le coeur qui tape :
boum
.....boum boum
ce coeur qu il croyait avoir a la poitrine se trouvait maintenant au niveau de ses tempes juvéniles. le visage etait pale. les joues rosies, on ne sait pas si cela était dut au froid ou a la situation dans laquelle dame ricopat lavait inscrit .
le concours de prince de lhiver... lui qui toute sa jeune vie avait été vagabond, réservé , discret, invisible, se retrouvait au pied d une estrade devant un public de juges..
la seule pensée que dans quelques minutes il devrai a son tour aller sur ...
non
il ne pouvait pas y aller ..il tourna les talons, vissa fermement son bonnet de laine blanche sur sa tete ne laissant apparaître qu une fine mèche de ses beaux cheveux noirs.
ce bonnet que dame Ricopat avait confectionné pour lui .. possédait 3 boutons, un petit clin doeil a leur porte bonheur a eux deux
au bout de la mèche qui lui barrait le front , une petite gouttelette d eau translucide venait joué de la pesanteur tel un funabule au dessus du vide que representait son visage. parfois le soleil la faisait scintiller sur son front sans qu il s en apercut.
dun geste vif il rabattit lecharpe assortie a son couvre chef sur le visage. on ne lui voyait plus que ses yeux noir et ses long cils
ses pommettes roses ne firent quaccentuer son coté juvenile ..ou meme androgyne .
son echarpe epaisse recouvrait ses epaules et venait se terminer sur son torse.
quelques flocons de neige se confondait avec le blanc immaculé de lecharpe,
en saupoudrant ses epaules, ces flocons conferaient a delilah de la noblesse.
seloignant de lestrade, fuyant les juges aurai été plus juste; et prenant la direction de sa maison .
un vent glacial vint lui plaqué la chemise sur le torse, le glacant jusquau os .
Le froid lui piquait la peau. Il gonfla le torse pour se donner le courage daffronter le vent de face, inconscient que cela lui donnait de la prestance, et dessinait ses muscles fins mais puissant acquis depuis peu, dans les mines du mans.
en arrivant ici il etait vagabond .. maintenant il avait rico
il etait le plus souvent traité degal a egal avec les autres hommes, certes parfois encore quelques boutades fusaient sur sa personne, mais cela etait probablement dut a sa timidité.
dailleur que dirait rico s il ny allais pas sur lestrade ?
il fit demi tour. Le vent dans le dos en signe d encouragement, il se mit a monter les marches oubliant son trac et le public .. faisant le vide dans sa tête regardant droit devant lui, ignorant le reste du monde.
prétentieux ou inconscient diront ils a coups sur !
il marcha sur lestrade dun pas décidé ..majestueux, implacable .
seule la couleur de ses bottes : violet.. tranchait avec le blanc surabondant de ses habits.
seul réconfort pendant que lon regardait ses pieds on ne le regardait pas lui
ou plutôt ses yeux entre l'écharpe et le bonnet . personne ne lui accrocherai le regard.
arrivé au bout de lestrade il fit demi tour, vif comme le vent.
conscient que les regards continuais de fixer sa demarche.. ou pire...
les braie blanche avait la vertue, ou le defaut dans nostre cas ici present de mettre en evidence les courbes de son postérieur , plus dune fois il avait surpris des regard feminin sur sa personne sans toute fois quil est eut des commentaires...
malheureusement pour lui ..aujourd huit il en aurai des commentaires.
il redescendis les marches ..
boum
.....boum boum et ce coeur qui nen finissait pas de lui tabouriner les tempes
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