Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 14, 15, 16   >   >>

[RP] Kentoc'h mervel eget bezan saotret : Dispensaire

Hermine.
Depuis son retour, Hermine errait dans le village, sans but, sans joie, évitant les tavernes emplies d'amoureux. Elle passait ses journées ainsi que ses nuits , recluse, dans son dispensaire vide, tristement vide comme son coeur, sa vie.

Qu'avait elle réalisé, hein ? Rien. Pas de compagnon stable, pas de maisons, pas de champs, pas d'échoppe, le dispensaire ne se remplissait pas, même ses filles, elles les avais abandonnées. Même ses propres enfants.

Elle n'allait jamais au bout de rien : elle avait désiré devenir névéziade, elle ne s'en interessait pas.
Sa vie était futile, superficielle.

Elle ressassait ces idées noires quand elle apprit par pigeon qu'un voyage pour Laval était prévu afin d'escorter Feuillle et Jhic à Laval.
Cela au moins, elle savait faire, même si , là encore, elle ne faisait que suivre bêtement...


Zabou
Depuis leur retour à Rohan, la zab cherchait à voir sa ptite soeur en douce, à l'insu de tout le monde et même de son mari, c'est pas peu dire!

En effet, il avait été le premier à le lui faire remarquer, Minette semblait avoir bien de la peine à se remettre de son voyage en Anjou. Mais là il était question de toute autre chose. Zabou avait reçu de manière inespérée, durant leur séjour à Saint Brieuc, la visite d'une amie d'Hermine, une certaine Colombe, qui avait fait preuve d'une immence générosité à son endroit et forcément, la gredine n'en avait rien dit à personne, jouant à sa miséreuse pour attirer compassion, voire un ptit don au passage.

Breeeeeeeeef!!! c'est donc une zabou avec du pognon débordant des fouilles, de son corsage , de ses bottes et de toute cachette susceptible d'en recéler qui pointa le nez au dispensaire. Clair que Minette devait être par là, et il fallait aaaaaaaaabsolument qu'elle la voit. Fonçant comme une dératée, elle ne s'arrêta qu'une fois que sa main put se cramponner au bras de sa soeur pendant qu'elle reprenait son souffle
.

Minette!! Minette!! Minette!!!

Reprise d'air, penchée en avant, une main dans le point de côté qui la vrillait en deux.

Minette!!! J'ai du flouze! du pèze!! des thunes!! une copine à toi!! bref, pfiou pfiou!!! j'ai rien dit à personne, sinon tu penses bien, on m'aurait dit de mettr' d'coté en cas d'coup dur! pfiouuuuuuu!

Oban sait rien! tu m'mouftes pas hien! mais bon, j'm'suis dit comme ça, et si on allait avec Minette s'faire la rue des tisserands! on va s'gâter un peu! t'en penses quoi?
_________________
Hermine.
A l'arrivée tonitruante de Zabou, Hermine fit comme à son habitude depuis quelques semaines : afficher un sourire radieux , mais en dedans, elle avait mal, très mal.

Ma Bounette ! Te voilà bien guillerette ! Faire quelques emplettes ! Quelle idée chouette ! Je ferme la bobinette.

Bras dessous, bras dessus, les deux soeurs vont arpenter les rues de Rohan.
Hermine.
Bien des jours plus tard.

Hermine regarde sa chambre bien modeste, vite improvisée au dispensaire et songe qu'elle devra faire quelques travaux d'aménagement car le provisoire d'une vie en ce lieu risque de durer.
Elle n'a pas la force de vivre seule, de construire un endroit propre à elle. Comme toujours, après chaque histoire qui prend fin, elle va s'assommer de travail pour trouver le sommeil le soir venu.

Posant ses affaires sur son lit de fortune, elle pense à Blanca, aux bébés qu'elle n'a eu la joie de voir, encore.
Cette pièce attendra, se dit elle, se vêtissant de sa cape et se mettant en route vers la maison des Darc.
Hermine.
Hélas, c'est un grand malheur et non un grand bonheur qu'Hermine avait trouvé chez son amie Blanca. Celle-ci gisait, sans vie, dans la chambre de ses jumeaux.... (cf le RP de la mort de Blanca : Hermine ne balaye pas cet évènement ainsi ^^^)

Quelques jours plus tard.

En cette nuit, Hermine ne trouvait le sommeil, ressassant les évènements de la journée de ce 28 avril.
Ce midi, au Poudou, une femme s'était présentée à elle puis lui avait parlé de Lui. Lui qu'elle tentait, en vain, d'enfouir au plus profond de ses souvenirs. Lui dont elle aurait aimé caresser la joue un peu plus longtemps. Lui dont elle avait encore du mal à parler. Lui dont c'était dur de combattre l'absence.

Elle avait beau chercher d'autres à rêver : elle ne voulait que lui. Mais lui avait sûrement préféré une autre...

Alors quand cette femme lui avait qu'Il regrettait son choix, qu'Il s'était rendu compte de son erreur, l'infirmière sentit son coeur se perdre. Elle allait crier à la dame de se taire quand un client, ou une cliente avait passé la porte de la taverne, elle ne saurait le dire, si perturbée par ces déclarations.
Il avait eu tout loisir de revenir vers elle, et ne l'avait pas fait. Pourtant, ô oui, mille fois pourtant, s'il passait la porte de la taverne, s'il lui disait juste "Je t'aime" elle sauterait dans ses bras, lui pardonnerait tout. Tout.


Cette femme lui parlait d'un possible impossible : il avait fait son choix. Pourquoi la torturer ainsi ?
Car, elle avait eu beau poser son masque d'indifférence, de fille forte qui a su surmonter la manque, l'absence, elle mentait notre Minette. Elle n'avait rien oublié de ses sentiments, de sa peau, de ses soupirs , de ses mains , de sa façon de la regarder après l'amour. Rien, tout était comme tatoué dans sa chaire.


Ce soir là, comme la veille, elle avait passé un moment en compagnie d'un crapaud.
[i]Que ses baisers étaient tièdes, ses mains timides !
Comment s'abandonner dans des bras d'un cratère herbeux après avoir connu la passion d'un volcan ?

L'arrogance du crapaud suffirait elle ? Cachait il un feu en lui ? Saurait elle seulement avoir la patience de le découvrir ?[/i]

Toutes ces questions l'empêchaient de dormir, la faisait se tourner et se retourner dans son lit de fortune. Le crieur annonçait trois heures et elle n'avait fermé l'oeil.
A onze heures, elle avait rendez vous avec sa soeur pour petit déjeuner ensemble.
Pourquoi avait il fallut que cette femme lui parle ? Pourquoi ?


[i]Hermine frappait ses oreillers, ses larmes mouillant la taie, gémissant : [/i]je veux qu'il revienne, je veux qu'il revienne....
Hermine.
Ici aussi, pour que les amours de..MOI, soient sincères, durables et...sauvages !
Que la petite Colombe soit heureuse et que la gardienne d'âme revienne vite


Petitfrerekoala
Petitfrerekoala, après avoir fait la connaissance de Dame Hermine à l'auberge, décida d'aller la voir avec ses compagnons pour qu'elle regarde leurs différentes blessures.

Après avoir pénétré dans le dispensaire, il chercha donc du regard pour voir si Hermine y était.

Il fit signe à ses compagnons de l'attendre, le temps qu'elle arrive.


Dame Hermine? Il y a quelqu'un?
_________________


- "Et nous ne connaitrons pas la peur" -
Hermine.
Comme souvent, Hermine rassemblait ses affaires, en vu d'un voyage. Leur première grosse commande au MIB avait été passée et ils s'apprêtaient tous à aller chercher la marchandise.
Elle passait en revu ses chapeaux dans la petite pièce attenant la salle d'attente, quand une voix se fit entendre :


Citation:
Dame Hermine? Il y a quelqu'un?


Oui !!! Une minute !!! J'arrive !!!! Voilà !!!!

Tablier sur sa houpelande et fichu sur la tête, en vu d'un brin de ménage ultérieur, Hermine entre dans le vestibule où se trouve un homme, brun, de bonne carrure, portant un bras en écharpe.

Sire...Je suis Hermine, infirmière icelieu. Je suppose que vous venez pour ceci.

La jeune femme montre la bras du menton, ses mains serrant son tablier.
Petitfrerekoala
Petitfrerekoala sourit en la voyant arriver. Au moins ne serait-il pas venu pour rien. Lorsqu'il vit qu'elle désignait son bras, il esquissa un rire.

Pour ceci, et aussi pour ceci.

De son bras valide, il releva légèrement sa chemise, laissant apparaitre sur l'abdomen musclé, entre plusieurs vieilles cicatrices, une entaille toute fraîche courant sur une vingtaine de centimètres. Elle avait été recousue et désinfectée, mais peut-être n'était-ce pas suffisant.

Et je ne suis pas le seul. Deux autres de mes compagnons sont aussi blessés.

Il désigna le reste de la troupe derrière lui, invitant ses camarades et montrer l'étendue des dégâts à l'infirmière.
_________________


- "Et nous ne connaitrons pas la peur" -
--Maude.de.la.briandiere
Aux mots de Petitfrerekoala, Maude, bien qu'encore très faible, s'avança, soutenue par Sagardand. Elle souleva elle aussi sa chemise, laissant entrevoir une balafre qui courait du flanc droit jusqu'au flanc gauche.
Hermine.
Hermine regarda l'homme puis ses compagnons derrière lui , leur souriant.
Son sourire se figea cependant quand elle vit l'étendue des blessures.

Entrez dans mon cabinet messire, je m'occuperai de vos amis ensuite.


Elle fit allonger l'homme sur la table d'examen et ne put que constater que les premiers soins avaient été donné avec intelligence et savoir faire.

Je vais juste changer vos pansements, sire après avoir désinfecté à l'extrait de lavande.
Je ne sais qui vous a soigné mais je pense que cela devrait suffire à ce que les plaies se referment.
Vous avez cependant bien fait de venir faire un contrôle, votre blessure sur votre abdomen.


Se désinfectant les mains, Hermine prit des tissus propre afin de passer la lavande antiseptique sur chacune des blessures, puis refit les bandages sur le bras, sur le torse.

Je vais cependant vous recommander de ne point faire d'effort afin que les plaies ne s'ouvrent pas.
Je serre donc bien fort vos bandages.
N'hésitez pas à revenir au besoin.


Hermine lui sourit et lui demanda de faire venir la femme blessée, elle aussi si besoin.
Petitfrerekoala
Petitfrerekoala remercia l'infirmière.

C'est très gentil. Je vais dire à Maude de venir, et ferait attention de ne point fournir d'effort. Enfin, ca ne va pas me changer beaucoup!

Il rit et alla chercher Maude.
_________________


- "Et nous ne connaitrons pas la peur" -
--Maude.de.la.briandiere
Sur l'invitation de l'infirmière, Maude vint à son tour pour recevoir les bons soins de la dame. Elle avança, et s'allongea elle aussi sur la table d'examen.

J'ai reçu les mêmes soins que Petitfrerekoala. Mais ma blessure n'en demeure pas moins plus longue que la sienne, alors je mérite de faire encore moins d'efforts non?

Elle essaya de sourire à sa boutade, mais elle souffrait toujours beaucoup.
Petitfrerekoala
Une fois que tous reçurent les bons soins de la dame du dispensaire, Petitfrerekoala la remercia, et lui expliqua qu'il devait repartir le soir même.

Ne nous tenez pas rigueur de ne faire qu'un passage éclair, mais notre route est encore longue. Merci pour vos soins et votre accueil en tout cas, et au plaisir de vous revoir.

Il sourit et s'en alla dans la nuit qui commençait à tomber, suivit par ses compagnons.
_________________


- "Et nous ne connaitrons pas la peur" -
Hermine.
Hermine eut tôt fait de refaire pansements ,de donner les consignes de sûreté et prudence , remerciant chaleureusement Kaola pour sa venue. Les patients étaient rares et il était toujours agréable de travailler.

Bonne route ! A bientôt en d'autres lieux, peut être !!!

La bretonne les accompagna sur le pas de la porte, leur faisant signes puis retourna à ses malles, après avoir nettoyé et rangé la salle de soin.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 14, 15, 16   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)