Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15, 16   >   >>

[RP] Kentoc'h mervel eget bezan saotret : Dispensaire

Hermine.
Hermine était consciente des efforts de l'enfant pour ne pas bouger, ne pas geindre et toute aussi douce qu'elle fut, une douleur devait irradier son poignet.

Une fois le bandage soigné, elle nota les symptômes sous le prénom Madennig et lui conseilla d'essayer de manger un peu de mais que Yris lui donnerait.

Mady, te voilà belle comme pour aller au bal, plaisanta t elle Mais avant, il faut retrouver des forces et des couleurs !
Repose toi ma douce, je veille et je repasserai te voir.


Hermine se dirigea vers Valmyre qui semblait s'être endormi. Elle attendit quelques minutes près d'elle, touchant son front, constatant qu'il était brûlant, prenant son poul : faible.
Madennig
Au bal ? Bon d'accord elle a reprit des couleurs c'est déjà cela mais un bal faut y aller accompagnée et dans son état ce n'est guère engageant il faut l'avouer.

C'est gentil mais je pense faire encore peur dans l'état !

La demoiselle sourit tout de même laissant Hermine a son travail, la pauvre avait de quoi faire là.

_________________
Scorpon
Mais heuuuuu.
Lui qui voulait juste trouver un endroit correct...
Voilà qu'une inconnue l'envoie sur les roses! Ou plutôt sur un seau...

Bon bon... pas besoin de mordre...
En plus j'peux pas faire dans mes braies vu que j'en ai plus.

Il prend le seau et retourne rapidement à sa place, car l'envie se fait pressante maintenant.

Une fois le soucis... évacué, Scorpon se sent déjà un peu mieux.
Ha bein on dirait que le mal à suivit le même chemin que mon repas de la veille!

Il se souvint alors d'avoir promit d'aider plus tard Hermine à faire le ménage.
Il regarde autour de lui.
Et ça va pas être du superflus!

Se redressant, il décida d'aller lui même vider son seau.
Le laissant tout d'abord où il était pour pas rependre partout l'odeur qui en émanait, il y en avait déjà bien assez d'autres parfois pire, il repartit en quête de la chef du lieu.
Mais cette fois, il le fit silencieusement et en tachant d'éviter la mégère qui lui était tombé sur le poil peu avant.
Il pouvait pas balancer ça n'importe où, alors il voulait lui demander si son potager survivrait à ce genereux apport...
Hermine.
Hermine laissa mémé Val dormir : au moins ne souffrait elle pas dans son sommeil et c'était ça de gagné pour elle.
Elle se dirigeait vers la voix inconnue, désireuse de mettre un visage sur cette aide imptomptue et...musclée quand elle vit Scor, vêtu d'un simple chemise, portant un seau et semblant chercher quelqu'un.


Scor, tu as besoin de quelque chose ? Oh pardon ! Je t'ai fait peur !!!
Oh...Mais...Quelle horreur !!!!

Le rohannais avait semble t il , au vu du bond effectué, été surpris par la voix de la brune et sursauta, faisant déborder un peu le contenu du seau.
Elle éclata de rire, le regardant :


Tu trouveras un baquet près de ma chambre, à l'étage, tu peux en diposer, Scor.
Je t'apporte de l'eau, des serviettes et une chemise propre.
Et met une serviette , au moins, en redescendant !!! Je dirige un établissement respectacle, pas un bordel !!!


Bon, même si j'aime bien regarder tes belles petites fesses.

Alors, qui est cette inconnue ?......
Jehanne.sz.trestain
- Bon bon... pas besoin de mordre...
En plus j'peux pas faire dans mes braies vu que j'en ai plus.


Jehanne éclate de rire et le laisse partir, le cul nu, avec son petit seau bien... achalandé !

- Allez faire ce que vous voulez là où vous voulez, mais ne braillez plus c'est tout ce que je vous demande.

Puis la maîtresse des lieux s'avance vers elle, après avoir indiqué au braillard, le lieu où il pourrait se laver et se changer.

- Alors, qui est cette inconnue ?......

Elle décide donc de se présenter.

- Je suis Jehanne Sainz-Trestain. J'ai été nonne soignante durant des années... et puis j'ai rendu mon voile et je reprends une vie normale. J'ai donc décidé de venir vous aider.
_________________
Scorpon
Alors qu'il cherche l'infirmière en chef, celle-ci ne trouve rien de mieux que de le surprendre.
Un sursaut... avec un seau... pas bon!

Et m..., et c'est le cas de le dire!
Et la voilà qui rigole.
Et lui indique où aller se laver.

Mais...
Et voilà la mégère qui se pointe et se presente.
Une ex-nonne?!
C'est bien ma veine!

Pas pour autant que sa tenue légère le dérangerait, au contraire!

Hermine...
Je voudrais d'abord savoir si je peux vider le reste de mon... engrais dans ton potager sans le faire creuver.
Je vais quand même pas le laisser ici.
C'est un bon cru en plus! J'suis sure qu'il sera efficace pour tes herbes pour soigner!

Et de dire ça le sourire aux lèvres.
Toujours être fière de ses conneries, c'est un principe!

Puis se tournant vers l'ex-nonne:
Et pour en revenir à votre âne, sachez que j'ai sans doute un autre point commun avec lui! Et c'est pas mes oreilles!
Hermine pourra en témoigner...

Et son sourire s'élargit.
Jehanne.sz.trestain
- Et pour en revenir à votre âne, sachez que j'ai sans doute un autre point commun avec lui! Et c'est pas mes oreilles!
Hermine pourra en témoigner...


Jehanne pouffe de rire...

- Ah oui ? Et qui sera bien embêté, des trois, de vous, de Dame Hermine ou de moi, d'après vous, si je vous dis que je ne crois que ce que je vois par moi-même ? Hummmm ?

Elle est courbée de rire la Jehanne, surtout en voyant la tête du gars... Et le pire de tout, c'est qu'un bruit, au dehors, lui fait tourner la tête vers la porte.

"Ce n'est tout de même pas ?..." se dit-elle. Eh bien si, c'est !


- Quand on parle du loup, on voit sa queue, dit-on. Enfin, si j'ose dire. Nous allons donc pouvoir verifier de suite...

D'un geste de la main fort théâtral, elle montre la porte où s'encadre un animal pressé, dirait-on, de "comparer".
_________________
Ugene
Ugène, l'âne, le compagnon de route de l'ex nonne Soeur Leudeberte, montre ses naseaux dans l'encadrement de la porte. Il s'ennuie de sa maîtresse et surtout, surtout, il veut lui conter par le menu ses exploits avec sa nouvelle compagne, Douceur, la petite ânesse que le fiancé de Jehanne vient de lui apporter à domicile.

- HIIIIIIIIIHANNNNNNNNNNN HIHANNNNNNNNNNN HANNNNN

Ce qui en langage âne signifie à peu près -désolée si l'accent est mal rendu- :

- Maîîîîiiiiitresse ! Je l'ai honorée quatre fois dans l'heure...

Eh oui messires, vous n'en faites point autant, même Scorpon... ahem... Le brave animal caracole au milieu des malades, évitant soigneusement les corps, d'ailleurs, la queue -celle de derrière !- fendant l'air en signe de victoire,et,les babines retroussées sur une denture généreuse et en bonne santé. Il arrive devant le petit groupe et pose ses naseaux dans le cou de Jehanne, cherchant une caresse. La queue -toujours la même- balance de droite et de gauche avec tant de vigueur qu'elle en vire le seau que tenait le pauvre Scorpon hors des mains de l'homme, et le dit seau -oui, ce seau là, pas le sot qui le tenait-, se renverse en partie sur les pieds du braillard "enchiassé".

- HIIIIIII HANNNNNNN HI HANNNN HANNNNN

Traduction : - QUATRE FOIS DANS L'HEURE ! QUI DIT MIEUX ?
Hermine.
Citation:
Je suis Jehanne Sainz-Trestain. J'ai été nonne soignante durant des années... et puis j'ai rendu mon voile et je reprends une vie normale. J'ai donc décidé de venir vous aider.


Ah fort bien, bienvenue à vous dame Je....

Citation:
HIIIIIIIIIHANNNNNNNNNNN HIHANNNNNNNNNNN HANNNNN


Par mon chapeau !!! Qui se permet de faire entrer tel braillard dans MON dispensaire, en pleine épidémie ?

Citation:
Hermine...
Je voudrais d'abord savoir si je peux vider le reste de mon... engrais dans ton potager sans le faire creuver.
Je vais quand même pas le laisser ici.
C'est un bon cru en plus! J'suis sure qu'il sera efficace pour tes herbes pour soigner!


les yeux de l'infirmière allaient de l'ex nonne, à l'âne, à l'impudent qui menaçait son jardin soigné avec tant d'amour.

C'est la Saint Hermine ou vous vous êtes de mèche pour me rendre chèvre ?

Citation:
HIIIIIIIIIHANNNNNNNNNNN HIHANNNNNNNNNNN HANNNNN


LA FERME !!! Qu'on fasse sortir les deux ânes là !!! Toucher à mon jardin !!! Scor je te préviens si tu....

HIIIIIIIIIHANNNNNNNNNNN HIHANNNNNNNNNNN HANNNNN

Mon arc et mes flèches, Colombe viiiiiite apporte moi tout ça, je vais faire du saucisson d'âne !!!
Jehanne.sz.trestain
- Mon arc et mes flèches, Colombe viiiiiite apporte moi tout ça, je vais faire du saucisson d'âne !!!

Jehanne sursaute...


- Ah non hein !!! On ne touche pas à mon âne. Je m'en occupe et je le fais sortir.

Elle est en colère Jehanne, on ne touche pas à son âne, jamais de la vie ! Elle va donc vers son vieux compagnon, et lui parlant à l'oreille, le prend pas le licol et le sort...

- T'inquiètes pas mon ami, personne ne te fera de mal, jamais personne. Viens mon ami, nous rentrons chez nous...
_________________
Scorpon
Elle se plaint que je fais trop de bruits et v'la qu'elle fait entrer un âne... c'est l'hopital qui se fout de la charité là!
Scorpon ne fait que le penser, mais ça le fait sourire cette histoire.

Et son sourire s'élargit encore quand il écoute Hermine proposer du saucisson d'âne.
Mais heuuu, je ne braie pas comme lui moi!
Et pour l'engrais... de toute façon... c'est foutu, c'te carne en a foutu partout!


Hermine se déchaine, mais c'est pas ça qui va lui faire peur.
La sainte Hermine... faudrait que je me renseigne sur ça tiens...

Sinon, belle infirmière, ça tiens toujours ton offre de baquet?
Parce que là, j'en ai vraiment un grand besoin...


Il baisse les yeux sur lui-même.
Moi qui avait prit grand soin de bien viser, ça aura pas servit à grand chose!
Mes braies sont au moins sauves, du moins si un de tes malades ne me les pique pas en partant.
L'avantage, c'est que j'ai plus grand chose à retirer pour plonger dans le bain...


Il redresse la tête pour croiser le regard furibond de l'infirmière en chef.
Il lève les bras en un geste défensif exagéré.
Pas m'taper m'dame, siouplait!
Mais son sourire taquin casse toute impression de peur.
Hermine.
La peur vient souvent de ce que l'on ne connait pas. L'épidémie décriée avait certes touché tous les habitants de Rohan, sans exception, sans doute même toute la Bretagne et au-dela.
Mais c'était révélée n'être qu'un simple dérangement intestinale qu'une nourriture appropriée avait chassé.
Nul besoin de médecin, de potion, de saignée ou autre barbarie, non : pain et mais.
Beaucoup de bruit pour rien, en somme, comme tout ce qui nous fait peur : nous éprouvons le besoin d'en parler, comme pour exorciser le mal.
Cependant, certes, cette fois, tous s'en tiraient à bon comptes, voire plus enrichis comme les producteurs de blé, les boulangers , les taverniers. Mais demain ? Quand arrivera une autre maladie inconnue, serons-nous capable de faire face.


Hermine avait observé la désorganisation au sein de son dispensaire et , assise à son bureau, plume en main, elle faisait un bilan de l'accueil fait aux malades, des soins apportés, du matériel utilisé, de ce qui avait manqué...
Les arrivées de Yris et de Jehanne avaient été une aubaine et il apparaissait clairement que le dispensaire devait pouvoir compter sur du personnel compétant en temps d'épidémie.


La flamme de la bougie vacilla tout à coups, Hermine entendant grincer la porte. releva la tête et vit entrer Scorpon, l'oeil vif, le teint frais, vêtu de façon convenable. Il venait, comme promis , proposer son aide au nettoyage, les malades étant tous rentrés chez eux.
Elle lui sourit, lâchant sa plume, se levant pour aller à sa rencontre, le bisant affectueusement.
Oh bien sûr, il avait un langage fleuri, bien sûr il pouvait être lourd dans ses propos, bien sûr il agaçait, choquait parfois mais au moins, lui, il était là, tout le temps, il prenait soin d'elle.

Elle se doutait bien de ce qui se disait derrière son dos : "Mais que fait elle avec un homme pareil ?" . Elle avait l'habitude, il en avait été ainsi pour Mp : le rustre bagarreur , Turpinuce : le soupe au lait brigand.
Peut-importe ! Les hommes bien élevés l'ennuyaient !


Il se fait tard Scor, j'ai besoin de prendre l'air frais. Que penses tu d'une promenade sous les flocons ? Nous assainirons demain, au grand jour.

La brune souffla la bougie et dans l'obscurité, deux mains se posèrent sur ses hanches, des lèvres vinrent se poser sur les siennes.
Elle ne fit rien pour se dégager : un peu de réconfort était le bienvenu. Tout était clair entre eux : pas d'histoire d'amour, simplement deux solitudes qui se rencontrent de temps à autres.
Ce soir là, Hermine ne vit jamais la neige....
Scorpon
Les malades guéris, même si aucun medecin n'avait fait un travail digne de ce nom, Scorpon revint comme promit.

Le dispensaire était plongé dans le noir, mais la porte étant ouverte, alors il y entra sans même frapper.
Un liseré de lumière filtrait sous une porte, alors il la franchit et fut acceuillit par une bise de la maitresse des lieux.

C'est qu'il était d'un aspect plus avenant désormais, débarassé de ses résidus et de nouveau couvert correctement.

Mais point d'envie de nettoyer pour la pauvre Hermine qui réclame de l'air frais après tous ces jours passés avec les narines martyrisées.
Elle éteind la seule bougie de la pièce mais Scorpon a une autre idée pour lui changer les idées.

Et finalement, à défaut d'air frais, ce sera une soirée pleine de tendresse.
Le ménage attendra bien un peu...
D'abord, soigner le coeur triste et fatigué de l'infirmière.
Hermine.
Et il fallut bien s'y coller !

Une odeur infecte empestait dans le réfectoire qui avait accueillit les malades.
Chacun y avait laissé de soi : dans des latrines pour les plus rapides, les bassines pour les plus organisés, les draps pour les plus lents, au sol pour les plus...généreux.
La tâche était comparable à la hauteur des Mont d'Arée et ne se limitait pas à la salle commune, non.
Certains n'avaient put retenir leurs nausées et s'étaient répandus dans la salle d'attente.
Hermine ne savait même pas par où commencer mais quand il faut y aller, faut y aller !

Elle enfila une blouse blanche, mit un fichu sur sa tête, et entreprit de retirer tous les draps des lits et d'aérer la salle, ouvrant toutes les fenêtres.
Fort heureusement, ce jour là était froid et sec : cela aiderait à se faire dissiper l'odeur.


Elle proposa à Scor de l'aider et ensemble, ils refirent les lits.
La brunette payerait des lavandières pour laver le linge de lit : la mairie donnant des subventions facilitant ainsi le bon fonctionnement du dispensaire.
Elle avait d'ailleurs, aidé deux d'entre elles à accoucher quelques mois auparavant et celles-ci lui avaient proposé de la payer en deux heures de lavoir chacune.
Hermine saurait le leur rappeler en fin de journée, gentiment.


Il n'y avait pas moins de dix huit lits à refaire de frais , ce qui leur prit une bonne partie de la matinée, entre pitreries, bagarre d'oreillers, et autres amusements dont tous deux étaient friands.

Siffler en travaillant....
Madennig
Mady n'était pas rester longtemps aux dispensaire tout simplement parce qu'elle n'avait pas été malade longtemps a sa grande chance. Après avoir remercié Hermine et avec un bandage tout neuf la demoiselle était reparti au travail.

[Un autre jour]
Un mois ! Cela faisait un mois que Mady avait le poignée dans une attelle. Qu'elle suivait a la lettre les consignes d'Hermine et qu'elle était passait maitre dans l'art de se débrouiller avec une seule main. Mais aujourd'hui...peut-être...la libération. Hermine avait dit, un mois d'immobilisation et après...ben on verrait hein. C'est donc avec un panier sous le bras que la demoiselle, toujours accompagnée bien sur, arriva au dispensaire.

*Toc toc ?*

Surement qu'Hermine doit travailler dur du coup elle entre, pose son panier sur une table et sort de ce dernier un Kouign-amann caramélisé a souhait dont l'odeur commençait a prendre possession des lieu.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15, 16   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)