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[RP] Kentoc'h mervel eget bezan saotret : Dispensaire

Hermine.
Hermine écoutait l'étrangère se sachant qu'en penser. Elle n'était ps de nature méfiante et quelque chose dans la voix de la femme lui inspirait confiance malgré l'incongruité de sa demande.

Curieuse comme un chaton elle aurait aimé posé moult questions mais , pour une fois, elle écouta sa petite voix en elle et décida de faire confiance.
Quand la femme sans âge serait prête, elle lui raconterait son histoire.

Après ce moment de réflexion, elle posa sa tasse sur le bureau, regarda l'inconnue dans les yeux et s'adressa à elle le plus calmement possible :


Dame, soyez la bienvenue en ce dispensaire. Toute bonne volonté est appréciable.
Par contre, je ne pourrai vous payer. Les gens ici sont des paysans, des bûcherons, parfois des pêcheurs.
ils ont tous bien du mal à nourrir leurs famille et je ne demande que ce qu'ils veulent bien m'offrir en échange de mes services.
En clair, je vous payerai en lapin, oeufs, poissons, farine etc...
Cela vous va t il ?
De plus, je n'ai qu'une petite pièce à vous offrir mais elle est claire, et vous permettra d'écouter les souffrants en toute quiétude.
Vous me direz de quoi vous aurez besoin et je vous le ferai parvenir.
Autre chose : avez vous un toit ? Si non, où comptez vous vous installer ? La toute jeune fille que vous avez rencontré tout à l'heure est Colombe, elle me seconde surtout en mes absences et vit ici, je lui ai alloué un lit, un peu à l'écart, dans la salle commune.
je vous demanderai d'être indulgente envers elle : la chère enfant vivait dans la rue....

Avez vous des questions, dame ?

Hermine lui sourit, lui demandant, de gestes, si elle souhaitait être resservie en tisane.
Ambroisine
Ambroisine avait attentivement écouté la maitresse des lieux et ses inquiétudes.Loin d'elle de tirer partie de quoi que ce fût et lui répondit donc avec la même franchise

-Dame,vous savez je suis une jeune femme peu portée sur les biens matériels,il me suffit de peu pour être heureuse et je pense refaire à l'orée du bois une petite cabane qui me conviendra parfaitement puisqu'elle m'offrira un toit et un âtre.
Pour le reste,les gens parlent mais pas tous les jours ce qui me permettra de travailler entre deux échanges.
Bien sûr qu'il est hors de question de me faire payer pour ce que je vous propose.
L'empathie est une qualité qui ne se vend pas,elle est trop précieuse pour être rabaissée au vulgaire rang de don à monnayer.Je sais aussi que la confidence n'est jamais aisée et que les gens prennent du temps avant de choisir de s'épancher
Donc si ma présence ne vous cause aucune gêne et que quelqu'un pourrait avoir à solliciter mon écoute bienveillante,je me ferais une joie de donner ma maigre contribution au bien être des habitants de cette ville.Je rajouterais que Dame Zabou et son époux me connaissent depuis mon passage à Felger donc si vous aviez encore des réticences,n'hésitez pas à leur demander leur avis sur ma personne.


Elle finit son thé avant qu'il ne refroidisse et attendit l'accord ferme de Dame Hermine
Hermine.
Hermine fut à la fois étonnée et ravie d'entendre que la charité avait encore ses lettres de noblesse en ce bas monde.
Comme elle, Ambroisine donnait de son temps, de son savoir faire, sans rien attendre en retour que la joie d'aider son prochain.

Elle tendit la main :


Bienvenue dans l'équipe ! Quand à prendre des références, nul besoin, je vous fais confiance.
Vous aurez certainement l'occasion de rencontrer Zabou, elle aussi s'est proposé pour m'aider.
Pour le moment, c'est calme mais arrivera bien un moment où nous serons débordées !
Voulez vous visiter ? n'hésitez surtout pas à me donner vos impressions, vos idées, vos besoins.

Lâchant la main d'Ambroisine, Hermine se leva lentement, la main droite sous le ventre, la gauche prenant appuie sur le bureau. La naissance de son enfant était imminente à présent.

Vous êtes donc passée par la salle d'attente, nous allons poursuivre par la salle de soin commune............

Les deux femmes firent le tour du dispensaire, discutant , s'arrêtant devant la boîte contenant Alfred.
Elles virent que les bébés étaient nés : il faudrait aller prévenir Lupin.
Ambroisine
Prenant la suite d'Hermine elle se mit en devoir de bien observer les lieux .Mais d'abord le ventre rebondi de son hôte.
Le terme ne devait pas être loin et le dispensaire allait sûrement l'accueillir comme patiente se dit-elle en souriant.

-Si je peux me permettre une question,le blanc des murs à la chaux c'est parfait pour vos malades mais j'aimerais savoir si vous me permettriez de rentre la petite pièce que vous m'octroyez ,à l'abri des oreilles de vos malades , plus propice aux discussions grâce à une couleur de mon invention qui tire sur un bleu proche de celui d'un beau jour d'été sans nuages.
J'aurais bien sûr quelques effets personnels à y rajouter pour faire de l'endroit un lieu de confiance et de chaleur.Se sentir comme chez soi pour discuter de soi c'est toujours plus agréable pour les personnes.
Enfin je dis ça mais le dernier qui s'est cru chez moi comme chez lui fût Vocifères et je l'ai retrouvé nu comme un ver dans le bac de ma cabane à Felger.Autant vous dire que j'ai noté les erreurs à ne plus commettre


Disant celà ,elle partit dans un grand éclat de rire au souvenir de cet homme crasseux et puant qui l'avait poussé à bout un beau soir de juin...
Lupin_darc
Lupin avait croisé Hermine en taverne, qui lui avait annoncé que son ver de terre avait donné naissance à des petits. Il accourut donc au dispensaire pour voir cela de ses propres yeux.

Tandis qu'il passait au coin de la mairie, le curé du village lui bondit dessus en lui récitant des paroles incompréhensibles à propos d'Aristote et du paradis. Ce n'était pas la première fois que le curé lui faisait le coup et Lupin avait entendu plusieurs personnes se plaindre en taverne des apparitions soudaines de l'individu. Son sang n'avait fait qu'un tour et sortant sa fronde il visa le cureton en plein milieu du front. Paf! Puis cria:


Vous ne m'aurez pas avec vos savons*! Moi on ne me savonne pas, mossieur! En plus être sale ça protège des maladies, c'est mon papa qui l'a dit et mon papa il a toujours raison!!

Puis il s'enfuit à toute jambe en direction du dispensaire en riant. En entrant il trouva sa tatie infirmière en grande discussion avec une dame qu'il ne connaissait pas.

Tomate! Y a un grand malade qui saute sur les gens sans crier gare pour leur dire des vilains mots et leur vendre des savons! Il va falloir l'enfermer celui-là!

Bon, il est où Alfred?!


Grand sourire sur la figure du sale gosse.

*Lupin a cru entendre "savons" quand en réalité il s'agissait de "sermons"

_________________
Hermine.
la visite du dispensaire se poursuivait quand les deux femmes furent interrompues par une mini tornade qui déclencha chez Hermine (et la joueuse ^^) un fou rire.
L'image d'un homme agressant les passants pour leur vendre des savonnettes revenait sans cesse dans son esprit et le rire la reprenait dès qu'elle tentait de retrouver son sérieux.

Sans pouvoir aligner trois mots à la suite, elle parvint tout de même à montrer les bébés lombrics à Lupin, le regardant attentivement afin de ne rien perdre de sa réaction.
Vrai, blague à part, qu'il en aurait eu bien besoin du savon ce petit !
Lupin_darc
La réaction d'Hermine le prit de court. Elle éclata de rire, si bien que Lupin eut le réflexe de se demander si il avait quelque chose de collé sur la face ou si il avait oublié de mettre ses braies avant de sortir ce matin. Mais non, ouf, elles étaient là.

Mais déjà elle l'entraînait voir les petits d'Alfred, dans leur boîte remplie de terre, se tortillant de bonheur.


Oooooh y en a plein! Il va leur falloir une très grande maison maintenant!

Il en attrapa un et le souleva devant ses yeux, le regardant de contorsionner:

Coucou petit ver... je suis ton tonton Lupin!

Un grand sourire illumina son visage. Puis se retournant vers sa tante, il dit:

Bon, je les emmène à la maison! Merci d'avoir pris soin d'Alfred, Mimine!! Camembert*, m'dame!

Et aussitôt, il repartit, la boîte de vers de terre sous le bras, laissant les deux dames rire de ce dont elles auraient envie.

*Ken emberr dans le langage lupinesque.

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Hermine.
Quand l'enfant fut parti Hermine dit à Ambroisine qu'elle aménageait comme elle le souhaitait sa petite pièce, pensant comme elle qu'une décoration chaleureuse et confortable était plus propice à l'épanchement.

Elle sourit à la confidence que sa nouvelle collaboratrice lui fit et lui donna une clé.


Je dois rentrer voir Scor, mon compagnon, enfin non, mais euh...,bref un homme m'attend. je vous le présenterai plus tard.
Venez vous installer quand vous le souhaitez, je vous y aiderai au besoin.
Nous ferons plus ample connaissance.


L'infirmière lui sourit et alla à la rencontre de Colombe, lui expliquant qui était Ambroisine.

Je rentre chez moi, Colombe ! N'hésite pas à venir me chercher au besoin. Lupin a repris sa boîte, repose toi ma bichette.
Je te laisse du pain, du fromage, de la confiture et des crêpes et essaie de repasser dans la soirée voir où en est Ambroisine.

Kenavo
Ah et je rentre à pieds, je vous laisse la charrette et Cadichon, peut être avez vous des meubles à transporter Ambroisine, n'hésitez pas !

C'est toute guillerette que la jeune femme rentra rue du paradis.
Ambroisine
Et voilà,elle se retrouvait seule dans le dispensaire.Bien plus facile d'assouvir sa curiosité.
Elle refit donc le tour de l'endroit en se disant que ,décidément,il avait été bien pensé.
Ne lui restait plus qu'à descendre de sa charette ses trois bricoles à installer dans la petite piece qui lui était réservée.
Avec surprise,elle vit au loin une dame qu'elle avait connu à Felger.Comment s'appelait-elle déjà?
Zabou!Ca lui revenait!Elle était marié à un homme charmant quoique taciturne ..Son nom..Ahh elle l'avait sur le bout de la langue...Oh pis suivait de près une autre dame.Une blonde assez effacée qui suivait son mari comme un toutou son maître...Les noms lui échappaient décidément.
C'est là que lui vint une pensée dérangeante...Elle n'était pas à Rohan mais bien à Felger...

Ni une ni deux,elle courut jusqu'aux bureaux de la mairie et à son grand soulagement,vit le nom de Rohan sur le fronton.

-Bon sang,j'ai bien cru que j'allais avoir droit à nouveau au couple diabolique!!

Elle qui ne buvait jamais que de la tisane,dégota sur le bureau d'Hermine une bouteille dont le contenu sentait fort et qui lui arracha la gorge.

Didiou!!Ca réveillerait un mort ce truc!!

Elle reposa la bouteille sur le bureau et retourna arranger son petit nid douillet fait pour la parlotte mais c'était bizarre,elle ne marchait plus droit....
Rowenda
Le blond entre dans le dispensaire version perte et fracas, envoyant bouler la porte avant de la franchir et de balancer sans ménagement son fardeau, a savoir la natte sur une table. Il lui attrapes les bras au cas ou elle se réveillerait et beugle.

MINETTE ! R'mue ton fion, y a une blessure au ventre peu profonde a soigner en vitesse et du réconfort a apporter ! Magnes toi les miches et prend du sédatif !

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"L'ancien forum ou rien !"
"J'aime les censeurs !"
Vincen
Vincen avait entendu que le drame s'était joué au vieux chênes. Les enfants lui avaient raconté que la dame Lanath avait voulu se pendre mais que Messire Rowenda l'avait sauvée.
Puis, il lui narrèrent l'épisode de la dague. Il s'était immédiatement rendue au dispensaire. Elle avait donc commis cette stupidité! Arrivé au dispensaire, il fût saisi; Lanath gisait exactement dans la même position qu'il l'avait trouvée quelque mois plus tôt à Tréguier, quang Gin, Nionnus et lui l'avaient secourue.

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La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie.
Lanath
Lan reprennait doucement conscience. Tout son corps la faisait souffrir, sa tête, son ventre...
Elle ne savait pas ou elle se trouvait.Elle regarda autour d'elle et a cet instant, elle vit Vincen.
Elle repensa a son arrivée à Tréguier, c'était déjà lui qui était près d'elle . Tout cela avait il une signification?
Elle le regarda puis tourna la tête et lui dit:

J attendais juste une réponse. Maintenant j ai compris dès que j' irai mieux je partirai loin de toi, loin d 'ici.

Puis elle retomba inconsciente
Hermine.
Fort heureusement pour Rowenda, Hermine n'avait entendu la façon dont il lui donnait des ordres.
Elle avait été prévenue quelques minutes plus tôt de l'accident par Colombe, son assistante, alors qu'elle déjeunait , chez elle, en compagnie de Scorpon.

Dans la salle d'attente, se trouvaient donc Rowenda, Vincen et Lanath, la jeune fille suicidaire de la veille au soir, qui cherchait le courage d'attacher une corde à un des arbres du verger communal.

Messires, voudriez vous bien transporter cette jeune femme dans la salle de soin ?
Je vous précède : il faut passer par mon bureau, suivez moi.


Hermine ouvrit les portes, accrocha sa cape, au passage, à une patère, demandant à Colombe de lui préparer une blouse, des compresses, de l'extrait de thym, de l'eau tiède et des serviettes propres.

Merci Rowen, merci sire Vincen. Vous pouvez retourner en salle d'attente, je vais prendre soin d'elle à présent.
Je viendrai vous voir dès que son état me le permettra.


Tout en parlant, Hermine avait passé sa blouse blanche, s'était désinfecté les mains avec l'extrait de thym, imitée par Colombe.

Tout doucement, à l'aide de ciseaux, elle découpa les vêtements de la jeune femme, afin de voir si la blessure était profonde ou non.
Le sang était abondant, il fallut éponger beaucoup avant de constater l'ampleur des dégâts occasionnés par la lame du couteau.

L'infirmière était inquiète car des tissus fragiles avaient été endommagés et ils seraient délicats à recoudre afin de stopper l'hémorragie.


Cependant,sans relâche, elle tenta, tant bien que mal d'endiguer le sang, faisant usage d'aiguilles et de fils de grandeurs différentes.
Colombe lui tendait les instruments, épongeait son front en sueur, et s'assurait que la patiente reste inconsciente, pour ne pas souffrir.
Lanath avait perdu tant de sang, qu'elle était dans le comas, ce qui était une bonne chose pour l'heure.


Bientôt, il ne resta plus qu'à refermer la blessure principale, et prier pour que la jeune femme s'en sorte.
Une fois les dernières compresses posées, Hermine posa des couvertures sur Lanath.
Au temps de faire son ouvre à présent, ainsi qu'à la volonté de vivre de la femme meurtrie dans son coeur.
Ambroisine
Ambroisine,du fond de sa pièce avait entendu un remue ménage ne lui inspirant rien de bon.
N'osant d'abord sortir la tête de son antre,elle perçut très vite la voix d'Hermine qui visiblement prenait les choses en mains.
Des ordres étaient criés ,des hommes parlaient haut et fort puis ,soudain,le silence .
Silence inquiétant s'il en était pour cette pauvre Ambroisine peu habituée aux débordements auditifs.
Elle sortit tout de même de sa pièce bleue à présent et vit Hermine et son assistante ,penchées au dessus d'une jeune femme visiblement mal en point.

-Puis je vous aider Hermine?L'hémorragie que je vois est-elle stoppée?Mais que c'est-il donc passé?

Elle se pencha vers la malheureuse avec un regard tendre et lui murmura des encouragements tout en épongeant son front humide de sueur et de douleur.
Tandis qu'Hermine finissait de panser la blessée ,Ambroisine lui prit la main pour lui procurer un peu de chaleur humaine et continua à lui murmurer des paroles douces et rassurantes
Hermine.
La venue d'Ambroisine au chevet de la patiente fut une aide morale précieuse pour Hermine.
Elle pensait aller la voir, après avoir été rassurer les deux sires, patientant à côté.

Ambroisine avait toute sa place dans ce dispensaire : le geste malheureux de Lanath ne faisait que l'attester.
Il y a des maux que les compresses, les saignées , les bistouris ne peuvent soigner, Hermine en avait conscience, Ambroisine en avait la conviction.

Chuchotant, l'infirmière remercia Colombe, toutes deux se débarbouillant et invita Ambroisine à lui faire découvrir son bureau.
Le moment tragique, n'encourageait évidement pas à s'extasier sur la décoration mais Hermine remarqua le soin qui y avait été apporté.


Elle reporta son attention sur la femme en face d'elle :

Ambroisine , je ne sais encore si la jeune fille va se rétablir mais si tel est le cas, elle aura besoin de votre aide.
Ce n'est pas un accident ou une agression qui l'a blessé, non, c'est elle qui s'est donné ce coups de couteau.
A ce que j'ai compris, elle aime un des sires de la salle d'attente, mais cela n'est réciproque.
Peut être pouvez vous renseigner auprès de lui si c'est la première fois qu'elle atteint à sa vie.
Je ne sais ce qui vous a mis sur ma route, Ambroisine, mais votre venue est providentielle !


Hermine, dans un élan de chaleur, serra la femme dans ses bras, la remerciant simplement de sa présence.

Allons voir sire Vincent et Rowenda !
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