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[RP] Kentoc'h mervel eget bezan saotret : Dispensaire

Marcello.
Prier? Prier???
Ainsi donc, c'était cela qui succéderait à l'inhalation de mauvaises herbes: la priére, ici, au milieu du jardin du dispensaire?
Peu habitué à devoir composer avec une présence à ce point constante à ses côtés, encore moins à étaler sa foi comme on le ferait d'un pique-nique en plein air, Marcello gardait les yeux fixés sur Feuille, sans rien trouver à lui répondre.
Pas plus qu'il ne sut quoi dire au sieur au visage vaguement familier qui à son tour s'avançait vers eux, hocha la tête en guise de salut à leur intention, et se mit lui aussi à remuer les lèvres en une lithanie fervente et murmurée, entre l'ortie et la valériane.
Nul doute que leurs intentions soient des meilleures, seulement...comment leur faire comprendre que jamais de sa vie il n'avait recherché ni même souhaité, susciter l'attention de quiconque?
Il aurait voulu leur demander pourquoi, pourquoi ils étaient là tous les deux? Pour Myléna peut-être, car aprés tout ni l'un ni l'autre ne le connaissait vraiment? Oui mais Myléna elle-même, aurait-elle vraiment apprécié que son accouchement devienne l'occasion d'autant d'attention et de réunions? Et d'ailleurs s'ils le connaissaient, lui, jamais ils ne se seraient risqués à rester là, lui parlant pour l'une d'entre eux, comme si elle attendait qu'il lui réponde.
Non, s'ils le connaissaient vraiment, ils auraient su que leur présence allait le rendre encore plus nerveux qu'il ne l'était déjà...Si toutefois bien sûr, c'était réellement possible...
Un regard éteint, lointain, absent vers Feuille qui déjà se signait et joignait les mains, bientôt rejoint par cet homme que peut-être il avait croisé en taverne, ou alors était-ce ailleurs, et doucement Marcello secoua la tête, pensant que décidément il ne comprendrait jamais totalement le peuple de ce pays. Depuis quand priait-on ainsi, au dehors, sans le toit pointu d'une église au dessus de soi?

Les laissant tous deux à leurs suppliques Marcello recula de quelques pas encore, et les yeux à nouveau rivés vers cette porte derrière laquelle à nouveau le silence avait chassé les cris, serra les dents et s'adossa au premier troncs d'arbre venu.
Le travail avait dû commencer à cette heure. Sinon que signifiait ce cri qu'il avait entendu? Et pourquoi ce silence à présent? Que cachaient ces murs derrière lesquels rien ne résonnait plus? Et pourquoi le visage de Laura lui revenait en mémoire? Et elle, avait-elle crié avant de...
Citation:
- HERMINE hermineeee ... haaaa hannnn mon dieuuuu
Brisant le silence un cri venait de se faire entendre depuis l'officine. Cri qui pour Marcello eut l'effet de la lame d'un poignard planté en plein coeur.
Comme arraché brusquement à un autre monde, prisonnier d'un extérieur depuis lequel il ne pouvait rien si ce n'était patienter, le soldat lança un regard angoissé vers l'officine, vers Feuille, à nouveau vers l'officine...et sentit que le long de son dos courait la sueur froide d'une peur irréprécible, ou pire encore, d'un pressentiment irréfutable.

Silence. Encore ce silence...Ce silence qui changeait les secondes en minutes, et les minutes en heures.
Les paupières closes, Marcello bascula la tête en arrière contre le tronc de l'arbre.
Mon Dieu, combien de temps encore allait donc durer cette torture?
_________________
Feuilllle
Toute à sa prière, elle ne vit point l'homme reculer.
Lorsqu'elle les rouvrit, il se tenait appuyé à un arbre.
Il regardait le ciel.

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Hermine.
C'était donc cela que la jeune femme avait lu dans les yeux des futurs parents : la souffrance de la perte d'un enfant.
Pleine d'enpathie, mais respectant le silence sciement imposé à ce sujet, Hermine fut soulagée cependant, du moins au point de vu médical : l'enfant n'était pas mort des suites d'un accouchement difficile.
Non que cela aurait auguré du pire, non, mais il est des sorts qui s'acharnent, parfois, des histoires qui se répettent, allez savoir pourquoi...

Le cri même de Mylena fut un soulagement : le travail se faisait en temps et en heure, le bébé devrait progresser rapidement.
Pourtant, une image fugace lui revint en mémoire : Eulalie , reposant à jamais, dans le lit qui avait vu naître le fils tant espéré après quatre filles.

L'italienne n'avait pas la même condition physique, il est vrai : bien nourrie, de composition robuste : elle respirait la santé, au contraire de feu Eulalie.
Cependant, ne jamais faire excès de confiance et savoir prendre les bonnes décisions, au bon moment étaient les leçons enseignées à Hermine qui n'hésiterait pas, au besoin, à demander de l'aide.

Pour l'heure, l'infirmière notait dans le dossier de la futur maman que le travail était normal depuis que la poche des eaux s'était rompue.
La nature oeuvrait , Hermine n'était présente que pour la seconder.
Mylena_di_mancini
La douleur devenait de plus en plus intense , les contractions de plus en plus rapprochées . La sueur commençais a perler sur le front de la jeune femme qui s employais a respirer comme elle le pouvais .

Mylèna avait perdu toute notion du temps et n aurais su dire depuis combien de temps elle étais la allongée au dispensaire secondée de son amie Hermine . La seule chose dont elle était consciente c est que le moment de pousser étais venue . Le souffle court , un regard vers l infirmière Mylèna plia les jambes et empoigna ses genou comme lui avait expliqué Hermine .
Et avant que la contraction de lui arrache un cri ... Hermine .. je ... je n en peu plus , il faut que je pousse !Joignant son geste a ses paroles son corps se recroqueville sur lui même , cramponné a ses genou elle pousse tous se qu elle peut , son vissage transformé par la douleur , sa respiration bloquée ... Le chemin est long et difficile pour ce bout de chou qui lui aussi fait de son mieux pour aider sa maman .

Retombant sur l oreiller a bout de souffle , ses poumons se remplissent d airs alors que son corps s apaise avant la prochaine poussée . Sa chevelure lui colle au visage attiré par la sueur qui perle et dégouline maintenant le long de ses tempes . Son bassin est douloureux , ses reins la font souffrir , son corps tous entiers ressent la douleurs . Puis de nouveau son ventre deviens granit , son visage pétrifié , la douleur monte d un cran ! Son regard vers son amie est livide ...

_________________
Hermine.
La brunette aux yeux océan n'eut pas le temps d'écrire plus : Mylena ressentait le besoin de pousser, enfin.
Le soir était tombé, sans bruit, laissant place à un ciel rosé : il ferait beau demain.

Confiante, Hermine s'intalla sur une chaise, entre les cuisses de son amie, l'encourageant à chaque poussée.
Elle levait les yeux de temps en temps vers le visage en plein effort de la parturiente , celle-ci ruisselante de sueur mais déterminée à expulser La Vie.

Pourtant, au fil et à mesure des poussées, Hermine commença à s'inquiéter : Mylena poussait parfaitement, respirait comme elle le devait, or le bébé ne montrait pas sa tête : il était encore loin dans le bassin, sa maman s'épuisant petit à petit, pour....Rien.

Mylena, vous êtes parfaite. Ce que vous faites est très bien, bravo. Je vais vous demander d'essayer de retenir vos poussées pour que je palpe votre ventre.
Le bébé semble encore haut, il me faut observer, afin de vous aider au mieux.


Il fut évident, à la palpation que le futur rohanais n'avait bougé d'un pouce depuis le début du travail.
Hermine n'eut d'autre choix que de pratiquer un geste invasif et terriblement douloureux pour la mère : monter sur le ventre et pousser de toutes ses forces, parlant sans cesse à Mylena afin qu'elle garde pied dans la réalité malgré ses douleurs.

Il falut du sang froid à l'infirmière pour redemander à la lombarde de pousser à nouveau, tant celle ci souffrait.


Il va arriver, je vous le promet, poussez Mylena, poussez !!! Je sais que vous êtes épuisée, que la douleur est insuportable mais vous n'avez d'autre choix que de pousser.
Allez y ! Oui ! C'est bien ! Encore, encore, encore, encore, encore, encore.....
Marcello.
[ Au dehors, au même moment...]

Faisait-il froid ou chaud? Etait-ce la nuit ou le jour?
Qui peut dire si l'attente est plus longue selon qu'elle se déroule sous la pluie ou sous un ciel de plomb? Ou alors le temps qu'il fait n'était-il rien de plus qu'un détail, une chance ou un calvaire supplémentaire avec lequel il fallait compter tandis qu'à l'intérieur du dispensaire recommençait un interminable moment de mutisme?

Il devait y avoir environ dix minutes que plusieurs coup avaient résonné depuis le clocher, et un bon moment déjà que Marcello, les yeux clos et les mâchoires soudées, avait cessait de croire qu'il pouvait empêcher son coeur de cogner contre sa poitrine, et le sentait à présent s'affoler, sans plus y prêter la moindre attention.
Perdu quelque part entre le présent et le passé, en lui tout se confondait. Les cris qui de temps à autres émaillaient le calme assourdissant de l'officine. L'écho de la voix d'Hermine étouffée peut-être par la distance ou par l'épaisseur des murs. Les prières de Feuille doucement murmurées à quelques pas de lui. Le chant des oiseaux, les bruissements des feuilles depuis le jardin...
Tout se déroulait comme dans un rêve. Un rêve au ralenti dans lequel les sons seraient emmélés. Un cauchemar éveillé.
De la même maniére que si son esprit avait quitté son corps, et qu'au dessus du dispensaire, il vivait l'attente comme absent, inerte, presqu'impassible à ce qui se déroulait entre les murs de l'officine.
Comme venu d'ailleurs, un autre cri brisa le silence et le soldat tressaillit. Machinalement.
Tournant la tête il jeta un vague coup d'oeil vers Feuille et Mael qui continuaient de patienter à leur manière.
Et puis à nouveau le silence envahit les environs.
Alors Marcello ouvrit les yeux et se laissa glisser lentement sur le sol le long du tronc d'arbre, attendant, impuissant, le prochain cri qu'allait pousser sa déesse..
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Mylena_di_mancini
La seule chose qu elle avait retenu , c est que le bébé étais encore haut placé ! Pourtant elle poussait déjà de toute ses forces , Mylèna s épuisait a mesure que la douleur elle grandissait . Le bébé refusait il de venir ? Avait elle fait une erreur lors de sa grossesse au point que l enfant peinais a venir au monde ? Avait elle trop attendu après la rupture de la poche des eaux ?
Durant des années elle avait mal traité son corps a force de bourlingue et ribouldingue , en payait elle le prix a présent ? Ce corps façonné a mesure de chevauchée endiablé , fuselé par de longue marche en campagne , sa stature robuste et musclée taillée par tous les combats qu elle avait du mené au cours de sa vie . Ce corps était il vraiment prêt a donné la vie de nouveau ? A force de douleur et de questions Mylèna en perdais presque la raison , mais refusait de perdre le combat qu elle menais pour qu enfin naissent leur plus grande gloire a Marcello et elle .

Quand l infirmière monta sur son ventre , ses yeux la fixèrent d abord d incompréhension , puis une fraction de seconde elle compris qu il fallais aider le bébé . Retenir ses poussées alors que la corde imaginaire se resserrais et obligeais son corps a forcer ! Un éclair de conscience ... elle en as de bonne hermine ... pas pousser , pas pousser ... !! Puis de nouveau une foudroyante douleur, pas celle de la contraction qui montais non ... la charge de son amie sur son ventre lui arracha un cris qu elle tenta de maitriser par une longue plainte gémissante . Le regard a présent glacial , a se moment la elle aurais pu tuer importe qui , elle étais épuisée mais la rage s emparait d elle . Il falais qu elle y arrive , l être civilisée qu elle étais devenue repris ses instincts sauvage . Les encouragement d Hermine la motivais et faisait monter en elle une force surhumaine que seule une mère peut déployer dans un moment comme celui ci . Non elle n avais pas le choix Mylèna poussait de toutes ses forces , les larmes brulante ruisselaient sur son visage elle n arrivais pas a contenir ces cris alors qu au dehors Marcello lui devait être au supplice de l entendre ainsi souffrir .


Citation:
Il va arriver, je vous le promet, poussez Mylena, poussez !!! Je sais que vous êtes épuisée, que la douleur est insuportable mais vous n'avez d'autre choix que de pousser.
Allez y ! Oui ! C'est bien ! Encore, encore, encore, encore, encore, encore.....


A bout de souffle Mylèna donna tous ce qu elle avait en elle et c est un hurlement qui fini par jaillir . HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAArggggggggggggggggggggggg

Elle retomba sur l oreiller a demi consciente , reprenant son souffle péniblement ... Elle regarda Hermine les yeux a demi clos , encore quelques efforts et le bébé ne tarderais plus .
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Marcello.
Onze heures au clocher, et l'attente se poursuivait. Longue, angoissante, incertaine. Adossé au tronc d'arbre Marcello scrutait le silence et se perdait en questions sans réponse.
C'est vrai, Myléna était forte, en parfaite santé. Mais de son passé de soldat Marcello savait que la violence de la douleur pouvait parfois mettre à terre même le plus redoutable des guerriers. Que se passait-il rééllement de l'autre côté de ces murs? Hermine trouvait-elle que tout se passait pour le mieux? Et Mylèna, était-elle seulement encore consciente? Bien sûr, sa place à lui n'était pas de l'autre côté de cette maudite porte. Mais Dieu qu'il aurait aimé pouvoir souffrir à sa place!
Et alors le cri qu'il attendait finit par jaillir. Rien de surprenant en somme, accoucher ne s'est jamais fait en silence.
Oui tout était logique....tout sauf que ce cri là était bien plus fort que les autres.
D'un bond Marcello se releva.
Tous ces silences. Et ses cris qui peu à peu montaient en puissance, pour s'éteindre brusquement comme si un mauvais génie avait empêché le son de sortir de ce lieu. C'était long. Trop long. Quelque chose n'était pas normal. Et ça Marcello le sentait.
Et lui était là, dehors, impuissant aux souffrances qui torturaient celle qu'il aimait bien plus que sa propre vie. C'est auprés d'elle qu'il devait se trouver.
Silence à nouveau. Cette fois le soldat s'avança vers la porte, approcha la main de la poignée, et retint son geste au dernier moment.
Non. Il ne fallait pas qu'il entre. Aprés tout que pourrait-il pour elle dans l'état de nerf où il se trouvait, à part peut-être ajouter son angoisse à la sienne?
Alors Marcello recula, lentement, les yeux rivés sur le battant de bois derrière lequel à nouveau plus un bruit ne filtrait. Et finalement fit volte face, et se dirigea vers le seul lieu qui pouvait encore lui procurer sinon la paix, du moins un infime rempart aux images et aux souvenirs qu'il n'aurait jamais voulu revoir ressurgir...


Ce n'est qu'une bonne demi heure plus tard que Marcello revint, constatant vaguement au passage que Feuille et Mael avaient finalement désertés les abords de l'officine.
De l'intérieur ne filtrait plus à présent que la voix à peine audible d'Hermine qui, puisqu'en toute logique elle ne se parlait sûrement pas à elle même, signifiait au moins que Myléna n'avait pas perdu conscience. Alors, laissant passer un profond soupir, le soldat prit place sur une souche d'arbre, baissa le regard fixant le sol sans vraiment le voir, et à nouveau, attendit...
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Hermine.
Ne relâchez rien Mylena, c'est parfait ce que vous faites ! Inspirez, bloquez votre air et poussez en bas, loin ! Oui, comme ça, c'est bien ! Encore, encore, encore, enc...
Mylena, je vois la tête, je vois la tête !!!


Hermine était rompue à aider une femme à accoucher, elle ne comptait plus les enfants nés entre ses mains, en se souvenant, cependant de chacun.
Elle avait appris à maîtriser ses émotions , ou du moins à les différer, laissant souvent ses larmes de joie ou de tristesse couler dans le cocon familier de son bureau.
Or, ce jour là, elle ne put retenir son soulagement, bien prématuré, tant que l'enfant n'avait pas poussé son premier cri.
Fort heureusement," le petit paresseux", une fois lancé mit peu de temps à arriver.


Vous êtes très courageuse , vraiment, je suis admirative Mylena. Cessez de poussez, la tête est sortie, je vérifie le cordon et...Le voilà !!!! Regardez votre bébé !

Hermine posa le nourrisson sur la maman, clampant le cordon à l'aide de pinces, attentive au fait que le nouveau né pousse bien son cri de vie.
A cet instant, ce fut la plus belle des mélodies que la brune avait entendu : la mélodie du bonheur.
Ayant coupé le cordon, elle sourit à Mylena , observant ensuite le placenta qui semblait entier:


Je vais devoir vous embêter encore un peu, je ne voudrais laisser aucun risque d'hémorragie.
Il me faut vérifier que le placenta est venu tout entier. Je vais être le plus délicate possible.


Une fois rassurée, l'infirmière lava soigneusement la Lombarde : l'enfant semblant bien se porter.
Cette fois ci elle avait préféré "chouchouter" la maman avant l'enfant, tant celle-ci avait souffert.
En oeil averti, elle observait le nourrisson cependant : il respirait normalement , rien n'obstruant sa trachée.
Une fois Mylena rafraîchie, elle changea les draps souillés pour des propres , s'assurant que l'italienne fut à son aise.

Enfin, vint la toilette de l'enfant qui se portait à merveille, d'un joli poids rien qu'à le porter.
Quand il fut emmailloté, bien en sécurité aux creux des bras de sa maman, Hermine ouvrit la porte :


Marcello ! Entrez, votre enfant est né, c'est...

Hermine de sa voix enjouée ajouta : Je laisse le soin à votre épouse de vous annoncer son sexe !

Hermine lui tint la porte puis le suivi jusqu'au lit, les couvant tous trois du regard : témoin privilégiée des premiers instants de vie d'un enfant au sein d'un couple uni.
Mylena_di_mancini
Les minutes défilaient , les heures elles s égrainaient sans que Mylèna ne puisse vraiment se rendre compte depuis combien de temps elle souffrait mais aussi combien de fois elle avait du pousser de toutes ses forces . Elle sentais son corps et ses forces l abandonner , les larmes d impuissance inondait son visage défiguré par la douleur , elle n y arrivait pas ... elle lâchait prise , elle le sentais ! Quand enfin comme dans un rêve la voix d Hermine prononce quelques mots qui fait exploser la volcanique en un cris inhumain ! HANNNnnnnnnnn AHHHHHHHHHH

***Mylena, je vois la tête, je vois la tête !!!***

Un cri de gloire , un cri de soulagement , le cris de la délivrance puis le souffle de l épuisement . A présent appuyée sur ses coudes Mylèna renverse la tête en arrière comme pour mieux respirer , ses cheveux trempés de sueur retombe en cascade . Ses poumon s emplissent d air plus qu ils ne peuvent en contenir , elle en suffoque presque mais .. mais enfin elle est libérée .

***Vous êtes très courageuse , vraiment, je suis admirative Mylena. Cessez de poussez, la tête est sortie, je vérifie le cordon et...Le voilà !!!! Regardez votre bébé !***

Il est des moments ou la souffrance est telle que pendants quelques secondes vous oubliez tous ce qui vous entoure . Pendant quelques secondes lorsque enfin cette douleur déchirante a fini de vous torturer vous perdez le sens des réalités . Vous êtes tous simplement en apesanteur ... C est dans cet état d esprit que la tête en arrière la jeune Lombarde fraichement maman plane quelques secondes avant qu elle prenne conscience qu Hermine lui présente enfin son bébé .

Enfin son petit visage , sa peau encore humide , ses petites mains minuscules et ses cris perçants qui annonce sa venue dans ce monde . Posé sur sa poitrine ses pleures cessent doucement pour laisser place a ceux de sa maman . Des larmes de bonheurs qui n en finissent pas , Mylèna l entoure de ses bras , il est blotti tous contre elle , leur deux cœurs battent en rythme .

Merci Hermine , merci mon amie , sans vous je n y serait pas arrivée . Il est ... il est magnifique Merci ...

Mais Hermine en bonne infirmière doit encore libérer la jeune maman du placenta qui semble lui être plus rapide a venir que ce petit bout de chou minuscule . Dernières petites contractions presque indolore pour être libérée complétement . Puis viens les soins que la jeune infirmière prodigue au bébé qui se remet a pleuré tous ce qu il peut . Visiblement il n est pas d accord et le fait savoir bruyamment . Allongée Mylèna reprend doucement son souffle , son coeur qui c étais emballé semble a présent reprendre un rythme normal . Ses yeux ne quitte pas le bébé , puis son regard se dirige vers cette porte close .

Hermine a du suivre son regard et contre toute attente sa jeune amie lui ramène le poupon langé . Au creux des bras de sa mère il se calme doucement quand enfin la porte s ouvre ...

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Marcello.
Encore une heure qui passait depuis le clocher de l'église, qui continuait imperturbable à égréner ses minutes.
Un coup d'oeil à la porte. Un énième vers le ciel. Un autre battement de coeur qui cognait contre son torse presqu'au point d'en sortir. Encore et toujours, Marcello attendait, comme s'il le faisait depuis des jours, alors que quelques heures seulement s'étaient écoulées. Mais le temps semblait arrêté depuis que Mylena avait passé sans lui la porte du dispensaire.
A nouveau un regard vers l'officine. Plus un bruit à l'intérieur. Plus un souffle de vent au dehors.
Et puis soudain, des pleurs, les premiers pleurs d'enfant qui résonnent dans le silence. De ceux qui paraissent comme la plus belle musique qui puisse exister, et qui accélérent encore un peu les battements d'un coeur déjà à la limite de l'implosion.
Presqu'aussitôt ces pleurs furent suivis par un long grincement. Et la porte qui s'ouvrait. Enfin.
En un quart de seconde le soldat se tenait debout, immobile, le coeur en suspens, scrutant avec une angoisse redoublée le visage d'Hermine qui apparut, ainsi que ses lèvres qui armées d'un sourire se mirent à remuer:
Citation:
- Marcello ! Entrez, votre enfant est né, c'est...

Combien de temps s'était écoulé entre le moment où Hermine avait prononcé ces mots, et celui où le Florentin avait assimilé ce qu'elle venait de lui dire?

A cet instant, l'infirmiére s'interrompit. L'essentiel avait été dit. L'essentiel? Un frisson d'angoisse parcourut le soldat. Et Myléna? Pourquoi n'avait-elle rien dit concernant Myléna?
Durant un bref laps de temps, tout semblait s'être figé. Et puis la seconde suivante, tout lui revint brusquement, et alors plus rien d'autre ne comptait que de passer le seuil de cette petite pièce dont on l'avait tenu si longtemps éloigné, et de pouvoir enfin rejoindre Myléna et son enfant. Leur enfant. Ce petit être que tous deux avaient si longuement espéré, et qui était là, enfin, à quelques pas de lui.
Ainsi, le coeur et la gorge serrés, Marcello précéda l'infirmière à l'intérieur, osant à peine songer à poser la question qui l'avait hanté depuis que du dispensaire avait filtré son premier cri, et qui pourtant lui brûlait les lèvres: et Mylena, comment se portait-elle?
Il n'eut pas à attendre longtemps la réponse.

Allongée sur le lit sa déesse épuisée l'attendait, et sur le visage un rien crispé du soldat se dessina alors un sourire de soulagement.
Epuisée, oui. Mais vivante. Incroyablement belle. Sublime. Merveilleuse. Plus encore aux côtés du petit être blotti contre elle, de ce précieux petit trésor aux yeux d'ébéne que la fatigue faisait se fermer lentement, et duquel à l'instant où il l'aperçut, Marcello fut incapable de détacher le regard.
Vivants. Ils étaient vivants. Tous les deux. Un bref instant le soldat ferma les yeux, et s'échappa de ses lèvres un Grazie Maria presqu'inaudible.

Il s'approcha d'eux, se pencha vers Myléna et déposa un baiser sur ses lèvres. Puis, accroupi au bord du lit, posant la main sur sa joue il sécha doucement les sillons de larmes qui s'y perdaient encore, en même temps que l'autre, avec une infinie précaution, se posait sur le nourisson qui déjà, s'accrochait à son index de toutes ses petites forces.
- Il est...il est parfait, cara mia, murmura Marcello en caressant machinalement la main du bébé du bout du doigt, tout aussi parfait que peut l'être sa mére...
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Mylena_di_mancini
Les yeux fatigué et cernés , elle n avais même pas penser a remettre de l ordre dans ses cheveux ! Les traits de son visages marqués par la douleur , elle devait être bien pale mais a l instant même ou Marcello franchit la porte , plus rien n avais d importance et surement pas son aspect physique . Quelques gouttelettes cristallines perlaient encore sur ses joues , si l effort et la douleur l avais épuisée a présent c est le bonheur et la joie qui prenait le dessus . Quand Marcello s agenouille prêt d elle et leur enfant , son sourire illumine son visage et lui redonne des couleurs . Ses joues s empourpres de fierté , elle a réussi ... ils ont réussi !

Les mots lui manques tant l émotion est puissante . Mais quand le nourrisson referme ses petits doigts sur l index de son père , le lien sacré s établi . **Il est...il est parfait, cara mia**Mylèna incline la tête submergée de joie et de fierté d avoir accompli un tel miracle . **tout aussi parfait que peut l'être sa mére...**Oui cet enfant est parfait et scelle a jamais leur amour bien au dela du mariage qui les unissait déjà .

Marcello di Mancini , je te présente ton fils .. déjà fort comme son père .Un héritier trésor , un Mancini qui sait ce qu il veut a en croire le mal qu il m a donné !

Après tant d épreuves traversée , de voyages a travers le royaumes , de dispute explosive , de doute parfois , de blessures aussi ils avaient enfin conçu le plus précieux des joyau . Un trésor inestimable pour ce couple infernal qui allais devoir a présent vivre non plus en duo , mais trio . Leur vie allais changer et dans les yeux de Marcello qui ne quitte pas le bébé Mylèna n a plus aucun doute . Il y a plusieurs mois elle faisais de lui un époux , aujourd hui c est père qu il devenait et tous cela pour l éternité .
A cet instant , oublié ces heures passées a souffrir , a pousser et hurler comme une damnée . Du revers de la main elle caresse le visage de celui qu elle aime par dessus tous , ses lèvres viennent effleurer le petit front de velours pour qui elle donnerait sa vie . Gagnée par la fatigue elle ne peut que murmurer ... je vous aimes mes deux amours ...

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Hermine.
Hermine se fit discrète, prétextant un lit à préparer un peu plus loin, laissant la couple tout à leur bonheur.
Quand elle eu terminé, elle osa faire irruption dans leur bulle pour leur dire qu'elle allait se reposer, dans sa chambre, à l'étage.

Si vous avez besoin de quoi que ce soit, sonnez cette cloche, posée là, sur la table de nuit, je vous entendrai.
N'hésitez surtout pas, je suis à votre disposition.
Je souhaiterais vous garder quelques jours en observation : vous avez besoin de repos Mylena et l'auberge ne semble pas indiquée.
Marcello, vous pouvez venir vous installer ici : le lit préparé est pour vous, en fait !
Pour le moment, il n'y a pas de patients alors, profitez !
Qu'en pensez vous ?
Ah une dernière chose avant que je monte : comment allez vous prénommer votre ange ?
Vador_darc
Assis ,les jambes croisées sous un arbre,vador aspirait avec force son baton de sucre d orge .A cet instant la plus rien n existait pour lui .la figure pégueuse ,le sourire béa ,il n entendait même pas les cris de mylena qui poussait .Cela dit ,il fut bientôt dérangés par des mouches qui venaient réclamer leur du de glucose .Il brassait l air de sa petite main pour les chasser tout en essayant de protéger son trésor.Peine perdu,il dut se résoudre a se lever et a courir se cacher vers feuille pour trouver une protection illusoire .

heyyyyy laissez moi les mousses(mouche) ,il est a moi le bonbon.feuilleeeee y a les mousses qui veulent manger mon bonbon

Quelques peu rassuré de sa présence,il se réasséya et recommença son manège de sucion exacerbé .son bonbonricide enfin achevé ,il s aperçut que le monsieur qui fait de la fumé avec sa bouche n était plus la .Il tendit l oreille et cru entendre des ouiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnn ouinnnnnn. un sourire s afficha sur son visage .il se précipita a l intérieur

viens feuille c est le bébé qui est laaaaaaaaaa

La il vit le couple ,et alla a son tour au bort du lit .Les mains sur le matelat et sur la pointe des pied il essayait désespérément de voir le bébé .

ze le vois pas ,c est un garçon il a un zizi?

Enfin il fut récompensé de sa ténacité ,il aperçut la bouille fripé du bébé et le regarda avec les yeux brillant

wouaaaaaaaaaa il est tout petit ,pi c est drôle on dirai qu il a des rides comme tati tabou .mmmmmm mais ze l aime bien ton bébé

Il fouilla dans ses poches ,quelques instant et sorti un bout de son trésor .Il tendit vers mylena et le bébé un des sucres d orge.

tiens ze te le donne ?tu pourras le manzer si t as faim
Marcello.
Citation:
Marcello di Mancini , je te présente ton fils ..

Un fils...Un large sourire aux lèvres le Florentin se répétait en boucle ce petit mot qui signifait tellement. Un fils... Oui mais plus que tout, un enfant en parfaite santé, et une épouse que certes, la naissance n'avait pas épargné, mais qui aprés quelques temps de repos serait encore plus belle que le jour de leur rencontre. Plus belle encore car à partir de ce jour, sa vie serait celle d'une reine, et alors qu'il se penchait vers elle, l'embrassait doucement sur le front, et lui murmurait un je vous aime aussi au creux de l'oreille, de cela Marcello se fit la promesse.

Peu à peu son coeur retrouvait son rythme. La peur qu'il avait eu de les perdre s'estompait doucement, alors qu'il observait, blotti dans les bras de sa mère, le petit trésor qui somnolait, et souriait en sentant que la main entourant toujours son index se desserrait peu à peu, à mesure que le sommeil le gagnait. Myléna elle aussi semblait avoir besoin de repos. Et qui pourrait le lui reprocher? Lorsque tous deux s'endormiraient, Marcello quitterait le dispensaire pour les laisser au calme. Mais pas avant. Pour l'heure, il ne voulait manquer aucun souffle, aucun regard, ni aucun sourire. En ce jour, sa vie avait changé. Irrémadiablement. Et rien au monde ne lui aurait donné envie de revenir en arrière.
Tout à ses pensées, à peine entendit-il Hermine leur annoncer qu'elle montait dans sa chambre.
Citation:
comment allez vous prénommer votre ange?

Un regard brillant vers l'infirmière, qui aussitôt se reposa sur l'enfant. Son prénom, tous deux l'avaient choisi il y a bien longtemps déjà, peut-être aux premiers jours de la grossesse.
- Il s'appellera Lo...
La porte qui s'ouvrit à nouveau, laissant entrer un raie de lumière dans la petite pièce, le fit s'interrompre. La seconde suivante, Vador deboulait sur le rebord du lit, un sucre d'orge bien serré entre ses dents et un flot de paroles zozotantes qui lui sortait de la bouche.
Un doigt sur les lèvres Marcello susurra à Vador un ssssshhhhttt discret, avant de désigner d'un mouvement du menton le petit ange et sa mère qui venaient de s'endormir.
Un sourire attendri malgré tout au bambin qui tentait désespérement de se grandir, et le soldat lâcha doucement la main du bébé, souleva Vador de terre pour le reposer sur ses genoux, afin qu'il puisse l'apercevoir mieux que depuis le plancher.
- Il valait bien un bon brin de toilette, tu ne crois pas? lui murmura-t-il.
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