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[RP] Grande réception pour l'ambassadeur Pouilloux

Linon
Les crieurs envoyés dans toutes les villes d'Anjou :

Citation:
Afin de l'accueillir au mieux et de lui montrer le respect qui lui est dû, une réception est organisée pour célébrer la venue en nos terres de son Excellence Pouilloux, Ambassadeur de Bretagne auprès de l'Anjou, ainsi que de sa suite.
Sont invités et espérés, outre le chancelier et le duc, tous les conseillers et maires, et tous les nobles.
La roture et les voyageurs participeront aux agapes sur le parvis, sous un chapiteau chauffé.





[Grande salle du château d'Angers]


Tout était prêt. Les feux flambaient dans les cheminées, les tables drapées de blanc étaient prêtes à accueillir les convives, ménestrels et troubadours attendaient sagement un signe de Linon, qui surveillait d'un oeil aigu et inquiet les préparatifs de la réception. Elle avait revêtu sa plus belle robe, vérifié que son mari s'habillait en seigneur propre, et maintenant plissait les yeux vers un garde dont il lui semblait que l'armure n'était pas parfaitement luisante.

Elle s'approchait pour le réprimander quand un mouvement vers la grande porte lui fit tourner la tête. L'officier chargé d'annoncer l'entrée des invités ouvrait la bouche... qui allait se présenter?

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Otto_kar
Dix jours après les évènements de "Who let the dog out"



Le Chien,
N'oublie pas de te rendre au château d'Angers,
Nous y organisons une cérémonie en l'honneur de l'ambassadeur de Bretagne.

Calyce

Otto plissa les yeux, et relut ce pli qu'on venait de lui porter,
de la part de cette sale gamine qui s'était carapatée à Saumur sans même penser à changer l'eau de la gamelle dans la Niche.
Ni une, ni deux, le temps de se relever avec précaution pour ne pas brusquer la peau du ventre à peine recousue, le voici affairé à son plan de travail.




Oc, et ?

Otto

Deux heures passent avant qu'un nouveau pli parvienne de Saumur.



T'es le chancelier maintenant. C'est ton rôle.
Calyce.

Humpf... c'est qu'elle a pas tort, la pitchoun, pour une fois.
Otto, contraint et forcé, prit donc le parti de se rendre au castel d'Angers, pour assister à la cérémonie en l'honneur de cet ambassadeur de Bretanha qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, mais qui représentait, tout le même, la nation la plus proche de l'Anjou depuis toujours. Sa période épiscopale avait été l'occasion pour lui d'apprendre à lire et à écrire, et les chroniques historiques angevines avaient été d'excellents textes d'entraînement, dont il lui restait de nombreuses bribes. Cette soirée n'aurait sans doute jamais aucune importance ni aucune influence sur la très vieille entente entre le dugad breizh et le duché d'Anjou, sur le sol duquel les armées bretonnes étaient très souvent intervenues en sa faveur, mais, baste, pourquoi ne pas y participer tout de même ? Pourquoi ne pas, en fait, rencontrer d'autres têtes que celles des rares andégaves qui ne se terraient pas au coin du feu de leur foyer ? Le Chien retira son casque, passa brièvement une main dans ses cheveux pour redonner à sa coiffure sa magnifique forme naturelle, puis se rendit tant bien que mal jusqu'au château ducal, s'arrêtant tous les vingt pas pour apaiser les souffrances qui s'emparaient de lui, et ainsi de suite, jusqu'à arriver au castel, et enfin à la Grand-Salle.

Premier arrivé. L'ambassadrice Linon déjà au travail, comme d'habitude. Dans le temps, Otto avait souvent croisé Linon et son maje d'époux. Ils n'avaient jamais été vraiment très proches, m'enfin, Linon est quand même un des rares visages angevins qu'Otto connaissait bien. En fait, à part les deux gamines, le fleuriste Léandre, Otissette et l'ancêtre, Otto ne connaissait bien que très peu d'Angevins, à bien y réfléchir. Un rictus souriant s'afficha sur le visage parcheminé du Chien tandis qu'il s'approchait cahin-caha de l'ambassadrice, et que, dans un sursaut de fausse galanterie ;


Bènser... besoin d'aide ?

Dieu, fasse qu'elle réponde non !
Car la seule flemmardise du Chien n'expliquait pas sa répugnance à l'idée de travailler ce soir-là...
Un ventre fragile et à peine recousu doit ménager autant que faire se peu ses efforts !

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Pouilloux
L'écureuil ne porte pas son plus bel habit, car pour lui c'est celui qui porte quand il officie dans les églises en tant que Diacre. mais quand même il avait fait un effort vestimentaire certain. Rien de plus naturel que de se montrer à son avantage pour honnorer l'acueil que lui réserve l'Anjou.

Son principale soucis est de savoir comment se comporter face au nouveau Chambellan d'Anjou, Un Louvelle... Ce simple nom de famille résonne en lui comme l'exemple même du mot Traite. Pouilloux est aussi ambassadeur auprès de la Guyenne, et il a donc suivit comment cette province à connu la déchéance en quittant grâce à un Louvelle, sodomite en plus, le Ponant et ces attaches avec ses alliés de naguère. Il lui semble même que le chambellan à participé avec armes et fougue à l'asservissement du peuple de Guyenne. Ce même Chambellan qui toujours au nom d'une famille, d'un lien de vassal à suzerain qui a tout fait pour que la Provence retourne sous dans l'empire, rejtourne dans le Sring.

Pouilloux était sur d'une chose, il le lui monterai jamais son dos. Otto à cotoyé Archibald, et donc il protègera ses arrières.

Mais il n'est pas là pour juger les choix de l'Anjou, mais bien pour célébrer l'amitiè qui Unie le Bretagne et l'Anjou. Et si Le Fou donne son entière confiance dans un Louvelle, il fera avec.

L'écureuil arrive devant l'abboyeur de la cérémonie et lui demande de l'annoncer.

Son Excellence Pouilloux Fouquet,
Ambassadeur Breton auprès de la Guyenne et de l'Anjou,
Diacre aristotélicien de Rennes
Conseiller municipal de Rennes
L'invité d'honneur de la réception.


Pouilloux avance dans la salle et se dirige vers son Homologue, celle qui l'à invité à venir découvrir l'Anjou.

Mes hommages Dame Linon, je suis très heureux de pouvour célébrer avec vous l'amitiè entre nos peuples. J'aurai l'honneur tantôt de vous lire un message de ma Consule son Excellence saphyra, s'addressant par ma voix à votre peuple.
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Tancrede_logogenete
Le trop jeune Juge ne savait plus où donner de la tête en son tribunal. En effet, le vil Sparrow lui avait fait une « agréable » surprise en démultipliant les mises en accusations, toutes aussi farfelues les unes que les autres mais soit ! C'était sa fonction de gérer ce genre de problème et il n'allait pas se défiler malgré sa trop jeune expérience. Ainsi était la vie trépidante du jeune, agrémentée de chaleureuses rencontres au gré de ses passages en tavernes.
L'annonce avait été faite au conseil, la réception en l'honneur de Son Excellence Pouilloux de Fouquet était en cours de préparation et le trop juvénile Juge avait exercé son droit de cal.. euhhh caprice. Non pas qu'il ne voulait y participer, les différentes rencontres qu'il eu avec Son Excellence avaient été on ne peut plus cordiales, mais il avait une sainte horreur qu'on lui dicte ses faits et gestes. Il en avait fait l'expérience il y a peu avec une histoire de rongeur qui allait sûrement lui coller à la peau quelques temps encore.
De chaleureux arguments avaient été avancés pour le faire changer d'avis et c'est apprêté comme jamais qu'il prit la peine de participer à cette sauterie en compagnie de sa sœur adorée …


Ma sœur, tu es superbe dans cette tenue. Je n'aurai donc de cesse à regarder qui lorgne sur toi tu sais ? Mais allons y, on doit sûrement nous attendre et Sa Grâce ne supporterait pas que nous soyons en retard.

Arrivés enfin devant les portes de la salle, ils entrèrent et il remarqua de suite la négligence du premier garde et, de fait, celle de l'organisatrice. Regard lancé en direction de Linon, étonnement de la voir si bien habillée pour l'occasion, non pas qu'elle ne le soit pas habituellement mais là, elle avait clairement fait un effort. « Penchage » de tête sur le côté accompagné d'une légère grimace pour lui faire comprendre que ses ordres n'avaient pas été tenus à la lettre mais peu importe, Son Excellence n'allait sûrement point le remarquer.

Le Garde les annonça :


Tancrède Logogenete de Hauteville et Constance Philogenete de Hauteville, respectivement Juge et Porte parole de l'Anjou Libre.

Tancrède n'avait pas l'habitude d'être annoncé quand il entrait dans une salle et c'est un peu déboussolé qu'il s'avança en compagnie de sa sœur jusqu'au petit groupe déjà formé.

Dame Linon, Vos Excellences, mes hommages.
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Constance_philogenet


J'emboitais le pas de Tancrède, après tout, même étant plus à l'aise dans les soirées mondaines, je n'avais guère l'âge de l'ouvrir sans qu'on m'y autorisât, hormis les présentations d'usage, fort heureusement.

Mais tout de même, l'ambassadeur de la Bretagne auprès de notre Duché m'intriguait, je lui trouvais une tête de rongeur, et du haut de mes 14 ans, il m'était difficile de retenir mon envie de rire.

Nous venions de sortir de périodes difficiles, nous n'avions pas vu l'ombre d'une réception de cet ordre depuis de nombreuses lunes. Peut être les grands ne verraient ils pas d'un si mauvais œil mon hilarité?

Je regardais Tancrède du coin de l’œil, et à sa mine grisâtre et déconfite, je compris qu'une incartade de ma part finirait d'achever le jeune juge qui avait l'air de souffrir le martyre.
Posant une main sur son bras, je me hissais à hauteur de son oreille afin de lui murmurer :

"Tancrède? tu crois que je peux t'abandonner un instant? Tu ne vas pas défaillir si je m'éloigne?"

Sans attendre sa réponse, je vins faire une révérence devant leurs Excellences.

Vos Excellences, permettez que je me retire non sans vous souhaiter de passer une soirée agréable.
Dame Linon? je vais chercher un remontant pour Tancrède, il n'a pas l'air bien, j'ai l'impression. Peut être a t'il vu un lapin.


Je m'éloignais doucement cherchant un verre rempli pour mon frère.
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Letiti
Le petit mari avait ronchonné comme il se devait durant toute la phase d'habillage. IL avait fait un rapide crochet par la mairie, régler quelques derniers détails pendant que linon finissait de diriger les préparatifs à la réception.
Oh il avait bien écrit une lettre à sa MA préférée Tiphene de sorte qu'il n'avait pas réellement menti. Il ne mourrait pas d'envie d'être le premier sur les lieux et était sur que sa femme lui donnerais des choses à faire s'il était arrivé alors que les préparatifs n'étaient pas terminés.

Enfin il était prêt!

Il bomba le torse de fierté tandis qu'il entrait, évitant de relver le sourcil haussé de l'annonceur au terme de "maje":


Maje Titi, Seigneur de Lenay, Maire de Saumur

Le petit bonhomme eut un sourire et le regard pétillant vers son épouse trahissant ses sentiments. Il la trouvait magnifique malgré les années qui s'écoulaient.

Bonsoir.
Quel plaisir de vous revoir ici ambassadeur.
Avez vous de fraiches nouvelles de nos chers guyennois?


Il fit un signe de tête vers celui qui représentait toujours pour lui le chien d'Aurélien:

Vous me semblez un peu pâlichon, il faut absolument boire plus de vin.

Un sourire également vers Tancrede:

Votre excellence, figurez vous que notre bon juge a d’intéressant procès qui se déroulent en ce moment dans son tribunal.

Il finit par un clin d'oeil vers Linon tandis qu'il lui posait sa main sur son bras en profitant pour lui caresser le dos de la main.

Ce n'est pas votre sœur ici même?
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Pouilloux
J' accélère un peu la cérémonie, ma marionnette est demandée en Bretagne pour une autre mission diplomatique, et son temps lui est compté.



L'écureuil salue respectueusement ceux qui se présentent à lui.

Premièrement Il parle un peu fort pour attirer l'attention des convives. Premièrement je veux, je souhaite vous remercier pour votre accueil qui à été fort agréable. J'ai pu rencontrer dans les différentes villes traversées de l'Anjou, de personnes aimables, chaleureuses et qui savent recevoir.

Pouilloux regarde parmis les convives ceux qu'il a eu l'occasion de voir en taverne, de s'entretenir épistolairement.

Pouilloux poursuit avec un grand sourire.

Le fait de venir dans votre région, votre duché avec une charette chargée de bois, est un bon sésame pour faire ouvrir des portes, pour engager une conversation avec un maire, pour parler avec un boulanger.

Pouilloux sort un velin apposé d'un scel diplomatique Breton.

Votre Excellence, le Chambellan d'Anjou, Mes dames, mes sires je vais vous lire le courrier de ma consule son Excellence Saphyra qui s'adresse par ma voix à ma visite.

Pouilloux lit la lettre avant de la remettre au chambellan.

Citation:

Je profite du voyage de notre ambassadeur, son excellence Pouilloux Fouquet en vos Terres Angevines pour vous faire part de mes meilleurs vœux de bonheur et de paix pour cette année 1460.

Nous vivons actuellement une époque de guerre, de morts, de disette et pourtant je crois en l’humanité et en nos valeurs, je prie alors chaque jour le Très Haut pour que la vie paisible règne à nouveau en nos terres à tous.

Puisse alors cette année devenir celle du changement et du retour à la sérénité pour tous les peuples de notre monde.
Que nos alliances actuelles restent toujours aussi solides et confiantes afin de lutter contre l’Infâmie et l’Ignorance.

La Bretagne restera fière et digne même si nous devions poser un genou à terre car telle est sa devise « Plutôt la mort que la souillure » mais elle sait aussi être diplomate en mettant à disposition pour chaque Duché, des ambassadeurs ou ambassadrices, représentants de notre fier pays.
Des personnes qui savent entendre, écouter, voir, apprendre, donner, aider, relater…autant de qualités que nous mettrons à disposition à nos alliés…à nos amis…à vous, Angevins et Angevines !

Que le Très-Haut vous ai en sa Sainte Garde et qu'Aristote guide vos pas.

Faict le seizième jour de janvier de l'an de grâce mille quatre cent soixante.

Saphyra Strandhögg du Chastel
Consule de Bretagne pour Le Ponant





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Baudouin.
[Sur le parvis, la roture ne se caille même plus les miches]

Cordialement invité par la damoiselle de Dénéré à assister à cette réception, le vieil ours s'était finalement décidé à y venir. Pourtant, réception et mondanité n'était ni sa tasse de thé, ni sa dose d'opium. Il détestait cela. Il avait pensé que peut-être, cela réjouirait sa fille de voir des gens et un peu d'animation. Depuis qu'ils avaient quittés Sarlat, l'ours s'était comporté en ours et sa fille devenait un peu oursonne.

Sur le parvis, à l'abri d'un grand chapiteau, les petites gens pouvaient se presser librement, plaisante attention. Noble, il ne l'était pas. Son père avait perdu le titre familial alors que Baudouin était enfant et il vivait fort bien sans terre, sans fief et sans prestige.

Serrant fort la main de sa petiote pour ne point la perdre, il se frayait un chemin en toute tranquillité afin de rejoindre ce qui faisait office de brasero et qui devait les réchauffer.

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Korydwen.
Kory se tenait toute sage, pour une fois, serrant fort la main de son papa et le suivant en trottinant.
Faut dire, c'est pas tous les jours qu'elle se retrouvait au milieu de plein de gens comme ça. Surtout dernièrement, elle était plus souvent seule avec son papa et leur cheval qu'autre chose...
Voir autant de gens d'un coup, ça lui rappelait le mariage de sa tatie Val... Et puis la fête du monsieur moustache aussi... Ah et puis le défilé de sa maman bien sûr...défilé où elle avait porté une robe rose... Brr... Elle frissonna et ça aurait pu être à cause de l'image de cette couleur qu'elle n'aimait vraiment pas, dans sa tête, mais c'était plus dû au temps, en fait.

Des jambes à droite, des jambes à gauche... Elle suivait son papa qui ouvrait la route devant elle, écartant les gens sur son passage.

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