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[RP] Cérémonie d'allégeance des nobles du PA [Janvier 1460]

Meliane
N'ayant pas été avertis d'une cérémonie, Meliane se précipita pour s'y rendre espérant ne pas être en retard. Lorsqu'elle vit la liste des nobles.... elle remarqua que son nom n'y était pas. Avec surprise, elle retint sa colère.

Bonjour à vous.... puis-je savoir pourquoi je n'ai pas été convier à cette cérémonie d'allégence? et pourquoi mon nom à disparue de la liste?

Il est vrai que j'ai voyagé un moment mais je n'ai jamais manquer à mon devoir il me semble.....

Un peu gèner elle resta sur place en attendant une réponse.
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Zoyah
La brune venue par curiosité était sur le point de succomber à un mortel ennui. Même en Berry, la cérémonie d'allégeance était un poil -le mot est vraiment bien choisi- plus palpitante. Il y en avait toujours un pour se vautrer magistralement au pieds ducaux ou tout simplement se faire remarquer d'une manière ou d'une autre. Elle étouffa discrètement un léger bâillement, trouvant que la tournure avait, ici, un je ne sais quoi de "scolaire". Au fur et à mesure que la Noblesse défilait, elle observait les visages, essayant de les associer aux armes vu dans la nobiliaire périgourdin. Un vaste chantier que cet armorial...
La cérémonie était calme et sereine... trop au goût de la baronne... lorsque Tadek se leva, les sens aux aguets. Les sourcils de la brune se arquent et à l'instar du capitaine , ses yeux balayent la salle.... pas un chat ne bouge.
Elle était prête à repartir dans ses rêvasseries lorsqu'une jeune dame fit irruption.
Outch... pensa la brune... une bévue ? Pourtant, il lui avait bien semblé que la liste d'Henry était complète. Elle tourna la tête vers ce dernier, attendant la réponse qu'il allait faire...

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--Sperber


Elle est où, là ?
Elle fait quoi ?
Tu as réussi à la coiffer ?
Et sa robe, elle a bien voulu la garder suffisamment longtemps pour faire les retouches ?
Elle l'a mise seulement ? Au fait... Elle porte bien sa robe, là, hein ? Elle n'est pas restée en camisole ?...

Trois pas.

Sachiko est entrée depuis suffisamment de temps. Pas de danger apparent.

Trois autres pas.

Elle est où ?.. Diantre, pourquoi fallait-il que nous venions ? C'est mortel, ici... C'est... laid... J'avais oublié comme c'est laid...
J'ai bien fait de me farder à ton avis ? Non, je n'aurais pas dû... Je vais être bien plus seyant que toutes ces vieilles édentées...



Trois pas de plus, puis trois autres et encore trois, et ça y est : il y était.
Man Tieu, man Tieu ! Fifé lé Périkord Enclumé ! Bouh, ché mé suis trampé, exkussé une pofre estrancher.

S'adressant à quelque invité.

Pouh ! Que foussête laiteuh dans cetteug ropeuh ! Le chaune fait rezortir fotr' teint de suce-koulo, ma pofr' amie... Et cetteuh koiffure !!! Han !!! Hein, Mahmoodi que c'était déchà démoté au sièkle ternier ! Fou tévriez fous faire épiler le fronte comme à Fénisse... Ca fait plusse distingué... Et on féra moins fotr' nez... Hein ?

A l'affût de sa prochaine "victime", le chantre vint se placer au centre de l'allée, main sur la hanche, l'autre sous le menton, toisant l'assistance de sa plus grande morgue, le sourire en coin. C'était au tour de son compagnon. Que le spectacle commence. Il avait un aria en tête. Il lui fallait juste l'occasion de le placer. Vu les tronches de bidets en face, le pourboire, c'était pas gagner.

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Chanter n'est pas le propre de l'homme. Faire chanter, si.
Henry_de_silly

Alors que les premières lettres venaient d'être lues, une voix se fit entendre ...

Humm ouiiii ?
Quoi ???
Pardon ???
Comment était-ce possible ???

Wouinwouinwouinwouinwouinwouinwouinwouinwoinnnnnn

Une personne manquerait-elle dans la liste ?
Vérification rapide, petit coup d’œil vers la dame qui arborait fièrement ses armes ...
Nul doute n'était possible !
Il en manquait une ...

Thouwwww !


Madame ... je suis atrocement confus ...
Je vous prie humblement d'accepter mes plus plates excuses pour cette erreur.
Dieu merci, vous fûtes vigilante assez pour vous rendre compte de cette bévue.

Je vous en prie, prenez place, la suite du courrier attendra votre passage.


Et Angoulesme de faire place à la dame de Chasseneuil, alors qu'une agitation se faisait entendre ...
Mais c'est quoi ce cirque ???

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Meliane
Meliane fut soulagée lorsque le Héraut s'excusa. Elle ne s'était présenté en personne que très rarement et pour une première, c'était un peu embarrassant. Tous ces regards posés sur elle, des gens qu'elle avait pour beaucoup déjà croisé tout en restant invisible à leurs yeux.

J'accepte vos excuses et je vous remercie. Je suis inconnu de la plupart des gens ici présent..... Elle fit un tout petit sourire en coin ......mais de là à disparaitre de la liste....

Elle avança vers le comte et elle lui sourit.

Notre dernière rencontre avait été un évènement important pour moi. Vous ne vous en souvenez peut-être pas car cela fait très très longtemps. Néanmoins, je suis très heureuse de vous retrouver en pleine forme.

Elle reprit son sérieux, fit une pause et prononça son allégence.

Je, Méliane, fais serment d'allégeance à la couronne du Comté du Périgord et de l'Angoumois et en la personne de son représentant officiel, le Comte Louis Vonafred de La Varenne Salmo Salar , pour nostre seigneurie de Chasseneuil.

Je vous jure Auxilium, Concilium et Obsequium et vous assure de mon amitié en toute circonstance.


Elle inclina la tête et s'éloigna de quelques pas pour laisser place.
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--Mahmoodi.la.hijra


Une boule de dentelle et de satin plissé, du vert, clair et foncé, du pourpre et du rose. Et tout à coup, une voix de fosset :

Elle est où, là ? Elle fait quoi ?
Je ne sais pas, elle s'était arrêté pour faire passer une lucane de sa canne à son escarpin, et vice-versa... Cela faisait rire le petit... Je crois que sa soeur est partie le changer. Dès qu'ils rient aux éclats, ils pissent partout à cet âge-là. Laisse-là respirer... Elle profite de l'air pur. Personne ne peut lui reprocher !

Tu as réussi à la coiffer ?
Non, je lui ai arraché les cheveux avant de les brûler ! Espèce de grand idiot, oui, ses cheveux sont... brossés et tressés... Pas pu faire mieux. Elle n'arrête pas de bouger.

Et sa robe, elle a bien voulu la garder suffisamment longtemps pour faire les retouches ? Elle l'a mise seulement ? Au fait... Elle porte bien sa robe, là, hein ? Elle n'est pas restée en camisole ?...
Oui, oui elle a mis sa robe et j'ai retouché... ce qui ne veut pas dire qu'elle ne soit capable de l'enlever. Tu sais comment elle est...Bon ! Pouvons-nous entrer ?

Sur les pas de son compagnon, la Hijra fit à son tour son entrée : de grand pas aériens à la limite du pas chassé, à grands renforts de moulinets de bras pour faire virevolter le satin chatoyant et les toises superflues d'accessoires en tous genre qui pendaient à ses manches bouffantes.

Bouh ! Mais qui je vois là ? La comtesse de Lanquais ? J'ai failli ne pas vous reconnaitre, aujourd'hui : vous ne boudez pas ? Pas de petites larmes à verser ? Où en êtes-vous avec votre dernier fiancé ?

Puis de sortir de sa poche une petite bourse.

Tenez ! Des bonbons au miel... Au moins, ça, ça reste en bouche un moment et vous en profitez...

Puis se tournant vers les autres également, dont aucun visage ne lui était familier hormis sans doute la Comtesse de Cognac qu'il avait dû croisée, ci ou çà ou là.

Qui veut des bonbons au miel ? J'ai aussi des croquants à la menthe et à la girofle, si jamais vous refoulez...

Puis de se placer à côté du Grand Klaus. Glissant sa main légère sous son coude pour la poser sur son poignet, l'autre main en l'air comme s'il allait jouer des castagnettes, visage légèrement vers le haut.

Bouh ! Que vous êtes tristes, tous ! Vous enterrez qui exactement ? Han !!! Pis y'a des... toiles d'araignée sur les chandeliers !!! Klaus, quelle horreur, y'a des toiles d'araignée !

___________
Le plaisir est un don de Dieu. C'est un péché de ne pas le partager.
Pattricia
[Les Mures... Sarlat...]


- N'insiste pas, j'ai dit non !
- J'vais encore avoir l'air d'une vagabonde !
- Lucie... Soit tu mets cette robe rose pâle, soit tu restes ici !
- T'es méchante !
- Méchante ? Très bien... Tu restes ici.
- Mamaaaaaan !!!!!!


Dans un silence glaciale, la rousse tend la robe à la petite boudeuse. La gamine prend un air de martyre grecque et finit par se saisir de la robe -toute personne retrouvant les mimiques de la mère chez la fille aura raison, mais au grand jamais l'une ou l'autre ne l'admettront- et commence à s'habiller en poussant des soupirs à fendre l'âme.

- Tu as dix minutes, et je te conseille de changer de mine, il n'est pas question que j'amène avec moi une enfant faisant la tête. C'est un grand jour, c'est déjà exceptionnel que tu entres dans la salle du trône, alors un petit conseil, opte pour un air avenant et un joli sourire, ou fois de Sarladaise, tu n'y mettras plus jamais les chausses de mon vivant !

Mini-chieuse ne répond pas, mais quelques secondes à toiser la petite fille suffisent à la faire se dépêcher. Rassurée sur un semblant de bonne volonté de sa fille, la vindicative descend en cuisine.

- Mélie s'il te plait, tu veux bien aller aider Lucie à se coiffer ? Si je le fais, cela va encore faire un drame.
- Tss... Pourquoi faut-il toujours qu'il y ait un drame quand vous sortez toutes les deux !
- Quand ma fille comprendra que je n'ai, ni domaine, ni titre, et que de ce fait, je n'ai pas d'écus à dépenser en fanfreluches, peut-être nos rapports seront-ils un peu moins difficiles.
- Tu sais que cela va être pire la prochaine fois.
- Pourquoi pire ?
-Parce que la chipie va voir toutes les jolies toilettes au château, tu peux être sure que l'on va en entendre parler pendant des semaines.
- Erf ! Je n'aurais rien dû lui dire et m'esquiver discrètement. Mais Bryn aime Lucie et, sur le moment, je me suis dit que peut-être...


Mélie s'approche de Patt et pose la main sur son épaule, la serrant légèrement, comme pour la rassurer.

- Elle reparlera... Ne t'inquiète pas... Tu sais bien qu'elle a déjà vécu cela par le passé.
- Oui, c'est juste que tout le monde est bouleversé, je n'ai pas vu encore sa fille et le reste de la maisonnée, mais déjà Sachi paraissait pas mal inquiète lorsqu'elle est venue me prévenir.
- Laissez-lui le temps, la mort de Ben, l'accouchement alors qu'elle était blessée, son agonie, d'autres ne seraient plus de ce monde. Elle m'agace parfois, surtout lorsque vous sortez ensemble, mais si il y a une chose dont je suis sure, c'est qu'elle est bien plus forte qu'ils ne le croient tous.
- Je sais... Tu prêches auprès d'une convertie, ne l'oublie pas.
- Ça... Je ne risque pas de l'oublier...


Mélie ne peut s'empêcher de grimacer en disant cela et la môme au loup éclate de rire. La laissant monter dans la chambre retrouver Mini-chieuse, elle rejoint les garçons jouant, à leur habitude, devant la cheminée. Elle accroupie et leur caresse les cheveux en souriant.

- Alors ? Vraiment aucun regret ?
- Nan Maman, c'est long ces cérémonies et pis t'iras plus vite à cheval avec Lucie calée contre toi, avec nous, t'aurais été obligée de sortir le coche et il aurait fallu partir bien plus tôt.
- J'aurais bien aimé, mais y'en aura d'autres, et pis entendre Lucie pousser des petits cris toutes les deux secondes en voyant les robes des dame nobles...


Patt pouffe en entendant la réflexion de Cantor et secoue la tête.

- Moi par contre, je ne vais pas y couper... Si je peux, je la confierai à Sachi, il n'y a qu'avec elle que Lucie se tient à carreau... Comme beaucoup d'ailleurs...

La mère embrasse ses fils et file dans le vestibule.

- Je pars maintenant, allez hop hop hop !!!



[Au château, salle d'apparat, devant les portes de la salle du trône...]


- Arrête de te dandiner !
- Mais je veux voir tata Bryneuuuh
- Tu veux entrer dans le "grand monde" un jour ? Et bien commence déjà par bien te tenir. Une fille de la noblesse, ne se dandine pas, ne tripote pas ses cheveux et ne contredit pas les adultes. Voilà les règles de base d'un bon comportement en société, tu en est très loin ma fille, alors tu obéis et tu mouftes pas, sinan ça va très très mal se passer une fois rentrées à Sarlat, tu es prévenue.
- C'est pas jolie en société d'entendre dans la bouche d'une dame "tu mouftes pas"...
-Humphr !


Patt tend la main à Lucie, cette dernière obtempère avec un petit sourire en coin, la mère a comme une envie de l'étrangler qui l'effleure et finit par avancer. Elle est évidemment en robe, mais les salles du château sont pleines de courants d'air, la mère et la fille ont donc gardé leur manteau de fourrure sur leurs épaules. La salle est richement éclairée d'une multitude de candélabres et lustres couverts de dizaines de bougies, les robes et tenues masculines resplendissent de mille feux et dès qu'une belle bouge un peu, on peut entendre le bruissement des tissus précieux. Une partie de la maisonnée de la Grande est là, ignorant les deux mal embouchés, la vindicative s'installe près de Sachi qui a son air des grands jours. Évidemment, Lucie ouvre ses mirettes en grand, se tourne sans arrêt pour admirer telle toilette, ou telle bourses brodée et sa mère finit par abandonner toute velléité de la faire rester immobile. La môme au loup murmure

- Ouf ! Je ne suis pas la dernière, je ne l'ai pas aperçue dans la salle d'apparat, où est-Elle ?
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--Agnes_erikssen


A la porte de la salle du trône, une autre ambiance, du même tonneau. Mais les rôles sont légèrement inversés.
Vous me suivez ? Je peux compter sur vous ? Vous êtes avec moi, là ?

La jeune fille est nerveuse, soupire, son regard montre sa détermination et son inquiétude à la fois.
Je passe devant, je prends Hadrien par la main. Vous me suivez... Je ne veux pas vous voir plus de trois pas derrière moi.

Après avoir fait la revue de la situation, elle ajoute.
Trop tard ! Vos deux idiots de compagnons sont déjà en piste... et je suppose que personne n'a pu échapper à leur présence. Quant à Sachiko, elle est invisible comme toujours mais elle est forcément là.

Puis elle voit Pattricia et Lucie.
Oui, elle est là. Elles sont là, c'est très bien...

Elle se tourne alors vers toute l'Assemblée.
Kildara va arriver... Nous sommes toutes là, ou presque.

Pourquoi a-t-elle demandé à toute la famille de venir ? Elle ne le sait pas elle-même. Ou si, plutôt, elle le sait. Aucun d'eux ne veut la laisser seule. Elle, la première.
Mère, vous vous sentez bien ? Nous pouvons y aller ?

Elle se penche alors vers l'aboyeur.

Vous pouvez annoncer Una MacFadyen-Erikksen, Hadrien MacFadyen-Du Guesclin, Kildara MacFadyen-Stewart et Lady Brygh-Ailean McFadyen-Leslie du Guesclin, dame de Chateaubernard, Manor Laird de Tobermory. Et si vous ne vous souvenez pas de tout cela... Vous pouvez simplement annoncer les sauvages, ce qui nous permettra de mieux vous égorger ensuite...

Elle sourit en coin. Son voyage avec Mahmoodi n'a pas servi à rien. Un peu d'aplomb, ça fait du bien. Elle entre dans la salle, son petit frère lui tenant la main, tandis que de l'autre il joue avec une lucane morte. Elle regarde droit devant, sans voir ni observer. Elle avance simplement. Ses longs cheveux bruns détachés, son tartan, fixé à la taille par une lourde ceinture de cuir et de sequins, lui couvre le bras qu'elle porte fièrement, main posée sur la hanche.Puis les pans de l'étoffe, se soulève à chacun de ses pas. Lorsqu'elle arrive au niveau des deux guignols :

Ecartez-vous, s'il vous plait et fermez la marche, nous ne savons pas ce qu'ils ont pu prévoir à l'arrière. Ouvrez l'oeil et pas seulement sur les bourses..

Elle s'arrête, intimant à son frère d'en faire autant. Elle jette un regard environnant et resserre ses doigts sur ceux de l'enfant. Sans bouger elle murmure aux sarladaises à proximité :

Soraidh, a ghrà. Lucie, mo ruin, tu es belle comme un rayon de soleil sur la mer d'Irlande un matin de printemps.


Et elle continue à regarder droit devant.
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Kildara
Pas sûre d'avoir sa place à cet endroit, elle y était pourtant devant la salle du trône.

Surprise mais heureuse de voir Pattricia et la belle Lucie, la maisonnée de la Grande, Una... Mon dieu, l'était pas en avance la Kil...

Emballée dans sa robe, elle se sentait un peu déplacée ici mais elle était là pis c'est tout.

Elle fit de grands sourires à tous et se planta derrière la folle équipe au moment même où Una nous faisait annoncer. Hum, impossible de reculer maintenant.
Brygh_ailean
Han ! Comment qu'elle me parle, la mouflette !!! On dirait Vindicative avec ma princesse !!! Brygh Ailean regarda sa fille d'un air à la fois sévère et totalement détaché. Si tu veux que je joue les demeurés, soit : je peux jouer les demeurés. De toutes manières, c'est tendance.

Elle fit donc comme tel, tout en observant le manège à la dérobée. Hadrien avait réussi à ne pas encore se tacher. En soi, cela tenait du miracle. Il avait sa lucane à la main, qu'il avait fermée très fort, donc la bestiole était en train de crever. Pour peu que dans sa grande générosité, il ne veuille l'offrir, ils étaient bien parés. Surtout que la Grande supputait à qui il pourrait l'offrir. Deux noms en fait. Deux hurlements assurés. Puis Una les annonça à l'aboyeur et elle eut un regain de fierté, son visage s'éclaira d'un sourire taquin. Elle y arriverait, elle saurait tenir Tobermory. Elle n'était plus la jeune fille légèrement effacée qu'elle avait rencontrée ici-même quelques mois en arrière. C'était une belle jeune femme, avec une pointe de retrait, une pointe d'assurance, une magnifique fierté à l'écossaise. C'était sa fille, comme elle en était fière ! Atrocement fière...

Vous pouvez annoncer Una MacFadyen-Erikksen, Hadrien MacFadyen-Du Guesclin, Kildara MacFadyen-Stewart et Lady Brygh-Ailean McFadyen-Leslie du Guesclin, dame de Chateaubernard, Manor Laird de Tobermory. Et si vous ne vous souvenez pas de tout cela... Vous pouvez simplement annoncer les sauvages, ce qui nous permettra de mieux vous égorger ensuite...

P'tain, le pauvre bougre était mort d'avance. Elle n'aurait pas fait mieux. Fierté quand tu nous tiens.
Tandis que leur cortège se mettait en branle, elle prit aussi la position. La robe longiligne sur son corps amaigri s'évasait vers ses pieds. Elle posa la main sur la hanche pour faire valoir son tartan, regardant son aînée se mouvoir avec grâce devant elle, tandis que le petit garçon dodelinait sur ses jambes.


Bon, dieu, Mahmoodi a raison. C'est plein de toiles d'araignée... Parait que ça veut dire que les murs sont sains. Pis celle-là avec son corset trop baleiné... Hmm : parait que là, c'est parce que les seins sont mûrs.... mouhaha...

Lorsque tous s'arrêtèrent d'avancer, elle tendit la main libre vers l'arrière pour que Kildara la rejoigne, lui insuffle l'insouciance et la légèreté dont elle avait envie de profiter.

Pis celle-là ! Zont aucune honte ! Se poudrer à ce point, c'est... comme si elle s'était fait sécher de la fiente de pigeon sur tout le jabot. Si je lui tape dans le dos, tout va se décoller. Taratata... Bon, on fait quoi là ? On attend qu'on nous serve à déjeuner ? Tiens : Pattricia est là... Han ! Et ma princesse... Elle a grandi, c'est fou. Té, je me demande de qui elle tient cet air buté. De Sachiko, on dirait... Mouhahaha... J'ai faim tout à coup. Mais manger ici, plutôt crever... Crever de faim ou me contenter de brouet. Quel choix oanien !!! J'en suis toute retournée. J'ai un truc qui me gratte dans le cou, c'est insupportable. Je crois que je vais m'asseoir, ça évitera en plus que j'ai envie de pisser...

Et les minutes s’égrenèrent au rythme incessant d'un cerveau qui n'avait jamais cessé de fonctionner et qui s'ennuyait comme il est rare de s'ennuyer jusqu'à ce qu'un petit garçon s'exclame :

Tha acras orm.

De sourire divinement. Ce petit était exactement comme sa mère. Comme c'était rassurant.

J'ai faim.
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Vonafred
Henry fit lecture, les noms défilerent...
L'éstomac Comtal faisant des siennes, le Coms manifesta certaine impatience toute protocolaire en claquant au Héraut un courtois...

-Fort Bien Angoulesme, nous pouvons je crois...conclure.


A peine prononcés, d'autres mots s'éleverent...Dame Meliane...
Echange avec le Héraut, un oubli...Tssss l'ami Henry s'était lui aussi perdu dans les méandres des listes empoussierées...

-Dame Meliane, vous et nostre Compagnon Messire de Montcaret êtes chers à nostre souvenir, je suis fort aise de vous voir devant nous, radieuse et sortie de l'oubli de nos listes comtales.
Un sourire ponctua le verbiage.

-Meliane, dame de Chasseneuil nous, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, Comte du Périgord et de l'Angoumois, vous reconnaissons pour vassal du comté et vous accordons protection, justice et subsistance
pour vous, l'ami Camulus ainsi que vostre descendance.


Il s'aprocha de la Dame et lui fit baiser vassalique...joue gauche.

L'invitant à rejoindre le par terre couronné, il observa l'estrange manège de bien curieux asticots.
Henry avait sans doute prévu divertissement de saltimbanques, un castra Teuton et sa muse insolents jactaient...

On observe la scene, détaché, tout en notant l'arrivée tardive de certaines testes...oublièes.
Et de sourire au choix fort prévisible de la MacFadyen de se faire préceder de heres sortis tout droit de la cour des miracles.

On salue d'un hochement de teste Patricia et Kidara, on croise les bras.

Un instant d'hésitation à la remarque de sa garde...On vire tout ce beau monde ? Naannn....Demeurons un instant et goutons ce second acte annoncé par l'arrivée de la Grande et de sa fratrie au grand complet...

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Lubna
lub' ayant suivit la cérémonie fut ahurie quand on parla de son ami Ben Du Guesclin! Les terres de feu Ben appartenu avant à Dazibao! Grand homme...
Le pauvre Ben jamais n'avait pu engrosser et donc n'avait eu progéniture la faute a un coup de sabot mal placé!
Il en avait parlé qu’à ses proches amis les émus !

attendre la suite avant de partir récupérer sa distillerie qu un couillon c’était approprié!

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--_lucie



L'ambiance a changé, c'est imperceptible, un léger brouhaha, Lucie le cœur battant se tourne d'un seul coup vers la porte et les personnes qui entrent. Un homme à la voix de fausset se met à crier "Una MacFadyen-Erikksen, Hadrien MacFadyen-Du Guesclin, Kildara MacFadyen-Stewart et Lady Brygh-Ailean McFadyen-Leslie du Guesclin, dame de Chateaubernard, Manor Laird de Tobermory". La petite gigote, la main de sa mère serre un peu plus la sienne, mais elle s'en fiche, celles qui entrent ont empli ses nuits de contes et légendes, de dragons et autres animaux marins fantastiques. Elles parlent une langue qu'elle considère comme magique, car quand elles sont là, il se passe toujours quelque chose d'intéressant. Mini-chieuse remarque avec curiosité le petit garçon que la fille de tata Bryn tient par la main, elle plonge ses lavandes dans les opales orageuses, elle est si minuscule à côté d'Una, le menton levé, l'air interrogateur.

Soraidh, a ghrà. Lucie, mo ruin, tu es belle comme un rayon de soleil sur la mer d'Irlande un matin de printemps

La petite rosit de plaisir et se tourne, un sourire triomphant plaqué sur son minois, vers sa mère. Cette dernière lance un regard appuyé à Una et finit par lever les yeux vers le haut plafond à caissons, son air de tragédienne préféré posé sur son visage. Cela ne dure que quelques secondes, déjà Lucie gigote à nouveau et tire sur la main de sa mère, mais cette fois, cette dernière a anticipé, elle se contente juste de serrer plus fort, provoquant une grimace de dépit de la part de sa fille. Elle arrive bien sûr... Sur le coup de l’excitation, la petite ne remarque pas la maigreur, les stigmates des différents drames vécus ces derniers mois, tout ce qu'elle voit c'est sa tata qui a si bon gout et qui est si gentille Elle !!! Pas comme Maman pfff !!!


- Tha acras orm

- Gné ?
- Lucie chuuut !
- Mais j'ai pas compris s'qu'il a diiit !


Mini-chieuse entend le soupir "patochien" et fait la moue en regardant la Grande...


Henry_de_silly
La cérémonie se concluait lorsqu'Angoulesme reçut une dernière missive.
C'était la veuve la plus célèbre du Périgord et de l'Angoumois, la magnifique, merveilleuse Ma-ma-ma-ma-maaaaa Mahaut de Nabinaud ...


Citation:

      Nous,

    Mahaut de Nabinaud, baronne et vicomtesse douairière de par la mort de notre regretté époux blond vénitien, prêtons ce jour allégeance à la couronne du Périgord Angoumois pour nos douaires de Barbezieux et de Verteuil.

    A ce titre nous lui jurons Obsequium, Auxilium et Consilium et même d'autres trucs en "um" à l'exception du rhum que nous gardons pour nous.

    Fait sur les routes de France, le XX janvier 1460


    Mahaut de Nabinaud



Votre Grandeur, un dernier message à votre intention et je crois que nous pouvons passer à l'étape suivant à savoir l'attribution à la dame de Chateaubernard de son vicomté de retraite et ainsi donc sa prime allégeance.

Puis-je l'appeler à se présenter ?


Et sans plsu attendre, le héraut invita la dernière mais non la moindre participante de cette cérémonie ...

Dame Brygh-Ailean, vous avez quitté il y a quelques temps maintenant le trône comtal après un mandat complet de régnant. Comme le stipulent les lois héraldiques en vigueur et suite au courrier que nos prédécesseurs ont pu recevoir concernant votre volonté de recevoir fief de retraite, la Hérauderie de France élève le fief de Biron en Vicomté.

Aujourd'hui, la cérémonie devient officielle, le Comte régnant, Sa Grandeur Louis Vonafred, va vous remettre la couronne de Vicomte, cadeau symbolique vous reconnaissant comme faisant partie de la Moyenne Noblesse.

Ma Dame, veuillez prêter allégeance je vous prie, que tous ici présents et dans le futur vous reconnaissent légitimement Vicomtesse de Biron.

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Lubna
crie du cœur
Nannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Regarde henry


C’est pas possible Ben ne pouvait .....

Nan
elle ne peut avoir enfant eu du Vicomte
Supercherie oui!

je le sais! tous les émus le savent!

regarde Opale dis leur toi! dis leur que c'est faux
[i]

Henry je demande enquête j ai toutes les preuves que Ben n'a jamais eu d'enfant

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