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[RP] Kentoc'h mervel eget bezan saotret : Dispensaire

Scorpon
En plein boulot de nettoyage!
Enfin si on peut appeler ça un boulot quand c'est en bonne compagnie et que c'est très régulièrement interrompu par un oreiller volant qui atterrit en plein dans votre poire!

Mais bon an mal an, les lits furent refais.
Et il était temps car, c'est bien beau d'aérer, mais c'est que ça commence à cailler dans le dispensaire!!!
Heureusement qu'ils avaient eu des activités annexes pour se réchauffer.

Mais alors que les 2 comparses s'appretent à s'attaquer au pire, c'est à dire au sol...
Ha, tiens!
C'te tas là, ça doit être le mien!
J'le r'connais à l'odeur!

Scorpon dans toute sa poésie!!

Toc toc
Ils se regardent, se demandant qui peut bien ainsi interrompre leur tache.
Mais en même temps, une pause ne leur fera pas de mal, surtout à leurs pauvres nez...
Hermine.
Tous deux s'activaient avec entrain à redonner de la fraîcheur au dispensaire quand quelqu'un frappa à la porte.
Hermine prit soin de se laver les mains avant de se rendre dans la salle d'attente où Madennig attendait patiemment d'être reçue.


Mady !!! Comment vas tu ? Je suppose que tu viens pour te faire ôter cette atèle.
Je vais t'examiner tout de suite.
Oh ! Mais qu'apportes tu là ? Cela a l'air délicieux et sent diablement bon !!!
Je te propose de passer dans la salle de soin , nous dégusterons, en compagnie de Scor ce kouin aman.

Hermine précéda la jeune fille et l'invita à s'allonger sur la table de soin.
Scorpon
N'étant pas assez motivé pour bosser tout seul, Scorpon suivit Hermine.

Mais il ne put la suivre jusqu'au bout: un homme d'aspect peu avenant lui bloquait le passage pour le salle de soin.
Heuuu, je suis avec...
Un signe de tête négatif du garde.
Bon, j'ai compris... j'attend là... dit-il en s'assayant,sur une chaise.

Mais celà ne l'empecha pas d'écouter.
Manger?
Son estomac, en réaction à cette simple perspective, se fit entendre bruillament.
Cela eu pour conséquence qu'il n'entendit pas bien la suite.

Ils veulent quoi?
Il regarde le garde toujours aussi peu avenant.
Dites moi que j'ai mal entendu et qu'elles veulent pas manger des coui... enfin des coucougnettes d'amant (Kouin aman)

Il se gratte la tête, se demandant bien ce qu'il aurait dut entendre.
Madennig
La demoiselle salut Hermine bien poliment et avec le sourire. Malgré le pourquoi de sa venu, cela lui fait plaisir de la revoir.

Je vais pas trop mal surtout que c'est peut-être le grand jour de la libération !!!


C'est que cela en deviens épuisant tout ça tout de même.

Oui je me suis dit qu'un petit quelque chose a se mettre sous la dent ferait plaisir avec le travail qu'on vous a tous donner...

Sagement la demoiselle se fait sage pour se faire examiner tandis que son armoire a glace veille sur la porte. Comme si on aller profiter de l'occasion pour la kidnapper franchement.
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Hermine.
Hermine , sentant la bonne odeur du beurre mélangé au sucre eu quelques difficultés à faire abstraction de la pâtisserie afin de concentrer sur le bras de Madennig.

Pourtant , dès les premiers gestes elle fut tout à son ouvrage et retira, en douceur, l'atèle.


Mady, je vais te demander d'essayer de bouger ton poignet et me dire si cela est douloureux ou simplement endolori.
Normalement, tu devrais avoir des difficultés à le faire tourner mais simplement car il a été immobilisé un mois, non car l'os est cassé.
Je te fais confiance pour savoir reconnaitre la douleur et me la décrire.

Dès que tu te sens prête, tu peux le faire, je t'observe, je t'écoute.

Hermine lui sourit, encourageante, rassurante.
Madennig
Plus immobile pendant l'opération cela ne se trouve pas. C'est surtout que la demoiselle ne veut pas déranger d'avantage Hermine a qui elle prend du temps. Elle écoute les directive et tente de s'exécuter...peine perdu on dirait. C'est comme si son poignée lutter contre elle afin de ne pas bouger.

Je...J'ai pas mal mais j'ai l'impression...que mon poignée est fortement engourdit. Du coup, même avec toute la bonne volonté du monde celui-ci ne bouge que très peu.

Du coup, elle utilise sa main droite pour voir si elle peut dérouiller un peu la gauche.

Arf ! C'est pas forcément mieux comme cela. Pas de douleur mais j'ai l'impression d’actionner une marionnette !

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Hermine.
Hermine était satisfaite de ce qu'elle entendait et afficha une mine réjouie.
Elle avait bien fait son travail et Mady également en préservant son poignet de tout mouvement tout au long de ce mois entravé.


Je vais te rendre enfin libre de tes mouvements ma bichette ! Je suis très fière de toi : tu as su écouter mes recommandations.
l'engourdissement va s'en aller petit à petit. Je t'invite, comme tu viens de le faire, à le faire bouger, de ton autre main.
Tu sentiras toi-même tes limites.
Ne force pas, prend ton temps.
Si tu as la moindre douleur, la moindre question , tu reviens me voir immédiatement.
Bien, et si nous dégustions ce délicieux Kouin !!! J'en connais un qui doit baver à côté !

Hermine ouvrit la porte en riant, invitant la leur fille, le garde et son gourmand à entrer dans son bureau.

Scor, tu veux bien couper les parts s'il te plait ? Je vais chercher des bolées ainsi qu'une bonne bouteille de cidre bien frais dans ma pharmacie.
Et attend moi avant de tout dévorer !!!


Elle bisa sa joue tendrement : ce qu'elle l'aimait affectueusement cet homme !
Ambroisine30
[Des jours plus tard]

Ambroisine passa rapidement chez Mimine avant d'aller prendre son service.
Sa discussion avec l'autre ahuri lui avait collé une migraine carabinée.
Elle la trouva assise à consulter des ouvrages

Coucou ma belle,on se revoit vite comme tu le vois^^
Dis moi j'ai besoin de quelque chose de costaud pour ma tête.Cette conversation avec..l'Autre m'a épuisé et filé un mal de crâne absolument insupportable.
Tu peux me préparer quelque chose?Enfin si t'es pas trop occupée.
Mais ça m'arrangerait quand même que tu fasses ça vite


Eh voilà ,discuter avec ce type l'avait rendu aussi désagréable que lui maintenant.
Fermant les yeux et respirant profondément elle se reprit

Enfin si tu peux bien sûr,je suis désolée de te presser mais cet énergumène me fait sortir de mes gonds!!
Alors? Tu peux dis?


Et elle se pencha pour lui donner un gros baiser d'une soeur aimante et migraineuse
Hermine.
Hermine venait d'achever la rédaction d'une missive trop longtemps repoussée quand, assise à son bureau, elle vit sa jeune soeur entrer.
L'accueillant d'une sourire bienveillant, elle écouta la demande de Ambroisine qui bouillonnait de vie, de projets, d'espoirs, de rêves.
L'infirmière couvait des yeux cette enfant que la vie n'avait pas trop abîmé encore.
D'un geste lent, elle se leva pour se rendre dans la petite pièce réservée aux remèdes et revint avec un sachet.
Qui la connaissait bien aurait été alarmé par l'attitude étrangement calme de Hermine, son regard vide


Ma douceur, tu vas te faire des tisanes de matricaire ou plus vulgairement grande camomille.
Ton mal de tête disparaitra au fil de la journée pour laisser place à un beau sourire sur ce joli minois.


La brune posa une main sur l'épaule de sa cadette, l'invitant ainsi à prendre congés.
Alors qu'Ambroisine allait passer le seuil de la porte, la bretonne retint son bras un instant fugace , la regardant intensément puis lui sourit lui assénant ces mots :
je t'aime Ambroisine.
Et la porte se referma lentement, sans bruit, sans appel d'air.

Le loquet mis en place, Hermine ferma les volets de la salle d'attente, puis ceux de son bureau où plus aucune trace d'activité professionnelle n'apparaissait désormais. Seule une grosse clé posée sur le bureau pourrait révéler, un jour, les dossiers médicaux de chacun de ses patients enfermés dans l'imposante armoire bretonne de cette pièce.

Dans la pharmacie, les creusets avait été vidés, les bocaux nettoyés, les pilons rangés.
Tout était immaculé, comme si rien de tout cela n'avait jamais existé.

Dans la grand salle commune, les couvertures avaient ôté, un simple drap protégeait chacun des lits.
Les tables de nuit, les pichets, les bassines : tout était vide.
Hermine tira les rideaux et passa dans le salle de soin plus intimiste où il ne lui restait plus qu'à mettre ses instruments de première nécessité dans sa besace de soin qu'elle emportait toujours.
Là aussi les volets furent clos et les fenêtres parées de leurs paupières de tissu.


Les gestes étaient mécaniques, le regard vidé de toute émotion, la respiration lente à l'image des pas, des gestes effectués.
Ce ne fut qu'une fois dans le jardin médicinal que les yeux d'Hermine s'illuminèrent.
Elle s'agenouilla à même la terre qu'elle avait tant chéri, tant choyée : des heures et des heures passées à se ruiner les reins afin de planter, biner, arracher les mauvaises herbes, arroser, récolter....
Elle caressa chaque plante, connaissant les nom et les bénéfices curatifs de chacune.

Rien n'avait été planté à la légère : Hermine avait passé des semaines entières chez les nonnes afin d'étudier ces plantes.
Il avait fallut apprendre à les reconnaitre, pour ne pas risquer la vie d'un patient, en connaitre les bienfaits, les dangers.
Etudier les saisons, les différentes terres adaptées à chacune, les besoins en eau, en soleil, en ombre.
Combien de fois n'avait elle pas déchiré ses notes de rage ne pas arriver à mémoriser assez vite les apprentissages de soeur Clarisse et soeur Louise ?
Elle sourit à ces doux souvenir, ses mains s'enfonçant dans la terre.


Quelque chose chatouilla une de ses mains et son visage s'illumina à la vue d'un ver de terre.
Lupin...Alfred...Le petit lui avait un jour apporté le tout premier patient du dispensaire : un lombric.
Hermine le rendit à la terre nourricière, lui souhaitant longue et heureuse dans son jardin : ils en seraient, lui et sa longue descendance, les gardiens.
Les souvenirs affluèrent, son coeur se mit à battre plus fort, ses mains, ses lèvres se mirent à trembler.
Elle revit les visages des mères reconnaissantes de tenir leur bébé quelques secondes après leur naissance.
Elle entendit les pères la remercier d'avoir sauvegarder leur épouse, leur nouveau-né.

Raisonnèrent en elle les confidences que seules un patient , une patiente fait à son soignant : secrets à jamais gardés.
Elle ne su dire combien de temps elle resta ainsi à rejouer la pièce de sa vie d'infirmière : le froid la sortit de sa torpeur.

Lentement, elle se releva et embrassa des yeux une dernière fois ce qui sans doute était sa plus grande fierté.



Hermine passa sa cape, accrochée dans la salle d'attente, empoigna sa sacoche , déverrouilla la porte d'entrée et sortit.
Un dernier coups de clé, quelques pas en arrière, ses prunelles dansant sur chacune des pierres de l'édifice, chacune des fenêtres closes et le départ vers sa taverne : elle aussi était à achever de détruire.
Ambroisine30
Mettre Ambroisine à la porte,même gentiment ça se faisait pas!

La gamine attendit que sa soeur sorte et même la peine qu'elle lisait sur le visage d'Hermine ne l'arrêta pas

Hermine,rouvre cette porte,il n'y a pas que mon mal de tête...J'aurais aimé te parler d'autre chose,de chose qu'on ne dit qu'à une femme et encore plus à une soignante.
S'il te plait-la pria-t-elle ,laisse moi rentrer avec toi,trouvons ta salle d'examen,tu sais celle avec le grand rideau,il faut que je te parle.

C'est important et j'ai besoin de tes conseils

Elle la regardait avec ses grands yeux implorants
Mao_
Ambroisine était là devant le dispensaire fermé.
Hermine, ses affaires dans les bras, se tenait là sans être là. Son visage était également fermé, plus que fermé...vide en fait. Tout semblait contenu dans un instant, un espace, un lieu. L'univers s'arrêtait?


Que se passe t'il? Ambroisine? Hermine??!!

Elle posa ses yeux noirs sur ces deux visages qu'elle aimait tant. Il se jouait quelque chose à cet instant...
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Ambroisine30
Apres une longue discussion entre elles trois ,discussion qui apaisa le coeur de la jeune enfant,Hermine les quitta là en prenant soin de leur laisser les clefs du dispensaire.
La charge était lourde et la confiance qu'Hermine leur portait lui faisait un peu peur.
Mao ,quant à elle,ne semblait guère se poser de questions,dispensaire il fallait tenir,dispensaire elles tiendraient!

Ambroisine ouvrit la porte et toutes deux se chargèrent d'ouvrir portes ,volets ,remplir les fioles,chercher chez Oban et Fynou plantes et onguents et après une longue soirée de travail elle furent prêtes à assurer les éventuelles arrivées de patients souffrants.

Bon Mao,c'est pas que je veuille fuir mes responsabilités mais...Concrètement on fait comment?Qui veille la première?
Mao_
Tout semblait remis à sa place, les bouquins furent ouverts à différentes pages, les caisses vides remisées à la cave. Restait plus qu'à...A quoi d'ailleurs?

T'as raison Amb, il faut s'organiser. On peut peut-être commencer toutes les deux et essayer de potasser les livres qui sont là. Si quelqu'un entre, on improvisera de la manière la plus méthodique qu'il soit. Il faut pas qu'on fiche la trouille aux patients.

Tout ceci ne voulait absolument rien dire mais semblait rassurer Ambroisine, plus inquiète que la brunette. Prenant un livre dans les étagères, elle l'ouvrit au hasard et commença la lecture à sa jeune amie.

Commençons. Et écoute bien surtout!"

Mao lève un doigt docte.

"Pour éviter une grossesse, mâchez quelques graines de Daucus carota dans les huit heures suivant l'exposition à la semence.....
....!!!!!!!.......
Daucu Carota, c'est de la carotte??? Pour éviter les bébés?!!"


Tout ceci semblait bien étrange. Tous ces mots lui semblaient bien mystérieux. Mais il allait falloir faire avec.
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Ambroisine30
Elle écoutait la gamine ,elle écoutait très impliquée mais aux premières lignes la voilà qui avait totalement perdu le sens de tout ça

La ..la semence?Euh une explication peut être?Et pis depuis quand la carotte ça soigne?Ca rend aimable à la limite..

Temps de réflexion.;

Quoique j'en mange pas mal et on me dit pourtant pas que je sois aimable.On se demande bien pourquoi d'ailleurs..
Alors tu m'expliques?
Mao_
Mao leva le nez de son livre en souriant.

"Mais si Ambroisine, t'es mignonne comme tout. Parfois les mots dépassent nos pensées: c'est pour mieux exprimer le contraire de ce qu'on veut dire..."

La reine de l'embrouille la Mao.

"Et pour la semence...voyons...comment t'expliquer?"

La jeune brunette posa le lourd livre à sa place et prit une feuille et un fusain.
Elle commença à dessiner une fleur, sur une grande tige...puis une abeille.
Ensuite, elle s'essaya à une vache, qui se termina en chien, c'était plus facile à faire; accompagné de sa chienne.
Enfin, elle s'inspira des souvenirs des folles nuits de ces dernières semaines pour dessiner un homme et une femme, nus.


"Approche ma mignonnette..."

Mao, très sûre de son coup, lui sourit et l'installa près d'elle.

"Tu vois, pour qu'une fleur puisse éclore, il faut qu'avant cela, la petite abeille que voilà soit venue avec ses papattes butiner son coeur ...
C'est comme les animaux. La chienne là, à droite,pour qu'elle puisse faire naître un chiot, le mâle qui est là, à gauche"
tapote le dessin avec son fusain" aura dû bûtiner...son coeur!"

Mao sourit toujours, cherchant très vite ses mots.

"Et pour l'homme et la femme c'est tout pareil. L'homme, avec son...truc...vient butiner le ventre de son amoureuse! Ensuite pourra naître un enfant...
Et quand tous ceux là butinent, ils déposent leur semence!
T'as compris?"

Mao regarde Ambroisine droit dans les yeux, y cherchant un peu de compréhension de l'exposé qu'elle vient de lui faire...Même un grain de moutarde...
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