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[RP] Auberge "Au Bon Coin"

Thomas9421
Comme tu veux Petro ^^

Thomas attrapa les deux coffres magnifiquement modeler et travailler comme l'habitude etait de celle Colo. Soudain, il s'arreta.

Euh... Je les mets ou ?
Cassandras
Savez-vous que les métiers de distilleurs de whiskey, faiseur de cidre sont possibles bientôt en Lorraine? J'ai hâte de mettre une nouvelle corde à mon arc!!!

Ma foy, non ! Je dirais mesme que j'ignore ce qu'est le Ouisquille... Par contre le cidre j'en ai entendu parler. Mais jamais goûté encore.
Si cela devait être une de vos prochaines activités, je me réjouis d'avance...

Lui adressa un grand sourire qui en disait long.

Au même moment, Ptronille arriva et lui proposa très aimablement de loger chez elle.

J'en serai absolument ravie.
Et il se peut que vous ayez raison... Dans tous les cas, je suis ici pour plus d'un jour... Après on verra bien !
Mon cher père est d'accord à ce que je prenne pension Au bon coin, il vous salue d'ailleurs.

A l'évocation de son grand frère Airic, Cassandras semblait songeuse.
Et bien... Airic ? Il va bien... je suppose... Il n'y a pas de raison qu'il n'aille pas bien !
Cependant il est écroulé sous le travail. Entre la Banque et le journal, il n'a plus de temps pour lui... et la famille...

Elle ne savait plus trop quoi dire à ce propos, et fut en quelque sorte soulagée de voir débarquer un homme amateur de bière. Mais celui-ci semblait confondre la salle à manger de l'auberge avec la taverne.

Je cherche quelqu'un pour me seconder. Je n'aurai guère le temps de rester en salle entre les cours que j'enseigne, ceux que je suis et le projet que je caresse. J'ai bien rencontré une femme, il y a peu, qui me semble sérieuse et travailleuse, mais nous n'avons pas encore fait affaire. Il faut d'abord que nous discutions des conditions.

Quels cours enseignez-vous ? et lesquels suivez-vous ?
... Et quel projet avez-vous ? si toutes mes questions ne sont pas indiscrètes bien sûr...

Je pense qu'il est bon de déléguer. Je suis sûre qu'à Nancy, des personnes de confiance on doit en trouver.


En buvant alors à ce moment chaleureux dans cette auberge, ainsi qu'en voyant la manière franche qu'avait la tenancière de faire travailler le soiffard, Cassandras éclata d'un rire sincère sans signification aucune, juste le plaisir de rire avec des personnes qu'elle appréciait.


Comme un feulement délicat et sourd, un majestueux félin se faufila dans l'auberge. Celui-ci, ou plutôt celle-ci - car elle avait là grâce que seules les femelles connaissaient - semblait avoir quelques demandes...

A ce moment-là, Cassandras était bien contente de savoir Castor, son oiseau messager tranquille dans sa cage. Son geai bleu était aussi territorial qu'un loup en pleine toundra. Elle avait souvent eu des problèmes avec lui en taverne, tant il ne supportait pas de voir son territoire empiéter par autrui.

Puis un doute l'assailit, avait-elle bien verrouillé la cage de son oiseau ?

_________________
Johanne


L'automne...
Saison où les arbres se teintent de l'orange, annonciateur de la sublime chute de couleurs tapissant le sol en l'attente du blanc immaculé des neiges.
Mais cette automne-là fut pour Johanne aussi le messager de la déchéance de sa famille, son frere tel une morte feuille était tombé sous le coup de la faucheuse, laissant la belle dans un sentiment de réunion inaccomplie, arrivant trop tard pour prendre son frère dans ses bras, comme la tenaillait l'envie depuis les trois dernieres années de son absence.
Impossible a présent de réaliser ce voeux, de lui dire adieu, et marchant tristement sur le pavé glaciale des venelles de Nancy puis s'engouffrant dans la "Rue de l'église", Johanne se dirigeait comme convenu au rendez-vous avec sa futur patronne, Dame Pétronnille.

Elle se remémora leur conversation de la veille, au sortir de la taverne munipale, les deux femmes avaient entamées une discussion:

[ La veille, à la nuit tombée, devant la porte de la taverne municipale ]


Johanne : J'ai envie de...

Pétronille se retourne
Pétronille : Tu disais ?

Johanne referme la porte et dit:
Johanne : J'ai envie d'un truc grillé

Pétronille hausse les sourcils

Johanne : Du lard, à la braise, avec du fromage fondu...

Pétronille : Aaah, bonne idée, tu sais faire ça ?

Johanne : Oh que oui, c'est très simple. C'est bon, et le temps s'y prete, dans mon enfance avec Yse et Ha..... mon frère..... on en faisait souvent

Pétronille voit l'ombre passer sur le visage de Johanne

Johanne tente de marsquer l'air triste la nimbant, son pas félin se déployant avec grace aux cotés de ceux de Pétronille

Pétronille lui prend le bras avec chaleur
Pétronille : Viens , tu vas nous faire ça

Johanne l'arque pour lui faire une bonne prise et acquiesse a sa phrase
Johanne : Ca va nous faire du bien au dedans, manger chaud. Et moi? je peux tutoyer?
Johanne la regarde les sourcils froncés mais l'air innocent

Pétronille sourit , lui serre le bras un peu plus et l'embrasse sur la joue
Pétronille : Bien sur

Johanne sourit au contact de ses levres et baisse légerement son regard sur la voie pavés devant elle, humide et luisante des lueurs lunaires en cette soirée donc la fraicheur se fait presque pinçante a présent
Johanne : Merci Pétronille. Et l'Auberge? On l'ouvre quand?

Pétronille : Quand tu veux. Je n'aime pas te savoir triste , ça me chagrine. Si cela peut te donner une occupation qui te change les idées, j'en serai heureuse

Johanne : C'est juste un moment à passer, n'ai crainte. Oh ouiiii bien entendu, de plus, je suis disponible, et je reste à Nancy!

Pétronille : J'ai peu connu ton frère mais je l'aimais bien, j'aurais aimé qu'il ...
Pétronille s'interrompt

Johanne sourit tristement, sachant son frère la plus part du temps aimé, sauf des jaloux
Johanne : Qu'il?...

Pétronille : Non, rien ... laissons
Pétronille secoue la tête comme pour chasser ses pensées

Johanne : Si si voyons, parles
Johanne secoue légerement le bras tenu par Pétro, comme pour l'inciter à le faire de part l'impulsion qu'elle lui donne

Pétronille se reprend et sourit
Pétronille : Il y avait longtemps que tu ne l'avais vu ?

Johanne : Oui assez, près de trois ans. Durant lesquels il veillait sur Yseault consécutivement à l'enlevement que Matis tenta sur elle. Moi, je gérais la métairie du Domaine de sombre lune, et les pausans vignerons devaient etre guidé par mes soin et les ordres de Kain de Sombre-lune, je ne pu point partir. Voila, tu sais tout. Et tu sais surtout que je suis arrivée trop tard, mais de si peu...
Johanne sent son regard s'emplire de fluide salée et son âme d'une visqueuse amertume

Pétronille : Je suis désolée Johanne, je ne sais que dire, nous irons prier pour son âme et pour que dieu appaise ton chagrin. Il est au soleil maintenant , il est tranquille, heureux, dans les bras du Très haut... il est avec mon Astutus ...

Johanne sent poindre, lentement, une larme a chaque comminusre de ses yeux ambrés, et chacune d'elle lancées dans la course ne gagnerent point lorsqu'à égalité elles touchèrent les pavés au sols, noyant leur humidité a celle de la rosée du soir
Johanne : Oui.... voila..... de là haut, ils veillent sur nous deux....
Johanne marche toujours en suivant Pétronille, mais en restant a ses cotés, le bras toujours tenu par elle

Pétronille devine les larmes au sanglots retenus dans la voix
Pétronille : Allons, nous voici bientôt rendues, l'auberge est juste là, au coin

Johanne se force a fendre son visage d'un sourire, pour ne pas que Petronille s'inquiete de trop

* arrivées devant la porte, Pétronille ouvre l'huis et laisse entrer johanne la première. Il fait meilleurs que dehors*
Pétronille : Voici, la cuisine est sur ta droite, je te laisse un instant ? tu trouvera ce qu'il te faut dans la mée. je vais changer de chausses

Johanne : D'accord, je vais arriver a me débrouiller

Pétronille la laisse et monte à l'étage puis Johanne sonde les lieux de son regard et avançant presque timidement, ses jambes développant une avance presque exagérément ralentie, elle prends "possession" mentalement des lieux...






[ Sortie de ses pensées, de retour dans la réalité la menant à l'Auberge...]


Et ce fut son premier contact avec cette taverne-auberge donc l'ouverture imminente allait voir le jour et dans le cours de la nuit, en n'en discutant plus sérieusement, rendez-vous fut pris au lendemain pour que Johanne ramene ses affaires entreposées dans sa vieille cahute en ruine qu'elle logeait au sen de la foret de Boudonville.



De ses cuisses fuselées, Johanne déployait sa foulée garçonne bien que légere, le pavé gratifié de la ponctuation de ses chausses rasantes au sol. Ses deux mains tenant machinalement les bandoulieres de son havresac à dos, en débouchant sur "la place St Epvre" elle voyait déja la grande batisse de l'autre coté, majestueuse d'arrogance de ce type d'établissement coquet mais à remettre a neuf mais qui ayant bravée le temps se montrait érigée comme pour vaincre le millénaire, que que la chaud des colombages avait perdue de sa superbe.
Inéxorablement, la future taverniere s'approchait de son destin, et arrivant devant l'encadrure de la taverne, elle posa sa main sur la clenche et l'actionna comme si elle savait que celle-ci n'était pas fermée....




...quelques pas à l'intérieur, elle pénetre dans la taverne d'une démarche glissante , féline comme à son éternelle habitude, en balayant la piece d'un regard circulaire tout en refermant la porte derriere elle... sa main rabattant le panneau de bois de la porte qui claqua tout doucement de son élan.



Bonjour a tous...
Dame Pétronille, me voici, comme convenu...


Puis à la ronde, elle émit un petit sourire courtois envers les personnes déja présente qu'elle connaissait déja pour avoir eût le plaisir de les croiser en taverne les jours précédents.

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www.Je-tchat-sur-les-RR.com
Ptronille25
{chapitre 2}

[L'arrivée de la nouvelle tavernière]




Euh... Je les mets où ?
Pétronille leva les yeux aux ciel. Par Aristote, ce jeune homme était bien gentil, mais guère vif.
Là-bas Thomas ! Les coffres, tu me les pousses là, sous le tableau ... tu vois ?

Elle poussa un gros soupir désabusé, s'adossant au comptoir pour le regarder faire tout en continuant de converser avec Cassandra.
Il me reste à obtenir mon diplôme en finances pour achever mon cursus de voie de l'Etat , mais je songe à poursuivre mes études avec les arts de la guerre. La prise du château cet été m'a donné le goût des armes. C'est assez excitant en fait, plus que je ne l'imaginais, que Dieu me pardonne.
Sinon, j'enseigne un peu tout ce qui touche à l'Etat.


Elle se tut un instant, savourant le breuvage offert par son amie. De la mirabelle, pour sûr, on ne pouvait s'y tromper, mais avec un petit je-ne-sais-quoi de très surprenant, de fruité.
Mes projets ... hum, j'en ai trop et les journées sont trop courtes pour les réaliser tous. En fait, je voudrais ... elle baisse la voix pour que nul autre que Cassandra n'entende ... je voudrais ouvrir un bureau de prêt sur gage, comme messire votre frère l'a fait à Toul. C'est pour cela que j'aurais bien aimé le rencontrer l'autre fois.

Elle laissa le silence s'installer, serein, apaisant, tandis qu'elle songeait aux démarches à réaliser encore. Lorsque Mmmrrrwwwoooewww quelque chose se frotta à son épaule. Quelque chose de doux, de caressant ...
Mais ... mais ... comment es-tu rentré toi ?
Miaaaaww …
Pétronille se sentit fondre. Un chat ! Un chat dans son auberge ! c'était un signe du destin. Elle lui gratouilla tendrement la tête entre les deux oreilles avec une pensée émue pour son cher Tantale, qu'elle avait abandonné l'an passé au bons soins de la tenancière de la Rose Vernolienne.
Bonjour toi. Tu as faim ? Tu sais lire on dirait? Y'a marqué "Au bon coin" alors tu as tenté ta chance ?

Elle le caressait maintenant sur tout le dos, tentant de faire ronronner la bête, quand la porte s'ouvrit laissant entrer une femme chargée d'un havresac.
Bonjour à tous...
Dame Pétronille, me voici, comme convenu...

La veuve en oublia un instant le chat
Ah ! Johanne , te voici donc enfin ! Merci d'être venue.

Pétronille se précipita tout sourire vers l'arrivante pour l'aider à se débarrasser de son paquetage. Si elle était venue, c'est qu'elle était d'accord. Quel soulagement d'avoir enfin quelqu'un sur qui compter. Jusqu'au dernier moment, elle avait craint que la femme ne change d'avis et ne préfère conserver sa liberté, à vivre hors la ville.

Cassy, voici Johanna, la personne dont je te parlais tout à l'heure. Johanna, la damoiselle De Casaviecchi est une amie de Toul. Elle va rester quelques jour ici.

Nouveau sourire de contentement de la part de la veuve.
Tu dois être fatiguée Johanna. Si tu veux, je te montre ta chambre ? Tu pourras y poser tes affaires et te reposer un peu. Je n'ai pas encore ouvert la taverne, j'attendais d'être certaine que tu viendrais. J'avais si peur que tu en décides autrement ...
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Pétronille veuve Renard
Bougmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon
Thomas9421
Le coffre bien que très bien fait, pesé un poids de voleur. Ptro avait l'air ereinté. Le jour dimunuait et la nuit augmentait ces derniers jours mais il se dit que pour elles cela devait etre l'inverse. Soudain, il entendit le chat miaulé. Il se retourna et vit la petite boule de poils entré non chalament dans la taverne. Le petit jeu de l'animal etait clair, il voulait simplement autre chose que des restes trouvé dans chaque taverne. Souriant il retrourna a sa besogne, poussé les coffres la ou Petro lui avait dit de le faire. Il entendit les dames converser puis le silence dans la piece. Il faisait en sorte de deplacer les coffres en les soulevant de peur de rayer le parquet de Ptro. Le poids des coffres commencait peu a peu a peser sur son dos fragiliser par l'attaque de Vallois malgré que cet evenement commencait a etre lointain dans les tetes de tout le monde. Il se dit que son baton pourrait servir. Il l'utilisa comme levier pour soulever les coffres. Par consequent le mouvement des coffres etait plus rapide, plus fluide.
Le silence etait encore present dans la salle quand il entendit la porte s'ouvrir. Il tourna la tete et vit Johanne entrer. Il l'avait croiser l'autre jour en taverne chez Thep. Elle etait un personne très intelligente et il se dit que la taverne devrait etre bien tenu ainsi. Il finit rapidement des deplacer les coffres.
Le jour commencait vraiment a decroitre et la lune commencait a prendre place dans le ciel. La chaleur de la journée tombait pour etre remplacer par la fraicheur du soir. Il s'etira et alla retrouver les dames.


Voilà Ptro. Les coffres sont a leur place. Le parquet que très peu abimé mais je peux arranger ca si tu veux. Et je voulais savoir aussi, tu as besoin d'aide ici ? Parce que je suis a la maison tout seul en ce moment vu que Akyo est chez la nourrisse la journée. Je pourrais donc venir t'aider a finir plus rapidement les travaux.
--Mimi_la_sadique


Mimi était plutôt satisfaite.
Une de ses esclaves avait compris ses attentes et lui gratouillait les oreilles.
Restait plus que ladite esclave lui offre de quoi se sustenter…
Mimi patientait gentiment, laissant échapper un ronronnement ravi.

Puis, tout à coup…
Non, non, non !
Ça n’allait pas du tout !
Mimi bondit sur le parquet, et trottina furieusement en direction de l’impudent qui changeait les meubles de place.
Elle gronda, fit le gros dos.

On ne changeait pas SES meubles de place !
C’était intolérable ! Rien ne devait jamais changer ! Tout devait rester à sa place.
Les chats ont horreur du changement.
Mimi tourna en rond autour de ses coffres exilés, miaulant avec insistance.
Elle allait griffer le rustre changeur de place, quand une intruse fit irruption.

Aussitôt, Mimi se rua vers elle, oreilles plaquées en arrière.
Elle lui fila entre les pattes, tentant de la déstabiliser, de lui apprendre ce qu’il coûtait d’entrer sans permission sur son territoire.
Ensuite, elle se ravisa ; une esclave de plus était toujours la bienvenue.
Elle se frotta contre les chevilles de la femme en un geste possessif, fermant les yeux de contentement.


Mrrraw… Mrroaww… Mrroooww…*

____
* À moi… Tu m’appartiens… Le Chat ordonne et tu obéis…
Cassandras
Pendant que les coffres jouaient à être déplacés par Thomas d'un côté et de se faire réquisitionnés par le chat de l'autre côté, Ptronille, Coloquinte et Cassandras continuaient à papoter.

Au moment où l'on parlait du loup, une belle jeune femme fit son entrée dans la taverne.

Cassandras s'inclina pour la saluer.

Elle fut toute contente d'apprendre que c'était cette dame qui allait donner un coup de main à l'auberge.


Plaisir de vous revoir Dame Johanna, en plus icelieu !
Je vais alors vous déranger durant mon séjour à Nancy. Mais en principe je ne suis pas bien difficile comme personne. J'aime les repas à l'heure et au menu varié. Mes animaux de compagnie également.
chuchota à Pétronille Au fait, les animaux sont autorisés à loger dans votre auberge ? Lui montra la cage où se trouvait son geai bleu, puis une autre cage où dormait un lapin blanc.
Et si vous avez des talents musicaux ou lyriques, mes compagnons vous seront très reconnaissants. Ils adorent la musique et les belles paroles rimées ou en prose !

En cachant un bâillement d'une main, Cassandras n'arrivait plus vraiment à tenir ouverts ses yeux bleus pâles.

Si vous permettez mesdames et messire... je souhaiterais regagner la chambre que dame Pétronille me proposait. Le voyage m'a un peu épuisée. J'imagine que nous aurons tout le loisir de discuter davantage. Dans tous les cas, vous savez où me trouver !

D'une révérence, elle prit congé de ses hôtes et amies lorraines.

En montant ses bagages à la chambre, elle vit que la cage de Castor était laissée ouverte, et l'oiseau n'était plus dans sa cage.

Cela inquiéta un peu la Casaviecchi, elle était cependant si fatiguée qu'une recherche de son oiseau lui semblait au-dessus de ses forces. Et se dit qu'il était assez grand pour retrouver le chemin de sa niche. La faim aura raison de lui...

C'est ainsi que Cassandras découvrit une charmante chambrette qui sentait le propre.
Il ne lui restait plus qu'à se glisser dans les draps, et de se laisser bercer tendrement par Morphée.

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Ptronille25
Pétronille regardait faire Thomas, se disant que décidément ce jeune homme était surprenant quand il voulait faire preuve de bonne volonté. Tandis qu'elle accueillait Johanne, le félin s'était rapproché de la nouvelle tavernière, croisant et recroisant le long de ses chevilles en une sorte de huit, la queue dressée à la verticale et poussant des petits Mrrraouw… aigus pour attirer l'attention et quémander des caresses. A moins que ça ne soit par faim... ? Pétronille se demanda s'il lui restait de la couenne, et songea qu'il ne faudrait pas oublier de mettre le fromage à l'abri avant de monter à l'étage.

Puis se tournant vers Cassandra qui baillait, elle lui répondit qu'elle essayerait de faire en sorte que son séjour soit le plus agréable possible et qu'on la préviendrait des horaires de repas. Et que, bien entendu, ses bestioles à poils et à plumes seraient également nourries et qu'elle pouvait les laisser à l'auberge, point n'était besoin de les mettre à l'écurie.
Mais dites moi Cassandra, que mangent vos animaux ? Pour le lapin, je vois bien mais pour votre oiseau ?
Oh, mais vous dormez debout. Pardonnez moi, nous verrons tout cela demain.


Thomas avait durant ce temps achevé de déplacer les lourds coffres, et était revenu vers les trois femmes
Voilà Pétro. Les coffres sont à leur place.
Merci Thomas, merci beaucoup. Je ne sais comment j'aurais fait sans toi. Pour les rayures, ça n'est pas très grave. Un bon coup de cire et il n'y paraitra plus.

Elle lui sourit avec bienveillance à sa proposition d'aide pour les travaux.
Pour ce soir, je crois qu'on va s'arrêter là. Sinon je n'ai guère d'autres travaux que la pose de la grille et pour ça, j'ai déjà un artisan chevronné qui s'en occupe, la meilleure forgeronne de tout Nancy ! Clin d'oeil à Coloquinte Mais tu pourras surement aider Johanne les jours de livraisons. Les tonneaux sont lourds à poser sur leur cale. Tu verras cela avec elle.

Mais ... Héééé ! Cassandra, voyons ... Laissez moi vous aider !

Elle s'aperçut en se retournant que son invitée avait déjà saisi ses affaires et était rendue en haut de l'escalier. Trop tard !
Elle eut juste le temps de lui indiquer avant qu'elle ne disparaisse :
2ème chambre, Cassy. Celle dont la porte est ouverte.
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Pétronille veuve Renard
Bougmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon
Thomas9421
Thomas souriait. Petro etait une femme extraordinairement gentille et il ne comprenait pas pourquoi aucun homme ne s'interressait a elle. Bref, ce n'etait pas ses oignons. Il la regarda.

C'est quand le jour des livraisons ? Parce que je suis deja engagé avec une autre personne a passer la journée alors... Faudra que tu me previenne d'accord ?

Le soir commencait serieusement a décliner. Il sourit a Jo.

Tu veux que je m'occupe du menage ici pour ce soir ? Tu sera en forme demain pour le reste ^^ Sauf si Ptro ne veut pas enfin vous voyez ^^

Thomas leva la tête et vit un petit oiseau sur un lustre. Il se depecha et prit appuie sur le comptoir avant de s'elancer vers le lustre où il attrapa le petit oiseau.
--Castor_le_geai


Castor, geai bleu à plein temps, et messager fatigué à temps partiel (oui, il travaillait à plus de cent pour cent) savait que les voyages de sa maîtresse ne signifiait pas pour lui du repos, bien au contraire. Et le voilà alors à Nancy. Les transports en cage, il n'y avait rien qui ne l'insupportait plus que ça. Il s'était enfui dans sa cage depuis un moment. Pas comme le lapin blanc qui ne faisait que ronflait au fond de sa cage. Plutôt voler de ses propres ailes que de se faire promener un peu partout en Lorraine.

Arrivés à un endroit où ils semblaient s'arrêter pour un moment, Castor s'était posé en hauteur pendant que les humains bavardaient.

Il se tapait une petite sieste. La mélodie de certaines voix lui faisait l'effet d'une berceuse.

Quand soudain une odeur féline, une odeur de chat même, lui parvint. Pourtant avec un flair peu développé, il arrivait toujours à sentir les concurrents potentiels sur le territoire qu'il dominait.

Il affûta son bec. Et prêt à tomber sur le pelage noir miaulant tel une météorite, il prit son élan depuis son lustre.

C'était alors avec grande stupéfaction qu'il se retrouva dans la paume de la main d'un homme, plutôt que chassant les puces du chat.
Pas habitué à un tel traitement, il se débattu comme il put. Et donna de belles becquées à son chasseur. Profitant de la surprise de l'homme suite à son agressivité, Castor, vexé comme un poux, s'envola droit vers sa maîtresse. Il en fut si décontenancé qu'il alla s'enfermer lui-même dans la cage.
--Mimi_la_sadique


Mimi commençait à se fâcher.
Voilà plusieurs minutes au moins qu’elle avait réclamé son dîner et personne n’était encore venu le lui servir !
Intolérable ! Inadmissible !
Elle se serait plainte au propriétaire de l’auberge si ça n’avait pas été elle !

Frustrée, elle tourna en rond sur elle-même avec affectation, et s’assit sur le plancher.
Puis tout d’un coup… Là !
Le dîner ! Pas trop tôt !

Les oreilles de Mimi pointèrent en avant et ses pupilles s’étrécirent pour ne plus former que deux minces fentes verticales.
Le bout de sa queue s’agitait comme un serpent.
Le Chat est à l’affût.

La proie était sur un lustre.
Mimi se plaça en dessous, comme hypnotisée, ouvrant déjà la gueule pour chanter les louanges de l’oiseau.
Quand tout d’un coup… Oh non ! Le changeur de place de meubles !
Furieuse, elle se hérissa
.
Puis griffa de bon cœur la cheville de l’impudent.

Mimi se posta ensuite au bas de la cage dans laquelle s'était renfermé son dîner, et se mit à chanter pour l’amadouer (véridique, les Chats chantent).
Un cri inarticulé, pressant, haché, rappelant le cri du gecko (sorte de petit lézard vivant sur les murs des maisons et considérant tout ce qui se trouve en dessous de lui comme ses toilettes personnelles).
Une sorte d'étrange
he…he…he…he…*
___
* aie confiaaaaanssse…
--Castor_le_geai


Arrivé sain et sauf dans sa cage, Castor s'apprêtait alors à prendre un repos bien mérité, alors que sa petite maîtresse dormait déjà à poings fermés. Il sortait alors ses boules Quiès "format volatile" (c'était à cause du lapin qui ronflait comme un cochon). Balaya quelques brindilles pour faire un peu d'ordre dans son nid. Le ventre un peu rebondi, calé sur une branche, il était fin prêt !

Un œil quasi fermé, quand tout un coup surgit une face poilue avec d'immenses yeux verts (euh pardon, "aimerôôôdes") et une moustache qui ressemblait bigrement à celle d'un chat.
L'oiseau ouvrit alors ses deux yeux. Mais pour avoir une vue en trois dimensions, il dut tourner successivement sa tête pour voir, de l'œil droit, puis de l'œil gauche, puis avec un mouvement de tête plus rapide, de voir avec ses deux yeux.

Il fit un saut en arrière, tellement ces deux points lumineux à la place des orbites oculaires de l'animal en face de lui en contrebas, lui fit peur. Une aile sur son cœur qui battait à rompre, Castor dut reprendre un peu ses esprits avant de se rendre compte que la cage était en hauteur. Le félin apparemment affamé ne pouvait l'atteindre s'il restait dans la cage.

Pas au bout de ses surprises, il entendit le chat chanter.
Chanter !!???
Mais, c'était lui l'oiseau dans l'histoire !!
Éberlué par ce qu'il entendait, il se demandait s'il allait à son tour se mettre à miauler !

Mais ne voulant pas se rabaisser à des cris de sauvageons à poil, il usa de son chant plus évolué et enchanteur.


Cui Cuii
Ci cuiicui rricui
Mioui micicui cuiiiii....cui cui cui cui...

Bien que gonflé à bloc depuis qu'il comprit qu'il était trop haut pour que le chat ne vienne le titiller, il sentit ses paupières (Comment ça, ça n'a pas de paupières un oiseau ?! Bein, un geai bleu en possède, même des paupières fardées, bleues justement), il sentit alors ses paupières s'alourdir, et s'alourdir... Jusqu'à ce que son ventre tomba de la branche sur laquelle il était calé, jusqu'à ce qu'il tomba lui-même de son nid, jusqu'à ce dans la suite de toutes ces chutes, la cage tomba elle-même du rebord de la fenêtre. Dans un fracas à réveiller les morts-vivants (mais pas les lapins blancs).

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(Pour ceux qui ne parlent pas le langage des oiseaux, en plus il s'agit ici du dialecte du geai bleu émigré des Pyrénées en Lorraine. Alors voici la traduction:

"Cher Chaaat
Je ne comprends pas un mot, ni un miaulement de ton chant, car tu chantes trop faux.
Par contre si tu veux me tenir ce langage-ci, je serai tout ouïe... Car il est vrai que mon ramage se rapporte à mon plumage. Je suis donc le phœnix de ces booois..."

C'est alors en pleine inspiration Jeandelafontainienne que Castor sentit ses yeux se fermer tout seul. Les derniers "cui" équivalaient à des "ZZzzZZzz".)
Johanne


Aux remerciements de Dame Pétronille quand à la venue de Johanne, cette dernière ne pu que sourire plus largement devant l'élan spontané qu'affichait la propriétaire de l'auberge qui, presque hâtivement, vint prêter renfort à la nouvelle tavernière, laissant tomber de chaque cotés de ses épaules les brides de son havresac de voyage. Le tout rejoint le plancher dans un son amortie par la couverture placée au fond, et sans même le déplacer, la belle prit une lente inspiration en se peignant la chevelure de ses doigts, un soupir presque de soulagement vint a franchir la barrière de ses lèvres.

Les présentations se tissèrent, Petronille en bonne tenancière d'établissement sembla attacher une extrême importance à la bien séance, et fit l'introduction de Cassandras, dont Johanne avait fait connaissance à Epinal, et le souvenir de la jeunette arriva à s'extirper des brumes de sa mémoire qui par le hasard d'une soirée en taverne trop arrosée en taverne, l'avait déja rencontrée. Suite à la volée de mots de la jeune Casaviecchi, Johanne surenchérit:

Mais soyez donc exigente jeune demoiselle, je serais tout aussi appliquée à votre confort, mais cependant, je n'excelle pas en chant, ni en musique d'ailleurs... pardonnez mon ignorance...



Il est vrai que Johanne avait quelques savoirs se résumant à de la médecine de base, certes pour les humains, mais plus particulièrement pour donner soin aux animaux des fermes. Quelques notions d'herboristerie et de cueillettes d'éléments médicinaux. Dans son sac de voyage, elle avait même apporté son pilon et son mortier, une petit creuset, et un alambic de distillation sommaire, pour soutirer la quintessence de certaines écorces.

Consécutivement, en poursuite de la conversation, Dame Petronille émit l'avis que Johanne puisse aller quérir sa nouvelle couche, et déposer ses affaires.
Mais lorsque la propriétaire et amie se mit a dire "J'avais si peur que tu en décides autrement ..." la belle aux yeux de sombre azur lui dit presque comme pour lui couper la parole, mais sans méchanceté, ni bouderie:

"Ah ça non Pétronille!
Chose promise.... chose.... euh... promise.
Je n'ai qu'un parole, et tu le sais, nous en avons parlé, je tenais à ce poste, de plus je suis certaine de coller à l'enseigne, aimant l'accueil des voyageurs.
Et puis entre nous, travailler icelieu, ou au verger... autant le faire avec une amie telle que toi"




Un sourire sincère gravissant ses traits diaphanes, un regard chaleureux soulignant le tout, puis un sursaut, juste le temps de sentir une bestiole lui filer entre les molets et venir quérir caresse auprès de la propriétaire... un chat... noir de surcroit. Pourvu que cela ne sois pas mauvais présage de ce faire accueillir par un tel symbole... Mais Johanne aimait les chats, qui, tout comme elle, ne requéraient pas d'attention particulière a l'instar des chiens, du moins c'est l'idée qu'elle s'en faisait.

A cet instant, la jeune Cassandras prit congé, la fatigue l'emportant en direction de son rendez-vous Morphéïque quotidien, et gracieusement, toute noble qu'elle était, elle salua d'une révérence pleine de considération et s'éclipsa en montant les marches de l'escalier sous les mots attentionnés de Pétronille, tenant sans coup-ferir à satisfaire sa nouvelle cliente.

Thomas, toujours aussi serviable et gentil avec le tout venant, comme le lui dictait sa charmante nature, vint confirmé a la propriétaire des lieux que tout était en place. Durant ce temps, la Belle ébène reprit son sac au sol et le déposa sans même y prendre garde son paquetage sur la table tout à coté, révisant mentalement le contenu, de peur d'avoir oublié quelque chose. Les mots se croisèrent entre Petronille et Thomas, et déjà Johanne sentit le couperet de somnolence s'abattre sur son esprit. A cet instant, Thomas se mit a sourire à l'adresse son adresse, lui proposant de faire le ménage. Etrange idée vu l'heure, mais la nouvelle tavernière déclina gentiment, en expliquant que sa tache commençait à peine, et qu'elle avait besoin tout d'abord de prendre ses marques, en repérant les places de chaque chose, une a une, et qu'un brin de ménage serait assez vite fait. Mais sa phrase presque terminée, que Thomas, tout pitre qu'il aimait faire, sauta dans les airs pour attraper... un oiseau que Johanne n'avait pas remarquée. La bestiole ne mit que peu de temps à s'extraire de l'emprise de son ravisseur, et fila à l'étage sans qu'elle ne se doute que c'était pour rejoindre sa cage.

Mais tapis dans les angles morts des regards, se jouant de la pénombre où dansait les lueurs des chandelles et torches, la menace guetait, prête au meurtre gratuit du.... volatile...
Le chat, à pattes feutrées, se faufilait à la rencontre de son repas engrillagé...

Durant ce temps, Johanne s'adressait en ces termes à sa nouvelle patronne:

Et bien je ne décline pas ta proposition, et tu me montrera ma chambre dès que possible.




Mais déjà la belle prit son sac en passant une des deux bandoulières à son épaule et d'un geste invitant désigna l'escalier. Tout en marchant, elle dit a Petronille:

Je t'avoue être sur les genoux, j'ai parcouru la foret de Boudonville toute la sainte journée en quête de bouleaux. J'ai récolté des écorces qui me servira à d'éventuelles décoctions contre les maux de tête, et de l'amadou que je ferais sécher pour les allumages de feux divers. J'en ai profité avant que les grosses pluies ne gâtent ces éléments de leur trop plein d'humidité.



Un sourire vainqueur, nimbé de malice, un regard en biais vers sa patronne et 'amie, puis elle conclu:

Avec deux livres et demi d'amadou, je pense qu'on aura de quoi voir passer l'hiver tu ne crois pas?



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Ptronille25
De l'amadou ? quelle riche idée !

Pétronille est ravie de sa nouvelle recrue.
Mais tu dois être épuisée, Johanne. Attends un instant, je vais monter avec toi tout de suite. Laisse moi juste le temps de fermer.

Elle s'approcha du jeune homme pour le pousser gentiment dehors avec moult remerciements.
Merci bien Thomas, mais nous n'allons rien faire d'autre ce soir que de dormir. Reviens demain. Johanne aura pris ses marques et pourra te dire quoi faire pour te rendre utile. Et je mettrais un tonneau en perce, tu pourras avoir ton godet de bière.

Puis elle referma la porte derrière lui et posa la barre de bois qui barricadait l'entrée. Sans plus s'occuper des animaux, et oubliant de nourrir le chat ainsi qu'elle y avait pensé plus tôt, elle se tourna vers la nouvelle habitante de l'auberge.


A nous deux Johanne ! Suis moi, je vais te montrer ta chambre. On fera la visite demain. C'est grand, tu sais.
La précédant dans l'escalier, Pétronille songeait que c'était vraiment une bonne chose de voir revivre ce lieu, et que Della en serait heureuse si elle repassait un jour. Si seulement son époux ne l'avait pas quitté si tôt ... Il aurait apprécié le confort de la bâtisse qui vraiment n'avait rien à voir avec le logis misérable qu'il leur avait trouvé à leur arrivée en capitale.

Une fois sur le palier, elle lui désigna une première porte puis en ouvrit une autre.
Ici, c'est ma chambre, et là ça sera la tienne désormais, jusqu'à ce que tu veuilles t'en aller, ce qu'à Dieu ne plaise. Pour te laver, je te montrerai demain. J''ai un baquet qui est bien commode mais il est présentement dans la chambre de la damoiselle. Il faudra qu'on voit pour en acheter un deuxième si j'en trouve au marché. Mais demain est un autre jour ...

Pétronille adressa un grand sourire à Johanne et l'embrassa familièrement avant de la laisser s'installer .
La bonne nuitée ma belle ! Que l'ange Gabriel t'apparaisse durant ton sommeil.

Puis elle gagna à son tour sa chambre pour prendre du repos.
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Pétronille veuve Renard
Bougmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon
Cassandras
{Chapitre 3}

[Les jours passent et ne se ressemblent pas]


Le jour qui suivit son arrivée à Nancy, Cassandras se réveilla un peu comme tous les autres matins qu'elle connut jusque là... ou presque. Un réveil au rythme des rayons du soleil.
...
Mais au grand "Mais" :
Catastrophe !!!


AAAAAAHHHHHH!!!!!!!!!!
Castor !!??


Son geai bleu gisait au sol, comme mort. Il était écrasé par la masse métallique de sa cage. C'était à en rien comprendre. Il lui semblait que la cage était vide quand elle était allée se coucher. Donc, là. Castor enterré sous des barres de métal, et le chat de la veille à ses côtés qui dormait, comme on dort à côté d'une proie qu'on guette. Tout cela fut bien étrange.

Quand elle se précipita sur la cage écrasée pour sauver son fidèle compagnon ailé, ses mouvements de corps et le bruit de la ferraille réveilla le chat noir.
Bien trop occupée à essayer à réanimer l'oiseau, elle en oublia la présence du félin.

Elle courut alors partout dans l'auberge à la recherche de Johanne. Elle se souvenait qu'elle avait dit avoir des connaissances en soin d'animaux de ferme. Son geai bleu avait peut-être des airs de coq parfois.


Quand elle trouva l'aubergiste déjà affairée à préparer le petit-déjeuner.


Dame Johanne !
S'il vous plaît, sauvez mon Castor !
Il est à l'agonie... Regardez...
Je sens son coeur battre, mais cela est bien ténu.
S'il vous plaît dites-moi que vous pouvez faire quelque chose...


Tout en suppliant, Cassandras montra son petit oiseau qui tenait au creux de sa paume. Et, elle le présenta telle la dernière gorgée d'eau en plein désert. Au bord des larmes, elle était sur le point de verser l'équivalent d'eau capable de refertiliser les zones arides...

C'était alors avec une grande admiration que Cassandras regarda Johanne s'occuper de son oiseau blessé. L'animal fut sauvé. Et resta en convalescence dans une cage à l'abri des chats et autres prédateurs féroces.

Cassandras remercia la tavernière avec une grande embrassade.
"Je ne saurai jamais comment vous remercier... En tout cas, si un jour vous avez besoin de quoique ce soit, vous pouvez compter sur moi..."



Pendant que son oiseau se faisait choyé par une tavernière-vétérinaire hors-pair, la jeune maîtresse allait gambader de-ci de-là dans Nancy. Elle ne manqua pas non plus d'aller rendre visite à ses amies les nonnes. Elle en profita pour apprendre deux trois chansonnettes, ainsi qu'un nouvel art : celui de la broderie. Ainsi elle était prête à fabriquer elle-même des vêtements. Elle eut même l'occasion de faire la connaissance du fillot de Pétronille.



Après un dernier soir où Johanne lui prépara un bain divin accompagné d'un repas copieux, frugal, délicieux. Après cette clôture en beauté à l'auberge, elle fit ses adieux à Johanne.


Vous êtes une hôtesse qui fera des heureux dans cet établissement. Et pour tous les voyageurs qui passeront par Nancy, c'est tout le pire que je leur souhaite : vous rencontrer et avoir l'extrême joie de loger Au Bon Coin.
Merci encore pour tout.
Pouvez-vous passer mes salutations chaleureuses à Dame Pétronille ?


Elle lui fit une dernière bise amicale et alla rassembler ses bagages.
La cariole de nuit l'attendait devant la porte.
Ainsi s'en alla-t-elle.


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