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Un bon matin dans sa chambre]
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Quelle vie étrange ?* Ce fut une question que se posa Pegas pour débuter sa journée après s’être réveillé d’un sommeil sans rêves et sans cauchmars, ce fut le grand vide, aussi vide que sa vie, autant que son lit redevenant aussi glacial qu’auparavant, tout avait basculé d’un coup…
Allongé dans son lit, les murs de sa chambres éclairés par les premiers rayons du soleil, il sortit de ses pensées et redressa le regard vers la fenêtre attiré par deux petits oiseaux qui chantonnaient joyeusement, virevoltants, et battant des ailes, ils dansèrent sur une mélodies composées par eux mêmes, un petit sourire germa sur ses lèvres en les observant avant qu’ils ne disparaissent de sa vue... Il se remit une nouvelle fois dans ses pensées, il ne savait pas quoi faire de sa journée. En balayant la pièce du regard, ses yeux s’arrêtèrent sur le perchoir ou reposait son faucon qui était immobile, on croirait presque une statut en porcelaine, ça donna une idée à Pegas qui se leva de son lit d’un bon, il s’étira et enfila ses vêtement, se dirigea vers son arc et son carquois accrochés sur un coin du mur,
Pegas se pencha ouvrir un tiroir, il prit son gant de cuire, et le chaperon de Gerfaut qu’il le lui remit sur sa tête… Il prit ensuite le rapace le reposa sur son épaule et sortit à la chasse en direction de la forêt aux arbres fruitiers du village…
Tout au long du sentier qui serpentait les arbres, il admirait le spectacle naturelle qui s’offrait à lui, savourant l’odeur des feuille d’orangers et la symphonie composée par un orchestre sauvage, combinés de sons de différents animaux et oiseaux…
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Au verger d’Orthez]
Après de longues marches, Pegas s’arrêta devant une source d’eau pour éclisser son oiseau…
Mon petit Gerfaut , rien ne vaux mieux qu’un petit bain frais avant un peu d’exercice, je sais que je t’ai complètement négligé ces derniers temps, à te bourrer de reste de quelques morceaux de viandes, mais je vais te gâter, nous allons chasser ensemble, et nous verrons qui de nous deux est le meilleurs… lui dit il avec un petit rire… Tu as l’avantage des ailes, donc ne m’en veux pas si j’utilisais mes flèches, comme ça ne sommes quittes ^^…
Après avoir éclissé Gerfaut et remplit sa gourde, Pegas se releva et continua son chemin à la recherche d’un bon endroit pour la chasse, en même temps ça lui ferait un petit entraînement pour les olympiades qui approchent ainsi qu’un peu d’exercice pour son rapace qui avait besoin de chasser a battre des ailes librement…
Une fois au cœurs de la forêts, Pegas décida d’enlever le chaperons de la tête de son faucon et et libéra dans les airs, il y avait assez d’oiseaux pour faire le bonheur de Gerfaut, mais au lieux de les pourchasser, le rapace eut un comportement inhabituel, il referma ses ailes après quelques battements et reperdit son altitude en rapprochant ses ailes de son tronc et piqua tout d’un coup vers le bas, il se reposa, rouvrit ses ailes d’un air menaçant sautillant autour de quelque chose et poussa des cris exprimant une grande agressivité, il se mit en position de combat…
Pegas curieux, il se précipita vers lui… *
Qu’est ce qui pourrait le mettre dans cette humeur ?*… se demanda t-il…
Arrivant à son chevet, Pegas fit des yeux rond étonné devant la scène qu’il vient de découvrir, un chat mort et du sang partout sur son corps immobil, des traces de morsures d’animaux sur toute ses parties, et un autre plus petit à coté qui avait aussi du sang au niveau des cotes et ses pattes postérieurs… ce derniers était encore vivant, il bougeait difficilement et il avait survécu…
Pegas saisit rapidement Gerfaut avant qu’il n’achève le chaton survivant et lui remit son chaperon, ensuite il s’approcha doucement du petit chat qui tentait de se défendre malgré ses blessures, pour le rassurer, il lui caressa doucement la tête et le prit délicatement après l’avoir enroulé dans un morceau de tissus … Pegas avait compris à peu prêt se qu’il s’était passé, la mère s’était sacrifié pour sauvé son chaton, il fallait faire quelque chose pour lui se dit Pegas, sinon le sacrifice de la maman n’aurai servi à rien, dans son passé ,il avait déjà exercé le métier d’infirmier à l’hôpital militaire, mais sur des soldats et quelques patients civiles, il ne s’y connaissait pas du tout aux animaux, et s’il y en avait une personne qui pourrait sauver la vie de ce chaton ce serait bien Nefi.
Sans perdre de temps, Pegas changea de programme, il fit demi tour, et prit le chemin vers l’auberge en courrant de toutes ses forces …
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A L’auberge]
Essoufflé par sa longue course, Pegas fit son entrée et s’arrêta devant Nefi qui était dans la salle… d’habitude quand il est là à cette heure il se rendit directement à la cuisine pour faire son curieux, attendant la moindre occasion que sa soeur ait la tête tournée pour goûter en voleur ; mais cette fois ce ne fut pas le cas, il ne fit même pas attention aux clients qui étaient là… Sans dire un mot, ni faire son curieux habituel, il déposa un bout de tissus qui entourait un petit chaton mourrant devant sa soeur et s’assit sur un tabouret afin de reprendre son souffle…
Pegas manquait d’air encore, il ne pouvait donc pas lui expliquer, il regarda juste Nefi d’un air inquiet et lui désigna les blessures de l’animal, Il prit sa gourde et se rafraîchis la gorge asséchée de quelques gorgées d’eau…
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