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[11/04/1457] funérailles de Francis de Joachim Duc de Joigny

Cunegonde5
Elle avait salué les personnes présentes en ce jour de funérailles de son ancien maître de maison; comme un jour où il passait la main, sa nouvelle maîtresse de maison était entrée à son tour avec bien d'autres que Cune connaissait bien, peu, ou de vue. Elle pencha la tête en guise de salut à tous les Champenois qui avaient fait le déplacement pour rendre hommage au Duc de Joigny qui rejoignait les cieux.
Chacun était dans sa prière respective, mumurant et chuchotant à mi voix pour ne pas déranger la cérémonie et respecter ce lieu sacré.





Puis elle écouta le Livre des Vertus après la déclaration de la Duchesse Pétillante qui était empreint de sincérité amoureuse. Le père Yan invita les Fidèles à saluer une dernière fois le Duc de Joigny. Cune s'avança jusqu'au cercueil, son regard se dirigea sur la Duchesse; mais que dire en de tels moments.

Merci...

fut le seul mot qui sortit; elle s'éloigna à pas lent jusqu'à la porte, la poussa, et prit une profonde bouffée d'oxygène, laissant fuir une larme le long de sa joue.
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beulbeul
Beulbeul, n'avait connu Fancis de Joachim que très peu; mais à l'annonce de se funérailles, elle n'hésita pas un instant.

Elle ne réfléchit pas à la façon dont elle s'habillerait. Elle prti une robe de couleur sombre, et se rendit à la Cathédrale.

Elle arriva pratiquemment à la fin de la cérémonie. Cela ne l'empécha pas de se recueillir. Elle s'agenouilla, et fit le signe de croix.

Elle pria pour cet homme qu'elle n'avait connu que dans les coulirs ud château de reims, et qui, d'après elle, avait toujours fait son travail aussi parfaitement que possible.


elle récita

Citation:
Seigneur, fait de moi un artisan de paix
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’Amitié Aristotélicienne
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, notre familles et nos amis parti à ta rencontre
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prière, prend nous dans ton amour et fait nous vivre dans ta grandeur.
Aide nous à être juste, bon et aimant, fait nous grandir dans ta miséricorde et pardonne-nous si nous avons offensé.
Seigneur, exauce-nous.
Amen
.

Elle aperçut Isaline, et elle ne put s'empécher de regarder cette jeune enfant. Elle se surprit à sourire en voyant les mimiques de la fillette, et détourna rapidement le regard. Elle ne voulait surtout pas se faire remarquer.
JEtant un dernier regard, plein de curiosité, elle se concentra à nouveau sur ce qui se passait à l'intérieur dela cathédrale . Elle suivit le groupe de gens rendre un dernier hommage à Francis.
Guillaume.
« Le destin nous sépare ici, ou peut-être pas »

L’homme déguisé avait enfin fini. Il était soulagé, que cela avait été long. La bourse était détachée et était tombé délicatement dans sa main. Son voisin de droite ne s’était rendu compte de rien, apparemment. Il n’avait pas bronché, trop concentré sur ce que disait l’homme déguisé.

Il mit la bourse sous ses vêtements en faisant attention de ne pas trop faire tinter les écus qui s’y trouvaient. Cela avait été dur de l’avoir fait sans être repéré. Ce n’était pas le moment de perdre ce qu’il était venu chercher. Bizarrement, les gens se dirigeaient vers la grande boite qui trônait tout au fond de la bâtisse. Qu’allaient-ils tous faire là-bas ?

Il fut piqué de curiosité. Que pouvait-il y avoir ? Surtout que tout le monde y était en rang pour regarder dedans. C’était étrange. Il devait en avoir le cœur net. Il sauta à pied joint sur le sol. Les pièces tintèrent mais avec le bruit qu’il régnait dans la bâtisse, personne n’entendit, enfin c’est ce qu’il espérait.

Derrière une colonne, il fit glisser la bourse dans ses petites braies. Là, au moins, elle ne glisserait pas et cela laissait ses mains libres. Il se mit dans le rang. Pendant l’attente, il regarda à nouveau où était assise la petite fille. Mais elle n’était apparemment plus là. Il regarda à gauche et à droite, il ne pouvait pas la trouver dans son champ de vision. Il prit un air déçu, il espérait que ce qui se trouvait dans la boite serait à la hauteur.

Arrivé à la hauteur de la boite, le couvercle était ouvert. Il était trop petit pour voir à l’intérieur. Il sauta et s’agrippa à la boite. Bien mal lui en prit. Il vit quelqu’un couché dedans. Il devint tout blanc. Cela lui rappelait ce qui s’était passé pour sa mère. Il savait que l’homme qui était dans la boite allait disparaitre dans le sol dans pas longtemps.

Il remit ses pieds au sol. Il n’avait plus rien faire ici. Il se dirigea vers la porte en courant et en slalomant entre les personnes présentes.
Yan de Kerch
L’édifice se vide peu à peu, tous attendant la sortie du défunt sur le parvis afin de partir en cortège jusqu’à sa dernière résidence. Le coffre clos, porté par les amis, passa devant l’assemblée et tous suivirent en silence jusqu’à destination.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous car nous espérons revoir Francis de Joachim, quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Francis de Joachim,, à ce qu’il est pour nous, à ce qu’il est pour Dieu.


Long moment de silence pendant la descente du cercueil après quoi, le Diacre l’asperge d’eau bénite :
Cette eau, souvenir de ton baptême, nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.


Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !

D’un regard, il clos la cérémonie et chaque fidèle fait un dernier adieu en jetant un peu de cette terre de France sur le couvercle de bois.
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belphegore
Tout au long de la cérémonie, Belphegore avait psalmaudié les prières à la suite du Diacre, sans vraiment réfléchir au sens des paroles: elle suivait le manège des deux enfants avec un petit sourire. Elle essayait de capter leurs regards, leurs mimiques, leurs gestes.

Avec un froncement de sourcils elle avait saisi le geste discret du petit garçon, qui avait détroussé son voisin avec dextérité. Mais elle sourit avec indulgence à ce menu larcin, l'homme, vu ses habits et son port altier, ne se rendrait même pas compte qu'il lui manquerait quelques écus.

Elle fut presque surprise quand tous se levèrent pour aller rendre leurs derniers homages à Francis. Elle suivit le mouvement, se recueillant un instant devant le cerceuil ouvert. Mais comme à son habitude,elle évita de regarder le visage du défunt, préférant garder en sa remembrance le sourire et l'éclat des yeux de son vivant.

Puis le cerceuil fut emmené vers le cimetière. Dernières paroles du Diacre, dernière aspersion d'eau bénite, puis peu à peu chacun s'avança pour jeter un peu de terre dans le trou profond et sombre.

Belphegore saisit à son tour une poignée de cette terre riche et odorante, terre pour qui on se battait régulièrement, qui nourrissait pauvres et riches, et acceuillait également tout homme et toute femme, quelque soit sa condition.

Elle jeta sa poignée dans le trou, et la terre fit un son mat en touchant le cerceuil de bois:


"Adieux, Francis...Prends soin des gens que tu vas rejoindre là-haut...Dis-leur que je les aime, mais que je ne me sens pas encore prête à vous rejoindre!!"
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