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les débuts de Saint-Véran

Radoub
Radoub se baladait assez nonchalamment dans les rues de la Renommée, non pas qu'il n'avait pas de besognes sur laquelle bucher, non pas qu'il n'avait pas d'amis avec lesquels "taverner" et non parcequ'il aimait simplement le grand air, mais seulement car il se baladait dans les rues de Briançon. Se grattant de temps à autre la barbe, regardant de temps à autre au dessus de son épaule pour voir si aucune groupie ne lui courrait après (chose qui n'arrivait que rarement voir... jamais), il avançait gaiement en observant la ville en fin de journée.

Alors qu'il entrait sur la Place" San Marcko", il remarqua une brouette avec deux dames et un sergent attablés dedans. Chose peu habituelle me direz vous mais Radoub était une personne constamment blasée. Il reconnut cependant le barbare qui suivait partout Ka. A force d'une déduction rapide et très intelligente il compris que c'était le convois pour les futurs gens de Saint Vérand. "Bien triste destinée que d'être au service d'autrui" aurait-il pensé si tenté qu'il pensait. Il salua l'ostrogoth :


Salut à toi l'bourru ! Tu vas à Saint Vérand si j'trompe pas !? Tiens pourrais-tu donner cte lettre à ton maître ?
Merci à toi !


Puis avant de partir il lui tendit une lettre cachetée à destination de Ka, lettre de simple amitié, car les choses simples sont parfois les plus appréciées !
--L_ostrogoth
Un autre barbu vint interrompre le départ Saint-Véran. Il tendit une missive à l'Ostrogoth.

Promis l'ami! T'es un proche de mon maître jcrois bien! Donc pas d'soucis!

L'Ostrogoth relança alors un grand coup de rennes sur l'attelage.
[i]
Ils avaient maintenant atteint les chemins profond et seules quelques fumées de cheminée laissait encore deviner Briançon à l'arrière. L'escalade en attelage continua. Saint-Véran était réputé pour être le village le plus haut, constamment illuminés par des neiges éternelles.

Aux portes de la Seigneurie, la croix de plusieurs mètres de haut, implantée là il y a environ un milliers d'année par l'évêque Veran de Cavaillon, était brisée en sa base et était enflammée en travers de la route.

Le Bourru descendit donc de son attelage afin de s'approcher...Saurons-nous la contourner facilement? Il semblait qu'ils devraient terminer à pieds.

A travers les flammes qui dansaient, une silhouette se laissait apercevoir.


--La_vieille_femme


Jeanne regardait la jeune femme mangée, et alors qu’elle aussi prenait quelques petits morceaux de pain, elle l’écouta attentivement :

B'soir m'dame .. euh Mamie Jeanne. Moi c'est Aure j'crois que j'suis engagée comme bonne à tout faire au domaine. Et vous ?

Elle prit un morceau de pain, le porta à sa bouche et avala rapidement pour lui répondre :

Et bien je crois que moi aussi Dit elle en souriant Mais je crois que le grand barbu m’a prit comme cuisinière Son regard se perdit dans ses pensées (c’est pas beau quand même …) Tu sais que j’ai déjà été cuisinière pour un grand sire, je ne m’en souviens plus trop , mais je dois avoir une tête sympathique sinon on ne m’aurait pas laisser monter, à moins qu’ils n’aient pas encore vu ma tremblote dit elle en mettant sa main tremblante sur le genou en riant, puis presque aussitôt elle l’enleva.

Elle fit une pause pour ne pas risquer la crise cardiaque, puis enchaîna :

Tu sais je m’imagine déjà nous voir toutes les deux dans une grande cuisine faisant de bon gâteau, et je pourrais même te donner quelques un de mes secrets … Dit elle l’air malicieux, enfin l’air malicieux d’une grand-mère bien sur.

Puis arriva une jeune homme, plutôt séduisant, qui monta dans la chariote. Il semblait assez intrigué par Jeanne, peut être avait il craqué sur elle ? Elle lui souriait tendrement avant de le saluer :

Bien le bonjour mon garçon. Heureux de voir un homme dans cette chariote, un seul pour deux femmes, c’est largement suffisant Dit elle en souriant. A croire qu’elle était de bonne humeur.

Alors vous venez nous donner un coup de main chez le tout nouveau seigneur de Briançon ?

Alors qu’elle posa ça question, elle sentit la chariote bougée, le voyage commençait.
Licenscar
Le voyage commenca et les deux dames lui répondirent:

Bonsoir messire Sergent .. euh .. moi c'est Aure

Bien le bonjour mon garçon. Heureux de voir un homme dans cette chariote, un seul pour deux femmes, c’est largement suffisant

Enchanté Dames.


Il remarqua que la jeune fille était plutôt timide tandis que la plus agé parlait avec beaoucoup plus d'assurance.

Nous avons du pain et de l'eau. Souhaitez-vous vous restaurez ?


Nous ne vous dérangez pas, j'ai déja mangé.

Alors vous venez nous donner un coup de main chez le tout nouveau seigneur de Briançon ?

Oui, je vais donné un petit coup de main ,mais je viens surtout pour voir Ka.

_________________
--Aure


Aure regardait le paysage défiler à l'arrière de la charrette. Le chemin s'élevait vers les hauteurs de Saint Véran où l'on disait que la neige ne disparaissait jamais. Parfois, un chaos de la route manquait de la faire tomber du panier d'osier retourné lui servant de siège.

Une fois encore, la charrette s'immobilisa en plein milieu de la route, mais aucune voix ne se fit entendre depuis l'extérieur. Etait-on arrivé au domaine ?

Curieuse, Aure se décida à descendre de la charrette pour jeter un oeil. Aussitôt, le froid la mordit au travers de ses maigres vêtements, lui confirmant pas la même occasion qu'ils étaient bel et bien montés plus haut dans les montagnes. Pourtant, lorsqu'elle vit ce qui avait arrêté l'attelage, le frisson qui parcouru la jeune fille n'était pas dû uniquement à la bise glacée.

Elle s'approcha lentement de la sinistre scène, ce symbole aristotélicien se consummant en travers de la route. Aure s'immobilisa auprès des chevaux de l'équipage, comme pour profiter de leur chaleur animale, et observa, un peu anxieuse, l'homme de main à la barbe hirsute qui inspectait l'obstacle couché devant eux.
Licenscar


L'attelage était aux portes de la Seigneurie de Saint Véran quand il s'arrêta, bloqué par une imposante croix enflammé en travers du chemin. Il descendit de la charrette et observa la scène. Il se rendit vite compte que la charrette ne pourrait pas contourner cet imposant obstacle.

Il grommelât :


On va devoir terminer le chemin a pied....

Levant les yeux vers les flammes, il remarqua une silhouette .

Des pensées se bousculèrent dans sa tête pour trouver une explication.
*Qu'est-ce que quelqu'un peut bien faire là ?, Est-t'-il lui aussi bloqué ? Non c'est insensé, il n'aurait juste qu'à contourner et à continuer sa route. Est-ce lui qui a fait tomber la croix et lui a mis feux ? Mais Pourquoi aurait t'-il fait cela? *

Il s'adressa à la silhouette :


Hé, qu'est-ce que vous faites là ?

La réponse semblait sortir des flammes :

Et toi que fais tu là etranger ?

Je viens voir ton Seigneur, Ka de Brugeliete, Seigneur de Saint Veran.

je n'ai point de seigneur etranger !


Et la silhouette semblât comme disparaitre dans les flammes.

_________________
--L_ostrogoth
L'Ostrogoth vit les personnes descendre du charriots. Il vit que le sergent s'inquiétait de la situation et le laissa maître de la situation; ce dernier devait avoir l'expérience.

Il eut d'ailleurs tôt fait d'apercevoir la silhouette entre les flammes et de tenter de l'interpeller.

Quand l'Ostrogoth vit la silhouette s'effacer derrière les flammes, le bourru tenta de courir après. Il commença donc par contourner la grande croix en flammes au sol et une fois de l'autre côté, en prenant tout son appui pour démarrer dans sa course après l'ombre, il glissa et fit un splendide vol plané retombant de tout son plat face contre terre dans une boue dégoulinant.

Il se releva donc et cria

Attrapons le! En essayant de se relever trop vite, le bougre fit glisser son pied qui frappa contre la pièce de bois enflammées, celle-ci roula jusqu'au charriot et effraya les chevaux. Les animaux prirent donc la fuite, trainant derrière eux l'attelage tel un vulgaire paquet. Heureusement tous en était descendu.


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--La_vieille_femme


Jeanne sentit la charrette s’arrêté nette. Elle se demanda bien pourquoi. Elle semblait un peu agité, mais se n’était qu’une impression qu’elle donnait car elle n’arrêtait pas de bouger, en réalité elle essayait seulement de tourner la tête, chose difficile à son âge car beaucoup d’articulation sont rouillées.

Elle vu descendre le jeune sergent et le suivit aussitôt, tant bien que mal elle descendit de la charrette et regardait, au coté des autres cette croix enflammé. Elle dit assez bat mais audible pour tous :

Par Aristote, qu’est ce ?

On va devoir terminer le chemin a pied....

Elle le regarda et ajouta, Vous me porterez ? Vous savez à mon âge, on marche difficilement ! Dit elle en souriant.

Puis une scène étrange se passa sous ses yeux. Elle crut un instant qu’elle rêvait, ou qu’Aristote lui faisait une farce, jusqu’à ce qu’elle vu le gros barbu s’étaler de tout son long, Aristote ne serait quand même méchant à ce point envers cet être, même gros, moche et barbu, non Aristote à quand même plus de cœur.

Attrapons le

Aussitôt après Jeanne, agrippa le plus fort qu’elle pouvait sa canne et se lança à sa poursuite. Elle avait une fréquente de foulée exceptionnelle, posant le pied et le relevant à une vitesse folle, dommage qu’elle n’avançait pas. Car même un chien en marchant aurait été plus vite. En tout cas elle faisait du mieux qu’elle pouvait, mais peut être qu’elle n’était bonne qu’à la cuisine ?

Elle s’arrêta essoufflé, quand elle vu que la charrette se faisait la mâle. Elle regardait alors les deux hommes, surtout le barbu avec un large sourire, l’air moqueur :

Qui se dévoue pour aider une vieille femme à marcher ?
--L_ostrogoth
Le Bourru se releva pantois, littéralement tartiné de boue! Lorsque la vielle femme lui tint paroles il la regarda...Ses épaules tombèrent....

L'Ostrogoth était, certes, un sombre abruti! Mais il n'en était pas pour autant dépourvu d'un minimum de malice! Si le fuyard réapparaissait, ce serait au sergent de le poursuivre puisqu'il porterait la vieille dame!

Il émit donc un grognement sourd en signe d'acquiescement à la dame.


Montez sur l'rocher là! vous vous accrocherez à mon dos! Et on ouvre la marche! Sergent! Gardez l'œil ouvert!

Ils parcoururent ensemble les quelques dizaines de mètres qui grimpait vers le village et arrivèrent aux premières maisons de celui-ci.

Il faisait maintenant très sombre, les nuages ne laissaient deviner qu'un léger halo de lune et une fine pluie battait au rythme de quelques rafales de vents. Les premières maisons étaient calfeutrées et les lumières éteintes.

L'Ostro essayait de distinguer dans l'obscurité le clocher d'une église ou encore une cheminée fumante, mais rien...Seul quelques rats donnaient signe d'une vie.

Il fit quelques pas dans la rue légèrement en angle. Une lueur semblait se distinguer dans l'humidité. Après quelques pas encore semblait-il y avoir une petite taverne.... Mais vraiment petite!



--Aure


Aure suivait le petit groupe de près, plutôt inquiète.
D'abord cette grande croix enflammée qui leur avait barré la route, puis cette ombre qui avait parlé puis s'était évanouie dans le brasier, et enfin les chevaux emballés qui avaient fait une folle embardée. La jeune fille n'avait eu que le temps de se jeter sur le côté pour éviter de passer sous les roues de la charrette.

La nuit les avait trouvé entrain de rejoindre le village et Aure était bien contente que l'homme de main de son seigneur mène la marche. On avait peine à distinguer les premières maisons du village à la chiche lumière de la lune, passant au travers des nuages laissant tomber sur eux une pluie fine mais froide.

L'homme les conduisait parmis les ruelles sombres où raisonnaient des couinements lugubres. Aure frissonnait mais ne se plaignait pas ; ses parents lui avait appris voilà longtemps que geindre ne servait à rien, que ça n'améliorait pas les choses.

Pourtant, la jeune fille ne pu retenir un soupir de soulagement quand les pâles lumières d'une modeste auberge apparurent, passé le coin d'une rue. Les frusques qui l'habillaient étaient humides et glacées, et elle ne désirait à l'instant rien d'autre qu'un bon feu et des vêtements secs.
--L_ombre...
C'était une petite bicoque vétuste. Faite d'une seule pièce de vie. Au plafond était suspendu quelques dépouille de petits rongeurs en train de sécher. Quelques meubles fait de vieux bois était contre les murs qui s'effritaient au rythme de saisons. Seul une grande table et une chaise venait combler le vide du centre de cette pièce.

Sur celle-ci y était posée divers parchemins rassemblés en une sorte de grimoire..

La porte s'ouvrit et une silhouette sortant de la nuit pluvieuse entra. Les lieux lui semblaient familier car il enleva sa cape et la déposa sur une paillasse qui devait lui servir pour dormir.

Ses pas étaient sûrs et déterminé. Sa respiration rapide et forte! Il devait avoir couru ou fait d'importants efforts.

Il s'avança d'abord ce qui semblait être une cheminée rudimentaire et alluma un feu. Ce qui illumina un peu la pièce. Il y approcha ensuite une chandelle pour l'allumer.

Il posa la chandelle sur la table et s'assît. Il tourna quelques unes des pages pour arriver à une vierge. Il prît une plume, la trempa dans une fiole d'encre et écrit.




Depuis tout ce temps! J'avais trouvé la paix! J'avais trouvé la fortune! J'avais tous! Et ces ignobles stupides nobliaux vont encore tel autrefois, venir m'enlever tout....

La priorité actuelle; tenir mes crédules à l'abri de tous contacts! Que viennent-ils faire...? Ce que je craignais depuis l'arrivée de ce "Seigneur" Ka . Il s'agissait d'hommes venant à son manoir! Saint-Véran ne peut être plus exposée! Il faut la protéger...Mais par où commencer?

Je dois agir au plus vite ! ces 5 idiots doivent errer dans le vieux village, en courant j'ai pu voir leur charrette s'écraser en bas du sentier ...quant aux 2 autres! Ce Ka et sa Lieutenante de maîtresse! ...Si la peur ne les fait fuir il faudra peut-être agir...

Je m'en vais aller de ce pas rassembler quelques crédules pour ensuite secouer une bonne fois pour toute ces 5 parasites.

Le Dragon va renaître de ses cendres...
Licenscar
Le petit groupe se mit en route, avec l'Ostrogoth menant la marche avec la vielle dame sur le dos. Au fur et à mesure qu'ils avançaient, l'obscurité se faisait plus forte.

Ils arrivèrent dans un village désert, enfin à l'exception d'une petite taverne que venait de voir l'Ostrogoth au détour d'une rue. Bizarre vu que ce village avait tout l'air d'être abandonné.
*Le village a du être abandonné pour une position plus en hauteur, et qui était donc nettement plus facile à défendre en cas d'attaque.*

Ils ne devaient plus être bien loin du village habité, mais la fatigue se faisait vraiment ressentir.
Ils entrèrent exténué dans la taverne

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Ka_de_brugeliete
[au manoir]

Ka continuait son installation en le manoir. Tandis qu'il guidait quelques domestiques installant une commode, il commençait à s'inquiéter du retour de l'Ostrogoth. Il s'avança vers une fenêtre et ne distingua rien, le nuit noire envahissait le domaine.

Il sortit alors du Manoir pour tenter d'apercevoir quelque chose. Il regardait au loin mais rien...des coassements vinrent l'interpeller et il regarda à sa droite. Une masse de corneille dévorait quelque chose. Le bailli s'avança alors et fit fuir les oiseaux. Leur envol découvrit le cadavre d'un agneau, ce dernier avait eu être l'objet d'un sacrifice; son corps était couvert d'aiguille enfoncée et une large ouverture sur toute la longueur de son buste laissait entrevoir l'intérieur du corps qui avait été vidé de son contenu.

Le Seigneur commençait à s'inquiéter très sérieusement! Il vit alors une autre masse de corbeau, elle recouvrait à présent un chat mort. Il se rendit compte que c'était ainsi tout le tour du manoir qui était jonché de ces animaux.

Son sang ne fit qu'un tour; il entra dans le manoir et prépara ses armes. Ordonnant que l'on prépare sa monture. Il enfila alors son armure faite de cuir et se mit en selle. Il partit au galop sur la route de Briançon fendant la nuit noire!
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http://www.heraldique-europeenne.org/Accueil.htm
--L_ostrogoth
[Dans le vieux St-Véran]

L'Ostro emboîta le pas au sergent lorsqu'il vu celui-ci se diriger dans la taverne.

L'endroit était sans nom. La pièce était très petite, fait d'une seule table, quelques chaises et quelques tabourets.

Les araignées était ici maîtresses des lieux! Chacun des coins de la pièce était couverte d'une masse filamenteuse. Un homme siégeait derrière le bar. Celui-ci avait l'air repoussant! Petit, maigre, le nez et les oreilles fortement attiré par la gravité.

Lorsque nos amis furent entrés, ce dernier émit un reniflement profond et cracha ce qui aurait pu ressembler à une méduse en un coin qui semblait réservé à cette usage. Un sourire des plus malsains vint alors se fixer sur son visage et ses mains se caressaient l'une l'autre.


Bonsoir éstrangers! Que puis-je pour vous? Il faudra de l'argent !

Il déshabilla chacun du regard, s'arrêtant sur Aure. Ses petits yeux d'un vert intense et d'un jaune pâle fixait le corps de la demoiselle perversement.

Il ferma ses yeux et huma l'air tentant de renifler l'odeur de la jeune dame.

Son regard ne se détourna que lorsque l'Ostro cria;


On a soif tavernier! Arrête donc de t'imaginer revivre ce que tu n'auras plus et sers nous à boire !

L'homme eu un regard noir envers l'Ostrogoth mais acquiesça de la tête et s'en retourna à son bar. L'Ostrogoth ne fit plus attention à l'homme et se retourna envers le sergent.

Bon Sergent z'avez pas une idée de comme on peut se tirer d'ici? Ka va s'inquiéter!

--Mamielaine
Elle avait entendu qu'on embauchait chez le nobliau du coin. Un certain Ka.. Ce nom lui disait quelque chose sans vraiment savoir quoi! C'est qu'elle oubliait certaine choses ces derniers temps.

Elle avait envie de s'y rendre quelques temps. La petite Dame Lhunne semblait déborder de travail et la bourse se vidait plus vite avec trois bouche à nourrir plutôt que deux. Car même si sa bouche était édentée, elle ,'e, mangeait pas moins...

Si elle travaillait quelques temps au service de ce Ka, elle pourrait amener à son retour quelques piécettes qui la ferait mieux se sentir et peut-être un petit cadeau pour le gone. Elle avait donc fait un petit baluchon avec ses affaires et s'était mise en chemin alors que Lhunne était à la mine et que le petiot se rendait chez ses cousines.

Elle marchait sur le bord de la route espérant qu'une charriote passe bientôt. Ainsi elle pourrait jouer le rôle de la vieille grand mère fatiguée et le charretier aurait pitié...

En tout cas, l'espérait-elle!
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