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[RP] Kentoc'h mervel eget bezan saotret : Dispensaire

Lorenzo_




Il y quelques heures je m engageais vers un chemin inconnu . Je quittais l endroit le plus sécurisant qu un être puisse connaitre , le ventre de ma maman .

Durant des semaines puis des mois , j y est grandi , j ai appris a reconnaitre les vois de mes parents . Puis est venu l heure ou trop a l étroit j ai poussé la grande porte de la vie . Un monde inconnu et hostile pour un être si fragile comme moi . Si j ai eu très peur les premier instant et que j ai poussé mes premiers cris , a présent je suis rassuré aux creux des bras de maman . Plus encore je me sent presque invulnérable en serrant le doigts de mon papa . Ils sont la tous les deux et j en ferme les yeux d aise , je peut les sentir , ils sont heureux comme jamais .

Je découvre des sensations inconnue , étrange monde qui m accueil et m entoure . Tous mes sens sont en éveil . Il y a peu on me séparait du lien ombilical qui me reliais a maman . Il y a quelques seconde je retissait se lien magique et indéfectible et serrant de toute mes forces le doigts de mon papa . Un lien invisible et universel qui unis tous ceux qui s aiment et soude a jamais ma vie a celle des mes parents .

Très prochainement papa , maman et moi nous quitterons cet endroit pour vivre tous les trois . Mais pour l heure je doit me manifester car quelques chose ne vas pas ! Que doit je faire ? Comment leur faire comprendre ?

J AI FAIM !
Mylena_di_mancini
Après trois jours de repos , ses nuits et ses jour a présent rythmés des tétée du petit , Mylèna avait repris des forces . Hermine c était faite discrète se retirant dans ses appartements privé a l étage . Vador lui avait longuement observé ce petit être qui devais lui paraitre bien minuscule , peu être même avait il pris conscience qu un jour il avait été aussi petit lui même .
Marcello ne les avaient pas quitté veillant sur eux comme le plus beau de ses trésor .

Mais ce jour il fallu au couple se préparer a quitter la chambre du dispensaire pour rejoindre l auberge ou ils s installeraient avec leur nouveau bonheur . Alors que le petit Lorenzo dormais , Mylèna elle remettais de l ordre dans ses cheveux et passait une tenue pour sortir . Si les bustiers avaient un long moment remplacés les corsets , ce matin la jeune maman eu le plaisir de pouvoir ajuster de nouveau un des ses corsets . Mais qu importais sa silhouette , pour l heure elle étais radieuse et son esprit se laissait aller a leur future vie de famille . Elle imaginait déjà père et fils complice . Lorenzo grandirait au rythme des enseignements de son père et peut être qu un jour elle les surprendraient tous deux dans un farouche entrainement . Epée de bois vissée au poignet pour Lorenzo , Marcello lui enseignant l art du combat .

Mylèna secoua la tête et rit doucement , toute ses pensées étaient bien prématurées . Un dernier regard au miroir , elle était prête . Lorenzo dormais a point fermé mais il ne fallait pas perdre de temps car bientôt il se réveillerais et crierais famine . Délicatement elle le pris dans ses bras et se tournant vers Marcello ... Nous pouvons y aller je prête ...

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Marcello.
Trois jours avaient passé. Trois jours déjà, comme un miracle aux yeux du soldat , une deuxième chance, une sorte de supplément de vie que jamais il n'aurait cru connaître. Trois jours à hésiter entre rêve et réalité, à se réveiller en pleine nuit et à les regarder dormir, pour être certain qu'ils existaient.
Trois jours aussi, à vivre au rythme du temps de sommeil anarchique d'un nourisson aux poumons surpuissants, qui se moquait bien de savoir si c'était le jour ou la nuit.
Bref, trois jours dans la nouvelle vie d'un couple qui maintenant devrait compter avec les humeurs d'un être humain miniature, aux yeux tout aussi lumineux que ses pleurs étaient stridents, mais à qui on pardonnait tout, pour peu que l'on croise son regard, où qu'un sourire éclaire son parfait petit visage.

Trois jours et finalement le temps était venu de quitter le dispensaire. Et alors que Lorenzo somnolait dans son petit lit, que Myléna arrangeait ses cheveux, depuis le seuil de la porte Marcello la dévorait des yeux, saisissant comme un trésor le plus petit des sourires qu'elle offrait à son miroir,suivant du regard chacun de ses gestes, chacun de ses mouvements comme le plus beau des spectacles qu'il ait vu de sa vie, et songeant que jamais, jamais elle n'avait été plus belle qu'elle l'était ce matin.

Oui, trois jours avaient passé...et qui aurait pû se douter qu'une si petite chose puisse avoir besoin de bagages deux fois plus lourd qu'elle-même?
Un sac de voyage passé en bandoulière sur l'épaule et un autre à la main, depuis la porte qu'il venait d'ouvrir Marcello balaya une dernière fois la pièce du regard pour être certain qu'ils n'avaient rien oublié. Non, visiblement, rien ne manquerait. Ceci dit l'auberge n'était pas bien loin, et s'il fallait revenir le trajet ne lui prendrait que quelques minutes...
Citation:
Nous pouvons y aller je suis prête ...

Les cheveux brossés, le corset retrouvé, et ce superbe sourire au bord des lèvres, Myléna semblait avoir récupéré de cette fatigue bien compréhensible qui avait suivi la naissance. Mais il était encore tôt pour se fier aux apparences, et cette fois, Marcello ne laisserait pas le mauvais sort décider de l'avenir de ce auxquels il tenait.
Un baiser déposé au passage sur les lèvres irrésistibles de sa déesse et le soldat prit Lorenzo des bras de sa mère, le calant avec précaution contre lui, une main sur la nuque, une autre sous les cuisses.
- Eh bien, si tu es prête allons-y, répondit-il en tenant la porte ouverte afin que Myléna puisse sortir la première...
A quelques pas de là, l'auberge et leur chambre les attendait. Et avec elle, le commencement de cette vie de père, celle qu'il avait si longtemps attendue...
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Hermine.
La petite famille Manchini avaient quitté le dispensaire depuis plusieurs jours, laissant un vide soudain qu'Hermine avait comblé par un voyage à Tréguier.
L'ambiance en taverne , que ce soit à Saint Brieuc où à Tréguier, avait été joyeuse.
Même m'man était sortie un peu, elle qui aimait vivre recluse. Oui, ce voyage avait été bénéfique : l'infirmière rentrait sereine , prête à vivres d'autres aventures.

Un homme d'ailleurs, lui avait proposé une aventure : cuisiner de la soupe poireau morue, tous les deux.
Mais notre Hermine , d'habitude si volage, avait refusé, non, sans peine car cet homme, au profil et au verbe pourtant peu ragoûtants l'attirait beaucoup.
Il lui faisait étrangement penser à un marquis avec lequel elle avait passé du bon temps, quand Turpi prenait son temps pour la rejoindre et
qu'elle avait décidé de se venger : un homme par journée de retard.
Ceci dit, le marquis en question, n'avait pas été une revanche mais bien un désir assouvi qui lui laissait un très bon souvenir.

Si tonton pouvait lire dans ses pensées, à l'instant !!! hermine se mit à rire doucement , attablée à son bureau, songeant à la tête de son oncle...

Après avoir classé le dossier de Mylena et Lorenzo, refait les lits et s'être assurée que Colombe était bien installée, la brunette décida de se rendre à l'auberge, visiter la nouvelle accouchée, s'assurer que mère et enfant se portaient bien.
Elle riait encore en passant la porte du dispensaire , entendant tonton lui crier "Je te répudie" !!!
Hermine.
Un dimanche, dans son laboratoire

Si un observateur avait eu l'occasion de passer la tête dans l'entrebaillement de la porte du laboratoire de Hermine, voici ce qu'il aurait pu découvrir :

L'infirmière avait passé un grand tablier blanc sur sa houpelande rouge , un foulard neige avait remplacé ses sempiternels chapeaux , des gants montants jusqu'aux coudes achevaient de parfaire la tenue.

Sur la grande paillasse de pierre couvrant une bonne partie de la pièce exigue, s'étalaient bocaux, écuelles, pillons, creusets, couteaux de toutes tailles, paires de ciseaux et une petite cage dont on ne percevait pas le contenu.


Un seul son se faisait entendre : celui d'un couteau coupant à grandes vitesse quelque chose, comme si quelqu'un faisait des tranches dans une carotte.
Or point de légume sur la paillasse mais un nombre incalculable de poux morts que la brunette hachait menu menu afin de les réduire en poudre plus tard, à l'aide d'un pilon.
Elle faisait, ensuite dissoudre cette poudre dans du vin blanc et plaçait la mixture dans des bocaux.

Non, notre Minette n'avait pas perdu la tête, elle expérimentait simplement, empiriquement, ce qu'elle avait pu observer lors de son voyage à Rieux.


Partie en compagnie de Robert Bourrepif cueillir des fruits , elle en était revenue seule et c'est bien connue, une femme n'a pas le sens de l'orientation.
Cette fois ci encore le hasard avait bien fait les choses et avait été clément avec elle.
Se trompant de route, Hermine avait échoué, au petit matin, entre Rieux et Vannes dans un camp de fortune où vivaient des indigents.

Les conditions sanitaires étaient déplorables, la nourriture manquait cruellement, femmes, enfants, hommes, jeunes et vieux cohabitaient dans une puanteur et un brouhaha que peu de femme aurait supporté.

Laissant sa sensibilité nasale de côté, la peur de se faire égorger pour les maigres piécettes qui gonflaient ses poches, elle entra dans l'abri de fortune, prête à donner des soins si nécessaire.

A sa grande surprise, elle fut accueillit avec chaleur : elle soupçonnait que sa trousse de médicastre n'y était pas pour rien et comprit rapidement qu'elle passerait la journée à prodiguer des soins.

Le soir venu, après avoir suturé quelques plaies, désinfecté d'autres, aidé des mamans à allaiter correctement leurs nourrissons, et effectué des visites médicales à toutes les personnes âgées, elle fut surprise du nombre de personnes souffrant de rhumatismes.
Cependant, une chose encore plus surprenante retint son attention : tous et toutes étaient porteurs de poux.
Rien d'étonnant, non, au vu des conditions de vie mais elle avait observé que certaines personnes âgées qui avaient perdu la raison, mangeaient ces nuisibles, les faisant passer avec un alcool bien douteux.
Et chose incroyable : ces même personnes n'étaient point porteuses de rhumatismes !


Y'avait- il corrélation entre le fait de manger les poux, de boire de l'alcool et de ne point avoir de rhumatisme ?
Hermine avait décidé de faire cette expérimentation, une fois rentrée au dispensaires.
Aussi rassembla t elle le nombre le plus grand de poux qu'elle put et après avoir promis de revenir dans ce lieu qui semblait rassembler les personnes les plus étranges au monde, elle prit le chemin de Vannes.

Vannes où elle retrouva sa famille et passa un excellent séjour grâce à elle, à quelques vannetais également.
Cependant, ses pensées allaient vers son envie de se livrer à ses expériences et ce fut avec plaisir qu'ils rentrèrent tous à Rohan.

Une fois sa tâche terminée, ne restait plus à Hermine qu'à trouver des personnes souffrant de rhumatismes et de leur faire boire sa mixture.
Hermine.
Encore un matin

La potion d'Hermine n'avait pas fait l'unanimité ; chacun semblant se méfier et douter de l'efficacité du remède.
Qu'à cela ne tienne,elle la testerait ici même sur ses prochains patients.
Ceux-ci d'ailleurs se faisaient rares comme la présence d'un certain Turpinuce.

Encore un matin à se réveiller seule. Encore un matin à regarder l'horizon, se demandant s'il foulait enfin le sol breton. Encore un matin à fixer la porte du dispensaire, à espérer qu'elle s'ouvre sur la silhouette de son amoureux.

Et demain matin, elle referait les mêmes gestes, elle éprouverait les mêmes espoirs, doutes et...déceptions.


la vie de compagne de brigand n'était point aisée : il fallait surmonter l'absence, le manque, l'inquiétude. Apprendre à ouvrir les missives le coeur battant, espérant un "je rentre" qui ne venait que trop tard, apprendre à refouler cette peur vicérale de trouver un courrier des autorités lui annonçant l'arrestation de son amour, son procès, son séjour en prison.
Encaisser les railleries des autres lui faisant bien remarquer qu'un homme aimant ne resterait pas aussi longtemps loin d'une femme si pétillante, gaie, joyeuse et si désirable.
Accepter d'être une femme de petite vie alors que toutes les autres étaient mariées et respectées.
Refouler ses désirs pour d'autres hommes qui s'offraient volontier à sa solitude.


Hermine, vêtue de sa robe de chambre bleu qui réhaussait la couleur de ses yeux, soupirait le nez sur le carreau de la fenêtre de sa chambre, admirant les premières gelées.
Elle s'était promis de ne point le rejoindre mais cette idée lui trottait de plus en plus dans la tête.

Vite s'habiller, vite aller chercher un emploi : garantie sans faille que ce samedi matin, encore, elle ne ferait pas son baluchon pour courir vers cet homme tortionnaire de son coeur.
Hermine.
Et il était rentré, malgré une lettre de rupture : il connaissait parfaitement la faille de sa compagne : lui !
Il savait pertinement que quelques caresses savantes, que quelques baisers stratégiques, que quelques mots choisis la ferait revenir sur sa décision.
Il était conscient du pouvoir qu'il exércait sur elle : face à lui, elle était faible, elle oubliait ses résolutions au profit de la luxure dans laquelle il excellait.
Elle n'était plus que corps en attente de son bon vouloir , de ce plaisir que peu avait su lui procurer.

Cependant, à peine rentré, il leur fallait déjà partir : un voyage en Artois était programmé de longue date et l'heure du départ avait sonné.
Pour être franche, cela les arrangeait bien : quoi de mieux qu'un navire pour le cacher, lui, le brigand, le hors la loi recherché par les autorités du domaine royale ?
L'occasion était trop bonne pour passer à côté; aussi, c'est en catimini qu'il prépara ses affaires, évitant de propager la nouvelle.

A son arrivée, ils s'étaient réfugiés dans une taverne vide et aux questions possées à Hermine, celle-ci répondait succintement, de façon évasive.
Il leur tardait d'être en mer, direction les côtes angloises pour commencer : il serait enfin en sécurité !

C'est donc à nouveau que notre brunette préparait ses malles pour un nouveau voyage.
Elle appréhendait toutefois car le bateau lui avait toujours porté malheur : ses souvenirs affluaient et l'angoisse montait au fur et à mesure.
Pourvu qe tout se passe bien se répétait elle inlassablement, dans la petit chambre du dispensaire.
Hermine.
Et tout était parti en vrille...
Le retour en raison d'absence de vent, puis de le présence de vents contraires. De plus le navire empestait le vomi : les passagers souffrant du mal de mer...
Le chef de port de Tréguier avait fait du zèle, les forçant à rester au large du port...
Turpi sortait peu de la cabine et à terre se fut pire, ne parlons même pas de leur retour à Rohan où sautes d'humeur avaient pris place à la passion dévorante.

Pour clore le tout, m'man venait de leur tirer sa dernière révérence. Quelque part entre Tréguier et Saint Brieuc sa barque s'était fracassée sur des rochers, prise par une lame de fond sans pitié.

Un vent de tristesse soufflait dans le coeur d'Hermine : comment vivre sans les bras réconfortant d'une mère, même si, en vérité, les bras de Gaya distribuaient bien plus de girofflées que de câlin.
Comment supporter de ne voir Turpi que quelques minutes, par ci par là ? Elle ne se connaissait que trop bien et cela lui faisait peur....
Hermine.
Retour de Tréguier où Gaya a reçu les derniers hommages, où Zabou, Oban et Nyny ont pris le large direction l'Artois.
Hermine, elle, reste cloitrée dans son laboratoire, à faire munmuse avec ses fioles.
Quand la solitude lu pèse, elle va dans son jardon, parler à ses plantes. Bref, Hermine yoyotte !!!
--Filleulle
Toc toc!

Une messagère arrive...
De la part d'une feuilllle...
Hermine.
Couverte de terre humide, un tissu sur la tête, Hermine ouvre la porte du dispensaire, espérant un blessé grave, un porteur de peste, un presque mort, un éclopé, une urgence...
--Filleulle
"- Bonjour Dame Hermine.
Feuilllle m'a dit que je vous trouverais ici. Au reste elle vous envoie son plus beau sourire, que je m'empresse de vous transmettre.
Dame! j'ai mal et suis bien ennuyée! Pourriez-vous me soigner : voyez ma main dans quel état elle est!
Je me suis déchirée le dessus du poignet en voulant couper une miche de pain rassise, la lame de mon épée a dérapé. Il faut dire que c'était stupidité de ma part, j'aurai du le tremper dans l'eau tout simplement! Ou dans un peu de lait.
Je ne suis qu'une "bûche" en matière d'armes, tout comme mon amie Clerc."


En grimaçant, elle développe sa main gauche du linge propre mais taché de sang qui l'entoure : l'entaille est assez profonde. Et la peau bien soulevée.


"- J'ai bien sur lavé immédiatement le tout à l'eau claire et froide.
Mais je ne sais que faire d'autre.
Et en tombant mon épée a heurté, heureusement pour mon genou, de la poignée non tranchante, ma jambe fortement, j'ai donc posé de l'arnica brut, trouvé sur les lieux, sur cette petite commotion.
C'est lourd une épée, et de fait, ce gros bleu gêne l'articulation lorsque je monte à cheval, aussi j'aimerai que vous examiniez la jambe, gauche elle aussi, (*ça pour être gauche, y'a pas que la jambe qui est maladroite!*songe t-elle avec amertume) pour être définitivement rassurée.
Enfin si vous en avez le temps bien sur.

Je suis venue dès que j'ai pu, de toute façon je devais passer vous saluer de la part de mon amie, qui rentre à Rohan actuellement.

Rho! Ma main saigne encore!"


Elle est inquiète : peut-elle "débouler" ainsi chez cette dame, qui a l'air d'avoir terrassé un jardin, et qui semble bien "humide"?
Mais pourquoi a t-elle un carré de tissu sur la tête!
A t-elle toute sa raison?

Elle se gourmande intérieurement : jamais Feuilllle ne l'enverrai saluer une dame "pas comme il faut"!
Elle sourit largement donc, essayant de ne pas trop pas penser aux picotements de flèches acérées qui la feraient hurler si elle n'était pas si honteuse de son incapacité à se servir d'une épée...

Elle a très mal, et elle est très pâle.
Hermine.
(pour mémoire La notion d'anesthésie est connue dès le XIIe siècle, mais était-elle répandue ? Au XIIe, Roger de Parmes utilise l'éponge soporifique pour anesthésier ses patients : une éponge imbibée d'eau chaude est trempée dans une potion à base de jus de jusquiame, d'opium et de chanvre indien qui est ensuite posée sur les voies respiratoires du patient. Au XIIIe, Théodoric utilise la même méthode avec une potion à base de jus de jusquiame, de mandragore, de graines de laitues, d'opium, de ciguë et d'hyoscyamus. Ces préparations agissent par imprégnation des muqueuses nasales et buccales.)
Miss_zoe
Un autre jour...

En début de matinée, une fillette vint à frapper à la porte du dispensaire. Très bien vêtue, joliment coiffée et l'air bien sage, elle se faisait un devoir que de bien se tenir en attendant qu'on veuille bien venir lui ouvrir. Les nonnes lui avaient donné la permission de sortie pour la journée, à condition qu'elle aille passer celle-ci, de la matinée à la messe de quinze heures, à faire de bonnes oeuvres. La petite Zoé, éduquée comme il se devait pour convenir à la noblesse de sa maman, avait quelques notions d'hygiène et de petits soins...


Bonjouuur ! Il y a quelqu'un ? Je m'appelle Zoé Del Castillo et je viens pour aider...
_________________
Hermine.
Le jour de la main coupée

Hermine revenait de Saint Brieuc ou de Rieux, elle ne savait plus bien. Depuis quelques jours, ses actes n'avaient ni queue ni tête, elle suivait le mouvement, absente.
Quand elle ouvrit la porte de la salle d'attente, une odeur qu'on n'oubliait jamais quand on avait eu la malchance de la sentir un jour, lui sauta au nez. Instinctivement, elle lâcha ses sacs de voyage et porta sa main droite, gantée, à son nez, sa bouche.

Prudement, elle fit quelques pas et découvrit le corps inerte d'un femme, vraissemblablement vidée de son sang, grignotée par quelques rongeurs.
Cette personne avait cru parler à Hermine mais elle avait fait une erreur fatale.Ce n'était pas la brunette qui avait entendu les explications du pourquoi du comment, non, c'était une femme possédée par le démon, venue se repaitre de la douleur de ses semblables.
Elle avait attachée la femme blessée, sous prétexte de la soigner, puis l'avait regarder se vider de son sang, sans rien dire, avant de partir, un sourire béat aux lèvres, comme après la jouissance.


Hermine ne cédait que rarement à la panique mais là, s'en était trop pour ses épaules.
[i]Elle se mit à pleurer comme une enfant, ses jambes se dérobant sous elle, assise près du cadavre, ses chausses touchant presque le sang séché.

Elle ne sait combien de temps elle restra prostrée ainsi et c'est un rat qui la fit se lever d'un bond.
Fort heureusement pour elle, le corps était menu et serait aisément transportable.
Elle le fit rouler sur un drap, le tira jusque son jardin et là, sans se oser aucune question, elle fit un trou et y enterra le tout.

Une fois cette corvée terminée, elle entreprit d'aérer la salle d'attente, puis de faire disparaitre toute trace de sang.
Devant l'impossibilité de la tâche, elle alla chercher un tapis et en recouvrit les lames de bois.[/i]

Après avoir été se saouler en taverne, elle s'écroula sur les coussins et dormit toute la nuit et une bonne partie du jour suivant.
Au réveil, elle ne se souvenait que d'un affreux cauchemard et s'en fut au dispensaire où à peine arrvée, une peite fille frappa à la porte.


Demat damoiselle, que puis je pour vous ?
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