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[ RP ] Parce que l'on ne badine pas avec la loi !!

Missanges
C’était un jour important pour moi comme pour lui finalement.
C’était mon premier dossier en tant que procureur, était –ce son premier procès à lui ? J’avais un doute !

L’entrée du tribunal était en pleine effervescence, des femmes et des hommes se précipitaient pour être aux premières loges, voulant assister eux aussi au déroulement du procès.
D’autres personnes travaillant au sein du tribunal feuillets en main, se hâtaient d’apporter des compléments d’informations de dernière minute au dossier.
Tous semblaient savoir exactement ce qu’ils faisaient et où ils allaient…
Je devais faire exception à la règle…Quoique que !

Un garde protégeant l’entrée survint en courant manqua de me percuter, il dérapa lorsqu’il me vit, il s’inclina pour me saluer
- Je suis affectée à votre sécurité proc ! Il sourit bêtement.
- Proc ? On dit ainsi Proc !
- Heu ! Non madame, je voulais dire Madame le procureur
Je lui souris, alors que son visage s’empourprait violamment.
Le couloir tourna tant de fois que je perdis le sens de la direction et finalement le jeune homme s’arrêta devant une porte à deux battants en bois aux riches reflets dorés, témoignage d’une institution prestigieuse.
Sur le haut de la porte un seul nom était inscrit : Tribunal.

Le garde ouvrit la porte,
voilà proc…Heu ! Procureur
Il eut un rire mal assuré et je franchis le seuil. Redressant mes épaules essayant de prendre une allure assurée, j’avançais.
La salle était carrée, les murs étaient recouverts de quelques tapisseries suspendues représentant des scènes de justice.
Une pendaison, un écartèlement, je ne sus dire ce que représentait la troisième tenture.
La juge dame Mimilia était déjà en place assise derrière la table, sa concentration avait quelque chose de terrifiant, mais elle me fit un grand sourire, en me murmurant lorsque je fus à sa hauteur,
Ça va aller Miss…

Posant mon dossier sur la table prévue à cet effet je me tournai vers l’assemblée, puis vers les gardes encadrant une porte,

Faites venir à la barre, Anne Solenn Wolback, Dame de Pleheneg et prévot de Bretagne afin qu’elle déclame à haute voix et devant tous la plainte émise à l’encontre de Messire Raouldarc, Seigneur des rousses…

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Olixius
Le brioche avait eu vent d'un procès public. Enfin, plus précisément d'un procès plus public que les autres qui le sont aussi, mais euh, pas pareil. Un procès Réellement Plus public en gros.

Bref, le brioche qui n'avait absolument aucune idée des tenants et des aboutissants s'y rendit et prit place dans la salle. Grandes tirades, maniement du verbe, l'idée lui plaisait.

Du moins, souhaitait-il tout de même qu'il ne s'agisse pas du jugement d'un crime de sang. Car pour le coup l'idée lui serait moins plaisante. Mais de crimes de sang commis sur le territoire breton il n'avait entendu parler ces derniers temps.

Un vol de poules ou de dindes peut-être ? Leur nombre avait-fortement décliné sur le territoire les deux semaines précédentes.
Vol de poules ou pas... Bref, impossible de faire l'inventaire de toutes les causes possibles d'un larcin.

Autant attendre ce qu'il allait se dire.

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Mimilia74
La juge était déjà en place éffectivement.
Elle n'étais encore pas trés trés à l'aise avec sa charge mais ça venait. Elle avait à ses cotés une plume, un encrier et des parchemins si notes il y avait à prendre.
Sur son estrade surplombant la salle, elle attendait. Elle vit Missange arriver. Se permit un sourire rassurant et se remit dans son mutisme et sa concentration. Attente du reste de la troupe.

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Raouldarc
le matin il avait fallut pas moins d une cinquantaine hum hum... de garde pour trainer le seigneur des rousses jusque ici.enfin du moins en eu t il l impression .Avachi sur son banc ,Le Raoul ne tenait plus en place un peu comme si une armée de morpion venait lui bouffer le fion .Personne lui avait expliqué le pourquoi de sa présence dans cette salle morbide que certain prétentieux appelait tribunal de bretagne .A mieux regarder la populace bretonante qui s y etait entassée cela ressemblait plus a un hotel dieux qu autre chose.

Devant lui se dressait deux jeunes femmes ,l une ,une rousse semblait etre la procureur . elle avait les joue rosées et avait l innocence de sa jeunesse . La bougresse semblait encore pucelle se dit il?. Il huma l air pour essayer de s en convaincre . La deuxieme n avait guere l air plus aguerri et ressemblait a une écoliere derriere son pupitre .

Enfin les choses bougeait .La rouquine appelait a la barre .la prévote dame machin truc.Encore une femme .Décidement la bretagne était bien misérable .C était les femmes qui portaient la culotte .

Faites venir à la barre, Anne Solenn Wolback, Dame de Pleheneg et prévot de Bretagne afin qu’elle déclame à haute voix et devant tous la plainte émise à l’encontre de Messire Raouldarc, Seigneur des rousses…

Allons donc .qui avait bien pu se plaindre? Le raoul essaya de se remémorer ce qu il avait fait depuis son arrivé dans ce duché dont il vomissait jusqu au nom mais rien ne méritait a ses yeux sa présence ici .Même pas les quelques baffes qu il avait distribué ici ou la .Il attendit quelques instant mais personne n entra . cela l agaça et n y tenant plus il se leva .

bon elle arrive cette plainte,parce que j ai pas que ca a foutre,C est pas parce que ce procé est une sorte de dépucelage pour vous que vous devez me faire perdre mon temps . vous voulez etre dépucelé en matiere penale je vais vous en donner pour votre argent vous inquietez pas .mais me faite pas perdre mon temps
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Zabou
[Roc'han: une petite chaumière sans prétention]

Bounette!! un courrier pour toi! Arrive, ça ressemble à un pli officiel...

Le temps pour la jeune femme de quitter son fauteuil, dans lequel elle s'était enfoncée pour lire une histoire à Lupin, elle n'arriva aux cotés de son époux que pour voir le messager quitter leur chemin menant à leur propriété.

Oban tenait dans sa main, un vélin de qualité, roulé avec précaution et en effet cacheté d'un sceau qu'ils n'avaient l'habitude de voir. Toute aussi intriguée que lui, elle fit sauter le cachet de cire, et le déroula pour rapidement en découvrir le contenu.






Avis d'appel à témoignage

Par la présente, le tribunal du Comté vous informe que vous avez été appelé à témoigner dans le cadre du procès pour trouble à l'ordre public de Raouldarc .

Vous pouvez témoigner dès aujourd'hui, en vous rendant au Palais de Justice.


Les bras lui tombèrent, la mâchoire aussi, et le vélin s'y mit également, lui glissant des doigts pour atteindre le sol qu'elle n'aurait pas manqué de rejoindre aussi, si elle n'avait eu le bras de son époux pour la soutenir.

Bordelious! qu'est ce qu'il nous a encore inventé c'zouave là!! Pas deux jours qu'il est chez nous qu'on s'retrouve djà convoqué au tribunal!
Tu m'laisses pas y aller toute seule hein! t'viens avec moi !!


Ne lui aurait-elle pas demandé qu'il l'aurait tout de même accompagnée. Oban était comme ça, savait avant elle ce dont elle avait besoin, comment la soulager au mieux dans les tracas quotidiens.

[Au tribunal, dans le coin, la-bas.. tout à droite.... si si!! derrière le pilier!]

Ne les cherchez pas si vous ne les avez pas vu entrer... le couple d'Avalon est présent. Peut être un tantinet dissimulé aux regards des curieux, mais il est là, attentif, et comme Raoul lui même, attend que les réjouissances commencent.
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Adele_du_niffelheim
L'information, c'est comme la vérole, ça fait vite le tour d'un village, d'un duché et même d'un royaume si on s'emploie à faire les choses correctement. Pour l'heure pas question de vérole mais bien d'une nouvelle qui enchanta la journée d'une brune en train de dépérir au fin fond d'une taverne dans l'attente de pouvoir foutre le camp.
Un procès !! Un procès en Bretagne et public en plus... Autant dire qu'elle n'allait pas rater ça, parce qu'elle espérait bien que celui là serait aussi amusant et mouvementé que l'avait été le sien dans ce même tribunal il y a de ça fort longtemps.
Parfois les accusés sont chiants, ils baissent la tête et font semblant de chouiner pour attendrir une procure et un juge qui finalement n'en ont rien à battre. Pathétiques et indignes. Mais parfois ils sont grandiloquents et je m'en foutiste, et c'est ce qui rend certains procès si plaisants à suivre de près.
Si celui là est public c'est que l'accusé, qu'elle sait d'avance condamné parce que la justice est ce qu'elle est, à savoir injuste, donc si c'est public c'est qu'un gros morceau a été attrapé et qu'on veut le malmener pour l'exemple, histoire de montrer que non mais ho, va falloir voir à pas venir foutre le bordel sur nos terres. La brune étant persuadée que les bretons savent très bien foutre le bordel chez eux sans l'aide de quiconque, se pointe au tribunal avec un léger sourire aux lèvres. C'est comme ça, la poutre et la paille vous savez...
Jauger l'accusé pour savoir si le déplacement en valait la peine, c'est la première mission de tout candidat à un pseudo spectacle judiciaire. C'est donc sans aucune gène qu'elle s'approche du premier rang, observe sans plus de gène le type assis là, et sourit plus franchement, juste après avoir sursauté, quand il se lève pour dire qu'il a un peu autre chose à foutre que rester là à glander.
Ca peut être un bon moment de détente. Elle espère les huées de la foule présente et quelques applaudissements si l'accusé venait à défendre son bout de gras comme il se doit.
C'est inné chez elle, elle a ça dans le sang, une fâcheuse tendance à être du côté de ceux qu'on accuse de vouloir survivre sans suivre les balises qu'on impose en permanence : Travaille, paie tes impôts et ferme ta gueule.
C'est juste derrière le premier rang (par déduction au deuxième), celui de l'accusé donc, qu'elle va s'installer, sort de sa besace un petit sachet de toile contenant des grains de maïs qu'elle s'est empressée de faire griller avant son départ, et grignote en attendant le début des festivités.


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Missanges
Droite, adossée contre le montant de la table j’attendais que le prévôt dûment cité vienne témoigner des faits, froissant quelques papiers dans mes mains histoire de ne pas trop faire tapisserie et de prendre une quelconque contenance je vis la porte s’ouvrir. Une nuée de gardes encadrant un type quelconque, tout à fait des plus ordinaire s’avachit sur le banc des accusés me dévisageant de son œil noir.

Soudain il perdit sa prestance, enfin si tant-est qu'il en eût une un jour. Il se leva et déclama,

bon elle arrive cette plainte, parce que j ai pas que ca a foutre,C est pas parce que ce procé est une sorte de dépucelage pour vous que vous devez me faire perdre mon temps . vous voulez etre dépucelé en matiere penale je vais vous en donner pour votre argent vous inquietez pas .mais me faite pas perdre mon temps

Mes grands yeux verts se plantèrent dans ses iris et un sourire amusé se dessina sur mes lèvres.

Faisant un pas en direction de l’accusé la porte s’ouvrit et mon p’tit garde vint vers moi

M’dame la proc…heu..Procureur, Madame le prévôt a été retardée elle me dit de vous donner ceci.

Prenant les feuillets dans sa main tendue je m’avançais vers l’accusé.

Alors ainsi c’est moi qui vous fais perdre votre temps comme si je n’avais que cela à faire…Puis lui murmurant tout bas "dépucelé en matière pénale" va falloir que vous m’expliquiez cela mon gars je me tape le droit mais pas comme vous l’entendez ! Juste en lecture…
Petit clin d’œil pour lui dire qu’il est mal barré …Le regardant avec un p’tit air amusé je déclare

Alors Monsieur veut faire mu muse avec le droit, monsieur se fout des institutions bretonnes ?

Puis me tournant vers l’assemblée,

Mesdames et Messieurs,

Je rappelle les faits

Messire raouldarc, seigneur des rousses , est arrivé sur le sol breton à Rohan le 30 décembre 1459 à 08h18 précise et oui nous avons en Bretagne le service de sécurité le plus fiable du royaume !


A son arrivé donc, messire Hutymberg Douanier de Rohan, lui a envoyé une lettre lui rappelant notre législation en vigueur c’est à dire qu’il lui fallait un sésame indispensable, un Laissez-Passer. Tout cela gentiment, poliment …
Et vous messire qu’en est –il ?
Vous prenez cela de haut, je lis à voix haute votre lettre !

"petit douanier

sachez que j ai traversé tout le royaume de long en large sans jamais avoir eu besoin de quelconque documents .C est pas aujourd hui en arrivant dans votre misérable pays que je vais m emmerder avec de la paperasse . c est pour moi une perte de temps .vous devriez utiliser votre energie a autre chose de plus valorisant

toutefois mon auguste séant a trouvé une utilité a vos courrier ; malgrés la rugosité de vos parchemin .je me suis torché avec .

mmmmm enfin comme je suis de bonne humeur .j ai quand meme la grandeur d esprit de vous indiquer que je suis en bretagne pour venir voir mon fils lupin d arc. je l ai envoyé ici pour l endurcir et qu il comprenne enfin ce qu est vraiment la médiocrité . Je pense que sa tutrice Zabou aura jugé utile de vous ecrire a mon sujet ....Pauvre fille .Elle a la prétention d etre le centre du monde et d avoir le bras assez long pour m épargner tout souci.

je ne vous salut pas

raouldarc
seigneur des rousses"

Non seulement vous ne vous soumettez pas aux règles du sol que vous traversez mais en plus le papier est rugueux il vous faudrait peut être une infinie douceur en triple épaisseur !
Ben je vais vous en donner de l’épaisseur…

J’appelle à la barre le douanier messire Hutymberg afin qu’il confirme cette lettre

Quant à vous, vous avez le droit à un avocat !




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Hutymberg
Effectivement j'avais bien été convoqué a témoigner dans ce procès qui me laissait un peu rêveur, car moi d'ordinaire, si épidermique, si prompt à réagir, j'avais encaissé le coup avec une certaine philosophie...
Oui le messager que j'avais expdédié en taverne chez Zabou , pour le sire Raouldarc m'était revenu le cul à moitié plumé. Ce bougre il n'avait pas ménagé mon précieux volatile. A son retour je trouvai dans l'une de ces bagues, la réponse qui a été mentionnée ci dessus.. le sire s'en torchait le derrière mais trouvait mon papier un peu rugeux??


Messire Raouldarc je dois vous dire que j'ai pris bonne note de votre réclamation sur le manque de confort, à cette fin, je tiens à vous dire que suis venu icelieu avec une botte d' herbes séchées contenant orties et chardons séchés qui je le pense trouvera bonne épousaille avec votre très noble trou du c.l .



Sur ce attendant la suite des évènements je me permis de mettre en perce un tonnelet de cidre que j'avais amené avec moi de Rohan., car je me doutais bien que cette affaire n'allait pas en rester là...
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Madcat
Au moment où le douanier Hutymberg se penchait sur son tonneau, le prévôt fit son entrée. Ses bottes poussiéreuses, ses vêtements en désordre et les mèches qui lui retombaient sur le front indiquaient qu'elle ne sortait pas tout droit de sa résidence à Rennes.

Elle s'avança à grands pas jusqu'à la barre et salua la cour.


Madame le Juge, Madame le procureur je vous salue. Veuillez pardonner mon retard. Il est dû au manque de retenue de l'ignoble animal que vous m'avez envoyé pour m'avertir de l'ouverture du procès.

J'ai passé quelques jours sur mes terres pour me remettre d'un mauvais refroidissement attrapé sur les remparts. Ce matin, je m'apprêtais à monter dans notre calèche, quand un grand bruit d'ailes me fit lever les yeux. Un énorme pigeon piquait vers moi, tel un aigle sur sa proie. Juste avant de m'atteindre, il lâcha un parchemin scellé qui tomba à mes pieds.
S'il n'avait lâché que le parchemin, je ne serais point en retard!!

Mais cet odieux volatile, au lieu de s'envoler vers un lieu plus discret, décida de se soulager séance tenante et bientôt, une énorme... une énorme... euhhh... vous voyez, s'écrasa en étoile sur ma houppelande.
Je dus remonter me changer et au lieu de venir tranquillement en calèche, j'ai enfourché ma jument et galopé à fond de train jusqu'ici.

La prochaine fois, Madame le Procureur, choisissez un pigeon bien élevé!! Je vous en serai reconnaissante. Ou alors, ne le nourrissez pas avant son départ!!


Se rendant compte qu'elle avait légèrement élevé le ton et s'était laissé emporter par la colère contre le pigeon, elle se tut un instant et reprit sa respiration, et son calme. D'une voix plus posée elle reprit:

Je suis donc ici, pour témoigner contre le grossier personnage qui a insulté l'un de mes douaniers par écrit.

regard courroucé vers Raouldarc

Le prévenu m'a été signalé par le douanier Hutymberg comme ne répondant pas à ses courriers demandant justification de sa présence en Bretagne. Ce prévenu, n'avait pas, bien sûr, de Laissez Passer. Au lieu de simplement répondre au Douanier et de fournir le nom d'un garant breton, il a choisi de répondre au dernier courrier, fort courtois, du douanier, par une missive injurieuse et grossière.

Si n''importe quel quidam irritable et mal élevé se met à insulter nos douaniers, nous n'aurons bientôt plus personne aux frontières!! Les douaniers sont des bénévoles, ils sont là pour la sécurité de la Bretagne et donnent généreusement de leur temps pour que nous puissions dormir tranquilles. Il est intolérable qu'un étranger, pas en règle de surcroit, si important se croit-il, se permette d'insulter l'un de ces généreux et courageux Bretons.


Sourcils froncés et l'air courroucé, le prévôt se tut et attendit les commentaires de la cour.
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Missanges
La prochaine fois, Madame le Procureur, choisissez un pigeon bien élevé!! Je vous en serai reconnaissante. Ou alors, ne le nourrissez pas avant son départ!!

Ben c’est ma fête aujourd’hui ! Après l’accusé c’est le prévôt qui s’y met doit y avoir écrit pigeon sur mon front !
…ne le nourrissez pas avant son départ!! Et les taxes on oublie les taxes faut nourrir, engraisser pour faire rentrer du pognon ! C’est comme le cochon tout est bon !

Bien ayant entendu la première partie j’appelle Le dénommé Seigneur des rousses qui n’est pas mon seigneur je précise vu la couleur de mes cheveux il pourrait y avoir amalgame.

J’appelle Raouldarc à venir à la barre

Tenant le Grand Coutumier dans mes mains je dis une fois que le détenu fut devant moi.

Messire raouldarc jurez-vous de dire la vérité toute la vérité !

Je vous écoute nom prénom, âge, nombre de dents, je vous fais grâce de vos premiers ébats ainsi que vos premiers boutons de puberté !

Que faites-vous actuellement ?

Quel est votre salaire ?

Quelles sont vos charges de famille ?

Je vous rappelle que vous êtes condamné pour outrage à magistrat dans l’exercice de ses fonctions et que vous encourez une amende pouvant être suivie d’une peine de prison.


Du pognon pour le duché allez !

Je vous écoute !

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Lupin_darc
Dépêche-toi Mimineuuuuh! On va tout rater!

Un petit bonhomme de six ans entra dans la salle d'audience en trottinant entre les rangées de bancs déjà bien occupés par des badauds et autres curieux venus assister au spectacle.
Se hissant sur la pointe des pieds, Lupin aperçut la vedette du jour, assise au premier rang: son paternel, Raoul d'Arc, vêtu de son éternel tablier de boucher sale (et, pour une fois, de braies!). Il semblait piaffer d'impatience à devoir attendre qu'on lui donne la parole.


Il est là-bas!!
fit-il en se retournant avec un sourire vers sa tante Hermine, qu'il croyait derrière lui. Mais apparemment cette dernière était restée coincée au poste de garde. Il est vrai qu'avec le bidon qu'elle se trimballait, on aurait pu facilement croire qu'elle tentait de faire passer des armes en douce dans l'enceinte du tribunal de Bretagne!
Lupin avisa un banc libre situé vers l'avant et alla s'y asseoir, tout en réservant une place pour sa tante à ses côtés.

Une petite dame rousse était en train de parler. Lupin reconnut la princesse dont tatie Zabou lui avait dit qu'elle ne supportait pas de dormir sur un petit pois. Il avait oublié son prénom mais pas l'histoire. Pourquoi semblait-elle fâchée contre son papa? Et puis ce fut au tour de Tyty, le douanier de Rohan, de prendre la parole. Lupin le connaissait aussi pour l'avoir rencontré à la taverne du Poudou.

Il étouffa un baillement, il s'ennuyait un peu. Alors c'était comme ça un procès? Les gens ne faisaient que parler? Et puis soudain, ce fut au tour de son père de prendre la parole. Lupin se tourna vers le rang derrière lui en grognant:


Chuuuut! Taisez-vous, c'est mon papa qui va parler!
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--Gardavoue
Passez passez braves gens, n'ayez aucun regard pour moi, je suis invisible, simple larbin tout juste bon à ouvrir une porte.
passez passez que je vous osculte, vous décortique, vous dissèque car si je suis invisible à vos yeux, les vôtres, en disent long, comme vos gestes, quand vous vous croyez seuls, alors que je veille.

Curez vous le nez ! Grattez vous les couilles ! Passez une main sur un fessier volage, échangez baisers volés ou pots de vin devant mon regard froid.
Je sais tout de vous !

Chantez, chantez braves gens, entraînez vous car un jour, moi, je vous ferai danser et chanter à mon tour.
Des tonnes et des tonnes d'informations dans mon cerveau sur chacun d'entre vous.
Le pire de vous inscrit dans ma mémoire.

Ignorez moi braves gens, je saurai vous rappelez à mon bon souvenir...

Je garde les pieds sur terre
Je garde la tête froide
Je garde un couteau vert
Jusque dans ma baignoire
Je garde un oeil ouvert
Quand je suis dans mon lit
Plus une veste militaire
Sous mon pyjama gris

Je garde le buste droit
La tête sur les épaules
Je garde un regard froid
Sur vous tous les drôles
Je garde un coeur de pierre
Du Lundi au Dimanche
Et pour tout l'univers
Rien que de la méfiance

Gardien de tribunal c'est peinard
C'est pas souvent que les prévenus s'barrent
Mais Gardien de nuit c'est plus compliqué
La nuit finit toujours
Par s'échapper

Oui, moi aussi je sais chanter, même si ce n'est que dans ma tête comme toutes mes pensées jamais dévoilées.

Raouldarc
Le tribunal était maintenant bondé,qu était donc venu faire tout ces bouseux? voir l étranger certainement . La Bretagne était telle refermée sur elle même a ce point pour ne point savoir qu il existait une vie au dela de ses frontières? pas étonnant que la consanguinité fasse de tel ravage dans ce coin .enfin du moins c est ce que pensait notre Raoul.

Quoi qu il en soit après son intervention ,notre gugusse vit la rouquine s approcher de lui pour lui susurrer quelques mots

"dépucelé en matière pénale" va falloir que vous m’expliquiez cela mon gars

mmmmm si je devais vous l expliquer vous risqueriez fort de saigner

Mais bon ,enfin les choses avancèrent .Il pu prendre connaissance des faits qui lui étaient reprochés a travers les différentes bouches qui vinrent cracher baliverne sur baliverne .La cause de tout cela était donc la non obtention d un papelard . il ne put s empêcher de lâcher .


vous verrez que bientôt on aura même plus le droit de péter

Ensuite il put mettre un visage sur le fameux petit douanier qui était la cause de tout se Remus ménage .Il écouta la réponse qu il lui avait faite et c est avec un petit sourire qu il pensa que lui Raoul avait été bien conciliant ce jour la . Y avait même sa chef qui avait fait le déplacement pour l appuyer .Décidément on devait s ennuyer ferme dans le coin pour faire d un simple laisser passer un évènement national. Enfin c était pas trop tot .la rouquine l appela a la barre après lui avoir posé une volé de question.

Puis quoi encore vous voulez pas savoir la couleur de mon slip aussi? es ce que je vous demande si vous êtes dans votre période lunaire moi?

Un avocat? qu est ce que vous voulez que je foute d un avocat . la dernière fois que j en ai pris un j ai pris trois jours(c était son épouse) . suis sur que c est un avocat breton .j en veux pas .j aime bien comprendre ce qu on dis ,il serait capable de s exprimer dans sa langue de barbare .

Bon de quoi m accuse t on? parce que la je comprends pas très bien .d outrage a magistrat ou de pas avoir de laissez passer? Ça commence bien la .vice de forme . De toute façon j ai outragé personne et on peux pas dire que le petit douanier soit un magistrat .puis c est pas vos lois qui vont m empecher de dire ce que je pense .donc partons du principe que je suis la parce que j ai pas votre fichu papelard .
MMMMMMMM donc vous m accusez de pas avoir de LP .et bien soit j en ai pas .mais montrez moi le texte qui stipule qu il m en faille un? si il est affiché sur vos panneaux(gargotte) et bien il est rudement bien planqué .Quoi qu il en soit le problème n est pas la .J ai toujours traversé les duchés comme bon me semble .j ai pas de temps a perdre avec de la paperasse inutile .Suis ici pour voir mon fils ,lupin d arc(le montre du doigt en lui faiant un clin d oeil) ..je l ai puni et je l ai envoyé ici pour qu il comprenne ce qu est la misère .c est pas bien glorieux mais c est zobi euh non zabou qui le garde avec son couillon de mari . faut que je demande l autorisation a la Bretagne pour voir mon fils?
Les LP c est la plus grande connerie qui ai été créé .Apparemment vous en êtes les précurseurs .Vous croyez etre civilisé ?vous voulez nous montrer que vous savez écrire en nous pondant de telle stupidité? les LP c est revenir a l époque des barbares .et c est ce que vous etes tous ici (montre la foule du doigt)
.heureusement au milieu de cette fange vous avez quelques lumieres c est pour cela que j appelle la duchesse Anastriana a mon secours. Apres ZAbou avec ses petits bras pourra venir proclamer toute l admiration qu elle a pour moi.


il allait repartir puis il revint sur ses pas allant toiser le douanier

Toi le petit douanier tu me fais pitié . je voie bien tes désirs sodomites avec ton petit bouquet de fleur . La Bretagne se dit celte mmm j en doute .Je crois bien qu elle a plutôt des racines grecques .vous devez avoir des ancêtres a nikonos .
tu travailles dur petit douanier,mais tant de débauche d énergie pour un si petit résultat . tes confrères ont bien compris l inutilité de la chose .car oui je suis arrivé a rohan sans recevoir aucun courrier .et pourtant on me voit passer .Et la rouquine la qui se vente du service de sécurité le plus fiable au monde ahhhhhhhh ahhhhhh ahhhhhhhhhhhh. je me vanterai pas moi mais je me cacherai plutot .Bon allez hop j en ai assez entendu.c est une mascarade je m en vais .je vous laisse avec mes témoins


Fier comme un pape ,le raoul se dirigeait vers l allée centrale et la sortie.......
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Missanges
Et il parle…Il parle le Raoul…
Sa voix de crécelle me rappelle les baguettes de mon petit soldat du temps où j’étais connétable… ça roule Raoul…Et lui me saoule…
Et il se rapproche, et va s’y qu’il l’ouvre de plus belle, il fouette sec le Raoul une odeur nauséabonde de ragondin se décomposant sans doute !
Beurk ! beurk beurk beurk beurk beurk

Et il se croit où, dans une foire il déballe et se casse…

Ma main se lève et mon regard se dirige vers les gardes un claquement, seulement un son qui fuse entre mes doigts et aussitôt le gars est cerné, ramené, sur le banc des accusés.
Va pas trop falloir qu’il fasse son mariol celui-là…

Dans tout votre discours la seule parole sensée que je retienne c’est que vous ayez envoyé votre fils sur notre sol, la meilleure terre qu’il soit.

J’appelle à la barre, dame zabou et la duchesse du Rohannais Anastriana de walsh montfort.



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Zabou
Si elle avait su, s'rait pas v'nue!

Pas à dire, le courrier qu'elle avait reçu lui était donc bien destiné. Et par le fait, elle ne pourrait rester planquée comme elle l'avait espéré. Alors, à l'appel de son nom, elle se lève la Zabou, dissimulant superbement sa joie! en même temps, l'était pas enchantée d'être là non plus, qu'on ne se méprenne pas. Dernier serrement de main, ses doigts finissent de se séparer de ceux de son mari, encourageant.

Elle se glisse dans la travée pour rejoindre la barre, croisant le regard moqueur de Raoul: ça s'paiera ça mon ami semble-t-elle lui dire entre ses cils
.

La vérité! rien que la vérité, toute la vérité ,je l'jure!

Elle fait maintenant face au juge, et au procureur, rassurée tout de même que ce soit elles, Mimi, et Miss, au moins, elle est en terrain connu. Elle sent que sa voix va se mettre à chevroter, alors elle toussotte dans sa main, s'accordant une seconde précieuse de répit et enfin, fait part de " toute l'admiration" qu'elle a pour Raoul.



Voilà voila voila. Alors en fait, ce sieur, le prévenu, Raouldarc, s' trouve êt', par on n'sait quel miracle, le mari d'une amie chère, Blanca Corvinus Darc, Franc Contesse. J'atteste en effet qu'il n'est venu en Breizh sans autre intention que d'rendre visite à son rejeton, le petit Lupin Darc qui séjourne actuellement sous not' toit, confié à nos bons soins , à mon mari Oban, ma soeur Hermine, Scorpon et moi même par sa dévouée mère.

Regard meutrier sur le pèpère qui trouve ça marrant en plus à coup sûr, elle poursuit:

Alors oui, l'accusé, l'sieur Raouldarc est arrivé sans LP. Oui, il ignorait tout d'la nécessité d'en d'mander un... Oui j'ai bien tenté de lui en procurer un, ayant répondu à notre cher douanier sitôt informée de c'qu'y se passait. Et oui, je pense que l'aventure aurait pu s'arrêter là si c't urluberlu n'avait pas jugé bon d'répondre lui même, avec ses termes à lui. Mais que voulez vous votre honneur, nous sommes ici d'vant un cas pathologique, l'prévenu méritant plus sa place dans un asile que dans un tribunal.

C'est pourquoi, si je peux me permettre de donner mon avis à cette honorable cour, il serait tout à fait opportun que l'accusé soit relaxé, et confié aux bons soins de ma soeur, Hermine, infirmière en chef du dispensaire qu'elle vient d'ouvrir à Roc'han. Il y fera de menus travaux afin de payer sa dette à notre patrie, et pourra y recevoir des soins adéquats.


Souriant à Missanges, elle demande, tandis que son regard survole vite la foule et qu'elle ne peut s'empêcher de faire un ptit signe discrétos de la main à Lulu et à sa frangine

Z'avez d'aut' questions m'dame la Procureuse?
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