Hermine.
Hermine était rentrée de voyage quelques jours plus tôt, les bras chargés de plantes , d'herbes, rammassées ci et là lors de ses pérégrinations orléannaise, artésiennes, alençonnaises, mainoises et sans doute plus encore.
Elle avait fait part à Colombe d'un nouveau projet : mettre en place un jardin médicinal dans la cour attenant le dispensaire.
La jeune fille avait accueillit ce projet avec enthousiasme, toujours prête à apprendre.
D'ailleurs, elles avaient convenues toutes deux qu'elles iraient en retraite ensemble.
La brunette afin de soigner les nonnes au besoin, la blondinette afin d'observer le jardin médicinal riche en espèces des femmes recluses près de Rohan.
Ainsi , elles tireraient profis de leur absence de la vie locale durand ces deux semaines.
Hermine était de nouveau heureuse, pleinement. Elle avait retrouvé le goût de vivre auprès de son homme et entendait bien mettre à terme bien des projets.
Elle saurait trouver l'energie nécessaire pour allier travail, famille et amour.
Turpi et elle étaient sortis grandis de la tempête qui les avait secoués. Ce temps de paroles manuscrites qu'ils s'étaient donnés après la première missive de Turpinuce, ce mois passé seuls, loin de la pression familiale avaient renforcé leurs liens, leur complicité.
Ils rentraient plus amoureux que jamais, forts de échecs passés, emplis de projets de voyages.
L'infirmière , dans sa chambre exigue, triait son linge, repensant à la journée éprouvante de la veille.
Tôt le matin, un paysan était arrivé à cheval l'implorant de le suivre dans sa ferme, route de Vannes.
Son épouse mettait au monde un enfant, mais le travail s'éternisait, sans que le bébé n'arrive. La femme souffrait beaucoup, ses forces s'amenuisaient au fil des heures.
Mère et enfants étaient tous deux en danger : il s'aggissait là d'une vraie urgence.
Las...La parturriante n'avait survécue au grand damne de son époux, qui restait seul en compagnie de quatre fillettes et d'un nourrisson.
Celui ci était gros : plus de huit livres et se présentait en siège. Hermine avait alors annaoncé à l'homme que vu l'état de son épouse, celle ci ne survivrait pas à une césarienne, mais que sans cela, il perdrait les deux.
Invectivant le très Haut, il accepta cependant de sauver le fils tant attendu. Mais...a quel prix...
Le couple, las de ne mettre au monde que des filles, avaient prié longuement la venue d'un fils.
Le paysan demanda alors à Hermine d'emporter cet enfant maudis, de lui trouver une nourrisse et d'appeler le prêtre de la paroisse quand elle serait de retour au village.
Hermine avait alors redonné sa dignité à la pauvre femme, recousant, lavant, peignant, habillant, avec soin et respect.
Elle prit du temps aussi pour les premiers soins de l'enfant, pour rassembler les jolies brassières que sa maman lui avait tricoté, ses langes etc...
Elle resta un long moment en compagnie du veuf, ce qu'il parut apprécier. A son départ, elle lui précisa qu'il pouvait, à tout moment changer d'avis au sujet du bébé.
Il n'eu pas un regard pour son fils mais au moment de franchir la porte, la jeune femme sentit une main sur son coude, la retenant.
Il lui dit de dire à la nourice qu'une fois sevré, il viendrait le chercher. Ses soeurs s'en occupraient.
Sa femme n'aurait aps voulu que l'enfant soit abandonné.
Hermine lui promis de faire au mieux et partit au village, un nouveau né au creux de ses bras, le coeur lourd
Elle avait fait part à Colombe d'un nouveau projet : mettre en place un jardin médicinal dans la cour attenant le dispensaire.
La jeune fille avait accueillit ce projet avec enthousiasme, toujours prête à apprendre.
D'ailleurs, elles avaient convenues toutes deux qu'elles iraient en retraite ensemble.
La brunette afin de soigner les nonnes au besoin, la blondinette afin d'observer le jardin médicinal riche en espèces des femmes recluses près de Rohan.
Ainsi , elles tireraient profis de leur absence de la vie locale durand ces deux semaines.
Hermine était de nouveau heureuse, pleinement. Elle avait retrouvé le goût de vivre auprès de son homme et entendait bien mettre à terme bien des projets.
Elle saurait trouver l'energie nécessaire pour allier travail, famille et amour.
Turpi et elle étaient sortis grandis de la tempête qui les avait secoués. Ce temps de paroles manuscrites qu'ils s'étaient donnés après la première missive de Turpinuce, ce mois passé seuls, loin de la pression familiale avaient renforcé leurs liens, leur complicité.
Ils rentraient plus amoureux que jamais, forts de échecs passés, emplis de projets de voyages.
L'infirmière , dans sa chambre exigue, triait son linge, repensant à la journée éprouvante de la veille.
Tôt le matin, un paysan était arrivé à cheval l'implorant de le suivre dans sa ferme, route de Vannes.
Son épouse mettait au monde un enfant, mais le travail s'éternisait, sans que le bébé n'arrive. La femme souffrait beaucoup, ses forces s'amenuisaient au fil des heures.
Mère et enfants étaient tous deux en danger : il s'aggissait là d'une vraie urgence.
Las...La parturriante n'avait survécue au grand damne de son époux, qui restait seul en compagnie de quatre fillettes et d'un nourrisson.
Celui ci était gros : plus de huit livres et se présentait en siège. Hermine avait alors annaoncé à l'homme que vu l'état de son épouse, celle ci ne survivrait pas à une césarienne, mais que sans cela, il perdrait les deux.
Invectivant le très Haut, il accepta cependant de sauver le fils tant attendu. Mais...a quel prix...
Le couple, las de ne mettre au monde que des filles, avaient prié longuement la venue d'un fils.
Le paysan demanda alors à Hermine d'emporter cet enfant maudis, de lui trouver une nourrisse et d'appeler le prêtre de la paroisse quand elle serait de retour au village.
Hermine avait alors redonné sa dignité à la pauvre femme, recousant, lavant, peignant, habillant, avec soin et respect.
Elle prit du temps aussi pour les premiers soins de l'enfant, pour rassembler les jolies brassières que sa maman lui avait tricoté, ses langes etc...
Elle resta un long moment en compagnie du veuf, ce qu'il parut apprécier. A son départ, elle lui précisa qu'il pouvait, à tout moment changer d'avis au sujet du bébé.
Il n'eu pas un regard pour son fils mais au moment de franchir la porte, la jeune femme sentit une main sur son coude, la retenant.
Il lui dit de dire à la nourice qu'une fois sevré, il viendrait le chercher. Ses soeurs s'en occupraient.
Sa femme n'aurait aps voulu que l'enfant soit abandonné.
Hermine lui promis de faire au mieux et partit au village, un nouveau né au creux de ses bras, le coeur lourd