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[RP] La place du marché

Maltea
Maltea ne pouvait plus gérer la panique qui s’était emparée d’elle. Cela faisait maintenant de longues minutes, qui lui semblaient être une éternité, qu’elle criait et cherchait après sa fille.
Sans s’en rendre compte, son pas rapide s’était transformé en course. Elle s’en fichait éperdument qu’on la voit courir de la sorte. De longues mèches blondes s’étaient échappées de sa natte. Elle avait l’air d’une paysanne, mais comment garder son allure alors que la peur d’avoir perdu sa chair et son sang occupait toutes ses pensées. Alors qu’elle arrivait près de la fontaine du village, elle entendit un cri… Maman….
Elle retourna sa tête et la vit… son cœur fit un bond. Qu’avait on fait à son bébé. Son visage montrait des traces de larme. Une femme qu’elle n’avait jamais vue se tenait aux côtés d’Isaline. Une fureur s’empara de la jeune de femme, c’était son bébé et personne ne lui ferait du mal. La femme l’a vit et prit un air apeuré, qu’avait elle fomenté ?
Elle s’approcha du groupe un air menaçant envers la femme qui se tenait près de sa fille et d’un autre gamin. Cependant, une fois son regard dans celui de sa fille, tout s’envola. Il n’y avait plus que la joie de l’avoir retrouvée. Elle se laissa tomber à genoux devant Isaline et la serra fortement contre son cœur, déposant une multitude de doux baisers sur son petit visage d’ange. Elle ne songea même pas à la réprimander pour avoir quitté sa nourrice.
D’une voix douce elle s’adressa à sa fille.


Mon petit ange te voilà, j’ai cru ne jamais te retrouver, tu m’as fait une de ces peurs.

Elle se rendit compte que sa fille était mouillée et que lors de son baiser, une substance collante s’était déposée sur sa joue. Un regard vers le panier de la dame, lui donna quelques pistes.
Peut-être que cette femme l’avait tout simplement trouvée et l’avait prise sous son aile.
Ca se pouvait… Isaline aimait beaucoup se sauver afin d’explorer son environnement et son idiote de nourrice, toujours très tête en l’air avait du une fois de plus, ne pas remarquer la fuite de sa protégée.

Maltea se releva et se présenta à la jeune femme dont la mine affichait toujours une certaine peur.


Bonjour, je me présente, Maltea Wagner, duchesse de Brienne. Je suis la maman d’Isaline.
Pourriez vous m’expliquer ce qu’il s’est passé et ce que vous faites aux côtés de ma fille.


Son ton ne laissait aucune échappatoire à son interlocutrice. De par sa fonction, Maltea avait prit l’habitude de mettre une certaine froideur dans sa voix lorsqu’elle parlait à des inconnus. Ce ton contrastait avec la tendresse qui pouvait en émaner lorsqu’elle parlait à sa fille et encore à son époux. Beaucoup prenait ce ton détaché pour de l’arrogance mais Maltea n’en avait cure, après tout elle l’était aussi…
Cependant en jugeant du regard la femme, elle se rendit compte que celle-ci ne présentait pas une once de culpabilité. Son regard bien qu’apeuré de se retrouver face à elle n’était guère fuyant. Une douceur émanait de cette femme, non cette fois, la vice-duchesse en était certaine. Cette femme n’avait joué aucun rôle dans la disparition de sa chipie de fille. Son comportement changea et elle se radoucit. Néanmoins sa réaction pouvait se comprendre, elle avait toujours peur qu’on s’en prenne à sa fille pour la toucher de plein fouet… Sa voix était plus douce afin de mettre en confiance la jeune femme.


Je vous écoute ma dame, même si j’ai ma petite idée sur la question…

Elle posa un regard sur la petite tête blonde de sa fille qui n’avait pas l’air de comprendre la peur qu’elle lui avait faite. Elle la prit dans ses bras afin de la bercer doucement et chasser de son visage les dernières traces de chagrin…
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Cammassou


Cammassou regarda arriver Madame le procureur à grand pas. Elle l'avait déjà rencontrée des suites du brigandage qu'elle avait subi. Cette femme ne lui semblait pas très aimable.
Elle se calma pourtant en arrivant devant et sembla plein d'amour pour la petite fille, sa fille

Bonjour, je me présente, Maltea Wagner, duchesse de Brienne. Je suis la maman d’Isaline.
Pourriez vous m’expliquer ce qu’il s’est passé et ce que vous faites aux côtés de ma fille.


Le ton sembla menaçant, et Cam prit peur : entre les petits qui l'avait traités de voleuse et le ton de la feme, elle n'arrivait plus à prononcer le moindre mot.

Je vous écoute ma dame, même si j’ai ma petite idée sur la question…

Le ton sembla plus encourageant.

Euh, bon bonjour, je suis Cammassou, désolée, je ..j'achetais du pain et j'ai bousculé la petite.
Je l'ai vu seule, je pouvais pas la laisser toute seule au milieu du marché....Je lui ai donné une brioche, elle semblait en vouloir...Et je l'ai ammené sur le coté, pour mieux qu'on puisse la retrouver et elle avait les mains sales, elle s'est mise à pleurer, et elle a voulu jouer avec l'eau...je suis désolée, elle a failli tombée, c'est pour ca que ses habits sont mouillé je suis désolée.
Et le petit il la connait ? enfin il semble l'avoir vu...Il a pas de famille, il semblait la connaitre. L'avez-vous déjà vu ?


Cammassou, soulagée que la mère est retrouvée sa fille mais inquiète ne savait pas par où commencer et espérait que son interlocutrice la comprenait malgré ses bafouilles. [/b]

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carpe diem
et hakuna matata la dedans, il est où ???
Maltea
C’était bien ce qu’elle pensait. Isaline avait encore fait des siennes… et dire qu’elle n’avait qu’un an et demi… Elle se demanda ce qu’il lui tomberait dessus lorsqu’elle serait un peu plus grande. Elle n’allait tout de même pas faire enfermer sa propre fille au château ou encore dans les différentes demeures de ses deux parents.
La jeune femme semblait prendre un peu plus confiance, mais ses bredouillements démontraient la crainte qu’elle avait d’elle. Maltea soupira, elle se demandait si tout le monde la voyait comme un tyran. Ceci dit c’était assez plaisant… Elle esquissa un sourire aimable en direction de la jeune femme.


Je vous remercie vivement d’avoir pris soin de ma petite Isaline. Pour ce qui est de la fontaine et des vêtements mouillés, ce n’est point grave. Ma fille a une propension à n’en faire qu’à sa tête, cela doit être de famille…
Je vous suis redevable, si vous avez besoin de quoique ce soit, ma demeure vous est ouverte, n’hésitez point. De plus je tiens à vous régler ce que ma fille vous a mangé. Les temps sont durs et vous n’avez point à vous priver pour mon enfant.


Maltea se retourna sur le petit vagabond qui d’après la jeune femme n’avait pas de famille.

Dire que je le connais serait un bien grand mot, mais j’ai pu croiser sa frimousse il y a peu lors de l’enterrement d’un ami qui m’était cher.

Elle eut une pensée pour Francis et regarda plus attentivement le gamin. D’ailleurs que faisait cet enfant à son enterrement, et pourquoi son regard lui semblait familier ? Elle avait déjà vu ce regard quelque part… Un souvenir jaillit dans sa mémoire en le voyant regarder Isaline. L’enfant avait le même regard qu’une personne rencontrée dans sa chambre d’auberge, lorsqu’il lui avait avoué certaines choses… Etrange… très étrange même. Elle savait que ca pouvait être possible, il lui avait raconté une liaison éphémère mais tout de même… Ce serait un hasard plus que troublant… Maltea secoua la tête, son imagination était par moment un peu trop fertile.

Elle s’adressa à l’enfant.

Dis-moi mon petit, est-ce vrai que tu n’as pas de parents ? Et ou vis-tu dans ce cas là ? Tu as l’air d’avoir bien faim aussi…

Maltea était réputée pour ne point avoir de cœur, mais tout ce qui touchait aux enfants, la rendait plus vulnérable. De plus ce gamin avait l’air de plaire à sa fille. Il est vrai qu’Isaline ne côtoyait que des adultes et le fait de voir un enfant l’intriguait. De plus ils pouvaient se comprendre. Maltea trop prise par ses fonctions, n’avait que peu de temps à accorder à sa fille. Non pas qu’elle le regrettait… Elle entretenait une relation filiale assez conflictuelle. Bien qu’elle aimât sa fille, elle lui rappelait des souvenirs douloureux. Sa surcharge de boulot lui donnait la conscience tranquille. Cependant, elle prit conscience avec sa disparition qu’elle avait eu peur, peur de ne plus jamais la voir. Il lui faudrait du temps, beaucoup de temps pour pouvoir oublier et se concentrer sur ce petit bout de femme sans pour autant voir apparaître l’image de son père. Elle détailla des pieds à la tête le petit garçon. Il devait tout au plus avoir six ans, peut-être même cinq vu sa maigreur et sa petite taille. Comment un enfant de cet âge pouvait survivre dehors et seul ? Peut-être après tout… il avait l’air bien intelligent et débrouillard. Elle se souvint du geste qu’elle avait cru surprendre à l’église et sourit. C’est bien ce qu’elle pensait, très débrouillard…

Voyant qu’il ne répondait pas, elle se mit à sa hauteur, tenant toujours sa fille dans ses bras, et d’une voix douce lui dit :

N’ais pas peur, je ne te ferais aucun mal. Je cherche juste à comprendre comment un petit garçon comme toi a pu se retrouver seul. Tu peux tout me raconter, ou à Isaline si tu préfères. Tu sais c’est ma fille, je suis sa maman, et elle a l’air de bien t’aimer… Tu peux tout me raconter.
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Isaline.
Isaline n’avait d’yeux que pour sa mère lorsque celle-ci la pris dans ses bras. Elle retrouvait la douceur dans sa voix et le bien-être de ses bras. Sa mère était partie depuis un moment en voyage et cela semblait si lointain. La fillette restait ébahie de retrouver son odeur tant aimée, elle lui avait tant manqué pendant son départ.

Ses yeux brillait de bonheur retrouver, elle passa ses mains sur les joues de sa maman pour y retrouver leur douceur et son rire résonna de bon cœur sous la pluie de baiser qu’elle eu. La fillette percevait les paroles de sa mère mais n’y portait pas réellement attention, c’était si bon de la retrouver!


« Ma fille a une propension à n’en faire qu’à sa tête, cela doit être de famille… »

Sans réaliser qu’elle pouvait répondre au parole de sa mère, Isaline se mis bouger sa tête de droite à gauche en signe de négation. Maltea bougea son corps pour se retrouver devant le garçonnet. La fillette se rappela soudain de sa présence et étira ses petits bras vers son compagnon de regard. Elle voulait le toucher! Une envie pressante de mettre une sensation pour se rappeler mieux de l’enfant qu’un simple visage. Mais pourquoi sa mère la gardait ainsi prisonnière de ses bras? Elle n’allait pas rire, ni s’amuser de nouveau! Elle voulait simplement le toucher!

Maman!

Son ton était coléreux face à sa mère comme si celle-ci lui interdisait une chose qui devait lui revenir de droit! Tout son visage témoignait clairement de cette impatience enfantine. Il était si proche et pourtant trop loin!
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Isaline Chiara de Castelcerf
Fille de Maltea Wagner di Favara
1 ans et demi
Les yeux sont le reflet de notre Âme
Guillaume.


Il ne perdit pas une miette du sourire que la petite fille lui faisait. Ce sourire révélait l’expressivité du visage. Il n’avait vu que la formidable expressivité des yeux. Il fut interrompu dans sa contemplation par un cri. On appelait quelqu’un apparemment, une certaine Isaline.

La petite fille se mit à regarder et à pétiller de joie vers quelqu’un. Il tourna la tête pour observer qui était-ce. C’était la dame de l’autre jour dans la grande bâtisse. Il fut encore plus étonné quand la petite fille lança un « maman » bien sonore. C’était donc bien elle sa mère ? Son impression était juste autrefois.

Il eut peur quand elle arriva près d’eux. Il sentit une grande intimidation quand elle s’adressa à la gentille dame. C’était l’intonation de sa voix qui lui donnait cet impression. Cette sensation s’atténua un peu au fil de la discussion entre les 2 grandes personnes. La discussion devint plus serein.

La petite fille respirait le bonheur d’être dans les bras de sa mère. Cette sensation était pour lui un souvenir lointain. Il l’enviait. Elle en avait de la chance. Ces sentiments négatifs furent vite dissipés par ces yeux qui reflétaient divers sentiments et couleurs.

Il fut distrait par les diverses questions qu’on lui posait. Cela allait très vite. Il n’avait pas tout compris mais il avait saisi l’essentiel. Il regarda la femme d’un air étrange et ne voulait pas parler. Il était encore un peu intimidé. Sensation qu’il avait ressenti au tout début de la rencontre. Puis, elle lui proposa de dire tout à sa fille. Il regarda d’abord l’une puis l’autre. Il se sentait plus à l’aise à parler avec la petite fille.

Il s’approcha un peu d’elle à distance de ces petites mains qui se présentait à lui. Il ouvrit ensuite la bouche. Il avait peur mais bon… Isaline semblait vouloir le connaître un peu plus, aussi.


Mm… moi
Gui… Guillaume
Ppp… plus de… mm…maman
Pas de… ppp…papa


C’est tout ce qu’il put dire. Il avait peu de souvenirs. Il ne sut dire que ce qu’il se rappelait à l’instant présent. Les événements de la journée ne l’aidait pas à se souvenir. Il avait vécu tellement de choses que tout était en vrac dans sa tête.
Isaline.
Oh! La fillette gardait les mains tendues vers le garçon. Le plaisir! Il réalisait son souhait le plus cher et s’approchait de lui-même! Ses yeux prirent une douceur tendre face au garçon. Ses doigts touchèrent enfin la peau de son visage, elle agissait avec lenteur comme si la fillette cherchait à le reconnaitre par le bout des doigts.

Ses yeux passait de la surprise à la curiosité, elle appuya un peu plus fort sur sa peau pour bien sentir le creux de joue et appuya. C’est tout mou ici! Ses doigts passèrent sur ses lèvres et sur son nez. Un sourire passa dans son regard et ceux-ci accrochèrent de nouveau les yeux du garçon. Une intense curiosité les illuminait. Qu’es ce que c’est que ses étranges boules noires qui brille? La fillette releva les yeux pour tenter de toucher les pupilles de Guillaume.

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Isaline Chiara de Castelcerf
Fille de Maltea Wagner di Favara
1 ans et demi
Les yeux sont le reflet de notre Âme
Guillaume.


Il sentit la peau douce de la petite fille sur la peau rugueuse de son visage. Il sentit à ce moment qu'il y avait quelque part une différence. C'était une sensation à la fois douce et chaleureuse. Les diverses pressions sur son visage le chatouillait mais parfois cela lui faisait presque mal. C'était un petit garçon, il ne devait pas montrer qu'il avait mal!

Les mains remontèrent doucement vers ses yeux. Il ne vit pas le danger arriver. Les doigts arrivèrent et touchèrent son œil. Le réflexe ne vint qu'une fraction de seconde plus tard. Une vive douleur lui prit l'œil. Il serra les dents et rongea son frein. Les larmes lui vinrent aux yeux.

Il aimait ce contact mais aussi de pouvoir voir ces yeux de si près. Il ne voulait pas gâcher cette instant. L'œil touché resta fermé tandis qu'on put voir des larmes coulés.
Isaline.
Isaline retira son doigt des pupilles en sursautant sentant la paupière se refermer rapidement. Il pleurait! Pourquoi? La fillette pencha la tête en l’observant. Il avait dit qu’il s’appelait Guillaume? La fillette regarda avec curiosité la larme couler sur sa joue. Le garçon ne semblait pas triste pourtant.

Incertaine, la fillette releva les yeux vers sa mère interrogative. Elle laissa retomber son bras le long de son corps. Son poignet était toujours humide de son aventure. La fillette sentit un vent frais se lever. Des larmes de compassion envahir les yeux d’Isaline. Sa bouche pris une position prête a pleuré en regardant les larmes de Guillaume.

Elle releva une deuxième fois les yeux vers sa mère et se mis à pleurer la voix teinté de compassion et de fatigue.

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Isaline Chiara de Castelcerf
Fille de Maltea Wagner di Favara
1 ans et demi
Les yeux sont le reflet de notre Âme
--Jeannette.


Jeannette n’était pas très loin derrière, elle suivait Maltea avec un air parfaitement improvisé de chien battu. Pour qui se prenait cette prétentieuse capricieuse? Elle ne devait pas rester continuellement derrière cette enfant elle! Ses yeux tombèrent sur le sol reflètent seulement sa froideur habituelle sans plus. La jeune femme avait à peine eu le temps de remarqué la disparition de la fillette et de commencer ses recherches lorsque son hystérique de maîtresse était arrivée. Branle bas de combat, affolant tout un chacun. Des plans pour que tous sache que la fille du procureur était en liberté et qu’il était enfantin de profité de la crédibilité de la mère.

De ses yeux vifs, la nourrice repéra l’enfant en sécurité sur les genoux d’une dame à l’air trop généreuse pour être dangereuse. La fillette en larme se dirigea vers la fontaine. Jeannette regarda sa maîtresse en se demandant si elle devant l’en informer ou la laisser dans son délire. Cela vexerait certainement sa fierté de femme. C’est pourquoi la nourrice resta silencieuse suivant sa maîtresse. Elle était parfaitement habituer à se fondre dans la masse pour que les nobles oublient sa présence ce qui expliquait comment celle-ci réagissait. Lorsque Dame Maltea eu enfin repéré sa fillette dans le troupeau de gens qui encombrait la place marchande, Jeannette retiens un soupir de découragement et se dirigea à sa suite vers les enfants et la fontaine.

Elle écouta sans rien dire les paroles et l’air suffisant que prenait sa Dame. Puis posa son panier de provision sur le sol. Celui-ci était extrêmement lourde, elle releva le tronc et croisa le regard d’un jeune voyou qui regardait ses provisions avec appétit avant de croiser son regard. Il resta un moment interdit devant la conscience froide qui éteignait ses yeux puis recula de quelques pas indécis.

Les enfants des rues pouvaient être si voleurs et malotrus, toujours pro a volé des réserves durement gagné par ses maîtres. Jeannette posa son regard froid sur la fillette dans les bras de sa mère. Elle semblait en parfaite forme, aucune blessure physique autre que ses manches humides. Heureusement qu’elle lui avait fait mettre une cape pour le vent frisquet de cette saison et avait amené des rechange connaissant les habitudes de sa petite maîtresse.

Le soleil avait passé son zénith, signe qu’il était temps de rentré depuis un petit moment. La sieste d’Isaline ne devait pas déroger trop sinon la petite lui ferait des misères le soir venu. Les larmes de la fillette en étaient la preuve, elle était épuisée par ses aventures. Jeannette s’approcha de sa dame.


Ma Dame, je vais m’occuper de votre fille pour la ramener en sureté dans votre demeure et m’assurer qu’elle ne dérogera plus à mon attention. Toute mes excuses pour l’inquiétude que celle-ci vient de vous causer.

Ses yeux démontraient toute l’humilité qu’une domestique devait faire preuve devant sa noble dame. Elle tendit les bras et prit l’enfant qui avait entonné sa mélodie de fatigué habituel.

J’ai cru comprendre que ma dame repartait en voyage ce soir même. Peut-être serait-il mieux de rentré au château. J’ai moi-même notre carrosse attendant nos ordres à l’entrée du village pour y retourner.

La fillette ferma lentement les yeux sous le bercement régulier que la nourrice lui infligeait. Celle-ci retrouvait son visage d’ange qui l’habitait seulement dans son sommeil.

Je ne m’aventurerais plus dans le village sans une escorte digne de se nom. Veillez accepter de nouveau mes plus humbles excuses, ma Dame. Nous serions mieux de rentrez à présent…

D’une main habituée, elle accota la fillette endormi dans le creux de son coude et la tien d’une main pendant que de l’autre elle ramassait son lourd panier de provision pour les ramener au domaine. Jeannette allait de nouveau se retrouver seul avec cette enfant avant la nuit, c’était les habitudes de Dame Maltea et d’elles deux. La nourrice regarda l’enfant une lueur de pitié dans son regard froid.

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Nourrice d'Isaline
Maltea
Maltea n’écoutait plus, elle était plongée dans ses pensées. La voix de la nourrice la sortit de sa torpeur. Elle la regarda et acquiesça de la tête, n’ayant plus l’envie de prononcer un seul mot.
Elle lui mit l’enfant dans les bras et quitta la place sans plus un regard pour personne.
Elle partirait ce soir ou le lendemain. Plus rien ne l’intéressait. Le regard de la nourrice ne lui avait pas échappé. Elle était considérée comme une mauvaise mère, que cela ne tienne…


[dsl pas d'inspiration et vu les événements, pas l'envie de m'investir encore plus dans ce rp.]
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Guillaume.


Pourquoi la petite fille pleurait? Certes, il avait mal à l’œil. Cela lui piquait affreusement mais à part ça, c’était supportable. En entendant les pleurs, il ressentit de la compassion. Il ne put qu’apposer ses mains sur la petite fille pour tenter de la rassurer. Mais cela ne semblait pas l’aider… Il ouvrit l’œil pour lui montrer que tout allait bien et pour la rassurer. Cela ne fonctionnait pas non plus. C’était peut-être autre chose. Il secoua la tête comme pour dire qu’il ne comprenait pas.

La nourrice arriva et la prit dans ses bras. La petite fille s’endormit dans ses bras bien. Il ouvrit grand les yeux. Le visage d’Isaline avait quelque chose de serein et de magnifique quand elle dormait. C’était beau à voir. Il était là bouche ouverte à la contempler. C’était nouveau pour lui.

Quand il leva les yeux vers la nourrice, il les baissa tout de suite. La froideur des yeux l’avait effrayé. Malgré la peur, il crut apercevoir une lueur dans les yeux de la nourrice. Il releva doucement les yeux vers les siens. Il prit l’air d’un chien battu. Il se concentra sur les yeux pour voir qu’était-ce cette lueur. C’était une lueur qu’il avait déjà vu auparavant. C’était surtout une lueur qu’on lui faisait avant de lui donner quelque chose.

Il ne dit mot et regarda la nourrice dans les yeux. Il ne baisserait pas les yeux. Ses yeux d’un noir profond lançait un regard plein de franchise et de naïveté. Ce n’était pas un regard mauvais. Il ne savait que dire ou répondre. Il était juste là comme ça.

Au fond de lui, il était déçu qu’on lui avait demandé certaines choses et qu’on aie pas daigné lui répondre. Il apprenait vite. Cet attitude envers lui ne faisait que faire grandir sa méfiance.
Isaline.
Mais pourquoi personne ne semblait percevoir ses cris de détresse! Elle ne voyait plus rien au travers de ses larmes. Sa mère semblait ne pas comprendre le pourquoi de ses larmes. Elle n’en était pas totalement sûr en faite elle-même, mais Isaline était certaine d’une chose! La vie était triste!

Quelque chose de chaud et rugueux lui toucha le bras rassurant, ce qui transforma ses pleurs en sanglots. Elle se sentit bouger dans les bras d’une autre. Déjà! Mais pourtant elle… aimait… elle… voulait… Son petit corps bougeait en une berceuse rassurante et rapide pour la calmer. L’odeur des bras de la personne ou elle se trouvait était familière. Isaline oublia bientôt son besoin de rester dans les bras de sa mère adorée pour sombré dans les bras du sommeil désirer et incompris.


Le PNJ de Jeannette est écrit par le même joueur que le personnage d'Isaline, il n'y a donc aucun conflit possible entre la volonté des joueurs de ses deux personnages.

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Isaline Chiara de Castelcerf
Fille de Maltea Wagner di Favara
1 ans et demi
Les yeux sont le reflet de notre Âme
--Jeannette.
Jeannette parti d’un pas assurée vers le carrosse qui devait les ramené vers le château. Après quelques pas, la nourrice s’arrêta détacha sa cape et enveloppa de son mieux l’enfant pour ne pas qu’elle se réveille. La chaleur aiderait la fillette a conservé un sommeil profond, ce qui était son souhait le plus cher.

Son visage restait continuellement impassible bien que la domestique éprouvait un amour sincère pour l’enfant. Ses pas sonnaient mât sur la terre de la rue, peu fallu de temps pour voir le carrosse dans le haut de la rue, loin des marchands.

La nourrice posa le panier sur le sol du véhicule, pendant que le laquais s’approcha d’elle hésitant. Elle fronça puis haussa les sourcils à son adresse.


Que ce passe t’il Adaïre?

Ses paroles étaient glacée mais proche du chuchotement pour ne pas réveiller la demoiselle endormie.

Les chevaux ont d’l’a misère, dame ja’nette. Leurs fers… J’pensais que vos achats du’rait plus longtemps ma’selle. J’cherche un forgeron, l’plus vite possible mais pas évident dans c’te p’tit ville.

La nourrice hausa un sourcil soupçonneuse. Décidément, la volonté d’Aristote ne voulait pas que cette enfant quitte ce village. La dame agrippa sa jupe pour monter dans le carrosse puis déposa la demoiselle endormie sur le siège. Elle vida une partie de son bagage pour en garder que le strict minimum, un peu de nourriture, une couverture, des rechanges. Elle se redressa, repris l’enfant toujours endormi et descendit du véhicule. Son panier beaucoup plus léger dans sa main libre.

Il valait mieux être clair cette fois avec le laquais. Elle accrocha son regard et parla avec fermeté.


Adaïre, je vais retourner au village avec demoiselle Isaline. Son regard releva vers le ciel avant de continuer à parler pour attirer son attention vers le soleil. Nous allons revenir avant que cette boule ne soit disparue du ciel. Ce qui vous donnera quelques tours de sablier pour réparer les fers de ses chevaux. J’espère que vous pourrez accomplir cette besogne avant mon retour, sinon ce sera sur vous que dame Maltea déversera sa colère cette fois. Je vous le garanti.

Les yeux du laquais se remplir de peur avant de tombé sur le sol.

Bien, m’dame!

Jeannette eu un sourire satisfait. Il fallait être ferme avec tous, pas seulement avec les enfants. Puis tous les domestiques du domaine avait ouï-dire des colères de madame, le commérage avait vite fait d’en créé un événement fuit. Elle tourna le dos au domestique qui s’activa à remplir sa besogne. Puis redescendit vers le village, se demandant si l’impression d’être observé relevait de son imagination.

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Nourrice d'Isaline
Cammassou


Cammassou regarda la scène un peu à part, pour ne point déranger. Elle vit toute la tendresse d'une mère dans le regard de dame Maltea quand elle regardait son enfant et se dit que le ton froid n'était là que pour se faire respecter.
Elle entendit ensuite la petite pleurer sans comprendre pourquoi....mais en regardant mieux ce qui se passait, elle vit l'oeil du petit garçon pleurer et à en juger par les regards qu'avait échanger Guillaume et Isaline, elle était persuadée que les larmes de tristesse de la petite venait de là. Elle allait intervenir pour expliquer son point de vue sur la chose mais la nourrice intervint la première.
Elle dégageait ce qui lui sembla de la haine envers sa maitresse et semblait insultante, froide, dans la façon de se comporter. Cammassou ne comprenait pas pourquoi elle agissait ainsi. La nourrice prit la petite et l'éloigna.
Cammassou les suivit du regard et resta avec la mère :
Elle me semble bien arrogante votre nourrice, je n'ai guère les moyens d'en prendre une et je préfèrerais m'occuper de mes enfants quand j'en aurais que de déléguer la tâche mais cette femme me semble bien peu attentionnée... Je n'aurais guère confiance en elle à votre place
Elle vit la nourrice revenir, la fille dans les bras. Elle n'aimait vraiment pas cette femme, incapable de comprendre la petite alors que son chagrin semblait clair. Bien sur la fatigue était une raison des pleurs mais l'incompréhension aussi. Elle proposa au garçon de la suivre et d'aller ensemble voir la petite.

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carpe diem
et hakuna matata la dedans, il est où ???
Guillaume.


Quoi? la petite fille partait déjà? Il était triste de la voir partir. Il aurait aimé la contempler encore un peu. Il prit un air des plus déçu. Que la vie pouvait parfois être injuste !

Pas tout à fait, son visage fut illuminé par un sourire quand il remarqua le retour de la nourrice dans la ville. Il était heureux, il pourrait peut-être encore contempler l'endormie.

A la demande de la gentille dame, il ne put qu'acquiescer en signe d'accord. Oui! Il voulait les suivre. Il sentait une énorme curiosité en lui le pousser à ne pas les perdre de vue.
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