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[11/04/1457] funérailles de Francis de Joachim Duc de Joigny

Yan de Kerch
Mes sœurs, mes frères, nous sommes réunis ce jour afin de donner un dernier hommage à notre frère Francis de Joachim Duc de Joigny et je me réjouis de vous voir si nombreux à lui donner ce dernier honneur. Avant d’accompagner son dernier voyage, repentons nous de nos pêchés, et prions le Seigneur de nous pardonner :



Il fit silence un instant, comme à son habitude après chaque prière, laissant ainsi chacun prendre la mesure de son engagement, et invita du regard l’amie du défunt à s’approcher.
Recueillons-nous pour le repos de son âme

Il fit place à la Duchesse de Brienne afin qu’elle récite le credo, que tous reprirent en murmurant



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Isaline.
Isaline fixait toujours le sol lorsqu’une voix vibrante ampli la cathédrale. Elle ouvrit de grands yeux, cette voix appelait au silence et il y vibrait d’une autorité impressionnante. Sa bouche était à demi ouverte sous le coup de l’impression que cette voix avait fait sur sa jeune personne. Elle baissa les yeux au sol n’osant prononcée mot devant cette autorité. Il se mit à parler d’une voix monotone un discours souvent répété.

La fillette senti une fatigue inexpliqué lui pénétré le corps, elle bailla bouche grande ouverte. Elle réagissait par pure instinct et envie. Elle tourna le regard pour voir Pétillante se lever comme le demandait le Curé. Ses yeux suivirent sa démarche en silence. La scène devant ses yeux étaient ennuyant et longue! Pourquoi était-elle ici déjà? Sans doute pour redonner des bisous à sa grand-mère et sa mère qui semblaient si triste…

Elle se tourna sur son banc pour regarder la pièce, s’ennuyant majestueusement. Les gens étaient en recueillement complet. Tous avaient-ils besoin de ses bisous également? Elle devrait commencer tout de suite ce travail ardu alors! Sinon jamais elle n’arriverait au bout de toutes les personnes présentes!

Isaline tourna légèrement le regard pour s’arrêter sur l’enfant qui se trouvait dans la pièce. Elle ne l’avait pas encore vu! La petite fronça les sourcils de ses énormes yeux ou brillait une intense lueur de curiosité. Jamais elle n’avait encore vu de personne n’étant pas un géant comme tous les autres. Les yeux du garçon étaient énormes, ils semblaient envahir tout son visage. Les émotions, curiosité, joie, interrogation, passait dans les yeux de la fillette avec la clarté d’un miroir. Son visage était sérieux comme si elle était en grande période de réflexion. Es ce que cette autre petite personne est comme elle? Ou plutôt comme les géants en miniatures?

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Fille de Maltea Wagner di Favara
Petite fille par alliance de Pétillante de Brienne
1 ans
Darkaprincesse
La Baronne de Tracy poussa la porte et trempa ses doigts dans l'eau bénite. Elle se signa et prit place en silence. Elle revenait du Monastère où elle avait passé quelques jours de retraite.
Nombreuses personnes étaient déjà présentes. Elle irait les saluer et dire ses condoléances à la Duchesse douairière, sa grâce Pétillante, fiancée à Feu le Duc de Joigny, à la fin de la Cérémonie.

Elle récita à voix basse le crédo

Seigneur, fait de moi un artisan de paix
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’Amitié Aristotélicienne
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, notre familles et nos amis parti à ta rencontre
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prière, prend nous dans ton amour et fait nous vivre dans ta grandeur.
Aide nous à être juste, bon et aimant, fait nous grandir dans ta miséricorde et pardonne-nous si nous avons offensé.
Seigneur, exauce-nous.
Amen.


Elle remarqua une petite fille bien charmante et se demandait, qui pouvait bien être ses parents.

Recueillie, il pria pour l'âme de sa Grasce le Duc de Joigny.

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L'inventeur est un génie, l'imitateur n'est qu'un plagieur sans talent qui sera vite aux oubliettes
Pétillante de Brienne
A la demande de Père Yan, Péti s'avança et prit sa place pour réciter à voix haute le credo. Elle en profita pour promener son regard sur les personnes présentes. Elle s'éclaircit la gorge et récita :

Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre Ame à l'Heure de notre Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le Fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse,
Et les Lois divines de l'Univers aux Hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le Chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.


Après un instant de silence, elle ajouta à voix basse Amen , inclina la tête légèrement vers son ami Yan, et retourna s'asseoir près de Maltea et Isaline, qui semblait subjuguée par quelque chose au fond de la cathédrale.
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Duchesse de Brienne
Maman de Ric, Gab et Pritinha
Fiancée de Francis de Joachim
Loup de Champagne
Guillaume.
La cérémonie avait débuté. Le silence s’était fait dans la salle et les grandes personnes autour de lui semblaient être concentrées sur ce qui disait la personne déguisée tout au fond de la bâtisse. C’était un moment propice pour lui. Il avait repéré à la ceinture de son voisin de droite une bourse qui semblait bien remplie vu la grosseur de celle-ci. Il devait être prudent s’il voulait réussir son coup. Avec ses doigts fins, il commença à défaire doucement les cordelettes qui retenaient la bourse à la ceinture.

Pour ne pas attirer l’attention, il avait gardé la tête bien droite. Ses yeux étaient toujours dirigés vers l’endroit où il avait vu la petite fille. Parfois des têtes venaient bloquer sa vision. Malgré cela, il put partager un nouvel échange de regards avec elle. Elle le fixait intensément et elle avait un air perplexe. Elle le dévisageait presque.

Les yeux de la petite fille étaient très expressifs. Il y lisait comme dans un livre ouvert. Il était émerveillé par les changements rapides et successifs des sentiments exprimés par ces yeux. Durant cet échange, il avait l’impression de communiquer avec elle. La seule réaction qu’il put avoir, c’était de faire un sourire, son plus beau sourire, lui montrant ainsi toute ses dents.

Dans les yeux de la petite fille, il y avait quelque chose de pétillant, chose qui manque généralement aux grandes personnes. C’est cela qu’il avait vu et qui l’attirait. Les yeux de la petite fille pouvaient exprimer plein de sentiments en même temps. C’était quelque chose qu’il avait jamais vu.

Il garda son sourire. Ses yeux à lui prirent une lueur espiègle. Son regard ne voulait plus quitter le sien et c’était réciproque. Elle était apparemment intéressée par lui et lui aussi l’était par elle. Il savait que cet instant allait être éphémère vu qu’il était très probable qu’ils n’allaient plus jamais se revoir. Il tenta alors de s’imprégner le plus possible de cette petite fille.
Yan de Kerch
Le Diacre s’approcha du cercueil et, sa voix retentit dans la nef :

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tien seigneur.


Après l’amitié qu’il a reçue et qui a guidé sa vie, accorde-lui l’amitié ultime qu’est la tienne Seigneur.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour des siècles et des siècles.

Amen


Le Diacre fit un signe au maître de chorale


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maltea
Maltea se rendit compte que l’enfant se savait observé mais cela n’avait pas l’air de le déranger. Quel étrange petit bonhomme que celui-ci…
Une voix s’éleva dans l’église, la messe commençait.
La jeune femme détourna la tête de l’enfant, elle essaierait d’en savoir plus après… Son regard se posa sur le cercueil de Francis et silencieusement elle lui adressa ses reproches, sachant que là où il était il les entendait.

"Tu n’avais pas le droit de partir et de nous laissez comme ça, tu aurais du te battre au lieu de te laisser submerger par les disputes et autres coups bas".

Elle jeta un regard à sa belle-mère dont les yeux bouffis ne pouvait passer inaperçu et repris sa tirade silencieuse.

"Tu as laissé derrière toi une femme qui t’aimais et des amis, mais surtout tu m’as laissée tomber moi. On aurait pu faire changer les choses mais non… tu es peut-être soulagé de tout cela, là haut mais en bas ceux qui reste en souffre.

Je suis en colère, contre les responsables de tout cela, mais aussi contre toi, oui toi parce que tu as baissé les bras. Les attaques perfides ont eu raison de ta force.
Tu nous manques tant, tu me manques..."


Ses yeux jusqu’alors si froid et dénué de chagrin commencèrent à se couvrir d’un voile brillant. Une larme cristalline perla à la paupière. Maltea ne voulait pas ça. Elle se devait de ne pas montrer ses faiblesses et surtout pas maintenant… elle fit de grands yeux, comme pour effacer cette trace honteuse qu’était ses larmes. Sa colère n’était que façade au chagrin. Elle n’avait pas le droit de se laisser aller. Il était de son devoir de soutenir sa belle-mère dans son chagrin. Elle se sentait coupable du chagrin de pétillante, coupable de les avoir poussé dans cette relation et ce contre l’avis de son époux.

L’officiant continuait de sa forte voix. Elle trouvait injuste que le seigneur rappelle à lui des personnes ayant toujours fait le bien mais à quoi bon… Les voies du seigneur sont impénétrables lui rappelait-on à chaque fois. Si seulement le seigneur pouvait être comme Armoria, au moins on pourrait y pénétrer avec une armée et aller lui demander des comptes…

Une voix féminine remplaça celle du père. Elle n’avait même pas remarqué que sa belle-mère avait pris place aux côtés du curé et récita son credo. Elle posa les yeux sur sa fille, étrangement calme. Celle-ci regardait derrière et en suivant son regard, vit le garçonnet les yeux brillant d’espièglerie, s’amuser silencieusement avec sa fille.

La duchesse ne put s’empêcher de sourire face à la scène. Sa fille faisait déjà chavirer bien des cœurs, et elle n’avait qu’un an. Elle s’assombrit en se demandant si elle tenait d’elle ou de son… même penser ce mot qui pourtant était bien anodin, lui demandait des efforts. Pour Maltea son père était Richard et elle n’en aurait jamais d’autre. Dragonet n’était que sujet de discorde, menteur et fourbe, manipulateur… elle n’avait que l’embarras du choix concernant les qualificatifs à connotation négative. Décidément, elle ne pourrait se résoudre à avouer à sa fille être tombée amoureuse d’un lâche de son espèce, un lâche qui n’avait pas voulu donner d’avenir à sa fille, hurlant son désir de rester libre mais une fois débarrassé de Maltea, s’étant empressé d’épouser la femme, qui elle ne l’apprit que plus tard, avait déjà son attention de alors qu’elle était encore là.
Elle haussa les épaules se disant qu’on ne pouvait revenir dans le passé, mais malgré son désir de l’occulter, elle n’y parvenait pas. Non pas par amour pour son ancien amant, mais parce qu’il n’avait pas jugé bon de considérer leur enfant comme digne d’être un enfant légitime. Sa fille n’était qu’une batarde et ce par la volonté de son géniteur et cela, elle ne le lui pardonnerait jamais. D’ailleurs elle la vengerait un jour, elle se l’était promis. Qui sait, elle se ferait peut-être l’instrument de sa mort…

Elle sortit de ses pensées aussi funeste que le l’évènement auquel ils assistaient tous et regarda une fois encore sa fille puis le jeune garçon. Elle cru surprendre un geste. Se pourrait-il que… si c’était le cas, ce petit bout d’homme ne manquait pas d’audace. Elle s’en détourna complètement afin de ne pas attirer d’autres regards sur lui. Si elle pensait juste, un esclandre en plein cérémonie mortuaire n’était pas le bienvenu. Sa belle-mère était venue reprendre place et le curé reprit son office.

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Yan de Kerch
Le Diacre s’approcha de la Duchesse de Brienne Maintenant, chère Duchesse, si vous voulez bien nous dire l’oraison funèbre.
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Isaline.
Isaline pencha la tête en dévisageant le garçon. Ses yeux verts clair, un instant plus tôt, s’approfondir sous le coup d’une émotion négative de sa part. Celle-ci fronça les sourcils emprunt à des émotions contradictoire. Elle continuait de le fixer mais ne le regardait manifestement plus. Que ce passait il? Pourquoi ressentait-elle cette tension soudaine dans l’air ambiant? Elle tourna le regard vers sa mère, les larmes venaient perler au coin des yeux d’Isaline. Maman avait pleuré? Les yeux de la fillette reflétait une tristesse profonde, pourquoi sa mère était elle si tendue? Tout le corps de sa mère criait une tristesse que son visage ne reflétait pas.*

Le menton de la fillette se mis a tremblé d’une panique incontrôlée. Elle voulait vivre cette tristesse avec sa mère! Isaline ne savait pas pourquoi celle-ci était triste mais la sensation était présente, ce n’était pas de la simple tristesse comme sa grand-mère. Maltea semblait triste plus profondément encore.

Sa vue se brouilla prête a éclatée en sanglots. "Calme-toi." Étrangement, les sanglots de la fillette restaient étouffée dans sa gorge sous l’effet de la surprise. Son visage cessa ses tremblements et son regard roula sur le sol indécis. Elle releva le regard vers sa mère, celle-ci ne semblait pas avoir remarqué l’étrange attitude de sa fille. Sa bouche s’ouvrit pour tenter de faire sortir un son, un mot.


A… a…

Pourquoi n’arrivait t’elle pas encore a dire "Maman!" C’était exaspérant à la fin! Alors qu’elle aurait tant aimé diminuer la tension dans le corps de cette femme qu’elle adorait. Elle reprit une allure boudeuse lorsque la chorale débuta. Retournant le visage vers son partenaire de coup d’œil. Elle n’avait pas conscience de la mine boudeuse et de ses yeux au pupille noirci par la colère envers elle-même. Elle n’arrivait même pas à un simple mot tant désirez! Maman! La douceur des voix vient apaiser sa colère tant et si bien que ses paupières devenait lourde et que la douceur revenait dans ses yeux d’enfant. Elle ne remarqua pas le diacre revenir prêt d'elles pour invité sa grand-mère.

[HRP]*Les bébés ou enfants très jeunes (avant de pouvoir parler) sont plus sensible au non-verbale du corps des gens. Capacité de détection que nous perdons en grandissant, un adulte ne peut sentir ce que la petite a vu aussi fortement qu'elle-même.[/HRP]
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Fille de Maltea Wagner di Favara
Petite fille par alliance de Pétillante de Brienne
1 ans
Pétillante de Brienne
Péti voudrait tant pouvoir se retrouver chez elle, se terrer, pleurer son fiancé, laisser libre cours à son chagrin, mais elle devait accomplir ces derniers gestes pour qu'il puisse enfin reposer en paix pour l'éternité.
Il lui manquait tellement, tout ceci était au dessus de ses forces. Elle devait faire des efforts surhumains pour ne pas crier son désespoir, rester digne dans son malheur. Elle était reconnaissante à Maltea d'être présente près d'elle avec la petite Isaline, reconnaissante à tous ses amis qui s'étaient déplacés.

Sur l'invitation de Yan, elle se leva, se mit à coté du cercueil de Francis et posa sa main à plat dessus dans un sanglot étouffé avant de prononcer l'oraison qu'elle avait préparée pour son amour perdu


Citation:
Francis,
Voila quelques jours que presque chacune de mes pensées commence par une négation. Il ne viendra plus, nous ne parlerons plus, nous ne rirons plus, nous n'irons plus nous ballader au clair de lune. Je n'aurais plus son infinie tendresse, je ne sentirais plus son étreinte forte.

Il ne sera plus là, cet homme à la sagesse profonde, au sourire chaleureux, à cette rare combinaison de détermination et de délicatesse. Absents désormais son bon sens et son bon coeur et la tranquilité avec laquelle il apaisait toutes les tempêtes.

Tu savais quelle était ta place, tu accomplissais ton devoir avec rigueur et sérieux, tu connaissais tes limites et tes vertus, tu étais conscient d'être aimé, détesté, critiqué, admiré, tu faisais partie de ces hommes qui ne laissent personne indifférent.
Ton implication pour le duché n'a pas toujours fait l'unanimité, mais tu as accompli ton devoir en essayant de respecter tes valeurs, en t'investissant totalement, faisant preuve d'abnégation, sans quête de reconnaissance.

Ta noble naissance, ta jeunesse compliquée et les malheurs qui ont jalonnés ta vie ont fait de toi un homme de foi, un homme de confiance, droit et loyal, fort d'une richesse intérieure. Tu as su rester simple et accessible à tous malgré ton rang et ton statut de grande personnalité de Champagne.

Je t'ai aimé dès le premier regard alors que j'étais maire et toi connétable et nous nous croisions régulièrement ici et là pour le travail. Mon beau ténébreux que je trouvais alors inaccessible, froid et distant. Je sais aujourd'hui que derrière cette façade se cachait un être sensible avec un coeur gros comme ça.

Nos chemins se sont ensuite séparés, mais je te gardais dans mon coeur, secrètement... jusqu'à ce jour béni où je t'ai rejoins pendant ta convalescence à Ste ménéhould... La suite de l'histoire nous appartient...

Tu n'es plus là, tu ne seras plus jamais là, ton sourire me manque.... tu me manques beau ténébreux.

Repose en paix Francis, puisses tu enfin trouver cette paix intérieure qui te faisait défaut et veiller sur nous tous ici bas, famille, amis, connaissances, toutes ces personnes qui t'appréciaient et t'aimaient.

Je vous aime mon Duc.


Elle déposa un baiser de la main sur le cercueil, une larme coulant le long de sa joue, elle retint un sanglot et murmura pour son amour
Je t'aime Francis, garde moi une place bien au chaud auprès de toi
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Duchesse de Brienne
Maman de Ric, Gab et Pritinha
Fiancée de Francis de Joachim
Loup de Champagne
Guillaume.
Il fut déçu quand la petite fille retira ses yeux des siens. Pourquoi l’avait-elle fait ? Il resta obnubiler par cette petite fille. Il vit rapidement qu’elle avait l’air triste. Il se demanda pourquoi mais la réponse vint bien vite. Il suivit le regard de la petite fille vers la dame froide. Il remarqua que le regard de la petite fille était un regard qu’on fait normalement à sa maman. Elle semblait être triste. Il détourna le regard pour le poser sur la dame. La dame avait l’air triste selon sa posture. Tout son corps semblait crier à la tristesse profonde.

Il était pas très content que sa nouvelle amie aie détourné le regard. Avec une mine boudeuse, il se remit à détacher la bourse de son voisin de droite. Ses doigts allaient et venaient libérant ainsi, petit à petit, la bourse. Il avait gardé la tête droite pour voir si quelqu’un le regardait. La dame à côté de la petite fille se retourna pour le regarder. Le temps qu’il réagisse et il était déjà trop tard. Il vit dans le regard de la femme de la sévérité. Il sentait qu’il allait passer un mauvais moment mais il avait trop faim pour risquer de repartir bredouille.

Il referma sa main et tourna ses yeux en direction de la petite fille. Elle semblait rechercher à nouveau son regard. Il fut étonné en voyant que la couleur de ses yeux avait changé. Il fronça les sourcils. C’était très intéressant, mais pourquoi donc avaient-ils changé de couleur ? Il décela dans les yeux une lueur de tristesse et de colère. Les yeux s’étaient assombris. Il savait que ces sentiments étaient des sentiments sombres. Alors, les yeux changeaient selon les sentiments qu’elle ressentait ! Il était tout excité par sa découverte. Il n’avait jamais vu auparavant des yeux aussi intéressants. Il se sentait investi d’une mission de les immortaliser mais cela devrait être pour un autre moment.

Son excitation était tellement palpable qu’il ne pouvait plus tenir en place. Ses voisins n’appréciaient pas d’avoir une boule de nerfs à côté d’eux et refirent un regard réprobateur. Malgré cela, ses yeux brillaient de curiosité et son visage était illuminé. Son sourire ne l’avait pas quitté et ne le quitterait sûrement plus pour le reste de la journée.
Yan de Kerch
Le silence pris possession des lieux, un enfant de cœur approcha sans bruit, de l’enveloppe charnelle qui reposait dans sa dernière demeure, et alluma les cierges se trouvant autour.


L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Francis de Joachim qui le conduit maintenant au Royaume de Dieu !



Il posa la médaille des fidèles, prise quelques instants auparavant, sur le corps et déclara :
Francis de Joachim, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.


Livre des vertus, Livre II « Aristote & Christos », La Vita d’Aristote, Partie I, Dialogue II « La révélation », Chapitre IV « Dialogue sur l’âme » - Deuxième partie :
Le soir tombait sur la ville de Pélas. On entendait que les murmures des femmes qui, près des temples païens, invoquaient les faux dieux pour la santé du roi. Ce dernier en effet, était mourant. Nicomaque, le père d'Aristote, était à son chevet pour tenter de retarder, et d'alléger le poids de l'échéance fatale.
Aristote, âgé maintenant de 14 ans, marchait au hasard dans les rues de la ville, sans voir ni entendre ce qui se passait autour de lui. Qu’adviendrait-il de son père si le roi venait à mourir? Bien sur, il ne saurait être tenu pour responsable, mais qui sait ce que des courtisans mal intentionnés pouvaient imaginer, et quelles vengeances pouvaient s'exercer dans ces moments d’interrègne ?
Il s'arrêta près du temple de Proserpine. Il ne croyait certes pas à la puissance de ces dieux, qui ne lui semblait que des pantins morts, mais il y avait comme une majesté secrète dans cette évocation de la déesse des morts en un instant pareil.
Il sentit une main se poser sur son épaule. C'était Epimanos.

Epimanos: Tu prie pour le Roi Aristote?

Aristote: Prier? Qui devrais-je prier? Et que dois-je demander ?
Epimanos: Que veut tu demander? Qu'il vive bien sur! Et si tu ne crois pas en cette déesse tu crois bien en une force supérieure qui régie notre vie?

Aristote: Qu'il vive? Il va mourir, tu le sais aussi bien que moi. Nos prières ne peuvent pas lui rendre la jeunesse ni la santé. Il a vécu longtemps, et il est temps pour lui de partir. Non, si je prierai, ce n'est pas pour qu'il vive.

Epimanos: Pour quoi donc alors?(…)

Aristote: C'est bien simple: tout comme le mariage la mort est un évènement définitif. Il faut s'y préparer donc soigneusement. Si il y a une vie après la mort, alors la vie que nous menons avant la mort doit être consacré à préparer cette vie après la mort. Tout comme notre vie avant le mariage doit être consacrée à préparer notre vie après le mariage.

Epimanos: Je vois où tu veux en venir. Pour toi la mort n'est qu'un passage qui mène à une autre vie?

Aristote: Oui, et notre vie présente doit se consacrer à préparer cette vie future.(…)

Aristote: J'en suis arrivé à la même conclusion. Ce qui m'a frappé c'est que cela ne venait pas de ce qui m'entoure, mais de moi même, de mon intérieur. Cela semblait...

Epimanos: Immatériel non?

Aristote: Oui, immatériel. Ce n'était pas la conséquence d'une impression sensible mais d'une impression immatérielle, spirituelle.

Epimanos: Je comprends. Mais quelles conclusions en tirer? Il est évident que ces impressions viennent de notre âme.

Aristote: Oui, mais cela veut dire que notre âme est immatérielle, car l'immatériel ne peux pas venir du matériel. Personne ne peut donner ce qu'il n'a pas. N'est tu pas d'accord?

Epimanos: Oui, dit comme cela c'est compréhensible. Mais où veux-tu en venir?(…)


Aristote: Alors notre âme, qui est immatérielle, doit elle aussi, ne pas mourir. Quand nous mourons notre corps disparait, mais notre âme, elle demeure. Et c'est cette vie de l'âme qui est la vie future. C'est cette vie que notre vie présente, dans notre corps, doit préparer.

Epimanos: Le roi qui meurt va donc vivre encore?

Aristote: Oui, et c'est pour que cette vie de son âme soit heureuse que je vais prier ce soir.

Epimanos: Nous prierons ensemble alors.


De nouveau le silence se fit, laissant peser les paroles prononcées et de nouveau, la voix forte et claire résonna, solennelle :

La mort « terrestre » n’est que la renaissance de l’âme, celui qui vivra dans la vertu trouvera place auprès des prophètes au paradis solaire pour une éternité de bonheur, quant à celui qui cédera aux péchés, rejoindra les sept princes démons sur la lune et vivre la souffrance éternelle.
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Pétillante de Brienne
Péti avait écouté les paroles de Yan, complètement captivée par sa voix, son ton et cherchait à comprendre le sens profond de l'extrait lu.
Elle espérait tant que son fiancé trouve le repos éternel, auprès de ses enfants peut être, sûrement, mais elle ressentit une pincée de jalousie en pensant qu'il allait sûrement rejoindre sa défunte épouse aussi.
Elle chassa vite cette pensée et positiva en se disant qu'elle avait eu le meilleur de Francis et qu'il l'avait aimée profondément.

Elle soupira et tourna le regard vers Yan pour la suite des funérailles.

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Duchesse de Brienne
Maman de Ric, Gab et Pritinha
Fiancée de Francis de Joachim
Loup de Champagne
Yan de Kerch
Il se recula et invita les paroissiens à un dernier salut avant la fermeture du cercueil :

Avant de quitter la Cathédrale, nous allons dire un dernier adieu à notre frère Francis de Joachim, avec respect et affection, confions le à Dieu.


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Pétillante de Brienne
Ainsi donc c'était fini, ici s'arrêtait son chemin avec Francis..... Elle ne put retenir ses larmes qu'elle avait vaillamment essayé de contenir pendant toute la durée de la cérémonie.
Sur l'invitation du père Yan, elle se leva, s'approcha du cercueil, posa sa main dessus et attendit que chacun vienne dire un dernier aurevoir à Francis, puis elle le ferait transporter à Brienne, lieu de sa dernière demeure pour l'éternité

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Duchesse de Brienne
Maman de Ric, Gab et Pritinha
Fiancée de Francis de Joachim
Loup de Champagne
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