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La fin de Jack Sparrow: [RP] Le duché contre-attaque

Edern
Craon la Belle, à feu et à sang.
Sur toutes les lèvres, deux petits mots.
L'intrépide, le redoutable, le terrifiant...
Jacques Moineau.

Le duc est arrivé au petit matin, constatant l'échec de la nuit. Un, deux, trois... le compte y est. La répétition s'arrêtera là. En scène pour la représentation... comme au bon vieux temps. Il a pris les armes que son rang lui prête, un bouclier et une épée dont il ne connaît pas l'utilité. La peste soit des armuriers... au cœur de la nuit, le bâton retrouvera la place qu'il doit occuper entre ses doigts. À la noblesse du beau régnant succédera la lâcheté du faible brigand...

Trois pions sont venus renforcer les positions officielles. Une soldate, un maréchal et la toute-puissante prévôté...
Sur chaque mur de la cité, des mains d'enfants placardent un communiqué.

Citation:
Par ordre du duc d'Anjou
  • Tout individu défendant la mairie aujourd'hui est passible d'inculpation pour haute trahison ;
  • Tout habitant de Craon valide est prié de se mettre en contact avec la maréchaussée en vue de la reprise ce jour de la mairie ;
  • Toute personne ayant d'une manière ou d'une autre été en contact avec Jack Sparrow est priée de l'ignorer dès à présent et d'informer la maréchaussée de la nature des contacts concernés.

    Qu'on se le tienne pour dit : nous sommes le peuple, à nous la mairie !

À Craon, le 9 janvier 1460.



Il parcourt les rues tranquilles de la ville, sans se presser. L'escorte est légère. Un huissier de justice, deux soldats lourdement armés. Sont-ils craonnais ? Ne le sont-ils pas ? Qu'importe. Les ordres sont donnés avec la même netteté.

Trouvez-le. Bâillonnez-le. Enfermez-le...

Une lueur de joie passe devant les yeux bruns.

Lorsque ce sera fait, prévenez-moi.

Froncement de sourcils.
Regard interrogateur.

Où est Fanta ?
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Senorita_fantasia
Fatigue...La Bourgmestre n'en pouvait plus, les larmes voulaient toujours couler, mais il n'en serait rien. Jamais elle ne laisserait évader ces perles humides le long de ses joues pour un homme, cet homme qui voulait la mort de Craon.
Elle ne se laisserait pas faire, loin de là, elle riposterait.

Comme depuis plusieurs matins, elle reprit sa vieille armure, son épée qui ne l'avait jamais trompé depuis le massacre en Guyenne. Elle était fière d'avoir repoussée une armée sans avoir eu l'intervention de l'armée ducale. La Bourgmestre tenait entre ses doigts son bouclier. Son valeureux bouclier ne laissait passer aucun coup. Son armure de fer faisait lourd, mais ne portait pas de casque, c'était loin d'être féminin tout cela.

Le soir, elle allait devant la ville et s'était sans doute la première à donner un coup d'épée, mais ceux d'en face n'étaient pas prêt à laisser leur place et qu'ils puissent rentrer dans la Mairie. Dans ces assauts, elle reconnaissait Jack, et elle essayait, toujours, en vain de le battre.



Elle errait dans la ville, armée jusqu'aux dents, prête à envoyer l'assaut, une fois de plus. Trop de révolte, trop d'échec et une Mairie qui allait se vider.

Craon la Belle.
Craon vivra, par tous les vents.
Craon appartient aux Craonnais.
Ce soir, on rendrait à Craon son statut de toujours.

Ce qu'elle savait, c'était que le Duc arrivait à Craon, elle errait toujours dans les murs de sa ville à sa recherche avant de tomber nez à nez avec un escadron encore plus armé qu'elle.
Petit sourire aux lèvres.

"Fanta est là, fidèle au poste. Que puis-je?"

Le tout dans une courbette ratée. Sourire au Duc. Fanta regardait autour d'elle. Sans trop savoir quoi faire. Elle retirait sa cape noir qui la faisait vaciller au moindre coup de vent. Fatiguée qu'elle disait la Fanta... Elle s'approcha de l'oreille du duc, pour qu'on ne puisse pas trop entendre.

"Ce soir, nous attaquerons par plusieurs petits groupes, je gérerai le premier, ce que je sais, c'est qu'on a quatre miliciens entrainés qui gardent l'entrée principale, et parmi eux, notre vaillant Jack.
Un groupe se chargera de passer par derrière, peut être que là, nous réussirons."
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Jack.sparrow
Jack ne vit pas tout de suite l'affichette placardée dans toute la ville : dans l'attente de la soirée qui s'annonçait encore brûlante, il avait ouvert quelques étals. Puis il avait envoyé un gentil courrier au Duc, le sommant de nourrir la population - le pain sur le marché se faisait rare.

Puis il vit ce panneau. On ne pouvait pas le rater. Sa première pensée fut : "ils vont condamner quatre innocents, la milice est déjà pourvue. chouette ! ". Pour sa personne, il était plus inquiet, mais il pouvait tenter de compter sur la bêtise de la maréchaussée. Sachant très bien qu'il ne pourrait pas se cacher bien longtemps, sinon parmi une bande de brutes armées et peu paranoïaques vis à vis de leur voisins, il tenta le tout pour le tout et s'y présenta :

Bonjour, je suis Jack Sparrow. Je suis habitant de Craon et je viens vous aider à reprendre la ville.
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Coolmaro12
Cela devait faire maintenant trois jours que Coolmaro marchait dans les rues de sa nouvelle ville, le regard furieux, cherchant Jack des yeux afin de l'étriper lui même pour tous les tords qu'il a causé..

Cela faisait maintenant trois soirs qu'avec son parrain, ils se battaient côte a côte sans succés afin de rendre le pouvoir de la ville a sa Bourgmestre. Cela faisait maintenant trois soirs qu'il rentrait chez lui blessé moralement et physiquement.

Tenant fermement son baton d'une main, son bouclier de l'autre, il s'approcha d'un petit groupe, parmi lesquels il reconnu Fanta et Jack..lorsqu'il fut assez proche d'eux, il regarda l'homme qui semblait attirer l'attention du groupe et reconnu la description du duc d'Anjou. Il s'inclina donc respectuesement devant lui, salua sa Bourgmestre et se rangea derriere elle, attentif au moindre déplacement du traitre..il attendait un ordre... le soir approchant, il se doutait bien qu'une nouvelle tentative de révolte aurait lieu..

Messire, ma Dame, je suis a votre service! Vous n'avez qu'a me donner un ordre et j'irai faire mordre la poussiere a ce...

Ce trouvant pas le mot pouvant bien qualifier Jack, il se contenta de le désigner de la tête et se mordit la levre afin de garder son calme et son sang froid..
Edern
Chuchotis fantasien qu'il n'entend qu'à peine, accordant un hochement de tête approbateur au plan de bataille de la mairesse flouée. Quoi qu'il se passe, il entrera par la porte, comme tout le monde. La mairie n'est ni un château, ni un labyrinthe... il la connaît pour l'avoir déjà prise des mains d'un sorcier turbulent. Ceux qui en sortent sont moulus par quatre semaines de travaux ingrats, et on y entre comme dans un moulin.

Vous pouvez...

Apparition, intervention.

Bonjour, je suis Jack Sparrow. Je suis habitant de Craon et je viens vous aider à reprendre la ville.

Oh oh oh ! Humour craonnais, probablement. Les lèvres du Fou s'étirent en un long sourire condescendant...

Vous faites bien, brave homme ! Le duché saura vous récomp... vous témoigner sa gratitude.

Tiens, un fonctionnaire de police repentant. Faudra-t-il pardonner celui par qui la faute a été autorisée ? Une enquête à mener, peut-être. Les dés en jugeront plus tard. D'ici là, flatter l'orgueil militaire ne peut nuire à aucune carrière. Main au chapeau, saluons l'énergumène...

Vous n'avez qu'a me donner un ordre et j'irai faire mordre la poussiere a ce...

Le regard suit celui du maréchal vers l'homme qu'il a cru bienveillant, n'osant en croire ses yeux.
Jacques ? Jacques Moineau ? Lui-même ? En personne ? Ici ? Maintenant ? Devant lui ?
Son cœur manque un battement, reprend héroïque le cours de son rythme.
Mais que fait un duc dans un moment pareil ?
Dégainer et défendre chèrement sa vie.
Crouiiic. Fourreau coincé.
Soupir empli de fatalité...

Saisissez-vous de lui !

Mieux vaut déléguer.
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Senorita_fantasia
[La nuit du 9 au 10 janvier 1460]

Tout le monde était fin prêt. La garde avait trouvé Jack, qui malin comme il était s’était gentiment posé devant le Duc. Le Duc, ce Duc là, la faisait sourire au plus haut point. S’ils savaient tous ! Que ce Duc avait failli mourir à cause d’une boule de neige ! Le voilà avec ses airs de grandeur, cet homme, on lui devait le respect.
Il manda à ses gardes…Quel pied de déléguer son boulot à d’autres. Pourquoi se salir les mains quand on a des beaux et séduisants gardes avec soi… Fanta regardait la scène avec un sourire de malice. Il était arrêté. Le Juge avait décidé de le mettre dans les geôles pendant deux nuits. Ces nuits seraient parfaites pour reprendre la Mairie…Fanta dormirait bientôt sur ses deux petites oreilles.

La Future était devant la Mairie, arme en main, bouclier près d’elle, prête à attaquer. Il y avait cette fois-ci, un homme en moins, et qui plus est, le plus important. Elle irait bien lui jeter quelques épluchures de pommes de terre, n’ayant pas d’orange sous la main.
Le combat fut plus doux, on avait intercepté les miliciens, ils iraient eux aussi croupir en geôle quelques nuits pour leur apprendre à ne pas contredire les textes d’un Duc.
Elle n’avait donné qu’un simple coup d’épée, il fallait réussir, sinon elle promettait une belle pendaison. La Bourgmestre était dégoutée de voir à quel point on pouvait détourner d’honnêtes hommes pour en faire des raclures. Elle irait prendre des cours de « je mens pour mieux réussir » auprès de Jack. Calé dans le coin de sa tête.

Craon était libre.
Craon revivait.
Craon la Belle pourra se reposer.

"VIVE CRAON! CRAON EST LIBRE! CRAON EST EN VIE!"

Ce n’était pas Fanta, qui monta les marches de la Mairie, sans doute trop occupée à intercepter quelques révolutionnaires. Elle regarda la Boulangère, humble boulangère qui avait toujours su aider Craon. Du respect. Bientôt, elle revêtirait la tenue de Bourgmestre, élégante, une robe rouge sang, son épée à sa taille pour faire la décoration…Bientôt elle aurait à nouveau cette pression d’échouer et de ne pouvoir compter que sur Craon.



*Flashback*

Avant cette bataille, Fanta fut déçue de l’Anjou, la Justice…La justice, quel beau mot qui voulait soit tout dire, soit rien dire. Elle n’avait plus confiance en elle. Relaxé ! Il avait été relaxé ! Les faits étaient flous qu’il disait ? Elle les avait tous, ces faits là. Mais quand il y en a trop…Il est dur de s’expliquer. Pourtant, ce n’était pas compliqué. Elle se le répétait dans la tête : -Stère volée, marché détruit, peine non payée, accusation fausse… Puis le « aucune chronologie » la laissait perplexe. Il venait quand même de prendre l’affaire en plein milieu…Il ne connaissait rien, et sans doute que l’histoire du mariage avait joué en défaveur de la Mairie, mensongère, au passage mais... Soit. Déception il y avait, Déception, il y aura. Le mot était entre ses lèvres.

*Fin du flashback*



Néanmoins, par respect pour le Duc, elle alla s’incliner devant lui après cette courte bataille sur la place de la Mairie. La bataille fut gagner, celle-ci avait réussit, mais d’autres s’annonçaient plus dures.

Demain serait un autre jour. Demain elle devra gérer une Mairie avec une Bourgmestre novice. Demain elle serait fatiguée, et toujours aussi déçue de leurs comportements.
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Jack.sparrow
[ la veille de la reprise de la mairie... ]

Saisissez-vous de lui !

Un coup d'oeil à droite. Un coup d'oeil à gauche. La ruse a échoué. Le nombre de gardes armés autour de lui ne laisse aucune chance à Jack. Il obtempère donc et se laisse traîner au cachot sans résistance.

On viendra te chercher dans deux jours, lui a dit le garde juste avant de l'abandonner à son sort. Deux jours, le temps d'esquisser sa vengeance, pour une fois qu'il sera sorti de là.

Sa plus grande inquiétude : et si quelqu'un s'intéressait de près à son patrimoine ? Le trésor de la mairie est toujours à Craon, quelqu'un pourrait tomber dessus...
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Elandra.
[Deux jours après]

Elle était fière la petite fille, elle avait réussi à récupérer la mairie de sa maman. Pas elle toute seule hein, bien entendu.. mais elle avait participé et pour elle, c'était une victoire. Entourée des plus grands, elle avait sauvé la mairie du méchant!

Puis maman avait eu besoin d'aide et fièrement, elle avait pris place devant la mairie avec une petite épée en bois, un lance-pierre et des cailloux. Elle faisait les cent pas, la tête droite, très concentrée quand soudain un pigeon noir vint lui donner une lettre, une lettre d'un certain Jack.

Elle apprenait tout juste à lire et elle arriva à déchiffrer ce qui était écrit. Il lui disait que c'était dangereux! Maman l'avait laissée faire quelque chose de dangereux pour elle.

Alors elle répondit à Jack avec quelques fautes d'orthographe, forcément, qu'elle était d'accord pour qu'il vienne l'aider à défendre parce qu'elle avait peur maintenant. Et puis, fallait se rassurer. Elle partit en direction de la mairie.

Mamaaaaaan!!!!!

Dans la mairie, c'était pas maman, elle la connaissait pas la dame. Epouvantée, elle fit marche arrière et alla faire un tour au verger, espérant y trouver la vieille dame qu'elle avait croisé. Pas de vieille dame, pas de maman, pas de Spray. Alors, elle s'assit sur un banc de pierre, toute seule, au milieu de la place du village et commença à pleurer, comme à chaque fois qu'elle avait peur de quelque chose.
Jack.sparrow
De sa prison, Jack reçut la réponse d'Elandra. Il lut et cracha par terre en jurant : le Duché embauchait vraiment n'importe qui pour la maréchaussée. Quelque part, il se sentait un peu responsable de la situation et ne pouvait pas, tout brigand qu'il était, laisser une petite fille seule se battre contre des bandes lourdement armées.

Soit. La première chose qu'il fit en sortant de prison fut de rechercher la maréchale. Il la trouva cachée au verger et lui dit

Ne crains rien, tout ira bien
Si tu as peur, donne moi la main
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Elandra.
Elle leva les yeux pour voir d'où venait la voix.

Un grand sourire se dessina sur son visage d'enfant quand elle vit le grand messire très très trèèèès fort devant elle. D'un seul coup, elle n'eut plus peur et ses larmes s'arrêtèrent.

Elle se leva et glissa sa petite main dans la sienne.

Z'êtes venu... mirci...

Elle serra un peu sa main, se blottit contre lui et reprit son lance-pierre. Elle était fière, il allait terrasser tout le monde, elle le savait. Elle était en sécurité!

Personne va y toucher à la mairie! Avec nous deux hein??
Jack.sparrow
Jack sourit :

Avec ton lance-pierre, aucun méchant ne te résistera !

Pourvu qu'aucun méchant ne se pointe, car c'était vraiment un gros mensonge !

Heureusement, à part quelques oiseaux malveillants, personne ne tenta de pénétrer dans la mairie : ni amicalement, ni armé, et à la fin de son tour de garde, Jack put tranquillement rentrer chez lui. Sans être payé, ça il s'y attendait, mais avec une gamine saine et sauve, et ça c'était important.
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