[RP]Les lupanars aussi, ça se taxe!

Tandis que l'Ecossais terminait sa diatribe hormonale, passant d'énièmes menace d’émasculation, sans doute un sport national écossais favorisé par le port de jupes par les hommes, pour finir par un tour de comptoir, l'affaire se conclut sur un:

Slàinte !!

Avant qu'il ne puisse émettre le moindre son, ni de gouter son verre d'ailleurs, le lupanar se transforma en véritable carrefour comtal, quand Lubna et Stelliem débarquèrent, la première avec des yeux tel qu'il la connait, curieuse de découvrir l'endroit, quand la seconde semblait bien moins à l'aise.

Ben vous voyez l'Ecossais, semble que ça soit quand même bien fréquenté ce boui boui... ponctué d'un rire limite gras.

Juliette enchaina sur sa détermination à visiter les lieux, tandis que lui lorgnait sur la caisse, bien décidé à imposer une taxation à la source. C'est alors qu'apparu le phénomène de foire, Lulue la bien nommée...

VOUS FAITE QUOIIIIIIIIIIIIIIII TOUS ICI !!!!

C’EST FERME !!!! Si vous voulez tous repasser plus tard, enfin tous, pas vous les filles, je n’embauche pas…

Dites donc la ribaude, plutôt que de brailler, si vous me présentiez vos livres de comptes, et surtout, vos quittances d'impôts...

Un regard d’acier fut jeter vers Paulo « niquedouille » quand la michetonneuse constata qu’en plus tout ce beau monde se rinçait le gosier, elle espérait qu’il leur avait fait payer le prix fort, car ce n’était pas un salon de boisson chaude et les tarifs de jours, toujours plus élevés.
On ne faisait pas descendre la grosse Lulue en matinée pour rien.

Une des femmes présente prit la parole, et de la toiser en détail de bas en haut, elle hésita, devait elle en rire ? Nan !

Ca tombe bien je veux pas être embauchée moi !!

Engrossée comme vous êtes, à mon avis, même le pégu du coin ne donnerait un écu.

Mais c’est que le tout rimait, pégu/écu, faudra qu’elle la ressorte celle-ci, en attendant la cloquée semblait mal au point, elle n’allait pas nous faire le marmot, ici et maintenant ?
De les reluquer de nouveau, s’avançant d’un pas, pour faire partir tous ces visiteurs indésirables, quand un ouvrit la bouche, et si elle avait hésité à rire, la première fois, cette fois ci, cela jaillit.

Dites donc la ribaude, plutôt que de brailler, si vous me présentiez vos livres de comptes, et surtout, vos quittances d'impôts...

Reprenant son souffle, entre deux éclats de rire.

Je braille pas, je cause, et vous dites quoi des livres de contes ? et des quoi… des guidances d’infos ?
Ici on raconte pas d’histoire aux hommes avant de s’endormir, enfin si mais pas des contes, je pense pas que cela leur iraient, sauf les livres imagés, et puis mes filles savent pas lire.

Lub s’était tenue à l'écart en voyant la fameuse « LULU »
Tout bas à Stell... Alors c'est elle! Quoiqu’elle est bien plus appétissante que la boiteuse de Sarlat !

Puis renlie posa une question bien fâcheuse vu la réponse de la Lulu Je braille pas, je cause, et vous dites quoi des livres de contes ? et des quoi… des guidances d’infos ?
Ici on raconte pas d’histoire aux hommes avant de s’endormir, enfin si mais pas des contes, je pense pas que cela leur iraient, sauf les livres imagés, et puis mes filles savent pas lire.

En entendant « mes filles » elle sursauta
Vous êtes nombreuses à travailler ici ? Fallait qu’elle sache si d’autres donzelles étaient présentes et si Vlad n’était point dans une chambre !
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Juliette qui affichait des yeux tout aussi ronds que le ventre de Stell, demeurait-là, bouche béante, bouche-bée par l'appartition soudaine de la fameuse Lulue. Se croyant discrète elle lui avisait le popotin...corne de bouc ! c'est tout à elle ce gros machin?!

Elle se secoua la tête sèchement comme pour se ramener à la réalité euh bien galbée qui se tenait devant elle, tentant de reprendre contenance! Rendre coite la Proc juste par la dimension d'une croupe, fallait le faire!

Affichant un air mi-contrarié mi-insulté par les propos qu'elle leur tenait, elle réussit enfin à lui répondre

- Euh je... euh je ne suis guère ici pour être embauchée! Non mais! Il me semble évident qu'aucune de nous n'a le style de la maison!

Avisant un moment, la tenue légère dont elle était affublée ; mais se radoucit rapidement, question d'obtenir d'elle une coopération minimale

- Par contre, si vous pouviez nous dire si vous avez aperçu Mordock récemment? Disons, depuis les deux derniers mois... ce serait fort aimable à vous! Nous le cherchons!

Esquissant un léger sourire, Juliette ne pouvait résister à l'envie irrépressible de détailler sa silhouette ... c'était vraiment ce type de femme qui plaisait à Mordock?! Nah elle doit avoir des talents de paillasse, connus que de ses clients! Elle jeta néanmoins une oeillade furtive en direction d'Arth, curieuse de constater si cette femme lui procurait un quelconque émoi...
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{ ...Sauvez Renlie (*)...}

A peine le temps de boire cul sec son godet de, ...de, ...ben, de cette espèce de drôlerie qui remplissait la bouteille, que voila de nouvelles des entrées dans la pièce: L'écossais tourne la tête et en reste sans voix, ou presque , au point ou on en etait, il s'attendait encore a voir arriver Aristote sait qui ,mais de là à voir arriver Stelliem...Arth regarde un a un les "visiteurs".

Si jamais Bikko avait vent de la visite de "son honneur" dans ce lieu, il y a fort a parier que le lupanar, et son contenu seraient transformés en vestiges mérovingiens a coup de baffes, et une partie de ses occupants avec. Presque moqueur, Renlie le regarde :
- Ben vous voyez l'Ecossais, dit-il en partant dans un rire gras,'semble que ce soit quand même bien fréquenté ce Boui-boui . Arth lève un sourcil. Il en arrivait à se demander s'il était vraiment à sa place. Ben oui après tout, puisque la situation paraissait tout à fait normale pour tout le monde , sauf lui, autant retourner noircir du parchemin dans les bureaux de la maréchaussée.
- P't'etre un peu trop justement, répondit-il pour lui même, ne voulant pas alimenter la polémique plus que nescessaire...Il haussa les épaules de dépit et poussa un soupire en entendant du bruit dans l'escalier: Sans doutes le milicien qu'il avait envoyé à la recher de la grosse Lulu avait-il fait choux blanc dans ses recherches.

Il tourna la tête, croyant voir redescendre l'homme d'armes mais il n'eut que la vision d'un fessard éléphantesque qui bouchait la montée d'escalier, et la gouaille rauque de son propriétaire.
- Que le Sans nom me patatafiole !!! ....dit-il incrédule en voyant "la chose"...Mordock en pince vraiment pour ce tas de saindoux?! ll regarde Juliette et les autres avant de reporter son attention sur la ribaude. Même avec beaucoup, beaucoup d'imagination, il avait du mal a imaginer qu'on puisse chevaucher pareille monture, même après des mois , voir des années d'abstinences... nnaaaaaaaaAAAAAAAaaaaaannnn !!! ....vous m'prenez pour un pélican c'est ça ? Il écoute Renlie houspillerla tenancière des lieux et hoche la tête en grimaçant. Se tournant vers Juliette et les filles il dit, narquois:
- D'ici qu'elle veuille les lui payer en nature ses impots, elle va lui faire la brouette salardaise et le tourniquet périgoourdin, il sourit, pour le coup ses roubignoles seraient malmenées.


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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "

Stell reprenait contenance quand elle sent un regard appuyé. Elle leve les yeux et regarde la femme qui lui dit tranquillement.

Engrossée comme vous êtes, à mon avis, même le pégu du coin ne donnerait un écu.

Ecarquillement des yeux, bouche ouverte l'air choqué, Stell la devisage de bas en haut s'arretant a son regard. Véxée la jeune femme ! Ben oui quoi elle est juste enceinte nomého ! Et puis c'est quoi cette femme qui la juge pas digne d'etre payer un écu !! Elle s'est pas vu elle !

Stell fronce le nez, plisse les yeux et s'apprete a riposter quand elle se rend compte de ses pensées et de ce qu'elle allait dire. Légère hésitation qui permet a son cerveau de femme enceinte par on ne sait quelle logique tortueuse de comprendre que cette catin par cette phrase realiste venait de la liberer d'un grand poid.. Et c'est tout naturellement qu'elle lui fait un sourire et lui dit gentiment.

Merci beaucoup pour votre avis si pertinent dame.

Folle ? Nannnn juste soulagée de savoir qu'elle ne risque rien ici. Et d'être soudain plus tranquille et détendue dans cet endroit ou jamais elle n'aurai mis les pieds sans ce concours de circonstance. Elle entend murmurer pres d'elle. Elle leve les yeux surprise et regarde Lubna puis la femme a demi nue puis Lubna de nouveau et de se pencher vers elle pour lui repondre doucement.

Ca doit dependre des gouts et des appetits hein !

Puis elle ecoute la suite de la discussion jusqu'a ce que Arth les prennent a parti.

brouette salardaise ? le tourniquet périgoourdin ? Stell ouvre la bouche pour demander ce que c'est quand pour une fois elle la referme sans qu'aucun son n'en sorte se doutant inconsciemment qu'elle n'allait pas apprecier la reponse. Mariée oui ! Enceinte oui ! Et pourtant tellement encore ignorante et naive même si elle le nie. Et de grimacer quand la pensée de son cher mari lui traverse l'esprit. Arfff ! Regard inquiet vers la porte et de dire en reculant doucement vers la sortie.

Hum bon ben je vous laisse j'ai une tonne de chose a faire... Adieu dame... et a plus tard les autres...

Et sans attendre son reste, Stell file aussi vite que lui permet son ventre rebondi et sa demarche en canard, avant que quiconque puisse lui dire quoi que ce soit.
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[Quand tout part en couille]

Haussement de sourcils et de regarder le Paulo, étonnée, mais sa tête de benet ne la rassura pas mieux, et pourtant Aristote savait qu’elle avait presque tout vu et tout entendu, mais là on ne lui avait jamais fait le coup.
Son regard se posa de nouveau sur cette bande de fous furieux, car les questions fusaient et n’avaient aucun lien entre elles.

Vous êtes nombreuses à travailler ici ?

Par contre, si vous pouviez nous dire si vous avez aperçu Mordock récemment? Disons, depuis les deux derniers mois... ce serait fort aimable à vous! Nous le cherchons!

Sans parler du mal rasé qui s’adressait aux filles, d’où elle capta le mot "Saindoux", encore un qui voulait du lubrifiant à donzelle.

Stop, vous vous trompez de coin je pense !
Ici vous z’êtes pas dans un magasin d’enluminures, ni au bureau de recensement, ni aux douanes.
Si vous voulez avoir des informations ? Repassez surtout pas, vous voyez quand vous êtes à confesse, le curé il doit garder tout secret, et bien ici c’est pareil…

Et l’engrossée de quitter les lieux, ben déjà cela de gagner.

Au Revoir Dame !!

Juliette regardait la Lulue, plantant ses petits poings de jeune femme sur ses hanches... visiblement elle ne comptait pas en rester-là! N'acceptant clairement pas la réponse de la Lulue, elle se placa à bonne proximité d'elle, en oubliant même Stell qui filait déjà en douce. Puisque la politesse n'avait rien donné, autant point se gêner!

-Je vous ai demandé des informations, et si vous ne daignez point répondre, je m'en fiche, j'ouvrirai toutes les portes closes que je trouverai à l'étage! Vous ne vous débarrasserez pas si aisément de nous ! Et franchement le secret de la confesse.. à d'autres hein!

La jeune brunette croisa ses bras sur sa poitrine...ayant bien conscience de ne pas vraiment être de taille, ne serait-ce qu'au niveau du galbe général ni même de sa stature, mais possédant un culot certain, se tenait néanmoins bien droite, juste sous le nez de la pintade fichtrement mal-engueulée, qui commençait d'ailleurs à sérieusement l'agacer avec ses grands airs

-Je veux retrouver Mordock et plus tôt vous collaborerez, plus tôt vous vous délivrerez de l'importune présence notre petit groupe!

Avise déjà du regard l'escalier menant à l'étage, prête à réagir à tout moment et s'y diriger en trombe pour mener à bien la mission qu'elle s'était donnée ; oh que non, elle ne s'était pas déplacée en ce lieu dégoutant pour revenir bredouille!
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Et de regarder la brunette qui s’avançait les poings sur les hanches, mais c’est qu’elle semblait s’énerver, elle voulait des INFORRRMATIONS. Elle oubliait qu’elle avait mise à la porte des gabarits autre que son genre de donzelle, si non, elle ne serait pas arrivée à tenir un établissement de la sorte, aucune réflexion dans ses petites têtes.

-Je vous ai demandé des informations, et si vous ne daignez point répondre, je m'en fiche, j'ouvrirai toutes les portes closes que je trouverai à l'étage! Vous ne vous débarrasserez pas si aisément de nous ! Et franchement le secret de la confesse.. à d'autres hein!

Elle devait être en recherche de son mari volage, encore une, qui ne savait où elle devait le trouver, devait être amoureuse pour venir le chercher même ici.

Je veux retrouver Mordock et plus tôt vous collaborerez, plus tôt vous vous délivrerez de l'importune présence notre petit groupe!

Haussement d'épaules, devant ce petit caprice typiquement féminin, et la grosse Lulue de penser "mariez vous et faites des gosses ..." moi je les garde pour le plaisir, sourire en coin.

Vous pouvez monter si vous voulez !
Vous ne trouverez que des filles et certainement de mauvais poils si vous les réveiller, à vous prendre un truc sur la tête.
On ne fait pas pension et aucun homme ne dort ici.
Je vous laisse j’ai un petit déj’ à prendre.

Et de se retourner direction la cuisine où l’attendait une bonne miche et un bon saucisson.

{...Compromis, chose dût...}

L'écossais, stupéfait suivait des yeux le déhanché de ribaude au derrrière éléphantesque, encore stupéfait qu'on puisse avoir un attrait pour celui ci. Le pauvre escalier grinçait à n'en plus finir sous le poids de la dame, alors qu'elle en descendait les marches pesament.

Les filles soit par interêt soit par curiosité pour certaines la bombardaient de questions en comptant bien avoir les réponses et si possibles, aimablement, sans parler de Renlie qui aimerait bien remplir un peu plus la cassette comtale de quelques écus sonnant et trébuchant. Mais, visiblement la ribaude faisait la sourde et oreille, ou n'entendait que ce qu'elle voulait bien entendre, les invitant même a aller a confesse.
C'est la brunette qui, montrait la plus grande motivation quitte à menacer d'aller fouiller elle même les chambres a l'étage ce qui, d'après la grosse ribaude, risquait de déranger les filles dans leur sommeil, les laissant là sur un: ...Je vous laisse , j'ai un petit dej' à prendre...en se dirigeant vers la cuisine.

L'écossais soupira.
Vue la croupe charolaise que la dame offrait aux clients potentiels de l'endroit, il y avait guère à parier que celui-ci devait etre constitué cochonaille plutot que de fruits frais ou de soupe de legumes. Arth regarda juliette, qui semblait plus déterminée que jamais, voir limite agacée. L'écossais prit la parole:
- Ceart-gu-leòr (*) lança -t-il...Admetons, y'a personne dans les chambres hormis vos travailleuses, mais est ce qu'au moins vous pouvez nous dire si Mordock est passé vous voir ces derniers temps?...C'est quand même pas sorcier de répondre a c'te questions ?! Il regarde Juliette et les autres , une idée germant dans son esprit, faisant naitre un sourire au coin de ces lèvres...Faites nous au moins visiter les chambres, au moins qu'on soit sur qu'il est pas ici, il regarde la grosse, une sorte de visite guidée ...avisant la bourse de cuir qui pend à la ceinture de Renlie...J'suis sure que le comté vous dédomagera d'une façon ou d'une autre...

Ben oui quoi, tant qu'a faire a être la, autant que chacun y trouve son compte.
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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "

La brunette se sentait légèrement déconcertée par la nonchalance de la charmeuse au final, nullement charmante et surtout peu coopérative, aussi l'avisait-elle sans trop savoir quoi lui répondre sans devenir déplaisante. Mais pour qui elle se prend celle-là?! Et puis en quoi est-ce si difficile de répondre oui ou non?! Non mais! Ne pouvant contenir plus longtemps la frustration qui la submergeait intérieurement, elle laissa échapper un grognement bien senti, qui s'acheva dans un commentaire trahissant indubitablement son agacement.

- Mais... vous pouvez quand même nous dire si Mordock vous a rendu visite ces deux derniers mois non?! Encore trop difficile?!

Définitivement, elle jouait avec sa patience, qui n'était d'ailleurs pas le premier charme de la biche! Alors qu'elle allait renchérir, son écossais prit la parole

Ceart-gu-leòr (*) lança -t-il...Admetons, y'a personne dans les chambres hormis vos travailleuses, mais est ce qu'au moins vous pouvez nous dire si Mordock est passé vous voir ces derniers temps?...C'est quand même pas sorcier de répondre a c'te questions ?! Faites nous au moins visiter les chambres, au moins qu'on soit sur qu'il est pas ici, une sorte de visite guidée ...J'suis sure que le comté vous dédomagera d'une façon ou d'une autre...

Réalisant que la tapineuse tirait sa révérence tout bonnement, comme s'ils n'existaient plus, Juliette tenta de croiser le regard de ses comparses. Bah où sont-ils?! Pivotant sur elle-même, elle réalisa soudainement que Lubna s'était évaporée et que Renlie accédait à une pièce au fond du couloir, probablement le bureau de la tenancière. Sans doute en avait-il eu assez de ces échanges stériles qui ne menaient à rien ; d'autant que le sort de Mordock l'importait sans doute beaucoup moins que sa bourse! Reportant son regard sur son amoureux, elle lui dit

- Laisse tomber Arth! Nous n'arriverons à rien avec cette... femme! Visiblement, hormis des fadaises, rien de pertinent ni d'éclairant ne sortira de cette hideuse bouche! Pfft! Franchement, je ne comprends pas ce que peut lui trouver Mordock à cette femme! Clairement ce n'est point une pintade mais ... quand même!

Alors que la Lulue achevait de s'éclipser à la cuisine, Juliette ne pouvait s'empêcher de lui mater la croupe flasque, toujours aussi impressionnée par sa taille. Hors de son champ de vision, la brunette ne put retenir une brève oeillade par-dessus sa propre épaule, observant sa modeste croupe, quoique bien galbée mais fichtrement moins imposante que celle de la mégère.

- Dis...? Non laisse... c'est sans importance...

Affichant une petite moue, elle regarda en direction de l'escalier, peu enthousiaste à l'idée d'ouvrir les portes closes qui jusqu'ici, lui avait épargné toute vision dégoutante et lubrique.

- Bon .. bah.. que fait-on?! On tente les cham....

À peine eut-elle terminée sa phrase qu'une femme apparut comme par magie devant le couple : une brunette éméchée, légèrement vêtue, la chevelure en bataille, et apriori, à peine plus souriante que le précédente... décidément, l'air antipathique doit être un pré-requis à l'embauche!


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{...Causes à mon fessard, ma tête est malade...}

Même si l'écossais passait pour certains pour une sorte de docteur "es ronchonage", force est de constaté que la ribaude était elle aussi maitresse en la matière. Au moins lui, même en râlant, répondait-il aux questions qu'on lui posait.

Il allait renchérir voyant que la grosse joufflue ignorait totalement leur présence désormais. La conduite de la dame etait pour le moins vexante, voir même, insultante. La moutarde commençait a monter serieusement au nez de l'écossais. Il allait renchérir un peu plus vertement lorsque, portant son regard sur lui, la brunette, légèrement excédée lui dit:
- Laisses tomber Arth ! Nous n'arriverons à rien avec cette ...femme! Visiblement, hormis des fasaises, rien de pertinent ni d'éclairant ne sortira de cette ideuse bouche! Elle soupira...Franchement je ne comprends pas ce que peut lui trouver Mordock à cette femme! Clairement ce n'est point une pintade mais....quand même !!
L'écossais opina du chef, et sourit doucement en voyant que la brunette semblait lancer une étude comparative entre l'arrière train pachydermesque de la ribaude et le sien, bien plus agrable à regarder.

Affichant une moue duubitative, Juliette, tourne son regard vers la volée d'escaliers menant aux chambres a l'étage du dessus, et pose la question sur une une éventuelle visiste qui tiendrait plus de la descente de la prévôté qu'autres choses quand une nouvelle pensionnaire des lieux fait son apparition: Brune, passablement avinée, tenue aguicheuse de circonstances, et gracieuse comme un porte de prisons? elle se tient devant eux. Ce fut une arrivée que l'écossais n'avait même pas vu venir.
Juliette la détail de haut en bas, comme méfiante:
L'écossais regarde la jeune femme, en passant un main sur son eternelle barbe naissante:
- Mouais.... tiens? regardes, celle là a à peine l'air plus avenante dit-il, d'un autre coté c'est pas avec leur air qu'elles travaillent hein?!.....il grimace un peu, et designant la jeune femme a Juliette, il ajoute...mais son fessard à l'air moins imposant que celui de la grosse anthipathique...il s'adresse à la brunette avinée ...j'penses que vous serez tout à fait au goût de sieur Renlie, il designe la pièce du fond, vous le trouverez la bas en train de chasser les écus ...
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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "

Toujours vautrée sur son modeste plumard, la ribaude se prélassait en repensant à la nuit merdique qu'elle s'était claquée la veille.

Un seul et unique client et qui plus est, hâtif! C'était bien sa veine! Quoique... à suer comme un porc tout au long de ce qui avait probablement duré à peine cinq petites minutes , le temps lui avait paru plutôt interminable finalement... fallait le faire! Aussi avait-elle pallié à son ennui en pigeant furtivement dans l'alcool de la maquerelle, du moins jusqu'à ce que son comportement et ses frasques ne la trahissent et lui méritent une virulente admonestation dont elle se souviendrait longtemps! Quelle enquiquineuse celle-là! Plus moyen de s'amuser un peu! Juste d’y repenser, elle en maugréait toute seule dans son lit, du moins jusqu’à qu’elle entende le raffut à l’étage du d’sous.

En grande feignasse qu’elle était, même sa curiosité ne parvenait pas à la convaincre d’aller voir ce qui se tramait sous elle. Les voix ne lui disaient rien alors pourquoi daignerait-elle se bouger?!

VOUS FAITE QUOIIIIIIIIIIIIIIII TOUS ICI !!!!
C’EST FERME !!!

La ribaude de relever le haut de son épave, nonchalement et avec peine, reposant tout le poids sur son bras, semblant soudainement davantage interessée, tendait l’oreille … cette voix-là par contre, lui était plus que familière! Le ton irascible l’était d'ailleurs tout autant ; il faisait généralement office de bon présage pour quiconque aimait les esclandres ! S'en suivit un étonnant silence ..

Hmm… plus rien? Déjà?!Elle n'a fait d'eux qu'une bouchée ou quoi?

Elle entreprit de se lever pour épier de sa porte, dans un vascillement digne des plus grands acrobates, grimaçant aux martèlements lancinants que lui procuraient ses mouvements encore avinés.

Elle se plaça au haut de l’escalier, plutôt étonnée de voir autant de gens à cette heure. C’est quoi toutes ces bonnes femmes?! Mais c’est quoi s’foutoir?! La ribaude de se recroqueviller au sol, tentant de se faire témoin discret.

(...) Je vous laisse j’ai un petit déj’ à prendre.

Voyant que la grosse foutait enfin l’camp, elle frotta brièvement ses mains l’une contre l’autre se disant que c’était le moment ou jamais d’entrer en scène : client potentiel à l’horizon!! CHAAAAAAAAAAAAAAARGÉ !* Essuyant le dessous de ses yeux de ses index pour tenter de rafraîchir son allure, mais n’étalant que davantage le khôl qui s'y était répandu durant son sommeil, elle descendit les marches avec discrétion, telle une féline guettant sa proie.

Arrivée à proximité de l’homme et faisant fi de la jeune brunette qui la dévisageait déjà, elle s’interposa sans vergogne entre eux pour poser une main racoleuse sur l’épaule de l’homme alors qu’elle se pressait tout contre lui, plus que chaleureuse à son égard et laissant vagabonder son autre main jusqu’au ventre de l’écossais, dans une feinte qu'elle croyait subtile.

D’une voix éraillée tant par ses mauvaises habitudes de vie que la dernière nuit, elle crissa doucement tout près de son oreille

Humm première visite beau brun ? Tu sais que je suis très douce avec les "puceaux" dans ton genre… allonge quelques écus et je te conterai maux et merveilles**

Son visage se fendit d’un sourire presque méphistophélique qui laissa même entrevoir quelques quenottes prématurément gâtées.

{…Proposition indécente…}

Un peu surpris, il regarda la brunette, enfin, celle qui savait se tenir et qui occupait une place de choix dans son cœur.

L’autre, l’avinée, visiblement peu tentée par la suggestion de l’écossais vient se placer entre lui et Juliette qu’elle ignore, avec une certaine provocation qui n’augure rien de bon pour la suite, et posant une main sur une des épaules de l’Highlander, elle lui dit :
- Humm première visite beau brun ? tu sais que je suis très douce avec les puceaux dans ton genre…allonges quelques écus et je te conterais maux et merveilles
Houlaaaa….la donzelle avait des relents de mauvaises vinasses qui seraient capables de faire se relever un mort. Et puis « puceau », elle repassera la dévergoigneuse(*) : l’Ecossais avait été déniaisé alors qu’elle devait encore jouer à la poupée de chiffon et il n’avait pas eut besoin pour ça de déboursé le moindre écu.

Elle manquait pas d’air la ribaude.
L’Ecossais ne put s’empêcher de la toiser en haussant un sourcil amusé.
Certes dans la profession du commerce charnel qu’exerce la donzelle, une certaine audace pour ne pas dire provocation est de rigueur . Cela peut avoir, paraît-il des effets aphrodisiaques sur la une partie de la gente masculine en mal de sensations ou sur le jouvenceau acnéique impatient de découvrir le corps de la femme et de passer enfin pour un homme. Enfin, comme on dit, il faut bien que jeunesse se passe.

L’écossais se trouva un peu désarmé pour le coup, ne sachant pas s’il devait lui préconiser une séance de « baffothérapie » ou faire preuve d’un peu de mansuétude vis à vis d’elle.
Il optât pour la deuxième solution :
- Òigh (**), loin de moi de remettre en doute vos compétences…il retire la main de son épaule…mais je ne suis pas en mal d’amour….il grimace, détourne le visage en agitant une main afin de chasser les odeurs…et puis franchement, vous devriez essayer le clou de girofle ,ça aide….
La vache !… et dire qu‘a une époque, on lui reprochait de croquer un oignon de temps en temps. Il grimace en imaginant le potentiel quidam entrain de s’affairer avec une telle odeur venant lui chatouiller les narines. Et d’ajouter :….permettez moi de vous présenter Juliette, il passe un bras autour de ses épaules … comprenez donc que je me passerais de vos services …

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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "

Juliette avisait la ribaude d'un air franchement hébété. Mais elle sortait d'où celle-là?! Et que leur voulait-elle d'abord?

Elle la regardait se diriger vers eux ou plutôt vers son écossais, se sentant doucement mais sûrement gagner en ébullition de l'intérieur. Mais... Mais elle fait comme si je n'existais pas cette... cette.. femme!

Incrédule, elle releva les yeux vers Arth alors que la ribaude s'imposait littéralement entre leurs deux corps. Un corps de plus entre eux deux donna aussitôt l'impression à la brunette qu'ils étaient agglutinés les uns aux autres et eut l'impression du coup que la pièce était fichtrement petite! Trop petite!

D'instinct, Juliette recula d'un ou deux pas sans réaliser que c'était bel et bien sa place auprès de l'écossais que l'éméchée convoitait sans pudeur, mais la jeune femme n'était pas du type à s'imposer, contrairement à l'impudente. Juliette n'arrivait plus à quitter des yeux, les mains de l'experte en déchéance qui malgré sa difficulté évidente à se mouvoir, arrivait toujours fort bien à louvoyer de ses mains et frétiller du bassin ! La brunette pantoise, ne parvint qu'à esquisser une grimace tant le spectacle la dégoûtait.

Humm première visite beau brun ? Tu sais que je suis très douce avec les "puceaux" dans ton genre… allonge quelques écus et je te conterai maux et merveilles

Plus fort qu'elle, ses mirettes s'écarquillèrent alors que ses pommettes s'empourprèrent d'un coup... fort probablement tant de gêne que de colère. Faut dire que la biche n'avait jamais été témoin d'un tel manque de grâce et de finesse auparavant. Elle ouvrit la bouche pour s'objecter avec véhémence mais Arth la devança...franchement d'un calme surprenant, alors qu'il balayait nonchalamment, la main qui s'imposait sur son épaule.

Òigh, loin de moi de remettre en doute vos compétences…mais je ne suis pas en mal d’amour….et puis franchement, vous devriez essayer le clou de girofle ,ça aide….
Permettez moi de vous présenter Juliette... comprenez donc que je me passerais de vos services ...

Si le contexte eût été différent, la jeune femme aurait fort probablement pouffé de rire, mais là, rien de cette situation ne l'amusait ! Elle avait apprécié la réaction de son amoureux, qui rapidement, avait remis cette pouffiasse à sa place, mais un peu trop gentiment au goût de l'amoureuse, franchement vexée que la ribaude ose lui faire des avances juste sous ses yeux tout en le tripotant comme si de rien n'était. Non mais, j'ai aucune propension aux baffes mais là.. elle me cherche! se dit-elle

Franchement remontée, elle poussa sans ménagement la main qui était demeurée sur le ventre de l'écossais.

-Non mais ça suffit! Retirez votre sale main ou j'vous la coupe!

Pivotant sur elle-même pour faire face à son amoureux elle lui dit tout en agrippant sa main et le traînant littéralement vers la sortie

-On rentre! Mordock, bah qu'il continue de se terrer, tant pis! Moi j'ai ma dose de ce lieu de cinglées !
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