à atteindre le soleil.”"

...

Le voici donc. Ils sont tous au complet.

Mais comment as-Tu pu permettre cela ? Je sais, poursuivre le Livre, et apprendre ...

...

"6 Je vis une grotte derrière lui. Il me fit signe d’y aller, sans dire un mot. Un long couloir dallé se dirigeait vers une porte de métal, qui présentait une étrange veinure verticale en son milieu. Je cherchai une quelconque poignée, mais n’en trouvai pas. Après de longues recherches, je finis par m’adosser sur un côté de l’encablure, épuisé. J’entendis alors un petit bruit de clochette et la porte s’ouvrit, les deux moitiés de la porte coulissant sur les côtés. Surpris, je regardai à l’intérieur et y vis un miroir magnifique, qui reflétait comme aucun autre mon image.

7 J’entrai dans le petit espace dans lequel il se trouvait, mes yeux n’arrivant pas à s’en détacher. J’entendis alors une voix calme me dire: “Vous montez?”. Je me retournai, abasourdi par une question si étrange et vis une personne souriante attendant une réponse. Nous nous trouvions ensemble dans une pièce minuscule où seule une demi-douzaine de personnes tout au plus aurait pu y tenir debout. Elle était assez bien éclairée, bien que la lumière blanche, qui descendait du plafond, me semblât un peu terne. Ne sachant que dire, je répondis “Oui.”. Alors, la personne posa son doigt sur un carré où était écrit le mot “Dernier étage”. La porte se referma, ses deux moitiés se joignant à nouveau, et je sentis la pièce monter. "

...

Vraiment étrange.

Nous poursuivons ?

...

"Chapitre VI - « Le soleil »


1 Alors que la petite pièce où je me trouvais avec cette étrange inconnu montait, j’avais la sensation désagréable d’être plus lourd qu’à mon habitude. Mais, lorsque elle s’arrêta, je me sentis un instant extrêmement léger. Je n’avais pourtant ni grossi ni maigri pendant ce court laps de temps. La porte s’ouvrit en deux, comme je l’avais vu plus bas. L’inconnu se retourna alors vers moi et me dit: “Vous êtes arrivé.”. Il arborait un sourire plein de gentillesse et de douceur. Cela me redonna un peu d’entrain et j’osai enfin lui demander: “Mais qui êtes-vous donc ?”..

2 Il me répondit: “Je suis le passeur, le seul ange à rester pour l’éternité en dehors du Paradis. Mon rôle est d’accompagner jusqu’ici ceux qui n’ont pas encore fait le choix.”. “Quel choix?”, m’écriais-je, interloqué. Mais, sans me répondre, il afficha encore un de ses beaux sourires et tendit sa main vers l’extérieur de la pièce pour m’inviter à avancer. Voyant que rien ne pourrait lui soutirer plus d’informations, je décidai d’avancer. Une fois sorti, la porte se referma derrière moi, ses deux parties se rejoignant, et j’entendis la pièce redescendre."

...

Il n'a pas dit son nom. Juste sa charge.

...

"3 Je m’attendais à trouver un paysage idyllique, mais, au lieu de ça, j’avais encore et toujours cette détestable pierre bleue qui composait le pic infernal. Elle avait été taillée pour obtenir une sorte de terrasse. Je me demandai comment sortir de ce que je croyais alors être un ignoble traquenard. En effet, j’avais atteint le sommet et n’avais aucune chance de ne pas tomber si j’essayais de descendre par la paroi du pic. Quant à l’étrange porte, je ne savais pas comment l’ouvrir. Je m'asseyais donc, en pleurs, me demandant quel horrible péché j’avais pu connaître pour être ainsi puni.

4 Quelques instants plus tard, j’entendis un concert de battements d’ailes. Je levai les yeux et vis un magnifique spectacle: sept anges étaient en train de se poser sur la terrasse bleue. Je reconnu l’Archange Michel, saint patron de la Justice, en armure, tenant en main une magnifique épée et un grand bouclier aux merveilleux ornements. Mais mes connaissances théologiques étaient limitées et je demandai, non sans honte à qui j’avais affaire. Je m'attendais à entendre quelque reproche, mais ce ne fut pas le cas. Tous me regardèrent d’un regard plein de douceur et d’amour.

5 L’un d’eux s’avança et me dit: “Je suis Georges, Archange de l’Amitié. Et voici Gabriel, Archange de la Tempérance, Michel, Archange de la Justice, Miguaël, Archange du Don de soi, Galadrielle, Archange de la Conservation, Sylphaël, Archange du Plaisir, et Raphaëlle, Archange de la Conviction. Nous sept, sous les ordres du prophète Aristote et du messie Christos, sommes chargés de guider les humains sur le chemin de la vertu, qui les mène vers Dieu et Son Paradis.”

6 J’avais en face de moi les sept humains les plus importants de l’histoire, exception faite d’Aristote et de Christos. Devant un tel privilège, je ne pus que me prosterner à leurs pieds, face contre terre. Mais Georges me dit: “Ne te prosterne pas devant nous : nous ne sommes en définitive que des humains. Seul Dieu mérite cela. Nous sommes Ses humbles serviteurs, accomplissant Sa divine volonté. Mais viens avec nous, car l’heure est bientôt venue de faire le choix. Nous sommes là pour te mener au soleil.”"

...

Il n'y a donc aucun Royaume de ... bénis pour ceux que les Archanges gardent ou qui suivent leurs traces ?

Où sont-ils donc ?

Et quel est ce choix ?

J'ai encore un peu de temps, mon Dieu. Mais plus beaucoup.

Voyons la suite ...

...

"Chapitre VII - « Le paradis »


1 Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que j’avais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et m’emplis de la sérénité qu’ils dégageaient. Ils m’aidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à l’idée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne s’afficher sur mon visage. Ces rires n’étaient pas moqueurs, mais pleins d’amitié.

2 Alors, sept grandes paires d’ailes magnifiques s’étendirent. Ils s’approchèrent du bord et se laissèrent tomber. Je hurlai de terreur, mais mon cri s’étouffa lorsque les Archanges redressèrent leur vol et s’envolèrent vers la soleil. Je pus voir sous moi l’ensemble de la lune et me promis intérieurement, si l’occasion m’en était donnée, de toujours vivre dans la vertu, suivant les préceptes d’Aristote et de Christos, afin de ne jamais plus retourner dans un endroit aussi sordide. Galadrielle me lança un sourire complice et me dit: “C’est bien. Tu as pris une judicieuse décision. Puissent les autres vivants faire la même.”


...

Je suis consterné. Le "choix" se résume à cela ? Face à des tourments indicibles, choisir la voie qui permet d'y échapper ?

Quel mérite y a-t-il à cela ?

Sommes-nous donc à ce point "simples" ?

Je sais, je sais, poursuivre la lecture encore ...

...

"3 Je me demandai comment elle avait pu connaître aussi bien le fond de mes pensées. Mais mon esprit fut bien vite plutôt intéressé par le spectacle qui s’offrait à moi. Nous venions de quitter la lune et nous volions dans l’espace qui la sépare du soleil. Les étoiles s’offraient à mon regard comme autant de spectacles magiques. Je pouvais même discerner de nombreux autres astres dont je ne connaissais pas l’existence, ne pouvant être vus depuis le monde. Mais l’essentiel de ma vision était occupé par ce soleil immense, brûlant, que je n’avais jamais vu d’aussi près. Je me sentais comme une mouche face à une vache: minuscule."

...

Tu restes facétieux, mon Dieu.

...

"4 Nous nous approchâmes si près de l’astre divin que des flammes de plusieurs lieues de long nous frôlèrent. Je me demandai si je n’allais pas partager avec les sept Archanges une bien funeste fin. Mais Michel, sur lequel j’étais toujours juché, me dit: “N’aie crainte et regarde.”. Je vis alors les flammes qui couvraient le soleil s’ouvrir, pour laisser place à un magnifique spectacle. Sous cette couche brûlante se trouvait ce dont j’avais entendu parler depuis ma plus tendre enfance, sans jamais savoir ce en quoi cela consistait : le Paradis!

5 Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné d’une douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il n’y avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente s’allongeaient dans l’herbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes. Les sept Archanges me prévinrent qu’ils devaient me laisser, leur mission étant terminée. Je les remerciai grandement et leur dis au revoir.

6 Je décidai de visiter ces lieux enchanteurs. Tous ceux que je rencontrais me souhaitèrent la bienvenue en me souriant. Je leur rendais leur sourire et les remerciais. Tout respirait le bonheur, la bonté et la joie. Alors que je m’approchai d’une petite fontaine où l’eau semblait si claire que je ne résistais pas à l’envie de m’y désaltérer, je vis deux hommes discuter. Ils me remarquèrent et me firent signe de venir. J’eus alors en face de moi rien de moins qu’Aristote et Christos. Ils m’accueillirent avec la plus grande gentillesse. Ils me demandèrent si les lieux me plaisaient et si j’avais fait un bon voyage. J’étais si ému que je ne savais pas quoi répondre. Je bafouillai quelque vague parole, alors que j’essayai encore de réaliser qui se trouvait devant moi. C’est alors que j’entendis une voix."

...

Je vais devoir arrêter ici, Mon Dieu, pour aujourd'hui.

Demain sera la fête.

Mais je me demande qui est "je" dans cette histoire, s'il n'est pas Aristote.

Adeù, Mon Dieu. Et à très bientôt.

Saintjuste
Tandis que SaintJuste se préparait dans la sacristie pour sa première Messe à Conflans-lès-Sens, les cloches de la Cathédrale commencèrent à sonner l'appel des fidèles.



SaintJuste revêtit alors ces habits liturgiques et se dirigea vers le porche de la cathédrale pour ouvrir les portes et accueillir les premiers paroissiens venant à la messe. Il dit à ceux qui étaient déjà à attendre :

Paroissiens, la porte de la maison de Dieu vous est ouverte, entrez donc et soyez les bienvenus.
_________________
Saintjuste


Mes enfants,

Bienvenue en ce dimanche 18 décembre 1464, en cette belle Cathédrale Saint Antoine pour célébrer l'amitié aristotélicienne!



Commençons notre célébration en demandant pardon au Très-Haut pour tous les péchés que nous avons commis cette semaine en nous repentant, répétez après moi:



Mes enfants, pour ceux qui souhaiteraient se confesser plus en profondeur, de manière plus personnelle, je vous invite à vous faire connaitre après la célébration et à prendre rendez-vous avec moi, pour que je vous accorde l'absolution au nom du Très-Haut.

Continuons en récitant le Credo, prière essentielle de notre Foy :




L'Archevêque attendit que les fidèles récitent leur Credo.
_________________
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