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[RP] La place du marcher !

Swan
[Des courses pour Noël !]



Ils avaient dormi à cinq dans la roulotte. Incroyable, mais ils y étaient arrivés en se serrant un peu les uns et les autres. Certaines dormant sur le sol en bois de la maison sur roue tout en bois aussi. Le feu dans le poêle en fonte était mort et elle remonta la grosse couverture en peau sur son nez, sentant un froid dans son dos.

Elle se retourna et tata la place à son côté ... Vide ! A cinq, impossible d'avoir un peu d'intimité, mais la présence du blond tout près d'elle avait eu un effet apaisant et elle avait très bien dormi. La soirée avait été des plus agréables, après le départ de la tavernière improvisée qu'était Séra et tous les deux avaient passé une très bonne soirée. Du moins le pensait-elle en ce qui la concernait.

Depuis qu'elle avait rencontré Ignace, sa vie avait pris une autre tournure. Un virage aussi important que l'avait été son enlèvement par Tibère et les crocs. Deux blonds tellement différents l'un de l'autre. Deux sentiments opposés à l'encontre de chacun des blonds. Un rempli de haine et de rage et l'autre ... Que ressentait-elle vraiment pour Kalum ?

Place vide et froide, elle ouvrit les yeux et fini par se relever et enfin s'asseoir sur la couchette en s'enroulant dans la couverture. Où était-il passé ? Il était encore bien tôt pour partir en vadrouille ! Elle regarda les autres filles, elles se réveillaient aussi alors autant se lever. Elle s'habilla en vitesse, braie, chemise et tunique en grosse laine, sa robe étant toute poisseuse. Allez donc savoir ce qu'il s'était passé dans cette taverne la veille ... Seul eux le savaient !

Un peu de toilette avec une eau complètement glacé, finit de la réveiller. Elle donnerait chère pour un bon bain, mais pour l'instant, il n'en était pas question. Elle avait envie d'aller faire quelques courses. Elle prit sa bourse. Et oui, il lui arrivait de payer de temps en temps et laissant les autres se réveiller tranquillement, elle sortie de la roulotte.


J'vais au marché faire quelques courses ! J'reviens ...

Si elles voulaient la rejoindre, elles pourraient toujours venir, elles savaient où la trouver ... Quand elle mit le pied à l'extérieur, elle fut saisie par le froid et surtout le vent. Bon sang, pas un temps à mettre un chat dehors ! Pourtant, elle partit bien décidé à trouver quelque chose au marché ...

Malgré le froid, les commerçants avaient mis leurs stands. Normal, c'était la veille de Noël après tout. Elle regarda les étales, acheta cinq étoiles en pain d'épice, quelques fruits secs. Un sourire se fit quand elle vit un étale rempli de pots en terre. Un était rempli de crème de châtaigne. Elle le prit pour en faire cadeau à sa Châtaigne préférer.

Inconsciemment, elle cherchait quelque chose pour Kalum ... Inconsciemment ? Peut-être pas autant que cela. Elle avait énormément d'affection pour Kalum, une affection grandissante. Elle avait promis à son père de faire attention à son coeur, il avait peur qu'elle souffre, mais même si cette relation naissante devait ne pas durer, elle garderait toujours une grande affection pour ce blondinet-là.

Elle s'arrêta devant une petite boutique, elle venait de voir quelque chose qui représentait bien le blondin ... Elle entra dans l'échoppe et demanda, à voir ce qu'elle avait vu. Satisfaite de son acquisition, elle ressortit de la boutique, le coeur battant de contentement ...Son petit joyaux dans bien au chaud dans sa poche.

Il lui restait maintenant à trouver l'objet de ses pensées ...Où était-il ?


Où es-tu mon oiseau des îles ?
_________________
Kalum


[précédemment]
Elle éveille en lui un désir incontrôlable, ses lèvres, ses formes, ses yeux, ses manières de princesses.

Il la regarde dormir, un spectacle si doux et si agréable. Sa respiration rythmée, ses paupières fermées, sa nuisette trop courte. Ses boucles rousses en pagailles sur sa tête d’ange.
Même endormi le charme de cette fille est foudroyant.

Il est temps, la colombe se lève en silence, fait glissé une chemise propre sur son buste, ajuste ses braies, enfile son manteau et attache les lacets de ses bottes en cuir souple. En bon soldat qu’il était, le blondinet n’oublie pas son glaive fidèle depuis tant d’année.

Le blondinet se baisse, embrasse sa belle sur le front. Il est sous le charme, c’est flagrant.

Il est tôt ce matin, la colombe avance dans la rue principale, le froid est si tranchant que sa peau semble se déchirée. Il bascule sa capuche et accélère la cadence. Si ses souvenirs sont bons le bureau du cadastre est à l’autre bout de la ville. Tout un plan c’était échafauder dans son crane de blond.

Tout d’abord chercher une maison, elle la veut, elle l’aura sa maison, une petite maison, agréable et confortable, avec un lit et une baignoire, une cheminée et une petite cuisine.
Au centre ville, non loin des boutiques de vêtements, des boulangeries, des fleuristes.

Une chambre de princesse avec des gros oreillers de plumes d’oies un sommier en bois précieux et des draps en soie. Il la veut parfaite sa maison, à l’image de sa belle …

Il reviens sur terre, le temps passe si vite quand il pense à elle, le voilà arrivé.
Le blondinet lève le poing et frappe trois coups secs prononcés. Il espère que quelqu’un répondra à ses besoins.

[Près d’une heure plus tard]

Toujours rien, le blond en à marre de poireauté pour rien. De toutes façons il l’a prévu, un pigeon est partit tout à l’heure pour la mairie, en espérant que le maire, lui, prenne le temps de lui répondre.

Bref, avec un peu de chance les filles ne seront pas encore réveillées.
Il reprend son chemin et parcours la ville à grande enjambée, l’odeur du pain chaud qui se rapproche, il en bave déjà ! Quoi de mieux qu’une viennoiserie à son réveil ?
Il pousse la porte sursaute au tintement des cloches, annonce de l’arrivée d’un client.
Une bonne femme, mignonne mais un peu rondelette fait son apparition. De sa petite voie elle lui souhaite la bienvenue.

Bonjour mon bon monsieur, bienvenue aux délices d’Angie. Vous avez fait votre choix ?

Kalum parcours l’étale du regard et ses yeux s’arettent respectivement sur :

Une Chocolatine pour Lou, un Pain aux raisins pour Blondinette, un croissant pour l’inconnue et pour Swan un gros palmier. Bah oui surtout parce que c’est en forme de cœur hein.

Petit sourire à la boulangère.

Vous êtes charmant monsieur mais vous en oubliez votre propre estomac !

Kalum surpris, elle est vendeuse la petite dame.

Oh vous savez, maintenant que j’ai goutter à ses lèvres, plus aucunes autres saveurs ne réveilleront un pareil appétit !

Tenez puis ce que c’est noël je vous offre un paquet de chouquettes régalez vous !

Kalum enfourne tout le petit pactole dans sa besace et après avoir payer souhaite à la petite femme un Joyeux noël.

De nouveau à l’air libre.
Le blondinet replonge dans ses pensées tout en marchant direction le centre de la ville.
Il remonte sa capuche quand soudain il stop net la cadence. Son regarde est fixe et désigne un petit jardin. De magnifiques fleures y sont fleuries, choses qui surprend Kalum. Nous sommes en plein hiver et pourtant elles sont si belles

Il reprend sa route noyé dans le flou de ses rêves et de ses fantasmes. Le vent soulève sa capuche qui se rabat sans arrêts dévoilant ainsi son blond plumage.
La neige tombe aux portes de la ville, la est assises une enfant du pays, elle reste là malgré le froid, la bise, elle reste là malgré le froid du jour. [*La strasbourgeoise*]
La fillette chantonne :
Ta beauté qui demeure est ma fleur du bonheur.

Kalum ne peut résister, il glisse sa main dans la bourse et dépose la dizaine d’écus qui lui reste dans le pot en terre cuite. La petite lui lance un regard de remerciement et le pauvre blondinet craque. Il fouille dans sa besace et y sors les chouquettes. La petite ne doit pas avoir plus d’une dizaine d’années. Il ne disent aucuns mots. La scène est forte en émotion et Kalum frissonne. Il ne peut rien faire de plus. Il espère qu’elle en ai consciente. Il tourne les talons c’est alors qu’un homme sors de l’ombre attrape les écus que le blond viens de poser et s'enfuit en courant. Ni une ni deux Kalum part à sa poursuite. Deux mètres plus loin il se cambre et appuis sur sa blessure, le médecin l’avait dit, pas de mouvement brusques.
Il tourne la tête la fille à disparu, ne reste que le pot en terre cuite.
La colombe c’est fait avoir comme un bleu, un jeu d’enfant pour ces mendiants.

Chassant cette idée de sa tête le blondinet se relève tourne les talons et s’en vas, les jours rougies tant par l’agacement que par l’essoufflement ...

La place du marché, le vent par bourrasque fait tanguer les tonnelles.
Kalum s’avance et observe la diversité des marchandises, rien de bien utile mais c’est quand même pas mal à regarder.
Tiens c’est bizarre, une étoile en pain d’épice, il se demande si ça lui aurait plus à sa rouquine. Pis de toute façon il n’a plus un rond.

Le vent souffle et le froid le prend aux tripes. Qu’une envie de rentrer s’abriter au creux de ses bras.

« Ma sentence est tombée : coupable de t'aimer ! » …

_________________

By Maelice_
Swan
Elle vagabondait toujours dans les rues. Le froid lui piquait le visage et ses joues étaient devenues rouge. Elle tenait dans un paquet, les petites douceurs qu'elle avait achetées et maintenant, elle marchait sans vraiment savoir où elle allait. Elle regardait les étales qui présentaient les produits d'hiver et spécifique à la période de Noël.

Elle se souvenait des Noël, qu'elle avait passé avec sa famille. Sa vraie famille, les O'Connor. Les heures passées à décorer leur chaumière bien avant le jour du réveillon. La préparation des plats et des gâteaux. Les grosses Dindes et le boeuf épicé. Certes les épices coutaient chère, très chère même, mais quand on venait d'une famille de navigateur, ce genre de choses n'était pas un souci.

Cela faisait deux longues années, qu'elle n'avait pas revu sa famille. Sa mère lui manquait beaucoup et les chamailleries avec ses frères aussi. Quand la vieille sorcière l'avait sauvé, elle avait écrit à ses parents, leur expliquant le pourquoi elle avait disparu et aussi la raison pour laquelle, elle ne reviendrait pas. Peut-être devrait-elle leur écrire encore pour leur dire qu'elle allait bien et qu'elle était bien entourée.

Du mouvement dans une rue attira son attention. Une enfant qui se faisait la malle et deux hommes qui se courraient après. Fronçant les sourcils, elle plissa les yeux, croyant reconnaitre celui des deux qui pistait le premier. Kalum ? Elle le vit stopper sa course et faire demi-tour. Il se tenait le bas du ventre et elle fronça les sourcils. Il revenait vers les étales et elle l'observa un moment.

Elle sourit en le voyant regarder les étoiles en pain d'épice et elle s'approcha doucement, tout doucement puis elle sauta derrière lui et lui cacha les yeux de ses mains.


Coucou !

Elle le lâcha et se planta devant lui tout sourire ...

Qu'est-ce que tu fais ici ? Et pourquoi courrais-tu après cet homme ?

Elle lui montra son petit paquet.

J'suis venue faire quelques courses pour nourrir les petits ventres affamé de la roulotte et ... J'ai trouvé quelque chose pour toi. Ca devrait te plaire !

Sourire en coin au bord des lèvres.

Tu veux savoir ce que c'est ?
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Aimard
Comme tous les matins, Aimard fait son tour de marché avant de commencer sa journée de travail.
De travail rémunéré, du moins, car échanger des banalités avec les commerçants et faire un rapide inventaire de ce qui se trouve sur le pauvre marché de Foix en espérant un jour pouvoir pallier ses manques (si le Très Haut lui apporte son aide, personnifiée en un marchand ambulant fiable et des routes sûres) fait partie de son travail bénévole pour ses paroissiens et concitoyens.

Il salue la Betty, la blondinette vendant ses quelques pelotes de laine, aperçoit Tom, le jeune garçon-boucher qui lutte pour maintenir les chats à distance des dressoirs de son employeur à l'aide d'une fourche, et hume quelques instants les odeurs qui parviennent de nombreux étals.

Au passage, il ramasse sur le sol un pot en terre cuite et se dit qu'il ferait un excellent réceptacle devant la mairie si l'on y plantait quelques marguerites.

Tout content de sa trouvaille, il continue son tour et aperçoit Swan, la jeune rouquine plantureuse et pleine de fougue qu'il avait rencontré en taverne il y a un soir ou deux.

Elle discute avec un homme qui n'est pas de la connaissance d'Aimard et semble blessé.
Alors qu'il s'apprête à aller à leur rencontre, il se souvient subitement des crocs du loup servant de manche à la dague de la jeune fille.

Instinctivement, il songe qu'il ne serait peut-être pas une bonne idée de les déranger, et tout en restant à quelques pas de distance, salue la demoiselle d'un geste du bras et d'un grand sourire auquel reste tristement accroché un bout de salade, reliquat de son repas de la veille.
Swan
Moue au bord des lèvres, la rouquine commençait à s'impatienter. Il ne voulait pas savoir ce que c'était ? Et bien tant pis pour lui ! De plus, elle commençait à avoir des fourmis dans les jambes et elle n'était pas la seule. Elle avança un peu et alla s'asseoir sur le rebord froid et un peu enneiger de la fontaine qui avait gelé à certain endroit.

Elle sortie de sa poche le petit bijou qu'elle avait acheté chez un forgeron et le tendit à Kalum. En relevant la tête, elle vit un homme qui la saluait d'un signe de tête. Elle reconnue alors le tribun qui avait aussi des airs de curé dans sa façon de parler. Elle lui rendit son bonjour d'un autre signe de tête et aussi de la main, dans un geste qui lui disait de s'approcher un peu, puis se tourna vers Kalum. Elle avait une chose importante, à lui dire !


Tiens Kalum, j'ai trouvé ça dans une échoppe, c'est pour toi, je trouvais que ça te correspondait bien ... Mais ne va pas croire que c'est un cadeau qui va nous lier hein ! T'es d'accord ?

Elle ouvrit la main et posé dans sa paume il y avait une sorte de vieil écu, frappé d'une colombe. On pouvait porter cet écu en pendentif.

Il n'a pas une grande valeur, j'ai trouvé ça dans une boutique un peu plus loin. C'est un cadeau pour la Sainte Noël.

Le froid lui glaçait les joues, mais elle n'avait pas spécialement froid, emmitouflé dans un gros mantel fait de peau et de laine.

Kal ? Je voulais aussi te parler d'autre chose. Une chose qui nous concerne tous les deux ! On est ensemble depuis peu, je t'aime beaucoup et je t'apprécie aussi. Tu es très drôle et je dois dire que ça me change mais ...

Elle le regarda droit dans les yeux !

Je sais que tu m'as dit que tu serais adorable avec moi quand je t'ai raconté ce qui m'était arrivé et je t'en remercie, mais je ne veux pas que tu t'attaches à moi ! Enfin ce que je veux dire c'est que si un jour tu rencontres une femme qui veut faire sa vie avec toi, alors n'hésite pas !

Elle se leva et lui caressa la joue.

Je suis bien avec toi Kalum, tu m'apportes ce don j'ai besoin en ce moment, mais je me connais assez pour savoir que notre relation ne durera pas très longtemps, alors je préfère être honnête avec toi et te le dire tout de suite avant que ce ne soit trop tard.

Comme je t'ai dis hier, je ne tiens pas en place et je suis comme le vent et un jour je partirais sur un navire, faire un très long voyage. Et pour cela je ne dois pas avoir d'attache. Tu es quelqu'un de bien Kalum et je serais toujours là pour toi si tu as besoin, ne l'oublie pas !

Je ne dis pas cela pour te blesser, bien au contraire. Je voudrais te protéger. Alors prends ce que je te donne pour le moment, mais il ne faudra pas avoir de regret quand tout sera fini, parce que ça finira un jour. Tu veux bien ?


Elle avait peur de le blesser, mais il fallait qu'elle le lui dise et enfin pour détendre l'ambiance, l'entraîna vers le tribun qui les observait toujours sans oser s'approcher ...

Est-ce que ce petit cadeau te plait ?

Puis elle se souvint d'une chose importante aussi.

Au fait demain on part en « balade » quelques jours avec les filles, alors sois sage pendant notre absence hein !

Elle rit et lui prit le bras, se trouvant enfin devant l'homme à la capuche de bure.

Comment va m'sire tribun ?

Et retenant un éclat de rire en voyant la salade collé sur sa canine ...

Humm ! M'sire ! vous avez ! 'fin ! D'la salade là !
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Kalum


La colombe ne quitte pas le pendentif des yeux, il l’écoute attentivement mais n’ose pas soutenir son regard.

Depuis l’age de ses 16 ans, le blondinet enchaîne les filles, les histoires sans but, qui ne durent qu’un temps, le plus souvent une nuit ou deux, bref un coureur de jupon qui trouve son bonheur, non pas dans les bras d’une fille mais dans ses draps.

Aujourd’hui il a 24 ans, il discute avec une beauté fatale qui lui fait comprendre qu’elle ne veut pas d’avenir, que les prises de têtes sont à oubliée.
Il sourit.
Pourquoi être blessé quand on réalise un rêve.
Cette idée éveille en lui un désir fou ...

Tu sais l’avenir est une énigme trop compliquée pour une plume blonde.
Alors le mieux c’est de pas y penser.


Il lui pince le menton et approche ses lèvres, glisse sa langue entre le siennes et l’embrasse comme jamais.

Petit regard vers la colombe incrustée dans l’or.

C’est magnifique ma puce ! Mais j’ai rien à t’offrir en échange.

Il tourne les talons et hausse les épaules

Bah j’ai bien une petite idée mais, on manque de place dans ta roulotte.

Regarde par dessus son épaule et lui lance un clin d’œil entendu.

Tu ne vas quand même pas partir sans me rendre mes ailles !

Il lui sourit.

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By Maelice_
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