Felix_auguste
Pour votre gouverne, ce titre n'a rien à voir avec l'histoire qui va suivre, et n'était que la représentation tellement débile du clair manque d'inspiration des foutus narrateurs qui vont vous accompagner pendant la lecture de cette histoire. En effet, en sus d'être des handicapés des neurones, un soucis médical qui nous empêche d'avoir ce n'est-ce qu'un brin d'imagination, et donc d'offrir quelque chose de conséquent. Si vous vous reconnaissez aussi dans cette description grotesque de notre malchance, sachez que vous n'êtes pas seuls, et qu'on vous soutient ! Tout ça pour lancer donc ce récit, qui met en scène un jeune comte blond post-pubère, régnant de sa province, et d'une blonde, un brin déchaînée, alcoolique sur les bords.
Tout ceci débute par un merveilleux jour d'hiver, où Félix-Auguste, notre cher petit blond, régnant de son comté, avait entrepris un long périple vers la capitale du Royaume, Paris, en ayant comme objectif de régler quelques affaires qui l'y attendaient. Il faut bien reconnaître que depuis le sud, les routes menant à la capitale sont semées d'embuches, et périlleuses, les traverses n'est nullement de tout repos. Outre les incessantes canailles et autres brigands que l'on peut croiser, elles étaient peu sûrs, et si vous n'étiez pas escortés de solides gaillards, les chances d'y arriver avec les bourses bien remplies étaient infimes, ce qui, faut-il bien avouer, compliquait considérablement la tâche. Accompagné de sa farouche et fidèle garde comtale, Félix-Auguste avait donc traversé, en veillant de passer outre les dangereuses provinces, les la majeure partie du voyage, jusqu'à arriver près de lile de France. En cette saison, la floraison était morne, mais offrait cependant un paysage bercé de sable blanc, étendu infiniment à l'horizon, tel une mer de de cristal de neige fin, délicat, et soyeux. Rien de tel que la vision de ce rendu extraordinaire, pour éveiller la nostalgie de la région de l'Orléannais qui sommeille profondément dans le cur du jeune blond, ayant préféré délaisser le Domaine Royal et ses conflits incessants pour l'ambiance chaude et exotique du sud, qui lui convenait bien mieux. Mais force était de constater qu'il ne perdrait jamais de vue son passé, et saurait d'où il est parti. À commencer par Chéroy, ou Dunois. Les terres familiales qu'il avait brusquement quitté, plus jeune, pour découvrir, avec son précepteur, le vaste monde.
Monde qui ne s'annonçait, en réalité, qu'un détritus de malheur, de sans-nom et de pêchés. L'innocence égarée de l'enfance qu'il connut plus tôt, avait laissé place à un être froid, accordant peu d'importance aux plaisirs simples de la vie, et lassé par les nobles dont les intérêts primaient avant tout. Il était simplement déçue des hommes, et de la vie, et réalisait, qu'au final, il n'était pas mieux.
C'est ainsi que Félix-Auguste entreprenait son périple, et arrivait à une dizaine de lieues des banlieues de l'agglomération citadine parisienne. En somme quelques heures de galopée en sus. Rien de plus ordinaire, ayant l'habitude, sa nouvelle charge l'occupant à effectuer ce périple de manière hebdomadaire.
Soudain.
-« Votre Grandeur ? »
Le garde interpella le jeune comte. Après quelques secondes silence, ce dernier ne répondit pas, ce qui inquiéta l'interpellant.
-« Oh, votre grandeur ? »
Inutile de se morfondre, il n'était pas difficile de réaliser que le jeune blond somnolait. Bien plus enclin à roupiller qu'à se faire ouvertement chier à "profiter du paysage". Comme on aime bien souvent le dire. Ce paysage, il ne l'avait admiré que trop souvent, et s'en lassait bien trop rapidement pour en "profiter". L'absence de réponse agaça le garde, cette fois bien disposé à se faire attendre.
-« Ahem... Votre Graaaaandeuuuur ? »
Sursaut du blond, à la mine renfrognée ! Ah non, il n'aimait pas être dérangé en plein repos, surtout pendant les siestes où il ne faisait pas ses interminables et terrifiants cauchemars. Haussement de sourcil, il interrogea.
-« Que me veux-tu, intrépide inconscient ? »
-« C'est qu'il y a une jeune femme, plus loin, sur la route. »
-« Et c'est pour cela que que tu minterromps pendant mon... hum... travail ? Tu sais, mon très cher ami, si tu désires être entouré de jeunes femmes, des effrontées à petites vertus, et te vider les bourses, je connais de bons endroits à Paris où tu pourras, pour quelques pièces, t'offrir les meilleurs moments que ta vie peut espérer. Mais en attendant, ne me fais point partager tes fantasmes, je n'en ai cure. »
-« Mais... »
-« Suffit, tu auras ton congé, en attendant, amène moi en la capitale ! Les gueuses de Paris ne m'intéressent point !»
Le garde n'en pouvait plus, il tenta une dernière fois, à l'articulation claire mais néanmoins rapide.
-« NON ! Cette jeune femme semble perdue, peut-être aurait-elle besoin d'aide ? »
Félix-Auguste était franchement soulé, et n'allait pas chercher plus loin.
-« Je vais retourner vaguer à mes occupations, faîtes ce que vous désirez, tant que j'arrive à l'heure à Paris. Que l'on ne me dérange pas ! »
C'est ainsi qu'il retourna à l'intérieur de la voiture, celle-ci dirigée par un attelage mené par le garde en question, visiblement outré du comportement désagréable du blond, celui-ci étant habitué à un Félix-Auguste cordial et vif. La fatigue, surement. Le valet armé s'approcha de la jeune fille, apparemment pour la questionner si elle s'était perdue, et s'ils pouvaient l'aider.
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Tout ceci débute par un merveilleux jour d'hiver, où Félix-Auguste, notre cher petit blond, régnant de son comté, avait entrepris un long périple vers la capitale du Royaume, Paris, en ayant comme objectif de régler quelques affaires qui l'y attendaient. Il faut bien reconnaître que depuis le sud, les routes menant à la capitale sont semées d'embuches, et périlleuses, les traverses n'est nullement de tout repos. Outre les incessantes canailles et autres brigands que l'on peut croiser, elles étaient peu sûrs, et si vous n'étiez pas escortés de solides gaillards, les chances d'y arriver avec les bourses bien remplies étaient infimes, ce qui, faut-il bien avouer, compliquait considérablement la tâche. Accompagné de sa farouche et fidèle garde comtale, Félix-Auguste avait donc traversé, en veillant de passer outre les dangereuses provinces, les la majeure partie du voyage, jusqu'à arriver près de lile de France. En cette saison, la floraison était morne, mais offrait cependant un paysage bercé de sable blanc, étendu infiniment à l'horizon, tel une mer de de cristal de neige fin, délicat, et soyeux. Rien de tel que la vision de ce rendu extraordinaire, pour éveiller la nostalgie de la région de l'Orléannais qui sommeille profondément dans le cur du jeune blond, ayant préféré délaisser le Domaine Royal et ses conflits incessants pour l'ambiance chaude et exotique du sud, qui lui convenait bien mieux. Mais force était de constater qu'il ne perdrait jamais de vue son passé, et saurait d'où il est parti. À commencer par Chéroy, ou Dunois. Les terres familiales qu'il avait brusquement quitté, plus jeune, pour découvrir, avec son précepteur, le vaste monde.
Monde qui ne s'annonçait, en réalité, qu'un détritus de malheur, de sans-nom et de pêchés. L'innocence égarée de l'enfance qu'il connut plus tôt, avait laissé place à un être froid, accordant peu d'importance aux plaisirs simples de la vie, et lassé par les nobles dont les intérêts primaient avant tout. Il était simplement déçue des hommes, et de la vie, et réalisait, qu'au final, il n'était pas mieux.
C'est ainsi que Félix-Auguste entreprenait son périple, et arrivait à une dizaine de lieues des banlieues de l'agglomération citadine parisienne. En somme quelques heures de galopée en sus. Rien de plus ordinaire, ayant l'habitude, sa nouvelle charge l'occupant à effectuer ce périple de manière hebdomadaire.
Soudain.
-« Votre Grandeur ? »
Le garde interpella le jeune comte. Après quelques secondes silence, ce dernier ne répondit pas, ce qui inquiéta l'interpellant.
-« Oh, votre grandeur ? »
Inutile de se morfondre, il n'était pas difficile de réaliser que le jeune blond somnolait. Bien plus enclin à roupiller qu'à se faire ouvertement chier à "profiter du paysage". Comme on aime bien souvent le dire. Ce paysage, il ne l'avait admiré que trop souvent, et s'en lassait bien trop rapidement pour en "profiter". L'absence de réponse agaça le garde, cette fois bien disposé à se faire attendre.
-« Ahem... Votre Graaaaandeuuuur ? »
Sursaut du blond, à la mine renfrognée ! Ah non, il n'aimait pas être dérangé en plein repos, surtout pendant les siestes où il ne faisait pas ses interminables et terrifiants cauchemars. Haussement de sourcil, il interrogea.
-« Que me veux-tu, intrépide inconscient ? »
-« C'est qu'il y a une jeune femme, plus loin, sur la route. »
-« Et c'est pour cela que que tu minterromps pendant mon... hum... travail ? Tu sais, mon très cher ami, si tu désires être entouré de jeunes femmes, des effrontées à petites vertus, et te vider les bourses, je connais de bons endroits à Paris où tu pourras, pour quelques pièces, t'offrir les meilleurs moments que ta vie peut espérer. Mais en attendant, ne me fais point partager tes fantasmes, je n'en ai cure. »
-« Mais... »
-« Suffit, tu auras ton congé, en attendant, amène moi en la capitale ! Les gueuses de Paris ne m'intéressent point !»
Le garde n'en pouvait plus, il tenta une dernière fois, à l'articulation claire mais néanmoins rapide.
-« NON ! Cette jeune femme semble perdue, peut-être aurait-elle besoin d'aide ? »
Félix-Auguste était franchement soulé, et n'allait pas chercher plus loin.
-« Je vais retourner vaguer à mes occupations, faîtes ce que vous désirez, tant que j'arrive à l'heure à Paris. Que l'on ne me dérange pas ! »
C'est ainsi qu'il retourna à l'intérieur de la voiture, celle-ci dirigée par un attelage mené par le garde en question, visiblement outré du comportement désagréable du blond, celui-ci étant habitué à un Félix-Auguste cordial et vif. La fatigue, surement. Le valet armé s'approcha de la jeune fille, apparemment pour la questionner si elle s'était perdue, et s'ils pouvaient l'aider.
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