Cymoril

Elle écoute. Pas de cette oreille distraite et faussement intéressée que vous prêtent les gens au quotidien, elle écoute vraiment. Ponctuant le récit sporadique de commentaires qui le sont tout autant. Le fiancé reparu soudain et qui désapprouve…
Ca…. Ça peut se comprendre…
Toutefois, le récit étant tellement minimaliste qu’elle ne peut que rester elle aussi que quasiment silencieuse. Même si elle finit par tiquer légèrement.
Dire merci ?.... je ne comprends pas.. Surtout.. à moi…
Il y a forcément erreur sur la personne là. A se demander si Achim ne lui aurait pas filé une tisane qui lui aurait embrouillé le jugement à la So…
Le sourcil se hausse à la vue de la jeune femme qui semble déjà vouloir s’enfuir. Mais elle n’en dira rien. Se contentant de déplier sa petite carcasse à son tour, lissant déjà machinalement de la main un pli invisible sur son vêtement avant de replacer derrière l’oreille une mèche rebelle échappée de la lourde tresse qui pend dans son dos.
Je.. vous raccompagne.. Si vous le voulez bien… je dois passer aux écuries pour voir si ma monture est prête.
Alors qu’elle marque un temps d’arrêt devant ses affaires soigneusement préparées au départ. L’Aubade reliée de cuir est rapidement glissée dans son sac, avant qu’elle n’ouvre la malle pour en tirer un étui à parchemin scellé. Ses doigts fins caressent d’instinct la rose noire du sceau alors qu’elle se redresse et se retourne, souriant doucement à Sorianne.
Achim… Non, pas de message…
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Ca…. Ça peut se comprendre…
Toutefois, le récit étant tellement minimaliste qu’elle ne peut que rester elle aussi que quasiment silencieuse. Même si elle finit par tiquer légèrement.
Dire merci ?.... je ne comprends pas.. Surtout.. à moi…
Il y a forcément erreur sur la personne là. A se demander si Achim ne lui aurait pas filé une tisane qui lui aurait embrouillé le jugement à la So…
Le sourcil se hausse à la vue de la jeune femme qui semble déjà vouloir s’enfuir. Mais elle n’en dira rien. Se contentant de déplier sa petite carcasse à son tour, lissant déjà machinalement de la main un pli invisible sur son vêtement avant de replacer derrière l’oreille une mèche rebelle échappée de la lourde tresse qui pend dans son dos.
Je.. vous raccompagne.. Si vous le voulez bien… je dois passer aux écuries pour voir si ma monture est prête.
Alors qu’elle marque un temps d’arrêt devant ses affaires soigneusement préparées au départ. L’Aubade reliée de cuir est rapidement glissée dans son sac, avant qu’elle n’ouvre la malle pour en tirer un étui à parchemin scellé. Ses doigts fins caressent d’instinct la rose noire du sceau alors qu’elle se redresse et se retourne, souriant doucement à Sorianne.
Achim… Non, pas de message…
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