Celtic_de_vandimion
Préambule
-Ce RP est réservé a tout les volontaires languedociens même les plus humbles, des soldats a ceux qui passèrent des jours sur les chemins pour faire suivre l'intendance.-
Quelque part entre Limoges et Aurillac
La journée était bien avancée dans cette campagne limousine, un groupe de d'hommes d'armes suivis par un chariot, avançait tranquillement au pas de leurs montures, ils avaient quitté Limoges deux jours plus tôt, y laissant des compagnons d'armes avec lesquels ils avaient partagés de tristes et joyeux mais toujours intenses moments, des amitiés s'étaient forgées, des amours aussi sans doute.
Les nuits d'attente, les déplacements incessants, les atermoiements des stratèges avaient eu raison de la ferveur des premiers combats.
Un observateur se rapprochant aurait pu juger que ce groupe n'avait pas si fière allure que ça.
Chevaux caparaçonnés et tabards impeccables, lances portées par les trois cavaliers de suite. Mais en se rapprochant ils auraient pu remarquer les longs bâtons tenant lieu de lances, les armures bosselées sous les coups des adversaires et les tabards rapiécés par les petites mains limougeaudes.
Le cavalier de tête était le seul a être entièrement armé, son tabard fleurdelisé le présentait comme appartenant à l'état major de l'Ost royal, son écu par contre était aux couleurs de la garde piscenoise, son cheval géant, que les anglois nomment great horse dépassait de la tête et des épaules les montures de ses compagnons.
Sans un mot, il arrêta sa monture et de sa senestre prit la gourde qui était accrochée a l'arçon de la selle.
Les trois cavaliers le dépassèrent et notre homme jugea de leur fraîcheur a leur passage.
Le Celt, après avoir bu, raccrocha la gourde a l'arçon de la selle. Il dégagea de létrier son pied gauche, le laissant pendre et tirant le droit vers larrière mit le grand shire en mouvement chantonnant un petit air a la mode.
Deux des trois cavaliers qui maintenant le précédait avaient été blessés en Poitou, l'un a la Trémouille et l'autre a Poitiers. Ils les avait vu tomber près de lui sans pouvoir leur porter assistance, pressé de toute part par l'ennemi.
Il laissa son esprit vagabonder au rythme du pas de sa monture.
Qu'était devenu Castel, lui aussi était tombé a ses cotés lors du siège de Limoges, il était parti plus au nord dés son rétablissement.
Quelques jours après c'est Roderick qui tombait, vilaine blessure superficielle qui le forçait a se tenir debout en taverne...
Cet épisode le fit sourire.
Il avait été blessé deux fois de plus, dont une qui avait failli le laisser exsangue sur le champ de bataille.
Soudainement un visage passa devant ses yeux.
Il avait commencé une relation épistolaire et maintenant voyait en chaque pigeon le messager de la dame.
Ce qui avait commencé comme un simple acte de camaraderie et de politesse s'était transformé de jour en jour. Il ne forcerai pas le destin .
Il sortit discrètement un vélum de la fonte de selle et laissa ses yeux courir sur l'écriture douce et vive qui le couvrait.
Un vent soutenu se leva, Roderick roula le vélum et le replaçât dans la sacoche. Il réajustât les pans de son grand mantel, en profita pour enfiler une paire de gants de peau dont les poignets recouvraient les avant bras et réajustant son étrier talonna sa monture remontant en tète du groupe.
Nous allons nous diriger vers ce bosquet, nous nous y arrêterons pour la nuit.
Sans attendre il prit la direction du bosquet et a la lisière sauta a bas de sa monture, attendant ses compagnons, Roderick en profita pour remplacer le licol par une simple bride et enleva le caparaçon et la selle.
Un éclair passa dans l'oeuil du cheval qui s'ébroua.
Attends un peu que tout le monde soit la et je te laisse paître
le chariot conduit par Scapin fut le premier a sarrêter, il allait servir de couchage pour tout le monde.
Ce soir avec un peu de chance ils pourraient tous avoir un repas chaud.
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-Ce RP est réservé a tout les volontaires languedociens même les plus humbles, des soldats a ceux qui passèrent des jours sur les chemins pour faire suivre l'intendance.-
Quelque part entre Limoges et Aurillac
La journée était bien avancée dans cette campagne limousine, un groupe de d'hommes d'armes suivis par un chariot, avançait tranquillement au pas de leurs montures, ils avaient quitté Limoges deux jours plus tôt, y laissant des compagnons d'armes avec lesquels ils avaient partagés de tristes et joyeux mais toujours intenses moments, des amitiés s'étaient forgées, des amours aussi sans doute.
Les nuits d'attente, les déplacements incessants, les atermoiements des stratèges avaient eu raison de la ferveur des premiers combats.
Un observateur se rapprochant aurait pu juger que ce groupe n'avait pas si fière allure que ça.
Chevaux caparaçonnés et tabards impeccables, lances portées par les trois cavaliers de suite. Mais en se rapprochant ils auraient pu remarquer les longs bâtons tenant lieu de lances, les armures bosselées sous les coups des adversaires et les tabards rapiécés par les petites mains limougeaudes.
Le cavalier de tête était le seul a être entièrement armé, son tabard fleurdelisé le présentait comme appartenant à l'état major de l'Ost royal, son écu par contre était aux couleurs de la garde piscenoise, son cheval géant, que les anglois nomment great horse dépassait de la tête et des épaules les montures de ses compagnons.
Sans un mot, il arrêta sa monture et de sa senestre prit la gourde qui était accrochée a l'arçon de la selle.
Les trois cavaliers le dépassèrent et notre homme jugea de leur fraîcheur a leur passage.
Le Celt, après avoir bu, raccrocha la gourde a l'arçon de la selle. Il dégagea de létrier son pied gauche, le laissant pendre et tirant le droit vers larrière mit le grand shire en mouvement chantonnant un petit air a la mode.
Deux des trois cavaliers qui maintenant le précédait avaient été blessés en Poitou, l'un a la Trémouille et l'autre a Poitiers. Ils les avait vu tomber près de lui sans pouvoir leur porter assistance, pressé de toute part par l'ennemi.
Il laissa son esprit vagabonder au rythme du pas de sa monture.
Qu'était devenu Castel, lui aussi était tombé a ses cotés lors du siège de Limoges, il était parti plus au nord dés son rétablissement.
Quelques jours après c'est Roderick qui tombait, vilaine blessure superficielle qui le forçait a se tenir debout en taverne...
Cet épisode le fit sourire.
Il avait été blessé deux fois de plus, dont une qui avait failli le laisser exsangue sur le champ de bataille.
Soudainement un visage passa devant ses yeux.
Il avait commencé une relation épistolaire et maintenant voyait en chaque pigeon le messager de la dame.
Ce qui avait commencé comme un simple acte de camaraderie et de politesse s'était transformé de jour en jour. Il ne forcerai pas le destin .
Il sortit discrètement un vélum de la fonte de selle et laissa ses yeux courir sur l'écriture douce et vive qui le couvrait.
Un vent soutenu se leva, Roderick roula le vélum et le replaçât dans la sacoche. Il réajustât les pans de son grand mantel, en profita pour enfiler une paire de gants de peau dont les poignets recouvraient les avant bras et réajustant son étrier talonna sa monture remontant en tète du groupe.
Nous allons nous diriger vers ce bosquet, nous nous y arrêterons pour la nuit.
Sans attendre il prit la direction du bosquet et a la lisière sauta a bas de sa monture, attendant ses compagnons, Roderick en profita pour remplacer le licol par une simple bride et enleva le caparaçon et la selle.
Un éclair passa dans l'oeuil du cheval qui s'ébroua.
Attends un peu que tout le monde soit la et je te laisse paître
le chariot conduit par Scapin fut le premier a sarrêter, il allait servir de couchage pour tout le monde.
Ce soir avec un peu de chance ils pourraient tous avoir un repas chaud.
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