Hermine.
Voilà quelques semaines que Hermine était arrivée à Rohan, village où vivaient sa maman adoptive Gaya, sa soeur Zabou et son beau frère Oban. Ainsi que son ami Scorpon qui habitait la maison mitoyenne à la sienne.
Ensemble, ils avaient vécu une grande aventure et des liens indéfectibles s'étaient tissé entre eux cinq.
Des projets aussi étaient nés comme ce bâtiment, gracieusement offert par le maire Bioul, à la nouvelle Rohannaise afin d'en faire un dispensaire.
Après quelques cloisons démolies, quelques meubles commandés, quelques prises de bec avec les artisans , les pièces étaient fin prêtes à accueillir équipe médicale et patients.
Il faut préciser, pour le bien et la sécurité médicale de tous que Hermine avait été sergent dans l'armée franc comtoise. Elle était infirmière en chef de toute l'ost et avait en charge de soigner les blessés de son village, mais aussi ceux des villages avoisinants lors des campagnes, ainsi que des visites médicales des soldats et enfin de la formation de toutes les infirmière de Franche Comté.
Elle avait été à bonne école avec son médecin chef : Dydie qui était la rigueur même, ainsi qu'avec, hélas, les horreurs du terrain : la médecine d'urgence.
Oui, Hermine était qualifiée pour ouvrir son dispensaire et espérait qu'elle pourrait très vite soigner, accoucher, aider les indigents, accompagner les familles en deuil.
Fière dans la vie, en général, le nom de cette bâtisse lui était apparu comme une évidence : Kentoc'h mervel eget bezan saotret. Ce qui voulait dire : plutôt la mort que la souillure.
Quelques années plus tôt, une duchesse bretonne vit une hermine, traquée par les chiens, préférer mourir que de se salir en traversant une mare boueuse.
Fascinée, la duchesse lui laissa la vie sauve et fit de l'héroine son emblème.
(Les faits historiques ne sont pas respectés puisqu'il s'agit de la duchesse Anne, qui régna en 1881. Veuillez pardonner l'anticipation de l'histoire de la Bretagne. Merci)
Qui connaissait bien Hermine savait qu'elle non plus n'aurait traversé la mare. Sous ses airs délurés, elle cachait des valeurs morales. Si si.
C'est donc le huit janvier de l'année 1460 que le dispensaire ouvrit ses portes.
Le visiteur pouvait alors entrer dans une salle d'attente se taille modeste mais assez confortable. Des bancs y avaient été installés autour d'une grande cheminée.
Une porte donnait sur le bureau d'Hermine, où elle faisait entrer chaque patient afin d'y effectuer les premiers soins.
Les meubles y étaient peu présents mais la pièce était spacieuse et claire. Un bureau, un fauteuil peu confortable, choisit avec soin, pour que l'infirmière ne soit pas tentée de s'y assoupir, une table d'examen, le nécessaire à soigner et partout, des étagères afin d'y classer les dossiers.
Une autre porte donnait sur la pharmacie où de nombreuses armoires contenaient fioles, herbes, draps, couvertures, blouses etc...
Là, Hermine avait fait installer une paillasse en pierre où elle pourrait faire les onguents , les infusions, les pansements, les mélanges de plantes médicinales.
Enfin, une dernière porte ouvrait sur la salle commune où de nombreux lits avaient été disposés.
Si l'état du patient nécessitait une surveillance spéciale, il trouverait ici la chaleur et le confort.
Des tables de nuit équipées de bougeoires séparaient chaque lit, afin que chacun puisse y entreposer ses affaires personnelles.
Là encore, une immense cheminée trônait et éclairait la pièce un peu sombre.
Hermine, en cette veille d'ouverture, faisait un dernier inventaire, jetait un dernier coups d'oeil dans toutes les pièces afin de vérifier qu'il ne manque rien.
Elle avait hâte de rencontrer son premier patient !
Ensemble, ils avaient vécu une grande aventure et des liens indéfectibles s'étaient tissé entre eux cinq.
Des projets aussi étaient nés comme ce bâtiment, gracieusement offert par le maire Bioul, à la nouvelle Rohannaise afin d'en faire un dispensaire.
Après quelques cloisons démolies, quelques meubles commandés, quelques prises de bec avec les artisans , les pièces étaient fin prêtes à accueillir équipe médicale et patients.
Il faut préciser, pour le bien et la sécurité médicale de tous que Hermine avait été sergent dans l'armée franc comtoise. Elle était infirmière en chef de toute l'ost et avait en charge de soigner les blessés de son village, mais aussi ceux des villages avoisinants lors des campagnes, ainsi que des visites médicales des soldats et enfin de la formation de toutes les infirmière de Franche Comté.
Elle avait été à bonne école avec son médecin chef : Dydie qui était la rigueur même, ainsi qu'avec, hélas, les horreurs du terrain : la médecine d'urgence.
Oui, Hermine était qualifiée pour ouvrir son dispensaire et espérait qu'elle pourrait très vite soigner, accoucher, aider les indigents, accompagner les familles en deuil.
Fière dans la vie, en général, le nom de cette bâtisse lui était apparu comme une évidence : Kentoc'h mervel eget bezan saotret. Ce qui voulait dire : plutôt la mort que la souillure.
Quelques années plus tôt, une duchesse bretonne vit une hermine, traquée par les chiens, préférer mourir que de se salir en traversant une mare boueuse.
Fascinée, la duchesse lui laissa la vie sauve et fit de l'héroine son emblème.
(Les faits historiques ne sont pas respectés puisqu'il s'agit de la duchesse Anne, qui régna en 1881. Veuillez pardonner l'anticipation de l'histoire de la Bretagne. Merci)
Qui connaissait bien Hermine savait qu'elle non plus n'aurait traversé la mare. Sous ses airs délurés, elle cachait des valeurs morales. Si si.
C'est donc le huit janvier de l'année 1460 que le dispensaire ouvrit ses portes.
Le visiteur pouvait alors entrer dans une salle d'attente se taille modeste mais assez confortable. Des bancs y avaient été installés autour d'une grande cheminée.
Une porte donnait sur le bureau d'Hermine, où elle faisait entrer chaque patient afin d'y effectuer les premiers soins.
Les meubles y étaient peu présents mais la pièce était spacieuse et claire. Un bureau, un fauteuil peu confortable, choisit avec soin, pour que l'infirmière ne soit pas tentée de s'y assoupir, une table d'examen, le nécessaire à soigner et partout, des étagères afin d'y classer les dossiers.
Une autre porte donnait sur la pharmacie où de nombreuses armoires contenaient fioles, herbes, draps, couvertures, blouses etc...
Là, Hermine avait fait installer une paillasse en pierre où elle pourrait faire les onguents , les infusions, les pansements, les mélanges de plantes médicinales.
Enfin, une dernière porte ouvrait sur la salle commune où de nombreux lits avaient été disposés.
Si l'état du patient nécessitait une surveillance spéciale, il trouverait ici la chaleur et le confort.
Des tables de nuit équipées de bougeoires séparaient chaque lit, afin que chacun puisse y entreposer ses affaires personnelles.
Là encore, une immense cheminée trônait et éclairait la pièce un peu sombre.
Hermine, en cette veille d'ouverture, faisait un dernier inventaire, jetait un dernier coups d'oeil dans toutes les pièces afin de vérifier qu'il ne manque rien.
Elle avait hâte de rencontrer son premier patient !