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L'arrivée de Guillaume à Sainte Ménéhould

[RP] Au bord du lac

Guillaume.
RP ouvert à tous. Vous êtes libre de participer.




« Le destin est parfois farceur »

Une charrette transportant des carcasses de vaches arrivait à Sainte Ménéhould. Un garçonnet de 6 ans y était caché. Cela faisait des heures qu’ils étaient sur les routes et chaque arrêt pour que le conducteur réponde à des questions, entamait sa patience. Après qu’elle aie été libéré de tous ces questionnements, il sauta de celle-ci. Le garçonnet leva la tête et commença à regarder tout autour de lui. « Une nouvelle ville », se dit-il.

Il y avait une mauvaise odeur persistante. Cela le dérangeait. Il se sentit et remarqua que cela venait de lui. Il se tourna vers la charrette qui disparaissait au coin d’une rue. Les carcasses n’étaient apparemment pas fraiches. L’odeur le dégoutait de plus en plus. Déjà que c’était pas plaisant de se déplacer au milieu de chair mortes mais là, ce n’était plus possible. Il devait trouver un moyen de masquer cet odeur. Surtout que l’odeur ne le rendait pas discret, au contraire. La discrétion était une question de survie pour lui.

Pendant sa recherche à travers les rues de la ville, il remarqua des grandes personnes portant du nécessaire à pêche : des filets, parfois une nouvelle barque. Il se dit qu’il devait pas être loin d’un point d’eau assez grand. Il décida des les suivre. Cela porta ses fruits. Il arriva bien vite devant le lac.

L’eau était calme et le soleil reflétait sur sa surface. Il porta sa petite main devant ses yeux pour éviter d’être ébloui . Il remarqua plusieurs barques sur le lac. Enfin, avec toute cette eau, il pourrait se débarrasser de cette odeur écœurante. Cette idée lui arracha une grimace. Il n’aimait pas prendre des bains, mais bon, il fallait passer par là pour être discret.

Le temps était doux, c’était une journée de printemps ensoleillé. Il ne se gêna pas pour se déshabiller complètement. Il s’arrêta net devant l’eau. Il se demandait ce qu’il le dégoutait le plus, l’eau ou l’odeur. Après avoir décidé, il mit d’abord un orteil dans l’eau. Dès qu’il s’assura que l’eau n’était pas trop froide, il se jeta d’un coup. Il se frotta un peu pour enlever la crasse qu’il avait sur sa peau et qui s’était accumulé. L’eau prit une couleur plus sombre autour de lui. La mauvaise odeur s’était atténué.

Il sortit de l’eau le plus rapidement possible. En se dirigeant vers ses vêtements, il se frotta la fesse droite par habitude. On lui avait dit qu’il y avait une tâche qui ne sortait pas sur celle-ci. Il prit ses vêtements pour se rhabiller mais il dut se résigner à pas le faire. L’odeur s’était aussi imprégné sur les haillons qu’il portait. Il les mit à l’eau en prenant soin que son corps ne touchasse plus l’eau et les frotta un peu pour les nettoyer en espérant que là aussi, l’odeur allait disparaitre.

Quand il eut fini son nettoyage, il s’assit nu au soleil en attendant que ses vêtements séchassent. Il avait pris une petite besace où 2 miches de pains s’y trouvaient. Il en prit un. Pendant qu’il dégustait son repas il profitait du soleil sur sa peau nue.
Cammassou


Cammassou rentra au pas de course chez elle, non loin du lac. Plus elle s'approchait, plus elle sentait une odeur horrible de bétail mort. Elle s'approcha et découvrit un petit garçon, frottant ses vêtements dans l'eau. Elle s'en approcha doucement.


_Bonjour !...euh...tu veux un peu d'aide ? Je m'appelle Cammassou, j'habite juste derrière.

Elle attendit une réaction de l'enfant, qui semblait avoir un peu peur et un peu faim, à en juger par les deux pauvres miches de pain qu'il avait près de lui.

_Euh....tu as faim peut-etre ?........En tout cas, si tu le souhaites tu es le bienvenu chez moi, enfin chez nous, avec mon époux, Smithy.


Elle lui sourit gentillement et lui montra sa maison

_Bon. Je rentre le prévenir, viens nous rejoindre quand tu veux....et pi si tu veux pas, ben je t'apporterais quand meme à manger

elle lui sourit et repartit tout aussi contente de rentrer chez elle, le laissant près de l'eau, vu qu'il ne semblait pas trop vouloir bouger de là pour le moment

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carpe diem
et hakuna matata la dedans, il est où ???
Guillaume.


Il fut interrompu par une dame qui vint lui parler. Elle était étrange selon lui. C’était surtout sa réaction qui l’étonnait. Dans les autres villes, on le rossait au lieu d’être accueillant. Qui voulait d’un pauvre orphelin affamé qui coute de l’argent ? Personne, même son père n’avait pas voulu de lui.

Il la regardait d’un air perplexe. Elle repartit comme elle était arrivée. Il se demandait si c’était une des personnes dont il avait entendu parler par d’autres enfants des rues. Il courrait la rumeur que des orphelins disparaissaient. On disait qu’on les voyait pour la dernière partir avec des gens gentils. Toujours selon la rumeur, on avait retrouvé certains mort.

Il se méfia donc. Il valait mieux pour sa survie de pas accepter des propositions trop belle pour être vraie. Avec tout ça, il avait fini sa miche de pain qu’il avait « durement » gagné l’autre jour. Le soleil était au zénith ce qui signifiait qu’il était l’heure de midi. Il avait le temps avant le coucher du soleil.

Ses vêtements n’étaient pas encore tout à fait sec. Il prit un bout de bois qui se trouvait non loin de lui et se mit à dessiner sur le sol pour passer le temps. Il fit tout d’abord quelques lignes. Ces quelques lignes devinrent un visage. Il continuait à dessiner sur la berge. Le visage devint rapidement celui d’un enfant.

Il était entrain de dessiner le visage de la petite fille qu’il avait vu hier*. Le contour et les détails du visage étaient facile à faire avec son instrument. Mais ce qui l’intéressait le plus était les yeux de celle-ci. Après plusieurs tentatives (2 pour être précis), il se lassa de ne pas arriver à capturer sur son dessin ce qu’il avait vu. Énervé, il fit des mouvements de pieds sur le dessin pour le détruire.

Il fit la moue et mit sa tête sur ses bras qui se croisèrent sur ses genoux. « C’est po juste », pensa-t-il.


*Note : un enfant n’a pas la même notion du temps qu’un adulte. Le passé est soit hier ou tout autre synonyme.
Cammassou


Cammassou avait attendu le petit bonhomme un bon bout de temps, et ne le voyant guère venir chez elle, elle prit un morceau du gâteau que Smithy lui avait préparé et l'emporta. A peine sortit de chez elle, elle se dit qu'il valait mieux en prendre un deuxième, ainsi, elle pourrait manger avec l'enfant.

Elle se dirigea donc vers la lac avec deuxx parts de gâteau à l'abricot. Une fois arrivée, elle resta un peu en arrière, toujours soucieuse de ne point effrayé l'enfant.


_Coucou toi ! Tu te souviens de moi ? Je suis venue me présenté il y a peu et t'ai proposé de venir manger un peu.

Quand elle arriva, l'enfant avait la tete entre les genou, mais ne semblait pas dormir ; elle attendit donc un peu, pour avoir une réaction. Devant le silence de l'enfant, elle continua de parler, elle qui était bavarde.....mais difficile tout de même de faire la conversation toute seule

_Je t'ai apporté une part de gateau. Smithy, mon mari, l'a fait quand je lui ai parler de toi. Tient , regarde, je pose les deux parts ici, prends-les, tu verras c'est très bon

Elle déposa les parts de gateau entre elle et le petit. Puis s'assis par terre et attendit qu'il réagisse. Elle avaot du temps devant elle et était bien décidé à ne pas le laisser seul

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carpe diem
et hakuna matata la dedans, il est où ???
Sosso76


Sosso revenait du lac où elle avait porté une barque commandée.
Purée, qu' elles étaient lourdes ces fichues barques, il faudrait qu'elle pense sérieusement à faire appel à quelqu'un pour l'aider...
à moins qu'elle utilise un bois moins lourd

C'est alors qu'elle passa devant un gamin et une jeune fille.
La jeune fille avait l'air de proposer à son moutard une part de tarte qui n'avait pas l'air à son gout.
Son ventre se mit à gargouiller, elle la mangerait bien elle cette part.


B'jour m'dame !!
Qu'est ce qui lui arrive à vot' moutard ?
L'a pas faim ??


Puis en se rapprochant encore, elle sentie une odeur un peu... comment dire ? particulière.
Se demandant si l'odeur venait de la tarte, elle se dit que le mioche avait ptet raison de pas vouloir y toucher ^^


Ben alors gamin? qu'est ce t'as ?
pourquoi t'es nu comme un ver ?
t'as fais une tourmenterie ? et tu trouille que ta mère t'empoisonne pour te punir ??
Cammassou


Cammassou ne vit pas la dame arrivé près d'eux.

_B'jour m'dame !!
Qu'est ce qui lui arrive à vot' moutard ?
L'a pas faim ??

_Bonjour, moi c'est cammassou
C'est pas mon fils...et si, je pense qu'il a faim mais il semble avoir un peu peur du gateau. Vous ne voulez en morceau ? j'en ai encore à la maison...apres tout, si on en mange il se médiera ptet moins



......

_Ben alors gamin? qu'est ce t'as ?
pourquoi t'es nu comme un ver ?
t'as fais une tourmenterie ? et tu trouille que ta mère t'empoisonne pour te punir ??

_mais je ne suis pas sa mère...mais j'ai meme po penser à lui apporter des habits....Vous en avez chez vous ? J'ai jamais eu d'enfant, tout sera trop grand pour lui ?

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carpe diem
et hakuna matata la dedans, il est où ???
Sosso76


M'dame Camassou, vous m'dîtes ?
voui, j'a entendu parler d'vous...
j'suis ravie d'vous connaître m'dame, moi c'est Sosso.


Puis retournant à la source de leur préoccupation, le ptiot...

Oh !! c'est pas vot' fillot ?
à qui qu'il est alors ?
j'l'a jamais vu ici moué !

Tu viens d'où gamin ?
où que c'est qu'elle est ta marâtre ?
Pis pourquoi t'es en tenue d'Adam hein ?

j'dois bien avoir encore quelques défroques à mon Mozia quand il était ptiot comme toi.
On mange un bout de ce gateau pis on va les chercher, hein l'gamin ? tu veux ?
Mais prend, enfin pisque la dame, elle te donne.


Guillaume.


Décidément, il ne comprendrait jamais les grandes personnes. A peine fut-il seul et c’était mis à bouder comme il se devait qu’on venait à nouveau le voir. C’était une bien étrange ville. C’était à nouveau la même dame « gentille » qui était venue. Quelques instants plus tard elle fut rejointe par une autre dame.

Cette fois-ci, il les dévisageait. Il détaillait leur visage silencieusement dans sa tête. Ensuite, il détailla leur regard. Le regard de la première était plein de candeur et de naïveté. Le regard de la deuxième avait quelque chose de maternelle. L’intonation de la voix de la deuxième lui rappelait celui d’une mère surtout en lui parlant.

Au fil de la discussion, il sut que la deuxième avait un enfant. Son intuition était donc juste. Il avait toujours ses sourcils froncés et il n’avait pas quitté son air perplexe face aux 2 grandes personnes. Les questions fusaient et s’entrechoquaient dans sa tête. Qu’est ce qu’ils pouvaient parler vite… Il n’avait même pas le temps de penser, c’était fou.

Quand il put enfin en placer une, il avait du mal à parler.


Plus… plus de… plus de mam… maman
Pas… pas de… pas de pa… papa


Avec ces mots simples, il exprimait le fait qu’il était orphelin.

Sentait… p… pas… bon … beurk… laver

Il expliquait avec ses mots qu’il ne sentait pas bon et qu’il dû se résigner à se laver. Avec tous ces yeux sur lui, il se sentait tout d’un coup gêné d’avoir son corps à l’air. Il eut des frissons de froid en réaction. Il enfila ses haillons en triple vitesse sans même vérifier qu’ils étaient secs.
Cammassou


Cammassou, toujours aussi à l'est, n'ayant pas l'habitude des enfants espéra que dame Sosso s'en sortirait mieux qu'elle. Elle la laissa lui parler, et vit qu'elle, au moins, elle posait les bonnes questions, vu qu'elle avait eu des réponses


Plus… plus de… plus de mam… maman
Pas… pas de… pas de pa… papa
Sentait… p… pas… bon … beurk… laver


_oh...ca fait combien de temps que tu roules ta bille tout seul ? Pi, roh tes vetement son encore trempé, attend, reste avec la dame Sosso, je vais te chercher un truc à t'mettre sur le dos, tu vas attrapé la mort si tu restes comme ca

Elle jetta un regard désespéré à Sosso et partit en courant chez elle, vu qu'elle habitait juste derrière. Elle revint rapidement avec une cape et une part de gateau en plus. Elle tendit la cape au petit et comme il était toujours aussi méfiant, elle prit une profonde inspiration,posa la part de gateau, s'approcha tout doucement pour ne pas lui faire peur et passa la cape au dessus de ses épaules, dans le sens de la longueur afin de bien l'emmitoufler et pour ne pas qu'il se prenne les pieds dans la cape trop grande pour sa taille.
Après quoi, elle se rassit, un peu plus près de lui.



_Ben c'est pas le tout mais moi, voir le gateau tout seul par terre, j'ai pitié de lui. Vous en voulez une part dame Sosso ?

Afin de tenter de divertir le petit, quitte a passer pour une débile, elle fit "la plouf" comme elle avait vu des petits le faire.

Alors pour la dame Sosso : plouf plouf, une balle en or c'est toi qui sort au bout de trois, un deux trois.
Ainsi elle donna aléatoirement une part à chacun et commença à mordre dans la sienne pour encourager le petut

bon apéchi...*avale sa bouchée* hum c'est quoi ton nom mon p'tit ? Moi c'est cammassou, enfin appelle moi Cam, c'est plus simple pour tout le monde
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carpe diem
et hakuna matata la dedans, il est où ???
Guillaume.


Il était debout face aux grandes dames. Une d’elles lui demanda depuis combien de temps, il était tout seul. Il ne savait pas lui-même depuis quand sa mère était morte. Cela faisait très longtemps, il se rappelait juste du froid qu’il faisait dehors à ce moment là.

Long… longt… longtemps

Les mots avaient du mal à sortir de sa gorge depuis la disparition de sa mère. Avec les autres enfants, ça pose pas de problèmes. La communication se passe beaucoup avec les mouvements et le corps. La différence avec les grandes personnes faut faire des phrases compliquées et longues pour qu’ils comprennent.

Avant qu’il ne puisse dire ouf, il se retrouvait avec un morceau de gâteau entre les mains. Il le regarda d’abord d’un air suspect. Il se demandait si il était bon ou si il n’allait pas lui faire du mal. Il restait méfiant. Pourquoi tout d’un coup était-on sympathique avec lui ? Il fixa le morceau de gâteau avec les sourcils froncés.

Avec toute ces aventures, le temps avait passé à une vitesse folle et son petit estomac commença à lui rappeler qu’il aurait été bien de le remplir. Il était maintenant tiraillé entre la prudence ou la gourmandise. C’est vrai que le gâteau avait l’air appétissant et pour une fois il pourrait gouter autre chose que du pain.

C’est son estomac qui remporta la bataille contre sa méfiance. Il commença à dévorer le morceau de gâteau à pleine bouche. Les miettes volaient allègrement à cause de la manière comme il mangeait. Personne avait prit le temps de lui apprendre les bonnes manières et puis dans la rue, on en a que faire.

Après d’avoir dégusté le morceau de gâteau, il remercia la dame. C’était à peu près la seule chose qu’on lui avait apprise.


Mmmmmmm… meeeeee… meeeeer… merci

Elle avait apporté des vêtements mais il ne s’importait beaucoup avec ces choses. Il aimait ses haillons, même mouillé. C’était à lui… c’était des vêtements qu’avaient confectionné sa mère. Il les gardait précieusement tel un trésor.
Cammassou


Le petit avait retiré aussi tot la cape qu'elle lui offrait pour se couvrir. Ne sachant que faire de plus pour lui, elle lui fit une petite bise, lui promis de revenir le voir, salua la dame Sosso et partit au marché pour faire le pein de fruti et légume;

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carpe diem
et hakuna matata la dedans, il est où ???
--Jeannette.
J’ai reçu l’approbation du joueur Auteur pour faire revivre ce topic. Étant donnée l'absence IG du personnage de Sosso76



Quelques temps après les événements précédents

Encore un peu plus loin. Sans être trop proche du bord du lac non plus pour ne pas risquer de retrouver une enfant dans la flotte. Jeannette arrêta ses pas devant un petit espace sans monts. Un arbre avait été grandit prêt de l’endroit ou la dame s’arrêta et ses branches feuillu recouvrait la surface de l’eau de son ombre.

Jeannette posa son panier sur le sol et en sorti une couverture qu’elle étendit tant bien que mal sur le sol. Elle y déposa avec délicatesse l’enfant endormi. Un inventaire de ce qu’elle avait apporté s’imposait. Une miche de pain, quelques fruits, un morceau de viande séchés et une gourde comblait le futur appétit de la demoiselle. Il en resterait sans doute même… Elle sortie également des parchemins et quelques fusains.


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Nourrice d'Isaline
Guillaume.


[Après les aventures dans la ville]

Il avait suivit avec la gentille dame la nourrice. La gentille dame semblait inquiète à la place du marché. Il ne comprenait pas l'inquiétude. La dame qui avait pris la petite fille semblait gentille malgré son air sévère. Arrivé près du lac, il était essoufflé. Que les grandes personnes marchent vite !

Ils remarquèrent que la dame à l'air sévère et la petite fille s'étaient installés au bord du lac. Instinctivement, il se cacha pour pas être vu. Il aimait observer mais il n'aimait pas trop parler.

Il vit la dame sévère sortir ses provisions du sac et les étaler. Il commença à regarder d'un air intéressé. La nourriture semblait délicieuse. Comme d'habitude, cela lui donnait faim. Il avala sa salive d'envie.

Quelque chose l'intrigua ensuite. Tout était de la nourriture sauf des choses plates et jaunâtres. Elles semblaient souples. Avec les choses jaunâtres, il y avait des choses noires.

Il s'accroupit dans sa cachette. Il n'en pouvait plus d'être debout. Cela faisait depuis longtemps qu'il courrait partout et ses jambes étaient fatigués mais pas lui! D'un air absent, il se mit à dessiner de nouveau sur le sol tout en regardant parfois vers la dame sévère et la petite fille qui dormait.

Justement, c'était la petite fille qu'il dessinait sur le sol.
Cammassou


Cammassou se dirigea vers le lac avec le petit Guillaume. Elle marcha vite inuiète de laisser la fillette proche d'un lac avec une nourrice qui lui semblait insouciante. Elle laissa le garçon s'assoir et l'observa. Il semblait se cacher. Elle le regarda sans comprendre puis, sachant qu'il ne partirait pas, lui dit :

Je vais aller demander à la nourrice si tu peux t'approcher, mais il ne faut pas faire de bruit, la petite est fatiguée, elle dort.
Elle lui sourit gentillement et se dirigea vers la nourrice :

Je ne voudrais pas vous embeter, mais euh le petit garçon semble très intrigué par la fillette. La voir semble déclenché en lui une joie que je n'ai encore jamais vu sur un visage. Cela ne pose pas de soucis si il s'approche un peu ?...Il est très gentil et me semble peu bavard, il sera calme, la petite ne risque rien

Elle attendit la réponse de la nourrice en regardant du coin de l'oeil le garçon, caché derrière son arbre.
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carpe diem
et hakuna matata la dedans, il est où ???
--Jeannette.
Jeannette sorti également une petite balle de cuir et une poupée de laine de son panier au moment ou elle entendit la voix de la dame qui avait surveillé la fillette pendant son aventure. Elle releva un regard surprise puis tourna le visage vers la cachette du garçonnet. Que pouvait-elle bien avoir dans ses choses pour occuper un petit garçon? Elle se tourna vers la dame, parlant en murmure pour ne pas réveiller la fillette.

Cela ne pose pas de soucis, aucun. Vous êtes la dame qui a bien voulu surveiller mademoiselle pendant que je me suis fait accoster par les vendeurs. Je vous en remercie, je serais peine qu’il arrive quelque chose à cette fillette. C’est dans sa nature d’explorer des qu’elle a un moment d’inattention de ma part. Cela fait la deuxième fois que cette frimousse me fausse compagnie.

Ses paroles étaient sérieuses mais rempli d’une tendresse sous-entendue. En parlant, la nourrice rangea la nourriture qui servirait pour plus tard et tendit à bout de bras le parchemin jauni. Elle s’adressa à l’enfant camouflé.

Approche... Devine ce que je tiens. Si tu le découvre, il es à toi.

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Nourrice d'Isaline
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