Bardieu
Dans l'abbatial Saint Bernard, une modeste cérémonie allait commencer. Avec la ponctualité légendaire du tenant des lieux, Bardieu arriva lorsque les cloches finirent de sonner, c'est à dire logiquement en retard. L'autel n'était pas prêt, le vin était encore en bouteille, la médaille aristotélicienne n'avait pas était frictionné à l'alcool et était encore un peu terne. Aucun des cierges n'avait été allumé, et la grande et noble abbatiale Saint Bernard avait des airs d'entre deux cérémonies, pendant le grand pont qui sépare la sainte boulasse de la saint Bacchus.
Essayant de faire le minimum vital pour que tout se passe dans l'ordre, le cistercien sortit son livre des vertus et contrôla un par un les différents éléments de la cérémonie avec un sérieux qui tromperai tout bon observateur avertit. Mais un observateur n'était pas le rédacteur, une petite trace rouge sur le nez et dans l'orbite des yeux de Bardieu était visible pour qui se donnait la peine de bien regarder, ou, au mieux, de bien lire ces quelques lignes que je mévertue à écrire. Les yeux légèrement injecté de sang signifiait que l'origine était bien autour de 5-6°, ce qui excluait logiquement du vin. Le nez un peu rosé excluait, lui, toute possibilité d'un cidre ou d'un poiré, il ne restait donc plus que la bière. L'abbaye de Noirlac était spécialisé dans une bière, qualifié partout de divine, ce qui ne change rien à la triste réalité qu'elle soit particulièrement immonde et que, contrairement à la plupart des bières, elles donnent plus envie de vomir que de pisser. Le livre des vertus à la main, Bardieu commença à réciter, avec une énonciation qui force l'admiration, les quelques vingt et un logions de Christos afin de préparer, spirituellement, le décuvage de son esprit et la cérémonie. C'est d'un air partenaliste qu'il accueillit les différents participants à la cérémonie.
Essayant de faire le minimum vital pour que tout se passe dans l'ordre, le cistercien sortit son livre des vertus et contrôla un par un les différents éléments de la cérémonie avec un sérieux qui tromperai tout bon observateur avertit. Mais un observateur n'était pas le rédacteur, une petite trace rouge sur le nez et dans l'orbite des yeux de Bardieu était visible pour qui se donnait la peine de bien regarder, ou, au mieux, de bien lire ces quelques lignes que je mévertue à écrire. Les yeux légèrement injecté de sang signifiait que l'origine était bien autour de 5-6°, ce qui excluait logiquement du vin. Le nez un peu rosé excluait, lui, toute possibilité d'un cidre ou d'un poiré, il ne restait donc plus que la bière. L'abbaye de Noirlac était spécialisé dans une bière, qualifié partout de divine, ce qui ne change rien à la triste réalité qu'elle soit particulièrement immonde et que, contrairement à la plupart des bières, elles donnent plus envie de vomir que de pisser. Le livre des vertus à la main, Bardieu commença à réciter, avec une énonciation qui force l'admiration, les quelques vingt et un logions de Christos afin de préparer, spirituellement, le décuvage de son esprit et la cérémonie. C'est d'un air partenaliste qu'il accueillit les différents participants à la cérémonie.