[RP] Où quand une Mimi est censée rester tranquille!

Un mois... Ou presque que le blondinette était chez les soeurs, à soigner cette horrible grippe. Presqu'un mois qu'elle n'avait pas pointé le bout de son nez dehors! Mais enfin la délivrance était arrivée. Certes, elle était palote et un peu blanche, mais surtout, elle était guérir et en (presque) parfaite forme. Aussi, baluchon sous le bras, elle rentrait à la maison. Elle décida de faire un petit détour par la taverne, voir si mère et Jack s'y trouvait.

Elle gambadait des les ruelle, heureuse de sentir l'air vif lui rougir les joues. Mais quand elle arriva devant la taverne municipale, elle les sentie blêmir.
Sa mère était la, allongée par terre, aussi livide qu'elle , Jack agenouillé à ses côtés. Lâchant son baluchon, la boucle d'or porta ses mains à sa bouche avant de courir les rejoindre.

Mèèèèèèèèèèèèèère!

Tombant à genoux à ses côtés, elle lança un regard affolé à Jack avant de se penche sur sa mamounette.

Mère que se passe-t-il ? Vous êtes tombée ? Et polich...

Elle terminait sa phrases qu'en elle avisa la flac d'eau. Ses yeux s'agrandissent encore plus.

Polichinelle ?!

Se mordillant les lèvres elle se tourna vers Jack, ne laissant pas à sa mère le temps de répondre.

Jack, il faut à tout prix la rentrer dans la taverne et l'allonger confortablement près du feu! Enfin, confortablement... On fera avec ce qu'on trouvera. Et il faudrait aller chercher Henri aussi!
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Là pour le coup, Mimilia est obeissante, elle se laisse doucement choir à terre comme demandé par la belle rousse Alwenna. De toute façon, le visage plus que blafard... et une douleur sourde dans le ventre... elle ne peut pas faire grand chose.
Sauf qu'elle entend tout. Elle entend trés bien le "il faut sauver mimi" et là, la future maman qui a pourtant l'habitude panique, pourquoi me sauver, rien de grave... si ? milles et unes questions virevoltent dans sa tête. Elle regarde Alwenna sans réellement la voir. Jack... où est Jack... à cet instant, la belle montfort aimerait que son fiancé soit avec Alwenna et elle.
C'est alors qu'elle entend des pas précipités. Courant franchement. Elle regarde la rue adjacente... Jack en débouche. Un sourire voudrait se former sur le visage de la future épouse... pas possible, une grimace plutôt se forme, une contraction. Elle reprend son souffle.

Euh... ça va... oui.
Je...
désolée...
M'en veux pas....
Mais...
mais ...
C'était sale!

Les mains sur son ventre... elle se laisse glisser... de toute façon, ronde comme elle est elle n'arrivera jamais à se relever de là ou elle est. A terre donc, allongée par terre... un brin froid. Elle tente de dédramatiser la situation.
Elle n'est pas seule c'est déjà ça. Mais elle doute qu'Alwenna et Jack sachent jouer les sages femmes. Puis elle compte... 8 mois... c'est prématurée. Une larme de stress coule sur la joue de la future maman. Stress pour cette venue, car il est clair que c'est un accouchement qui se prépare, et stresse que Jack lui en veuille d'avoir été imprudente, peur qu'il parte face au nouveau né. Peur de le perdre. Peur de perdre les enfants. Bref pas sereine la veille.

Il faut trouver Henri... Il nous * contraction* aidera.

Bien inconfortablement allongée, commençant à avoir froid, Mimilia ne peut s'aider elle même. Elle prie pour que tout se passe bien. Elle les regarde s'organiser... lorsqu'une violente contraction prends place encore une fois, ça se rapproche de plus en plus. Le bas du dos fait mal... le corps est en effervescence.
Puis un petit cri, et une Mimi qui rougit. Trempée... La poche est rompue.
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Je regarde rapidement autour de moi: personne. Donc si je fais demi-tour en faisant mine de n'avoir rien entendu, personne ne le saura. J'ai beau avoir une épée à la taille, je ne suis pas plus courageux qu'un autre gueux, et je n'ai jamais appris à me battre!

Comment? Mimi? Mimi est en danger? Il lui est arrivé quelque chose?
Vite, je viens, je cours, je vole! Mon Dieu, pourquoi suis-je si lent?

Arrivé devant la taverne, je vois Mimilia pliée en deux, grimaçant et se tenant le ventre, soutenue par Alwenna.

Mimi!!! J'arrive! Que se passe-t-il? Tu t'es blessée? Mais dis quelque chose!

Complètement désorienté, je ne m'étais suis pas rendu compte que Mimilia était perchée sur un escabeau avec un seau à ses pieds.
Un seau?
Cherchant à comprendre, je reste là, les bras ballants. "C'était bien la peine de courir si vite" aurait dit ma mère des années plus tôt à son unique enfant...

Mère? Enfant? Enfants?

Ca y est, j'ai compris... Misère!
Et pourtant, je ne trouve rien d'autre à dire que:

Mimi, ça va?

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Un peu paniquée, puis rassurée de voir enfin du monde, je regarde Le_Jack, amoureux il l'était et cela se voyait, un petit pincement au cœur, en revivant son accouchement quelques mois plus tôt seule et dans une chambre glacée du monastère.

Secouant mes boucles rousses, je repris bien vite mes esprits, en entendant, le futur époux me demander d'aller chercher Henri.

Oui.. Oui je vais y aller de ce pas.

Tournant les talons, un salue d'un sourire a Loanne la fille de Mimi, je pars a grandes enjambées dans les rues de Vannes.

Henri.. ou es ce que je vais trouver Henri....

Faisant claquer mes bottes sur les pavés des rues, je cherches désespérément la maison d'Henri, tout en grommelant de ne pas trouver assez vite, alors que mon amie, a déjà perdu les eaux...
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c'est l'esprit plein de reflexion qu'anael arriva dans sa ville natale.
il se dit que le meilleur moyen de prevenir de son retour etait d'aller prendre un verre a la taverne municipale.
il trouva etrange de voir un homme en compagnie d'une femme qui avait le ventre arrondie d'une femme enceinte.
mais il s'inquieta vraimment l'orsqu'il reconnue sa mere sur l'escabeau et s'empressa de la rejoindre.
ne s'occupant pas de l'homme qu'il ne reconnaissait pas, il demanda ce qui n'allait pas a sa mere qu'il aurait esperait retrouver dans de meilleurs condition

Alwenna est partie chercher Henri.
Et qui voila? Blondinette! Enfin les choses semblent arrêter de se dégrader.

Demat Loanne. Aide-moi à faire entrer Mimilia à la taverne, s'il te plaît.

Mais cette petite saura-t-elle m'aider? Bah, il faut tenter le coup.

Alors que je m'apprête à me relever, un jeune homme se penche vers Mimilia, l'air inquiet. Je ne l'ai jamais vu. Mais il est là, je compte bien le mettre à contribution!

Jeune Messire... Aidez-moi, je vous prie, à porter ma fiancée dans la taverne. Elle va accoucher, et on a envoyé quérir une personne compétente. Loanne, sa fille, va nous ouvrir la porte et préparer un endroit où l'installer.

Et je fais un signe de tête à Loanne, espérant sincèrement qu'elle saura se débrouiller pour cette installation... parce que personnellement, je n'ai aucune idée de ce qu'il faut préparer!
Ce coup d'oeil à Loanne... puis une idée me frôle l'esprit... une sensation. Ce jeune homme a un air de famille, non? Mais bon, la famille de Mimilia... il y en a jusqu'au Portugal!

Mon amour, ce jeune homme et moi allons te relever et te porter en chaise jusqu'à la taverne. Contente-toi de t'accrocher à nos cous, et nous nous chargeons du reste.

Regardant le jeune homme, je lui dis simplement:

Prêt, Messire?

Il y a des mots comme ça… qui même quand tu es mal, contractée comme pas deux, pas bien et apeurée un peu… te font du bien. Le « Da Garan « sorti de la bouche de Jack fait parti de ceux-là.
Elle n’entend pas tout, un peu lointaine par la douleur. Mais elle ressent les choses. La cape la réchauffe.
Et voilà que les reproches arrivait … il devait pourtant le savoir que je ne tiens pas en place !
Je tente un pale sourire d’excuses. Mais je ne réponds pas, je sais que trop bien que la suite sera éprouvante. Surtout que je sais qu’il y en a deux… minimum à sortir.

Je… je ne sais pas si j’arriverai à me lever mon cœur.

C’est sur ces mots qu’une blondinette arriva. Oh tiens mazette, ma fille.
Mimilia tenta un sourire, rassurant, le rôle de Maman prenant le dessus, on va éviter d’inquiéter sa fifille. Bien que la pâleur du visage… ne rassure pas.

Je tente d’adresser un sourire à Alwenna qui part chercher Henri. Diantre, ce sera la première fois que je confie mon accouchement à un messire, j’avoue être un peu inquiète.

J’en étais là. Allongée, trempée, gelée quand un visage bien changé apparu devant moi, diantre !! il choisissait bien son moment pour rentrer à la maison lui ! Mon fils. La parole coupée par l’émotion, je ne peux articuler un mot, le regardant, regardant les trois accroupis autours de moi.
Une violente contraction me force à grimacer. Des larmes commencent à perler au coin des yeux.

Elle les entend qui tente d’organiser son transfert à l’intérieur. Incapable de prostestée, elle se laissera faire.

Loanne… ma puce… à l’arriére salle il y a des linges propres, faut en sortir un tas énorme. Faut aussi, quand je serai installée que tu mettes un gros gros chaudron…. Aiiiieeee… d’eau sur le feu de la cheminée, remets une buche dans l’âtre avant.
Anael tu pourras aider ta sœur ?

Et normalement, il doit trainer une vieille civière au font… un linge propre dessus, un coussin qui se…aiiiieee… trouve sur l’éta, étagére, le tout posé dans un coin… et ça m’ira bien.

Elle ferme les yeux un instant… épuisée par la parole et les contractions.
Elle commence à avoir fermement la trouille. Et si Henri ne venait pas ?

Elle les rouvre quelques secondes après.

Anael… maman est contente que tu sois à la maison.
Puis elle regarde Jack.
Le jeune homme… c’est mon fils, ton futur beau-fils… Anael.
Pim pam poum ça c’est fait. Une contraction, une respiration.
Anael, le messire là… c’est jack… ton futur beau papa.

Les laissant à peine accuser le coup, elle enroule ses bras au-dessus des épaules des deux hommes de la maison.
Et prie pour arriver vivante dans la taverne.
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Tout à son inquiétude, Loanne n'avait pas remarqué ce visage pourtant bien connu. Aussi adressa-t-elle un sourire sincère à Alwenna. Puis, toujours penchée sur sa mère, elle entendit derrière elle une voix... Elle sursauta. Cette voix, même un peu plus grave qu'au par avant, elle la reconnaitrait entre toutes. Aussi se jeta-t-elle dans ses bras avant même de s'être assurée que cette voix était bien celle de son petit frère.

Naaaeeeel!

Diantre qu'il avait grandit! Mais le temps n'était pas aux retrouvailles. Mère donnait déjà quelques consignes à Loanne.

Je vais préparer tout ça mère. Jack, Nael, vous vous débrouillez comme vous voulez, mais faut la faire rentrer! Moi jvais tout préparer.
Et une blondinette qui disparait dans la taverne, une.

Alors, voyons voir... Fronçage de nez express (c'est qu'on est pressé!)

La boucle d'or attrapa une bonne bûche, qu'elle glissa dans l'âtre puis y plaça le chaudron après l'avoir remplie d'eau. Elle se rinça vite les mains puis alla chercher la civière qu'elle transporta tant bien que mal devant le feu et qu'elle recouvrit d'un vieux drap. Vieux mais propre. Le coussin... Rhaaa, il était bien là, sur l'étagère. Mais bien trop haut pour Loanne! Une chaise... Jouer à l'équilibriste alors que mère accouche! A-t-on idée!!! Voila, le "lit" était prêt. Maintenant les linges... La Lolo se faufila derrière le comptoir et rejoignit l'arrière boutique. Heureusement qu'elle avait presque grandit ici et connaissait cette taverne par coeur!!! Là, elle cala dans ses bras autant de linge qu'elle le pu, sans en faire tomber un seul par terre ( bah voui, à quoi cela aurait-il servit qu'il soit propres sinon ?!). Puis retour dans la taverne ou Jack et Anaël avait déjà installés Mimi. Loanne déposa les linges sur un bout de drap qui restait inoccupé puis s'agenouilla au près de sa mère, adressant à Jack un sourire qu'elle voulait rassurant. Il faudrait qu'elle pense à lui dire combien elle lui était reconnaissant pour... Bah pour beaucoup de choses en fait. Et surtout d'être au près d'eux, là, maintenant.

Voilà, tout est prêt mère, et Henri et Alwenna ne devraient plus tarder. Est ce que je peux faire quelque chose en attendant ?
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Mimilia assiste à la rencontre entre les deux hommes de sa vie. Elle sourirait bien mais le moment ne s’y prete guère. Elle se laisse transporter admirant silencieusement la force de ses anges. Puis arrivée dans la taverne, sourit, sa fille est vraiment parfaite. La plus grande. Elle mériterait de se trouver un petit homme à chérir, oui mais pas de suite hein ! Maman n’est pas prête à laisser ses bébés partir.

Certes Mimi aime l’état de grossesse, mais qu’est ce qu’elle déteste le moment de la délivrance, c’est toujours une partie de larme, de douleur… de peur aussi. Trouille que tout ne se passe pas bien, trouille de ne pas avoir l’amour d’une mère quand elle verra son ou ses petits. Faut pas croire, elle n’est pas toujours si forte que ça Mimilia.
Là elle le ne dit trop rien, elle prend la main de Jack et Attend. Pourvu qu’Henri arrive tudieu !

Un sourire passe sur le visage de la mère en entendant le compliment de Jack sur Anael.
Oui… la guerre l’a endurcit je crois.

Mimi retient un malheureusement. Et une nouvelle contraction la prend. Les voilà très rapprochées. La délivrance approche.

Le regard de Mimilia se tourne vers Loanne.
Occupe-toi de ton petit frère, vous allez surement avoir plein de chose à vous raconter ma chérie.

Eau chauffe, linge propre, feu… Mimi se demande si elle n’oublie rien. Et là, la porte de la taverne s’ouvre à la volée, sur un Henri qui apparement court plus vite qu’Alwenna.
Il reprends sa respiration et prends position de la salle.
Mimilia ne lache pas la main de Jack.

Puis elle tente un sourire à Henri.
Oui certes ce n’est pas le premier… mais je n’ai plus 20 ans.

Tu crois qu’on peut commencer à pousser ?
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Henri arriva enfin!

Loanne serra la main de son frère puis s'avança.

Henri ? Si vous avez besoin de quoi que ce soit... Sourire de la blondinette. Je suis là, n'hésitez surtout pas.
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Mimilia failli se mettre à rire quand Henri dit que ça allait aller tout seul. Ah ces hommes.
Elle le regarda et lui sourit. Puis ferma les yeux pour attendre la prochaine contraction qui ne tarda pas.
Elle fut surprise de voir Jack se tourner. Mais elle le sentait prés d’elle, du moins avait-elle toujours la main dans la sienne.
Elle trouva Loanne très courageuse, peut être une future sage-femme.
Puis Mimilia s’enferma dans son petit monde, il fallait pousser.
Elle prit une grande respiration qu’elle bloqua en même temps que la contraction et poussa. Une fois, deux fois.
Doucement… elle senti son antre se déchirer.
Elle chercha dans les yeux d’Henri à savoir si tout allait bien.
Elle serra la main de Jack fortement…
Une contraction, deux poussées plus tard.
Et un bébé était là… sorti de sa maman. Et d’un … ou d’une !
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Mimilia fatiguée par cette première naissance bien que sereine car trés bien passée. Sourit. Elle est de nouveau maman d'une petite poupée. Elle avait déjà une idée sur le prénom mais ils verraient celà plus tard. Elle voulait en parler à Jack et aux enfants. Elle ferma les yeux. Elle avait entendu sa petite crier. Elle était en bonne santée. Elle devait surement être une toute petite crevette, comme Lara ou Enora à la naissance. Mimilia ouvrit les yeux pour voir la réaction de Jack puis s'adressa à Henri.
Je peux... l'avoir ?
Mimilia voulait voir sa petite, la toucher... la couver de bisous. Elle attendait l'avis du chef, peut être fallait-il la laver et l'emmaillotée avant.
Mimilia reprenait des forces en attendant qu'Henri réponde, il observait surement la puce. Puis ouvrit les yeux.
Où est Alwenna?
Inquiète de ne pas l'avoir vu revenir.
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Où comment rester bête à une question. Qui coupe le cordon... voilà bien une question qu'elle ne s'était pas posée.
Ben... euh...
Ne sait pas quoi dire pour une fois la Mimilia.
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à ce moment ou sa mere fit les presentation, anael s'empresa de la soulever par les genoux alors que Jack la prennait par les epaules.

au moment ou sa mere fut installer, et que Henri arriva, Anael senti un poid se relever sur son epaule.

afin de preserver l'intimiter de sa mere, il se retourna et s'en alla a l'autre coin de la taverne. il resta present a cas ou son aide aurait etait necessaire mais c'etait sans grande conviction.

il fut tout de meme heureux lorsqu'il etendit pleurer un bebe et parler sa mere.

tout c'etait donc bien passer.

Henri encourageait Mimi de la voix, l'aidant un peu. La pauvre, deux... C'est à la fois beau, mais oh combien douloureux pour elle. Il compatissait et essayait autant que possible de soulager ses souffrances.

- Voilà, c'est bien, encore ! Il arrive ! Le voilà !

Henri prit le nouveau-né dans ses mains et le déposa, comme l'autre, sur le ventre de sa maman.

- Une autre petite fille... As-tu eu le temps de réfléchir pour le cordon ?

Mais quelque chose d'imprévu interrompit Henri. Il toussota légèrement.

- Euh... Mimi ? Tu te sens en forme ??? Ce n'est pas encore le moment de te reposer...
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Une autre petite fille...

Soulagé, aux anges, j'ouvre les yeux et me tourne vers Mimilia, un grand sourire aux lèvres.

Tu vois, mon amour, que tout s'est bien passé...

Mais à peine ai-je dit cela que je remarque que quelque chose cloche... Elle me paraît bien ronde, ma Mimi... Tout s'enchaîne. A peine ai-je compris ce que cela peut dire que les paroles d'Henri confirment mes craintes...

Pas fini?

C'est en trop pour moi. J'avais concentré tout mon courage sur le deuxième bébé. Ce n'est pas fini? Mimilia court vraiment un danger...
Je la regarde, inquiet... Elle a l'air épuisée, ma pauvre petite Mimi.

La main tremblante, je serre celle de la courageuse mère un peu plus fort, sans remarquer que ses doigts commencent à blanchir.

Henri donna la petite puce à Loanne. Elle même surprise de ne pas trembla, elle l'attrapa délicatement sa toute toute toute petite soeur et la baigna. Doucement et avec toutes ls précautions du monde, elle rinça son petit corps avec l'eau chaude, la sécha puis l’emmaillota. Les gestes lui vinrent presque naturellement. Faut dire que mère les lui avait appris, quand Solenn était petite. Mais pas autant...

Bonjour petite beauté...

Loanne la berçait doucement. Puis s'approcha de Jack. Un sourire aux lèvres elle la lui tendit.

Déjà un nouveau cri retentissait. Henri ne s'était pas trompé. Il y avait donc plusieurs polichinelles! Aussi la blondinette attrapa un nouveau linge et attendit, une larme roulant sur sa joue, d'émotion.
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Henri coupa donc le deuxième cordon et tendit la deuxième petite fille à Loanne.

Henri la regarda en souriant.

- Je crois que tu n'as pas vraiment le choix. Allez, on continue. Ca va ? Tu tiens le coup ?

Nouvel effort de la part de Mimi et voilà que la troisième tête apparait.

- Oui, encore un petit effort !
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Doucement Mimilia tentait de prendre pied avec la réalité. La pièce était déjà envahie de deux petites filles. Et un troisième enfant allait sortir. Elle allait vraiment le mériter son titre de poule pondeuse. Elle entendit la porte se refermer. Triste qu’Alwenna ne se soit pas senti à sa place. Elle irait la voir… quand elle sera remise, si elle n’y reste pas.
Les yeux fermés Mimilia avait néanmoins senti que Jack reprenait son corps et son esprit en main. Elle le senti plus sur de lui. Elle entendit Jack prendre en main les opérations. Elle ouvrit les yeux et le vit avec la première puce dans les bras. Et son cœur ne fit qu’un tour. Cette douce vision lui fit reprendre des forces pour faire naitre le troisième. Elle referma les yeux pour pousser encore une fois. Puis épuisée elle se laissa retomber dans la nacelle. Pensant qu’elle n’y arriverait jamais.

Puis le voix de Jack… cachoterie… moué…
La Montfort ouvre les yeux. Et tourne un peu la tête. Elle croise enfin le regard qu’elle aime. Jack là en chair et en os et en esprit. Avec une détermination dans les yeux… hallucinante.


La tête de l’enfant passa.
Mimilia se redressa pour pousser. Et doucement se senti encore plus vite. Un troisième était dehors. Elle l’espérait en vie. Elle retient son souffle. Pas de cri pour le moment. Cruauté qu’un nourrisson peut faire à sa mère. Mére inquiète déjà d’en avoir mit au monde 3. Elle sait… elle sait que c’est dangereux. A cette époque.
Puis le cri vient. Soulagement de Mimilia qui ouvre ses yeux. Les larmes coulent à flot. Les cheveux mouillés par la transpiration. Le visage blême.
Elle regarde sans vraiment tout voir. Elle regarde Anael avec une des puces dans les bras.

Elle ne se pose même pas la question du cordon qu’il est déjà coupé et Loanne tourne déjà le dos pour baigner cet enfant.

Mimilia murmure…

Fils ou fille ?
Une réponse qu’elle entend vaguement. Elle referme les yeux. Voudrait pouvoir s’occuper de sa famille, de Jack. Mais ne le peut. Epuisée. Elle somnole. N’entendant que peu de choses de ce qui se passe autour. Peu à peu sans le vouloir la main lâche celle de Jack. Somnolence de quelques minutes lorsque.

AIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE Ahhh Non Non… pitié …. Tuez-moi !
Une nouvelle contraction la prend. Elle ouvre les yeux. Complètement apeurée.

Henri… dis moi que ce n’est pas… ce…ce… * contraction * Nannnnnnn.

Elle le sent. Elle sent l’enfant taper dans son bas ventre. Elle sait qu’il y en a un quatrième.

Elle reste allongée. Là. Sans un mot. Que quelques cris qu’elle contient lors des contractions.
Le regard dans le vide. Epuisée. Totalement.
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