Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP ouvert ] Prendre une mairie, c'est trop bien !

Colin_de_cayeux
Plim, Ploum, Plam badaboum et boum, voilà en gros les pensées du Colin qui se promenait en ville. Quelle ville d'ailleurs? Il en avait fichtrement aucune idée, se contentant de suivre sa compagnone de route et en avait à vrai dire rien à carrer de où il se trouvait. Passant de rue en rue en tirant sa charrette, il guettait les bonnes affaires voir les très bonnes et quand c'était des mauvaises et que l'affaire se trouvait pas dans une boutique mais dans la rue, il la prenait et partait en courant quand on commençait à crier "à la garde, à la garde derrière lui". Toujours est-il qu'il était perdu avec ses bêtises, enfin vous remarquerez que comme il ne connaissait pas la ville il se serait perdu de toute façon et cherchait donc à retrouver Clelia.

Il observait donc avec intérêt ce qui l'entourait et ne faisant pas attention où il marchait. Il allait tourner au coin d'une rue quand un bruit de cavalcade lui parvient de l'endroit vers où il allait. Il eut seulement le temps de tourner sa tête et son corps dans la direction quand une masse lui fonça dessus et vint s'écraser sur lui.

Aussitôt il lâcha ses deux mains, la charrette se posant violemment sur le sol et se retournant attrapa sa hache trainant au-dessus de son véhicule et la brandit vers l'agresseur pour découvrir qu'il s'agissait là d'une jeune fille, les joues rougit sûrement par une course venant de se terminer sur lui. Un dilemme se présentait à lui, en temps normal il aurait éclaté la tronche à la personne osant lui rentrer dans le lard mais bon là dans une ville qu'il ne connaissait pas, il risquait d'avoir des problèmes. Il se résolut à crier donc d'une voix fort.



A moi, on m'agresse!!!!!

Comment ça ? Il était deux fois plus large que la femme et la proportion devait aussi se retrouver dans la hauteur, il avait une hache, c'était une femme mais il criait à l'agression ? Et oui c'était tout Colin ça, il se plaisait des fois à ne pas réfléchir du tout. Restant sur ses gardes il lança à la fille.

Et toi si tu bouges je te fends le crane.

Non mais c'est qu'il fallait faire gaffe, les petits teigneux il connaissait fallait pas croire hein !
Et c'est aussi à ce moment qu'il se fit la réflexion qu'il fallait éviter les coiffes ridicules, surtout quand elles sont rouges pétantes avec un pompon blanc trônant au-dessus. De quoi il devait avoir l'air ainsi affublé ?
Aimelin
[Sur la place non loin du groupe des trois femmes]

"Les cloches de Harlem
Au tintement si doux
Font klin-ge lon-ge long
Font klin-ge lon-ge ling toujours ..."
(chanson enfantine)



Il aurait du mettre des parchemins entre les gobelets ça aurait au moins amorti le tintement qu’ils faisaient au fond de sa besace.

Diling dilingg !!! chaud mes marrons qui qu’en veut de mes marrons bien chauds !

Coup d’œil vers la brave… non il détestait tout ce qui commençait par "brave"…. vers la bonnefemme qui vendait ses marrons, en soufflant dans ses mains, tapant du pied. Lui manquerait que la musique pensait il en faisant un signe de la main, et elle pourrait danser la gigue.
C’est qu’elle n’était pas commode Germaine et s’il ne la saluait pas elle serait bien capable de lui dire gentillesses la prochaine fois qu’il s’arrêterait acheter de quoi réchauffer son estomac.


- bien l’bonjour beau brun ! z’en voulez pas d’mes marrons aujourd’hui ?
- mmm .. non là je n’ai pas le temps mais la prochaine fois promis !


Pas trop de temps l’ébouriffé et puis la scène qui se passait à quelques dizaines de pas de lui maintenant l’intriguait, sans doute comme la cavalière qui venait de s’arrêter à hauteur de la femme qui lui tournait le dos et de la pas plus haute que quatre pommes.

Petit air étonné en voyant la gamine venir vers lui en courant, air étonné suivi d'un froncement de sourcils en l'entendant crier.


Heyyyyy ! Toi là-bas ! Tête d'pioche, attends-moi !

Tête de pioche ? c'était à lui qu'elle parlait ? non mais plus d’éducation ces mômes. L’effet de surprise de s’entendre ainsi apostrophé et puis la neige qui ne facilitait pas les déplacements lorsqu’on tenait sa besace comme l’on pouvait et sa lanterne de l’autre côté, eurent raison de sa vigilance et il sentit la dite besace lui échapper pour se retrouver dans les mains de la peste qui lui fit un gentil salut.
Besace contenant trois ou quatre précieux gobelets qu'il voulait donner à Aliénor. Les quelques caisses de cent qu'il avait fait faire l'encombraient un peu et il distribuait donc ses petits récipients. Moment de surprise passé, il réagit enfin.


Mais .. rev….. rhaaaaaaaaaa si j’t’attrappe !

Il était gentil le jeune gars mais il ne fallait pas davantage lui chauffer les oreilles plus que de raison depuis ces dernières semaines. La Musaraigne.. il allait lui en donner des musaraignes lui.

Ni une ni deux, il posa brutalement sa lanterne dans la neige et s’élança à la poursuite de la mome. Il n’était pas ancien soldat et garde comtal pour rien, elle avait beau être leste, elle n’échapperait quand même pas à la rapidité du jeune seigneur.
Aristote était avec lui car un type sortit de nulle part lui fit obstacle et arrêta sa course. Il s'approcha d'elle rapidement pendant que l'homme braillait, et la saisit sans brutalité mais fermement par le bras.


Hep hep hep toi !!! je n’aime ni les voleuses ni les malapris !!!
_________________

Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Clelia
Sitôt dit, sitôt fait... Hop hop hop... l'affaire est dans le sac, le marché est conclu. Et La Musaraigne de s'élancer derrière le connétable, sous les yeux médusés de Clelia.

Elle a la tête dure la gosse et elle n'a peur de rien, visiblement. Lèvres pincées, elle se demande si elle en aurait fait autant quand elle était jeune, elle. Certainement pas non, là, la fillette avait une assurance qu'elle-même n'avait probablement même pas aujourd'hui.

Mais elle n'eut pas le temps de se plonger dans le détail de ses insuffisances que déjà, la petite s'enfuyait en criant, son butin à la main. Interloquée, elle la regarde faire.. euh.. que peut-elle faire maintenant? Essayant de garder son sérieux, elle allait aller à la rencontre de l'homme qui s'était ainsi fait prendre sa besace.
Manque de chance, elle n'avait pas été assez rapide et le voilà qui partait à la suite de la gamine. Bon.. à son tour, elle suivit la petite troupe, dont la course fut vite interrompue par Colin qui faisait une entrée en scène assez remarquable et passablement ridicule, avec son bonnet sur la tête.

Là, encore, son premier réflexe aurait été de saluer Colin mais elle n'en eut pas le temps. Manque de réactivité certain.. Mais c'est aussi que les évènements s'enchainaient à la vitesse de l'éclair.

La première personne à "maîtriser" était Colin, qui avec sa gentillesse habituelle, menaçait la petite avec sa hache. Elle eut pour lui juste un regard noir lui signifiant qu'il valait mieux qu'il arrête de menacer l'enfant avant qu'il ne lui arrive des bricoles. Ajoutant à ce regard un geste rapide, elle s'empara du bonnet qui trônait encore sur sa tête. Noël était passé.

Faisant face au connétable, qu'elle ne reconnut pas plus que tout à l'heure, elle lui lança.


Voyons messire... ce n'est qu'une enfant.. elle n'a pas fait exprès..

Se rendant compte, trop tard de la bêtise de ses paroles vu ce qui venait de se produire, elle se mordit la lèvre. Trop tard hein.. c'était dit, c'était dit...
_________________
Kawa
    K… regardait la petite, elle n’avait jamais été très proche des enfants, en général ça ne passait pas… elle avait renoncé à comprendre… peut-être était-ce sa rudesse, sa façon de parler, son humour plus noir que rose bonbon ou vert pétale… quoi qu’il en soit, elle aimait parfois à les provoquer juste pour voir leurs réactions… d’ailleurs elle faisait la même chose avec les adultes…

    La jeune femme était devenue au fil du temps une sorte de caméléon qui selon les circonstances et selon ses interlocuteurs pouvait à loisir adapter son comportement, son langage, son attitude… elle jaugeait sans cesse…
    Si bien que personne au fond ne pouvait savoir vraiment qui se cachait derrière ce visage impassible…
    Ce qui était pour ceux qui la connaissait bien assez déstabilisant…
    Malheureusement… ils n’étaient plus très nombreux ceux qui avaient un jour croisé sa route… qui avaient partagé avec elle… qui avaient pris le temps de la connaître…

    Elle chassa cette sombre pensée avant qu’un voile de « sombritude » ne vienne s’immiscer en elle…


    Parfois à l’inverse elle ne faisait aucun effort… pouvait se montrer franchement désagréable, en fait elle fonctionnait à l’instinct… fallait-il ou non prendre la peine…
    De moins en moins ces objets que l’on nomme « gants » étaient enfilés…


    La voyageuse était empreinte d’une étrange lassitude, comme si plus rien n’avait vraiment d’importance à ses yeux… comme si …
    Non… pas de tristesse aujourd’hui… je n’ai pas encore dit bonjour…

    Sans doute que cela était dû à ses nombreux voyages… elle avait bien souvent dû s’adapter à ses nombreuses rencontres… elle ne s’était pas perdue elle-même pour autant, non… elle avait appris… et continuait toujours d’apprendre… savait qu’elle ne savait rien mais estimait qu’il était déjà bon de le savoir…

    Mais cette gamine là… elle ne savait pas pourquoi... mais… elle l’aimait bien… elle n’avait pas répondu comme elle s’y attendait à sa provocation… « Une leçon pour ne pas tomber » … elle aurait dû être vexée… refuser… c’était le but d’ailleurs… l’idée même de passer du temps avec une enfant ne l’avait pas effleuré… pour le coup, la … la… quoi… la Musaraigne avait été plus maligne que la renarde…
    Me voilà bien… va falloir me la coltiner … passer du temps avec elle…
    Elle pestait intérieurement…

    Pas le temps de dire …
    non !!! c’était une plaisanterie, pas le temps de dire quoi que ce soit…

    La voilà déjà partie…


    Elle ferme les yeux quand elle la voit arracher la besace, secoue la tête quand elle l’entend parler… et voilà … et voilà comment on se met dans les ennuis…

    L’homme se met à sa poursuite… elle ne va pas laisser la gamine toute seule, elle va tenter de calmer les choses…
    Comment ?
    Elle l’ignore…


    Nomade, le magnifique étalon noir, non non il ne s’appelle pas prince… obéit à la légère impulsion qu’il vient de ressentir…

    Elle regarde Clelia et sans se retourner…


    J’y vais !!!

    Elle entend déjà ses pas derrière elle...

    Elle n’ira pas bien loin… au coin de la rue, elle voit la demoiselle aux prises avec non plus un seul homme, mais deux…

    Clelia s'avance déjà...

    Elle reste derrière eux… observe…
    Pose doucement ses mains sur le pommeau de sa selle... regarde par la même occasion aux pieds de l'homme si clochettes il y a...

    Pas la moindre trace...

_________________
 
 
 
Marine.
Marine Blanche était toute contente d'avoir réussi son coup et toute excitée aussi car ce n'est pas tout les jours qu'elle réussit un coup comme ça. Surtout que la tête du fameux bougre la faisait se marrer comme une bossue donc c'est victorieuse qu'elle continue de courir car il faut qu'elle s'éloigne le plus vite possible pour le semer. Elle ne va pas non plus l'inviter à manger une miche de pain, hein?

Encore une fois, elle est sur son nuage, en train de courrir avec la besace, respirant le bon air un peu trop frais, le vent lui martyrisant les joues et bref, c'est magnifique. Elle regarde derrière elle pour vérifier que personne ne la suit. Pour elle, rien ne pourrait gâcher ce pur moment de joie intense sauf peut-être...

BOUM !

Elle vient carrément s'écraser contre un homme, la tête la première ! Assomée, la petite rouquine ! Elle met ses deux mains vers sa tête pour essayer de reprendre ses esprits parce que bon quand on redescend du nuage, ça fait mal !
Surtout à la vue d'un homme brandir une hache et dire qu'il est aggressé. L'enfant cligne des yeux pour réaliser ce qui lui arrive et le regarde d'un air bête car il faut dire qu'elle ne s'attendait pas du tout à ça.


Gnééééé?!

Ca, ça prouve qu'elle ne maitrîse pas du tout la situation et même pire, elle met du temps à analyser la situation. Elle sait qu'elle est dans les ennuis jusqu'à ses boucles rousses mais par contre, ce qu'elle ne sait pas, c'est comment s'en sortir.

D'abord respirer, se relaxer et ne surtout pas paniquer !
Ne pas paniquer !


Humpf ! Elle est moche ta hache. C'est avec ça que t'vas m'fendre la tête? T'couperais même pas la tête d'une vache avec !

Peut-être que si elle aurait paniquer, elle n'aurait pas dis de connerie. Quelque part, Marine a un peu peur mais elle ne veut surtout pas le montrer et surtout, l'excitation des bêtises est encore là. Un grand sourire nerveux se dessine sur ses lèvres jusqu'à ce qu'elle voit arriver le connétable. Là, par contre, elle ne sourit plus.

Il lui attrape fermement les bras et nerveusement, elle lui répond :


M'en fiche que vous n'aimez pas les voleuses ni les malapris ! C'est votre vie. J'vole pas pour vous, hein? J'vais pas vous demander votre permission non plus !

Clelia arrive ensuite et prend la parole. Pas fais exprès? La rouquine réfléchit. Et pourquoi pas? Ah mais non, ça va pas le faire du tout ! Par contre, elle peut toujours rebondir dessus et ça, ce serait très malin. Elle lance un sourire malicieux à la jeune femme suivi d'un clin d'oeil avant de regarder le bougre en question et elle lui fait un petit regard malheureux, commençant à jouer sa comédie.

Oui m'sieur... J'fais pas exprès...La faim, vous comprenez...Pas eu une vie facile...

Et voilà qu'elle met son bras sur ses yeux pour faire semblant de sangloter. Par contre là, elle ne sait pas si elle est crédible ou pas mais elle verra bien, de toute façon. Elle renifle avant de reprendre.

M'punissez pas... J'vous z'en prie ! Bouhouhouuuuuuuuuu !

Si elle le prend pour un lapin de six semaines?
Absolument !


Et z'auriez pas une petite pièce s'vous plais....?
_________________
Aimelin
M'en fiche que vous n'aimez pas les voleuses ni les malapris ! C'est votre vie. J'vole pas pour vous, hein? J'vais pas vous demander votre permission non plus !

Ce qui était sûr c'est qu'elle ne manquait pas d’aplomb et s’il n’avait pas été le dindon de la farce, il en aurait sûrement rigolé. Mais fonction oblige, honneur oblige il ne broncha pas.

Le temps de froncer les sourcils en regardant la quatre pommes et en ayant l’air méchant, que le bonnet bizarre et dirait on un peu idiot du bonhomme valsait comme les feuilles d'automne emportées par le vent et qui en ronde monotone tombent en tourbillonnant*, et qu’une femme se plantait devant lui, cachant un peu la gamine à sa vue.

Obligé donc de se pencher légèrement sur le côté droit pour la voir avant de remarquer la cavalière qui s’était postée à quelques sabots derrière et qui observait la scène. Rapide évaluation du danger… deux femmes, dont une à cheval donc avantage de la hauteur, une peste et un homme à bonnet… enfin maintenant sans bonnet, et sa lanterne restée loin de lui si on enlevait son épée qui ne le quittait jamais mais dont il ne se servait que pour se défendre.


Si t… sourcils qui se relevèrent en suivant le regard de cette dernière vers ses pieds.

Elles n’étaient pas belles ses bottes ? bon un peu neigeuses, mais pas abîmées rien du tout. Mirettes grises qui revinrent vers l’obstacle entre Marine et Aimelin.


Voyons messire... ce n'est qu'une enfant.. elle n'a pas fait exprès..
Pas fait expres ? grattement de joue en se penchant à nouveau pour voir la petitemmoui… elle passait et s’est accrochée sans le faire expres à ma besace qui traînait bêtement

Pourquoi avait il envie de rire de la situation. Il garda néanmoins un air sévère, et jeta un regard autour d’eux, il ne manquerait plus que quelqu’un le reconnaisse et la fête serait gâchée, avant de revenir sur la fillette et de se décaller pour l’avoir bien en face de lui.

Oui m'sieur... J'fais pas exprès...La faim, vous comprenez...Pas eu une vie facile...

Et voila qu’elle prenait un de ces airs malheureux qui la ferait prendre en pitié par le premier benêt et non bonnet venu, et qu’elle ajoutait à ça quelque renifflement. Tenir bon Aime, surtout ne pas te laisser attendrir, du moins pas de suite.

Soupir du jeune Connétable en levant les yeux au ciel. Pourquoi fallait il que ça soit une gamine qui soit en face de lui. Pour qui le connaissait bien, une gamine face à lui était l’arme absolue pour qu’il baissa les siennes… du moins au fil des mots, parce qu’il n’était pas non plus têtu pour rien. Puis elle n’avait pas eu une vie facile, et l’image de la petite Angelle se figea devant ses yeux.


Il suffi…
Bouhouhouuuuuuuuuu !


Et voilà que maintenant elle pleurait et s’il y avait bien quelque chose qu’il ne supportait pas c’était de voir une gamine pleurer quelle que soit la situation. Non non tout mais pas ça, pas pleurer, pas pleurer.

c’est pas demain que je serai procureur moi maugréa t il en se radoucissant, si temps soit peu il avait eu l’air méchant.

Suffisait de demander… puis bon… y’a pas de quoi calmer ton estomac là dedans.
Et z'auriez pas une petite pièce s'vous plais....?


Il referma la bouche qu’il avait laissé ouverte une fraction de seconde avant de relâcher son étreinte et de lui dire en plongeant ses prunelles grises dans les siennes.

Donnant donnant … tu me rends ma besace et je te donne une piècela prendre aussi par les sentiments, il savait faire… c’est un cadeau de ma douce disparue tu comprends .. alors j’y tiens

Encore de la chance il n’avait aucun parchemin avec lui, les dernieres venaient d’être expédiés et les suivants devaient déjà l’attendre dans son bureau. D'ailleurs il se demandait bien si elle était d'ici cette petite peste.



* merci Colchiques
_________________

Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Clelia
Ooooh! Pauvre enfant... vous la faites pleurer!!!

Crédule Clelia? Pas cette fois-ci. Mais ça aurait très bien pu si la petite ne lui avait pas fait de clin d'oeil avant de se lancer dans sa comédie.

Elle s'agenouille à côté de la rouquine et entreprend de sécher ses larmes de crocodile avec un petit mouchoir.


Bouhouhouuuuuuuuuu !
Mais vous êtes sans coeur ma parole, bourreau de Champagne!

Et elle continue d'essuyer les larmes imaginaires tandis que la petite réclame une petite pièce.

Donnant donnant … tu me rends ma besace et je te donne une pièce…

Et elle n'écouta pas la suite de la tirade. Indignée, elle s'était relevée, son mouchoir supposément imbibé des pleurs de la fillette et toisa l'homme du regard.

Mais voyons messire.. qu'est-ce donc qu'une petite pièce quand on vous voit ainsi paré... de... d'habits... Et puis, vous voyez bien que les siens sont sales.. pauvre enfant, peut-être n'a-t-elle pas mangé depuis quelques jours et si vous ne lui aviez pas fait peur, elle ne se serait pas enfuie.. et ne se serait pas fait mal en heurtant Colin de plein fouet.. enfin.. se faire mal..

Sourire ironique envers Colin.. elle fera moins la maligne quand elle se retrouvera sur les routes avec lui. Elle sait ce qu'elle lui doit, notamment le fait de pouvoir partir sur les routes sans risquer de faire de mauvaises rencontres et puis plein d'autres choses aussi.

Moment sentimental passé. Elle regarde de nouveau le connétable.


Et puis, regardez la cette pauvre enfant.. voyons.. vous ne pouvez pas rester insensible...

Et laissant quelques secondes Aimelin méditer sur son insensibilité et son coeur de pierre, elle se faufile jusqu'à la charrette de Colin, récupère un pain, fait un petit sourire enjôleur à l'ancien propriétaire du pain.. qu'elle tend à la fillette.

Tiens ma petite... Et puis, comme Aristote nous a dit d'aimer son prochain comme nous-même, tu peux aussi en donner un bout au messire, je suis sûre que cela lui fera plaisir... tout ça pour une malheureuse pièce...

Elle mélangeait tout, juste pour lui faire perdre le fil de la conversation et insister sur sa supposée méchanceté. Rien n'était logique dans ce qu'elle venait de dire mais peu importait. Il fallait le faire céder, le prendre par les sentiments, faire passer la sale gosse pour une pauvre petite fillette à prendre en pitié. Vu ce qu'il venait de se passer depuis quelques minutes, il était évident que la gamine avait de la ressource mais de cela, le connétable ne pouvait s'en être aperçu si vite.
_________________
Aimelin
bourreau de Champagne ?

Voila que maintenant il était un bourreau d’enfant, le jeune ébouriffé du haut de ses vingt et un printemps soupira, il aura tout entendu durant sa jeune vie.
Haussements de sourcils en baissant les yeux sur ses habits. Il n’aimait pas l’apparat, sauf par obligation, et il était toujours vêtu simplement de braies et chemises et d’une veste sur laquelle il posait sa cape.
Fan des chichourles comme aurait dit sa pauvre mamée, Melin avec des femmes pareilles t’es pas encore sorti de l’auberge !


Vous devriez faire attention à vos paroles Dame.
Quant à lui faire peur … elle n’a pas eu peur à ce que je sache pour me voler. Et je n’ai jamais refusé un morceau de pain à un enfant… lorsque j’en ai sur moi
marmona t il dans sa barbe de deux jours… je tiens juste à récupérer ma besace et n’ai pas envie de le faire par la force.

Se battre contre un homme ou plusieurs, ne lui faisait pas peur, mais s’attaquer à une gamine, même une petite voleuse, il n’en avait aucune envie. Et il allait de surprise en surprise, s'attendant à tout, sauf à cela, voila que c’était lui le fautif et à lui qu’on faisait des reproches pour presque martyriser la quatre pommes.
L’homme au bonnet avait braillé et l'avait menacé d'une hache.. port d'arme illégal ? ... lui n’avait rien dit hormis vouloir récupérer sa besace et il était le méchant de service.

Regard vers l'homme en désignant la hache et intonnation assez sèche.


rangez moi cette hache vous n'aviez tout de même pas l'intention de frapper cette gamine avec non ?

Avant de reporter ses mirettes sur Marine, une petite lueur méfiante dans les yeux

mmm.. tu n’as pas de parents que tu n’as rien à manger ?

Des gougnafiers qui ne nourrieraient pas leur progéniture existeraient ils en ville, qu’il leur latte le coin du chapeau pour leur apprendre à vivre ?
Tout à ses pensées il suivit du regard la femme qui allait se saisir d’un pain dans la charrette afin de le donner à la petite, et nouveau froncement de sourcils avant que Marine ne réponde.


Je n’en veux pas merci… gardes le pour toi et s’il le faut je t’en procurerai d’autres mais je n’en ai pas sur moi dans l'immédiat.

Il n’avait jamais grand-chose sur lui de toute façon vu les semaines de défense et le travail qui l’accaparait bien trop pour pouvoir penser à lui.
Un regard vers la petite peste en attendant sa réponse, tout en surveillant les alentours et jetant des regards à la vendeuse de marrons qui semblait s’interesser à la scène. Heureusement elle ne le connaissait pas et petit sourire, se disant que ça serait quand même intéressant de savoir si ces braves gens étaient champenois.

_________________

Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Kawa
    K… ne bouge pas, la réaction de l’homme ne semble pas hostile, en même temps que dire face à de tels arguments…

    Est-il dupe de la comédie que joue la jeune voleuse… en tout cas, ce n’est pas n’importe quel bougre, ses quelques mots, ses vêtements, ses bottes, bien entretenues… l’épée attachée au ceinturon… quelques détails qui n’échappent pas à la voyageuse…

    Est-ce qu’il fabule à son tour en invoquant l’objet dérobé comme ayant valeur sentimentale, elle ne sait…mais semble troublée par l’évocation de sa défunte compagne…


    Que va faire la gamine…
    Et Clelia qu’elle connaît peu mais qu’elle devine imprévisible, et l’homme, l’homme à la hache, c’est de lui en fait qu’elle se méfie le plus désormais… mais elle surprend des regards échangés avec Clelia... ils se connaissent…

    Elle regarde la petite, puis Clelia qui en fait légèrement trop à son goût…
    Même elle... ne comprend pas tout ce qu’elle raconte…


    La petite semble entre de bonnes mains en tout cas…
    K… pense à sa balade… il est sans doute temps de s’éclipser…
    hum pas encore… la lanterne là-bas... et la marchande…


    Rênes basses, quelques passages des talons en douceur, l’animal recule, permettant à la cavalière de toujours rester face à la scène qui se déroule sous ses yeux… elle le fait reculer jusqu’ a récupérer la lanterne.
    D’un geste ample, elle se baisse, elle ramasse l’objet… la demoiselle est gauchère de toute évidence… la main droite s’est agrippée en soutient…

    Elle s’avance de nouveau, la lanterne en main, la cape à glissé d’un coté et de l’autre dans le mouvement laissant apparaître un arc court fixé à l’aide de lacets sur l’arrière de la selle, le carquois manifestement de fabrication artisanale est de forme aplatie, il prend ses attaches un peu plus bas…


    elle scrute la place...
    La marchande… elle sait peut-être qui s’est …après ce qu’elle vient d’entendre, si l’homme était de bonnes intentions il va peut-être finir par se fâcher… et la petite… est ce qu’elle va la rendre cette fichue besace…

    Bonjour, je vais vous prendre quelques marrons…

    Les marrons dans une main, la lanterne dans l’autre…
    Hum… dites… y’avait un brun tout à l’heure … vous savez…
    Hum s’est qui en fait ?


    La vieille la regarde de travers…
    T’es pas du coin toi, ça s’voit… pfffffffff !!!!
    tu crois que j'balance des noms comme ça... va donc lui demander toi même !!!


    bon ben raté... bien tenté mais raté...

    merci bien... bonne journée...
    ouaih tu parles d'une bonne journée...

    Regard rapide vers le groupe du coin de la rue….
    elle regarde la lanterne…
    bon déjà lui rendre ça

_________________
 
 
 
Colin_de_cayeux
Colin criait donc tranquillement qu'on l'agressait quand un homme arriva et se saisi du bras de la petite, puis c'est Clelia qui arriva et enfin une autre femme à cheval. Toute cette arrivage et surtout autant de personnes autour de lui se foutant de lui, il n'aimait pas ça.

Puis l'autre qui agressait son agresseur il se croyait ou hein, non mais ho est-ce que Colin venait de se mêler de ses affaires. Bien qu'au final l'homme semblait avoir perdu une besace qui s'était malencontreusement perdu dans les bras de la petite.

Et pendant qu'il pensait à tout ceci Clelia subtilisa un pain dans la charrette, dans sa charrette non mais c'était quoi ce bordel!!!!

Il pris donc l'initiative d'avancer brusquement son bras et d'arracher la besace des mains de la petite pour essayer de la flanquer dans les bras de l'homme.


Reprennez ce qui est à vous et faites gaffes à vos affaires la prochaine fois, faut pas les laisser trainer n'importe où!

Puis il se pencha à l'oreille de la petite et lui lança discrétement.

La prochaine fois assomme le avant, il pourra pas te courir après.

Oui bon pas sûr qu'elle avait la force, mais Colin le pouvait alors pour lui tout le monde savait en faire autant. Puis il se retourna à nouveau vers l'homme.

C'est bon vous avez retrouvé votre besace alors allez-y, ceci ne vous concerne plus et j'aime pas qu'on se mêle de mes affaires.

Mais non il était pas de mauvaise foi surtout pas. C'est qu'il aimait bien embêter les petites filles le Colin mais bon il préférait encore plus embêter les hommes qui semblaient irréprochables. Se désintéressant donc totalement de ce dernier, se plaçant dos à lui et lui cachant avec son corps la fillette afin de l'isoler il lança avec un petit sourire à la petite.

Tu aimes les champignons ?

Puis il regarda sans bouger la tête autour de lui histoire de voir ou se trouver Clelia qui allait sûrement encore dire "non non ce n'est pas bien!!!!!!!"


édit : deux posts pendant que j'écrivais ça peut donc être incohérent ce que j'ai écris, je regarde ça plus tard.
Aimelin
L’attention du jeune connétable fût bien vite attirée par la cavalière et sa monture. Il suffisait qu’il y ait un cheval dans le coin et il ne pouvait s’empêcher d’observer et d’admirer. Regard qui ne lâcha pas la cavalière en la voyant reculer et récupérer sa lanterne. La lanterne ! Alie ne lui pardonnerait pas de l’avoir perdue et il fronça les sourcils, se penchant encore un peu pour suivre les mouvements de l’inconnue avant de revenir, yeux grands ouverts sur la scène à ses côtés alors que le bougre au bonnet l’apostrophait.

Qu’est ce qu’il voulait lui ? Grande inspiration, il fallait rester calme jusqu’à la limite, qui une fois franchie montrerait de quel bois il se chauffait, ce qui tombait bien avec la neige et le froid. Petites pensées pour les paroles de Quasi : "Aime, quoi qu'on te dise tu restes calme, tu réfléchis et tu ne t'énerves pas".
Pourquoi est ce qu'il s'énerverait ? c'est vrai il n'y avait pas lieu... parce qu'un type le prenait pour un bénêt et lui disait en gros : casses toi de là t'es pas concerné ? hahumm...

Il accueillit la besace arrachée brutalement des mains de Marine sans qu’elle ai pu encore ouvrir la bouche, avec un haussement de sourcils qui s'accentua en le voyant se pencher à l’oreille de la gamine, et débordement du pot déjà bien rempli lorsque l'olibrius se posa devant lui.


C'est bon vous avez retrouvé votre besace alors allez-y, ceci ne vous concerne plus et j'aime pas qu'on se mêle de mes affaires.

C'est qu'il n'était même pas poli le bougre ! Et pas ses affaires ? un court instant il se demanda si l’homme avait toute sa tête, d’où peut être l’explication de ce bonnet mais il oublia et se contenta de poser une main ferme sur l’épaule de celui qui sans façon venait de lui tourner le dos. D’un mouvement qui n'avait rien de doux, il fit pivoter l’homme à moitié de façon à pouvoir regarder Marine à qui il s’adressa.

Deux minutes, j’ai d’abord un problème à régler avec luiet regard vers l’homme en se plaçant face à lui. Regard froid, alors que la voix qui se voulait polie se fesait plus dure.

Je n’aime pas que l'on me tourne le dos et surtout que l'on m'empêche de discuter avec quelqu'unpetit sourire ironiqueet je ferai gaffe à mes affaires, comme je le pourrai et je suis concerné bien plus que vous ne l’êtes.
Alors pour commencer vous me rangez vite fait cette hache dans votre foutue charrette et vous faites silence.


Il avait bien insisté sur le dernier mot. Les gobelets dans sa besace le démengeaient, et il imaginait le son que ferait l’un d’eux en rencontrant la tête de l’inconnu… sans doute un joli son creux qui rappellerait le son des clochettes.

Regard vers la femme qui avait donné le pain à Marine, et sourire entendu, puis dédaignant maintenant l’homme il posa son regard sur la fillette qui n’avait pu répondre.


Ton prénom c’est comment ? … viens éloignons nous un peu de cette charrette

Il n’avait pas été dupe que la petite voleuse n’en était surement pas à son coup d’essai. Un petit sourire vers l’enfant pour la rassurer

j’ai un truc à te proposer si tu veux gagner une miche de pain pour demain.
_________________

Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Clelia
Ouh là là, mon Dieu, mon Dieu...

C'était à peu près les seules choses qui résonnaient dans la tête de Clelia à ce moment précis.
C'est que Colin était allé trop loin et que assurément, le Bourreau-de-Champagne-brutaliseur-d'enfant avait fait de même.

Elle jeta un coup d'oeil à Colin, se disant qu'il valait mieux ne pas traîner ici. Colin avait un don pour mettre les personnes hors d'elles-mêmes. Quelques jours avant, dans la taverne municipale de Troyes et alors qu'Arabesque expliquait les soucis qu'il avait avec son marché, il était entré en dénigrant vivement ledit marché, qu'il avait une sale tête, assaisonnant ses critiques de "mais que fait le maire". Entrée digne du Colin qu'elle connaissait et auquel elle s'était fait, depuis le temps.
Mais il lui fallait souvent tempérer les élans de mauvaise humeur de Colin et l'énervement de ses interlocuteurs après.

Pas le temps de s'énerver pour la proposition de cueillette de champignons que le connétable proposait autre chose à la fillette.

Elle fronce les sourcils. Pourquoi entraîne-t-il l'enfant plus loin? Elle aime pas ça.
D'une main, elle retient le bras d'Aimelin. Elle sait que Colin, quand il réagira, réagira assez violemment et pour le moment.. sauver les meubles.. donc sauver la gamine.


Euuuh.. vous qui vouliez lui arracher le bras tout à l'heure...nan, nan elle n'exagère pas du tout du tout la Clelia! restez donc ici.. l'emmenez pas la petite... On sait jamais ce qu'il pourrait lui arriver hein?

Et elle tend son autre main à la gamine. "Faut te mettre à l'abri, le gars au bonnet là, il est pas commode et ça risque de mal se terminer."

Une fois la petite en sécurité, elle pourrait respirer.. Qu'ils s'étripent tous les deux, très bien.. mais pas avec un enfant au milieu.

Elle adresse un regard à Kawa genre je t'en prie, reste, je ne sais pas ce qu'il va se passer là...

_________________
Marine.
Marine Blanche a fichu un sacré bordel mais le pire, c'est qu'elle adore ça. D'abord la femme qui a tout compris à son manège et tente de culpabiliser l'homme, l'autre homme qui s'en mêle et au bout d'un petit moment, elle est perdue car chaques personnes semblaient l'isoler et la prendre avec elles. Elle en serait presque flattée. On lui parle mais elle n'a pas le temps de répondre car tout échappe à son contrôle. Qu'est-ce qu'elle peut faire? Dire? Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle peut garder son pain et elle serre, comme pour s'assurer qu'il ne s'échappe pas. Après tout, la situation ne l'inquiète pas trop car elle sait que les adultes ne tiennent jamais compte des enfants et qu'ils préfèrent se disputer, croyant qu'ils ont raison. Elle grimace car la besace a été rendu à l'homme et elle comptait le faire chanter.

Intriguée, elle regarde l'homme quand il lui demande si elle aime les champignons car elle ne voit pas où il veut en venir. Il compte cuisiner pour elle? Lui offrir un repas? C'est dans cette idée là qu'elle répond :


Euh oui...

Tout s'enchaine, ensuite. Le connétable dont elle ne sait pas qu'il est connétable régle ses comptes avec l'homme au bonnet. Elle se mordille nerveusement les lèvres avec un sourire, toute contente de la pagaille mais elle le réprime bien vite car la situation peut tourner à son désavantage.

Son prénom?


On m'appelle La Musaraigne mais sina c'est Marine de ...

Mauvaise idée de donner son nom de famille car tout d'abord, son père est assez connu et ensuite, on risquerait de se poser des questions sur le pourquoi elle vole alors qu'elle est fille de bourgeois.
Elle n'a pas de réponse.
C'est plus fort qu'elle, quoi et puis, on ne se refait pas, hein?


Gagner une miche de pain? Pourquoi pas? Elle ouvre la bouche pour répondre mais c'est alors que Clélia se met aussi de travers et lui tend la main ensuite. L'enfant se demande si les adultes sont tous devenu fous mais tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle doit réagir. Elle fronce le nez et plisse les yeux.

Hey mais calmez-vous, hein? Diancre !

Comme si ça allait les calmer?
Réfléchis Marine, réfléchis.
Comment est-ce qu'elle doit réagir? Elle devrait prendre la main de Clelia, ce serait la meilleure chose à faire mais bien connu, la rouquine prend toujours les mauvais choix. Elle regarde autour d'elle, cherchant quelque chose. Tout et n'importe quoi mais pourvu que ça lui donne une idée.


Vous les z'adultes, vous n'écoutez jamais les z'enfants et c'est nul parce que quand on est jeune, on sait tout mais quand on est vieux, on se rend compte qu'on ne sait rien ! *

Bah quoi?
C'est vrai, en plus !


Alors, z'allez tous m'écouter !

Elle croise les bras, d'un air boudeuse.

* Merci Jean Gabin.

_________________
Aimelin
Qui a dit que la vie en Champagne était reposante ? D'une gamine qui lui volait sa besace et qu'il avait poursuivie sur quelques foulées pour la récupérer, voilà qu'il en résultait un type sorti de nulle part qui se montrait agressif alors que ça n'était pas ses affaires, une femme qui semblait connaître ce type et cherchait à calmer le jeu et une cavalière qui observait la scène juché sur son cheval et qui avait récupéré sa lanterne, sans parler de la Germaine et ses marrons qui semblaient ne pas perdre une miette de ce qu'il se passait non loin.

Alors qu'il essayait d'entrainer Marine un peu à l'écart pour pouvoir discuter tranquillement, voilà que la femme le retenait à son tour. Mais que pensait elle, qu'il allait la trucider comme un vulgaire malfrat ?


Je veux discuter avec elle, et vu l'échauffement de mes oreilles en ces lieux, je préfère m'éloigner de quelques pas... mine curieuse... pourquoi la défendez vous ? La connaissez vous ?
Rassurez vous je ne suis pas un tortionnaire d'enfants, fussent ils voleurs.
On m'appelle La Musaraigne mais sina c'est Marine de ...
Marine ?


Il s'était arrêté, la mine perplexe, certain que ce prénom ne lui était pas inconnu. Mais le problème de notre ébouriffé, c'est qu'il voyait passer des dizaines de noms chaque jour sur des parchemins et qu'il ne se rappelait pas toujours de qui était qui et qui voulait quoi.

Marine...

Une gamine avec une répartie pareille, bien sûr, ça ne pouvait être que celle qui lui avait écrit et pas de façon doucereuse après son courrier de la douane, et qu'il avait sermonnée de la même façon avant qu'elle ne lui demande un LP en lui disant que pour supporter "tout ça", il fallait bien qu'elle se défoule sur quelqu'un. hahumm..

Il toisa la petite qui se tenait bras croisés sur la poitrine et soupira. Voila qu'elle boudait à présent. Mais qu'est ce qu'il avait fait à Aristote pour mériter telle journée !?


Mmm.. ne me dis pas que tu boudes là ? … si ? .. tu boudes ? Comme les gosses capricieux de la haute qui veulent tout et ne sont jamais contents ?

Bon il n'y avait pas que les gosses comme ça, mais c'était vrai, il fallait le reconnaître, que plus ils avaient des parents titrés, et plus ils étaient de vrais teignes se pensant tout permis. Regard amusé tout en le détachant d'elle avant de lancer innocemment.

ton père va penser quoi de tout ça ?

Et d'attendre la réaction tout en posant un œil sur sa précieuse lanterne, non sans en jeter un vers la boudeuse de temps à autre.
_________________

Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Kawa
    K … revenait vers le petit groupe… il était peut-être temps de mettre pied à terre, de rendre la lanterne à son propriétaire…

    Descendre de sa monture lui faisait perdre un avantage certain, mais… d’un autre coté il fallait hélas parfois se mêler à ce qu’on appelait communément la civilisation…

    Elle s’exécuta donc passant sa jambe droite au devant de l’encolure, ben oui elle avait les mains pleines… ne pouvait ni lâcher les marrons ni la précieuse et d’ailleurs pas du tout ridicule lanterne… elle avait la même …


    Un saut léger, un regard vers son ami, le seul encore fidèle… son cheval… entre ces deux là pas besoin de mots… de plus personne ne pouvait le lui voler… on avait déjà tenté par le passé mais Nomade ne tolérait que l’auguste séant de K… bah oui c’est comme ça… on aime ou on aime pas…

    Jusque là elle n’avait pas dit grand-chose… discrète et amusée par le burlesque de la situation…

    Elle s’avance à la hauteur de l’homme aux clochettes, le voilà affublé d’un drôle de surnom…


    A ce qu’elle a entendu maintenant c’est la jeune demoiselle qu’il faut écouter… les ordres K… n’en a jamais reçu de personne, pas aujourd’hui que ça va commencer…
    Fille de qui elle voudra… K … s’en fiche complètement…


    L’homme semble la connaître ou du moins la reconnaître…

    Un regard vers Clelia, ses yeux se relèvent pour lui signifier qu’elle n’a aucune intention d’obéir à la gamine…

    Elle se met à coté de l’homme sur sa droite… se tourne légèrement vers lui sans pour autant le regarder, elle ne demande pas d’attention particulière…

    Tenez, je ne voudrais pas que vous manquiez de clarté… au vu des derniers événements… j’avoue qu’il vaut mieux être bien éclairé…

    Elle pose la lanterne à ses pieds… se recule de deux pas…

    Jette un regard froid, sans expression aucune… s’appuie contre le mur de la ruelle et déguste tranquillement ses marrons…

    Puis elle ajoute un ton plus bas…

    Tant qu’à maronner … puis-je me permettre de vous proposer …
    Sans relever la tête elle désigne son paquet …

    se servira qui voudra…


    hummm un vrai délice !!!

_________________
 
 
 
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)