Jontas
Le Saint-Empire disparaissait derrière eux au fur et à mesure que le soleil se levait dans le ciel et le temps était doux alors que les terres bourguignonnes se dévoilaient devant eux. Le Comte n'avait point quitté la Franche Comté et ses terres de Beaufort depuis tellement de temps qu'il ne put retenir un soupire en pensant aux terres qu'il laissait derrière lui. Même si cela était nécessaire pour la santé de tous, et surtout, la vie des gueux qui le servaient.
Perdant son regard dans le paysage qui défilait lentement au rythme du voyage comtal, le Comte remarqua un coursier qui semblait se diriger vers eux. Ce dernier, arrêté par la garde personnelle du Comte, semblait vouloir donner un message au comtois venant d'une certaine Marie Alice Alterac. Jetant un regard un interrogatif à sa compagne, le Comte lu la fameuse missive et au fur et à mesure que ses yeux parcourraient le papier légèrement froissé, son visage vira au rouge sang et comme à l'apogée de l'histoire qui lui est contée, à la fin du message, il envoya un grand coup, poing fermé, sur le côté le plus proche du carrosse.
Je vais lui faire avaler son matériel à ce garnement !!
Vous aviez raison hier quand vous me conseilliez de lui écrire, il va recevoir de mes nouvelles !!
Pendant qu'il s'énervait à chercher du parchemin pour écrire à Leandre et répondre à la première Secrétaire d'Etat de Sa Majesté Levan III de Normandie, le Comte tendit la missive reçue à sa tendre Zelda.
Plume à la main, il commença par répondre à la mère de l'amie de Leandre.
Perdant son regard dans le paysage qui défilait lentement au rythme du voyage comtal, le Comte remarqua un coursier qui semblait se diriger vers eux. Ce dernier, arrêté par la garde personnelle du Comte, semblait vouloir donner un message au comtois venant d'une certaine Marie Alice Alterac. Jetant un regard un interrogatif à sa compagne, le Comte lu la fameuse missive et au fur et à mesure que ses yeux parcourraient le papier légèrement froissé, son visage vira au rouge sang et comme à l'apogée de l'histoire qui lui est contée, à la fin du message, il envoya un grand coup, poing fermé, sur le côté le plus proche du carrosse.
Je vais lui faire avaler son matériel à ce garnement !!
Vous aviez raison hier quand vous me conseilliez de lui écrire, il va recevoir de mes nouvelles !!
Pendant qu'il s'énervait à chercher du parchemin pour écrire à Leandre et répondre à la première Secrétaire d'Etat de Sa Majesté Levan III de Normandie, le Comte tendit la missive reçue à sa tendre Zelda.
Plume à la main, il commença par répondre à la mère de l'amie de Leandre.
Citation:
Au Premier Secrétaire d'Etat de Sa Majesté Levan III de Normandie, Marie Alice Alterac.
De nous, Comte de Beaufort, Jontas de Valfrey.
Vous nous voyez bien surpris de ces nouvelles que vous nous contez et l'énervement qui nous submerge, à la fois de savoir que notre fils eut déserté et de savoir que des étrangers veulent menacer sa bonne tenue, veut prendre le pas sur une éventuelle tentative de compréhension de ces actes.
Mais veuillez être assurée que tant que votre fille restera auprès de notre fils, il ne pourra assurément rien lui arriver, le sang de Leandre étant bien impérial.
Nous vous remercions de nous prévenir et prenons immédiatement la route pour les retrouver.
Qu'Aristote vous guide dans vos choix futurs.
De nous, Comte de Beaufort, Jontas de Valfrey.
Vous nous voyez bien surpris de ces nouvelles que vous nous contez et l'énervement qui nous submerge, à la fois de savoir que notre fils eut déserté et de savoir que des étrangers veulent menacer sa bonne tenue, veut prendre le pas sur une éventuelle tentative de compréhension de ces actes.
Mais veuillez être assurée que tant que votre fille restera auprès de notre fils, il ne pourra assurément rien lui arriver, le sang de Leandre étant bien impérial.
Nous vous remercions de nous prévenir et prenons immédiatement la route pour les retrouver.
Qu'Aristote vous guide dans vos choix futurs.
Donnant le parchemin scellé au messager et lui faisant signe de retourner là d'où il venait, le Comte saisit un nouveau bout de papier pour écrire à son fils.
Citation:
Mon fils,
Quelle nouvelle qui nous est porté que celle de ta désertion et vol de l'armée Normande ? As-tu la tête d'un gueux pour ne point réfléchir plus loin que ton impérial nez ? Si le Très Haut te garde un tant soit peu dans son très saint coeur, ta tête ne se détachera pas de ton corps lorsque notre comtale main la rencontrera !
Il est fini des enfantillages désormais, nous venons, ta mère et nous-même et tu ne nous quittera que pour vider ton fondement, et encore, si tu en es encore capable après la monticule de coups que tu subira pour ta désertion !
Maintenant, viens à Sémur et tu as intérêt à y être rapidement si tu veux être encore capable de marcher par la suite !
Que le Très Haut te conserve tant que je ne t'aurai pas trouvé.
Quelle nouvelle qui nous est porté que celle de ta désertion et vol de l'armée Normande ? As-tu la tête d'un gueux pour ne point réfléchir plus loin que ton impérial nez ? Si le Très Haut te garde un tant soit peu dans son très saint coeur, ta tête ne se détachera pas de ton corps lorsque notre comtale main la rencontrera !
Il est fini des enfantillages désormais, nous venons, ta mère et nous-même et tu ne nous quittera que pour vider ton fondement, et encore, si tu en es encore capable après la monticule de coups que tu subira pour ta désertion !
Maintenant, viens à Sémur et tu as intérêt à y être rapidement si tu veux être encore capable de marcher par la suite !
Que le Très Haut te conserve tant que je ne t'aurai pas trouvé.
Alors qu'il fit partir le message en direction de son fils, le Comte, les sourcils froncés, se replongea dans le paysage, imaginant quelle punition il pourrait inventer, de son esprit si imaginatif pour ces choses là, pour son fils.
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