[RP] Sur les routes...

[ même soirée au même moment .. ou presque ..]


Un simple mot la fait s’arrêter .. elle n’a jamais été une grande communicatrice , la lorraine , loin s’en faut même .. elle écoute .. observe .. pense .. mais rarement ça sort .. et si ça sort .. c’est toujours légèrement différent .. pourquoi ?? manque de confiance en elle .. en les autres .. en la vie .. allez savoir .. ce qui compte c’est qu’elle entend le mot et l’interprète comme il se doit .. elle se retourne et s’installe sur la couche .. assise .. l’observant ..

Elle avait bu cette soirée là .. trop .. sans même s’en rendre compte .. ses habitude alcolos reviendraient elles ? possible .. faut dire qu’elle a de quoi se torturer les méninges , la Ptite .. il y en avait eu des choses dites .. des choses faites .. des qu’elle avait écouté la mort dans l’âme .. des qu’elle se refusait à entendre .. des choses faites sous ses yeux .. ‘fin son œil .. l’autre s’ouvrant certes .. mais pas encore en grand .. et toujours ces si jolies couleurs sombres .. comme quoi .. lorsqu’elle dit qu’elle est sombre .. bref .. une dame qu’elle avait surveillé de très près .. la main sur la dague .. bref .. à trop boire .. ou à peur de pas pouvoir partir .. alors elle avait bien écouté où il devait se rendre .. et si il y a une chose qu’on ne peut pas dire d’elle .. c’est qu’elle n’a pas de mémoire .. et titubant légèrement .. elle avait été aux portes de la ville .. voir si ses jambes tiendraient le coup pour le voyage de cette nuit .. et vous allez pas m’croire .. mais une fois les portes passées .. bien le vigil avait décidé de la fermer !!! non mais j’vous jure !! elle avait eu beau frapper à s’en écorcher les mains .. hurler à en perdre sa voix .. rien y a fait !!! alors elle n’avait plus qu’une solution !! s’assoir aux pieds des remparts et attendre qu’ils passent la prendre .. mouais .. ça allé pas le faire !! elle en connaissait un qui serait pas content !! mais bon … ceci se passe après le premier paragraphe .. alors ne nous y arrêtons pas !!

Elle le regarde rire .. écrire .. elle le sent loin d’elle .. comme si elle était redevenu cette simple petite sœur .. elle ne dit rien .. ne dira jamais rien .. mais les mots sur la Colombe lui hache le cœur .. les hommes ont une fâcheuse tendance à dire des choses , pour quelques jours plus tard dire le contraire .. faisant fit des ressentis .. elle ne soupire même pas .. reste assise .. le regardant .. reste toi-même » lui avait il dit ? mais qu’est elle ? sinon une toute petite femme silencieuse écoutant et observant les autres vivre ?

Sourire en coin lorsqu’il parle de la Carpe .. il ne s’adresse pas à elle .. directement .. il se parle à lui-même à haute voix .. elle lui dirait bien qu’à vouloir tout contrôler .. tout vous échappe .. mais elle n’a rien à dire .. elle n’est que la petite qui suit !! quoi qu’il arrive ..

Pour une fois depuis bien longtemps .. ses deux yeux sont en phase .. ils s’ouvrent assez grand sous le nom qu’il lui donne .. la douleur visuelle n’est pas pire que la douleur interne .. moindre même .. lui avouera t elle que depuis que son œil meurtri s’ouvre .. un voile flou recouvre sa vision ? non ! il ne saura jamais .. elle va apprendre à se servir des ses lames courtes et effilées avec une vision presque unique .. ses gestes sont un peu plus maladroits ? qui s’en rend compte ? elle prend bien garde à ne pas fait trop de gestes lorsqu’elle est en présence de monde .. bref .. elle a offert sa vision mono oculaire à l’homme qu’elle aime .. il lui confère à nouveau le statu de sœur .. la vie est ainsi faite !!

Ryx ? Tu me convoques tout le monde ce soir à la taverne itinérante, s'il te plait, disons... 21h le 13 janvier.

elle hoche doucement la tête .. puisqu’il a encore besoin d’elle .. elle tiendra son rôle !! elle commence à rédiger sa pancarte pour l’afficher dans l’antre .. en pensant déjà à la pile de vélin qu’elle devra envoyer à chacun .. deux précautions valent mieux qu’une …
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Nuit du 12 au 13 janvier 1460

Il hoche la tête, et la regarde, Sa petite, qui semble avoir changé de ton. Faut dire qu'il est d'une humeur massacrante ? Pas la peine de préciser si ?

Bon, bah, il est furieux ? Du coup, il devient très très chiant, comme d'habitude ! Bah oui. Ils partent pour se rendre direct dans la gueule des loups comme il dit. Ils se sont même pas présentés les couillons. Bon bon bon.. Advienne que pourra, il n'a plus rien à perdre.

Ils ont croisé quelques personnes, mais surtout, au petit matin, il découvre le pompon : une lance sur le même nœud qu'eux.

Pas terrible ça, c'est pas le but de se faire des innocents. Et Nouvelle missive donc, pour demander un entretien avec l'autre chef de groupe qu'il connait pas, à la première personne qui sort sa tête du convoi voisin. Plus qu'à espérer que la petite dame donne l'information à qui de droit.


13 janvier, le matin

Plus qu'à refiler ses informations aux écumeurs, les lâches ont quitté la scène. Très courageux de leur part. Il a un sourire mauvais, le regard est perdu sur la campagne environnante, alors qu'il sort se laver à une rivière et faire ses soins, s'éloignant un peu.

La charpie posée sur sa cuisse est sanguinolente, mais il n'en dit rien. Il nettoie comme il peut et songe à son fils. Les tueurs se sont planqués en ville de Béziers. Lorsqu'il revient au campement, plus calme que la veille, il soupire, et demande des nouvelles de La buse, et du goupil. Il ne peut s'empêcher de regarder sa compagne, et précise pour les trois présents.

La Carpe, c'est notre bouffon à nous. Je lui ai déjà dit au gamin, ça lui pend au nez que je lui change de surnom. Il s'est déjà fait brigandé deux fois par nous-même. Il débutait...

Il sourit à l'évocation de ce souvenir.

La première fois, c'était une prise de mairie. Bah ratée la prise hein... Il a suivi le meneur au lieu de se révolter. On a bien ri ce jour-là. Il a appris, je pense qu'il sait comment on fait maintenant. Après, bah, deux jours plus tard, il a oublié de suivre... Du coup, bah, quand il a rattrapé le groupe, bah, ça travaillait quoi ! Il y a laissé quelques écus. Sa dernière en date ? Heu, quand ils se sont amusés à se faire les poches entre eux. Un deux contre deux, et un qui regardait, au lieu de travailler les cinq ensemble.

Un rire amusé de la part du Gaucher.

Je l'aime bien le gamin. Et puis faut bien un bouffon dans toutes les troupes de troubadours non ? Heu par contre les filles ? La place est prise ! Pas la peine de chercher à le remplacer ou à faire pire hein ? Il y a tous les manuels possibles dans la tanière. Suffit de consulter, et d'attendre après la réunion pour voir ce qu'on fait.

Il s'appuie contre un tronc d'arbre et soudain, passe sa main sur sa cuisse.

P'tain...
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[ on sait pas où ni quand .. savant mélange ..]

Ils l’avait trouvé aux pieds des remparts .. transie .. loqueteuse .. le visage encore bien marqué .. une vraie mendiante .. mais fidèle à elle-même .. elle n’avait rien dit lorsqu’ils s’étaient , gentiment moqué d’elle .. peut être juste un petit haussement d’épaules accompagné d’un : « pas d’ma faute ! » mais à peine un murmure quoi .. bref la Ptite en mode : c’est pas moi .. c’est lui !

Elle lui avait donné les noms des personnes à qui elle avait envoyé une missive .. la liste était restée dans la roulotte .. il n’avait pas eu le temps de la consulter .. tout vient à point à qui sait attendre ..

Tuer .. venger .. morceler .. abimer .. des concepts tout Ryxendien lorsqu’on touche à quelqu’un qu’elle aime .. dagues sorties , ils avaient fallu toute la vigilance et la persuasion du Gaucher pour l’empêcher de sauter à la gorge de tout ce qui passé à sa porté .. et y en avait eu .. elle voyait de temps en temps le sourire en coin de la blonde .. pfff .. quoi ??? non , elle est pas agressive !! non , elle est pas hargneuse .. si ? vraiment ? ah ? sur et certain ?

Le petit matin se levait lorsque le chef de groupe ordonna une halte .. tssss .. elle avait encore besoin de se défouler !! apercevant un groupe se reposant .. quoi c’est une lance ?? et alors ?? sont plusieurs .. donc c’est un groupe !! non mais !! bref .. les dagues sortent des bottes .. les petites jambes s’activent en silence .. et hop .. un gros bras se place en silence devant elle .. vision trouble d’un coté .. nette de l’autre .. hhmmm.. l’œil valide suit le bras jusqu’à l’épaule .. pour remonter jusqu’au visage .. arffff !! le nouveau !! le pirate !!! euh .. l’a pas peur lui !! elle l’observe un moment .. il a l’air sur de lui .. bougera pas !! elle le jauge du regard .. puis ptit coup d’œil aux deux autres qui semblent s’amuser du spectacle .. mouais .. va pas faire un coup en vache dès le premier jour au gros costaud marin hein ?! ça l’f’rait pas !! gros soupire .. et demi tour .. et en rouspétant que j’vous dis pas !!

Mais tout les événements de ses derniers jours l’ont rendu fébrile !! elle tourne en rond .. incapable de se reposer !! faut qu’elle évacue ça .. et vite avant de faire une bêtise !! parce que les bêtises de la Ptite .. peuvent être mémorables !! si si .. j’vous assure !! bref !!

Elle s’enfonce donc dans les sous bois .. discrètement .. et SEULE !! si le gros costaud veut la retenir .. là , il y échappera pas !! non mais ho !! et c’est donc les poings serrés .. les mâchoires crispées .. le corps débordant d’une énergie malsaine .. qu’elle arrive dans une clairière .. oui , voilà .. elle sait ce qu’elle va faire !! déposant ses armes à terre .. elle sort ses jouets .. dagues fines et courtes .. équilibrées pour elle .. l’œil valide observe .. un gros chêne moussu fera l’affaire .. léger décalage .. jambes en appuies .. la main se lève tenant l’arme par la lame .. le geste semble sur et précis .. l’arme file .. et manque sa cible .. pas de beaucoup .. mais assez pour aller se ramasser au pied d’un bouleau un peu plus en arrière .. là .. ça l’fait pas !! la Ptite s’agace .. deuxième jouet .. concentration .. son visage se tourne légèrement pour que seul son œil gauche puisse voir .. est il besoin de préciser que c’est le droit qui ne voit plus très bien ?? l’arme file .. et .. rate sa cible .. mais d’un cheveux .. là .. c’est la colère !! celle qui dévaste !! qui submerge !! elle se jette sur le tronc moussu fautif, semble t il, de bouger pour éviter ses jets .. et le bourre de coups de pieds et de coups de poings .. elle hurle sa rage !! elle n’est plus bonne à rien !!

Plusieurs longues minutes plus tard .. elle est enfin calmée .. assise sur les racines saillantes, elle respire encore vite .. le cœur tambourinant encore fortement dans sa poitrine .. mais elle réfléchit .. ce qui chez elle .. est une seconde nature !! plus qu’a ramasser ses jouets .. qui n’en sont plus .. qui deviennent des armes même pour elle .. elle les regarde avant de les ranger dans ses bottes en soupirant .. un bon bain devrait finir de lui remettre les idées en place !! et entend le bruit de l’eau pas loin .. se déshabillant prestement .. elle fonce dans l’eau glaciale .. elle est tétanisée un instant .. mais très vite elle entreprend de nager .. une forme un peu plus loin la fait se méfier .. elle ne reconnait pas qui c’est .. arfff sa vision va devenir plus problématique qu’elle ne le pensait au premier abord .. rapide demi tours .. et retours sur la berge .. elle s’ébroue .. secouant et essorant ses longues boucles brunes .. puis file se rhabiller !! pas l’moment de tomber malade en plus !!

Elle rejoint les autre .. calme .. la blonde et le nouveau se jaugeant .. elle sourit en coin .. si elle lui fait jouer au jeu de la vérité .. il a pas fini de faire des trucs de malade .. comme marcher à quatre pattes autours du feu avec des chopes sur le dos .. elle s’approche pour se réchauffer un peu .. la crinière encore ruisselante .. le Gaucher arrive .. il est calme .. et parle du gamin .. elle sourit .. elle aussi elle a des souvenirs du ptiot ..

Une taverne .. un immense bohémien .. une Carpe posé contre un mur .. et un jeu de lancé .. oui , elle avait aimé ça .. sauf que maintenant .. fini de jouer .. ses pensées dérivent vers son inutilité pas encore flagrante .. lorsque Louis s’appuyant contre un arbre .. se tenant la cuisse .. grimace légèrement de douleur .. la fiole restée dans sa besace .. les mots de la médicaste .. elle se lève en silence .. va chercher son godet et la fiole .. rempli d’eau fraiche venant d’une gourde le godet qui ne sert plus à rien .. laisse tomber deux gouttes de la fiole dans l’eau .. et s’approche doucement du blessé .. lui tendant le remède ..

« tiens , la potion de la médicaste .. contre la douleur ! »

Elle le regarde boire .. ne lui laissera pas l’occasion d’en laisser une goutte .. puis d’un geste elle demande au nouveau de venir l’aider à emmener, celui qu’elle considère encore comme son homme, vers la roulotte .. elle pourrait le faire seule .. mais sa taille ne lui permet pas d’être un bon soutient pour lui .. elle le sait .. s’en accommode .. regardant Louis ..

« laisse le t’aider .. il n’y a pas de honte à ce qu’un ami t’aide . tu as été blessé pour nous protéger . laisse le te remercier pour moi de ça , s’il te plait . »

Elle lui sourit .. elle aimerait faire tellement plus ..
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l'après-midi du 13 janvier

Alors qu'il tentait depuis de longues minutes de calmer la douleur, soulageant sa jambe en s'appuyant discrètement contre un arbre, Sa petite l'a capté. Mouais, bah il est pas très content. Les évènements qui se déroulent vont pas comme il veut, mais ça, c'est du détail. Etre à la merci de quelqu'un et devoir dépendre d'un autre, ça par contre, ça le dérange.

En gros là, il en mène pas large, et il est furieux, surtout contre lui-même et contre son état. Mais pas le choix, elle a pas tord. Il soupire et incline la tête, avant de boire la potion espérant que c'est pas du poison.

J'veux bien.

C'est surtout : je peux pas faire autrement, mais là, il est bien obligé. Il a pas pris le bâton sur lequel la médicastre voulait le voir s'appuyer, et pour cause, essayez donc vous de tenir :
- une épée dans la main gauche
- un bouclier dans la main droite
- et un bâton... bah ça va nulle part ! Il a que deux mains pas trois.
Le Gaucher regarde Le Pirate et hoche la tête, contraint d'accepter de l'aide. Pas très utile sur le coup, il se sent pas en état.

Je reprends quelques forces et on avise d'accord ? J'attends des nouvelles de quelques amis.

Il s'installe sur la paillasse et lit les missives qui lui parviennent répondant aussi rapidement qu'il peut, entre deux temps de repos. Le soir arrive, et il va falloir donner les ordres, les informations sont encore confuses, mais certaines sont très claires. Il faut aussi qu'il aille au rencart avec les écumeurs, vu que c'est lui qui l'a demandé. Mouais bon, bah...

Mes amis ? et là, il leur parle tout bas à voix que personne peut entendre na ! bande de petits curieux !

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[Quelque part dans la pampa]



La Colombe se réveille. Telle une petite fleur elle ouvre les yeux, le soleil est déjà haut mais elle s'en fiche, elle marche toute la nuit faut bien qu'elle dorme à un moment...
Mais la petite fleur aurait pris la rosée du matin pour que...


Hadès !


S'faire réveiller par la langue d'un loup, à défaut d'un homme c'est déjà pas mal. Elle se relève, prend le temps de parler à l'animal, à voix basse, comme elle l'a toujours fait. Mais l'animal sent bien qu'elle n'est pas une menace, il l'a connait, et il doit ressentir combien elle est contente de le revoir.
Une chose interpelle la Colombe, le foulard noir... Lou' avait toujours dit " si Hadès vient avec un foulard noir c'est qu'... " Impossible de penser plus... Impossible... Elle lui a dit de faire attention, elle lui a demandé de ne pas y aller, il... Arf, ça sent mauvais...
Pour le coup elle se renfrogne, moue boudeuse alors qu'elle détache doucement le pli...




GGGRrrrr

Vi elle grogne, parce qu'elle l'avait pressenti, ça sentait mauvais. " Andrea De la Colombière" bah dis donc... Pour qu'il commence comme ça...
Elle continue sa lecture... Elle hoche la tête, plissant les yeux, le bout du nez, soufflant un peu parfois... Mais elle note surtout qu'il ne l'oublie pas, pire - 'fin mieux- il prend soin d'elle.
Elle fini en grimaçant... Mais quite à lui écrire, autant être honnête





Elle enlève le tissu noir autour du cou de l'animal, le remplaçant par un foulard blanc offert la veille au soir. Elle enroule son pli, sans le relire, comme toujours, le glisse dans la fourrure d'Hadès, lui adressant un sourire et une caresse sous le museau

Pour Lou'... vite.
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[une soirée riche en rebondissements ..]

Elle avait fait tout les courriers .. une grande affiche .. Louis avait acquiescé pour sa liste .. elle avait enfin pu être utile .. la journée c’était passé au repos de son compagnon surtout .. bien qu’il ne pouvait s’empêcher de répondre à des missives .. elle l’observait .. lui apportait à boire .. essuyait son front .. ne faisait pas de bruit .. veillait sur son sommeil agité .. puis s'étant assurée que le sommeil l'avait enfin prit pour de bon .. elle sortit prendre un peu l'air .. histoire de se dégourdir les jambes ..

Le soir venu elle l’avait trouvé à la taverne de l’antre .. avec presque tout ses amis .. les bretons étaient en force .. et ça faisait les fous .. elle avait rit des blagues de l’Armoricain et de la blonde bretonne .. un certain mi roux ne restant pas en reste .. un oiseau de proie et sa croqueuse étaient arrivés .. et .. ne me demandez pas comment .. mais ça c’est mis à parler mariage !! euh .. en faite une histoire de bague offerte .. la lorraine cherchant à savoir le fin mot de l’histoire .. ayant déjà eu les confidences de l’oiseau .. mais non , juste un cadeau .. sauf que .. justement l’oiseau choisi ce soir là pour faire sa demande !!!! et de quiproquos en quiproquo .. la croqueuse fini par lâcher son « oui » !! bien sur qu’elle était heureuse pour eux .. bien sur qu’elle aurait voulu jouer avec le mi roux et sa bretonne .. sauf qu’elle , elle pourra jamais avoir ça .. pourquoi ?? parce que son compagnon est déjà marié .. ne lui ayant pas dit que le mariage était rompu .. elle en déduisait que rien n’avait changé !! bref .. pas très joyeuse la Ptite .. pas malheureuse .. non .. son homme lui montrant son affection .. aux yeux de tous .. mais bon..

Puis ils étaient partis de la taverne .. voulant laisser les amoureux à leur joie .. et elle avait rejoint son homme sur le chemin de leur roulotte .. elle le voit s’arrêter .. peiner .. elle s’approche doucement et lui propose son épaule , et non pas son aide .. elle sait qu’il n’aimerait pas ça .. s’asseyant un instant sur les marches de leur roulottes .. lui , lui avoue la vision qu’il a de lui ..

J'ai l'air de quoi... D'un chef incapable de se défendre... Une loque...

Elle secoue doucement la tête..

d'un homme blessé pour sauver sa compagne .. un homme brave .. fier et fort .. attaqué en lâche par des lâches

elle sent bien que quelque chose ne va pas .. et pas seulement physiquement .. elle pense à l’Oiselle .. mais finalement se dit que c’est autre chose .. si c’était ça .. il lui en aurait parlé .. ils s’embrasse sous la voute étoilée .. et entre au chaud dans la roulotte .. il s’effondre sur la paillasse .. elle s’avance .. et comme il lui dit qu’il n’a pas soigné ses plaies recousues .. elle entreprend de le faire .. prenant bien garde à ses réactions pour ne pas lui faire trop mal .. lui la remerciant presque sans cesse .. mais après tout .. ils forment une équipe .. lui , l’a soigné après la bastonnade qu’elle avait reçu .. elle avait refusé d’aller voir un médicaste .. plus jamais depuis Ael .. elle c’était caché pour se soigner seule .. recousant ce qu’il y avait à recoudre .. lavant se qu’il y avait à laver .. restant toujours souriante malgré la douleur .. deux gouttes comptées l’œil droit fermé .. et la potion avalée .. son ange s’endort .. la respiration calme .. elle tire la couverture sur lui et reste assise sur une chaise pour le veiller ..

son œil se pose sur le berceau vide .. léger soupire .. Nicolas lui manque tellement .. et bientôt la mère viendra .. et elle , tueuse d’enfant .. n’aura plus l’impression d’être une mère .. mais après tout .. peut on laisser un enfant à la garde d’une tueuse ??
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Nuit du 13 au 14 janvier

La soirée l'avait éprouvé, en particulier une certaine missive. Les gibiers s'étant lâchement enfui pour se réfugier dans la cité de Béziers, il a invoqué le fils du Sans-Nom. Cela dit, ça change pas grand chose à son histoire me direz-vous ?

Bah non, ça change rien ! toujours dans la même mouise le gaucher. Il récapitule ce qui lui est tombé sur le coin de la tronche en Languedoc ? Bah, ça avait pourtant bien démarré ! Des prises, du butin, des partages. A croire que leurs activités avaient attiré du monde, seulement voilà, à côté, ils passaient pour des enfants de choeur.

Celui qui l'a formé était de la vieille école il faut croire : on tue pas sa victime, comme ça, quand elle repasse, elle a de nouveau les poches pleines ! Futé non ? Bah faut croire que tout se perdait. Il n'a que 25 ans le gaucher, mais sa vie l'a forgé ainsi. Droit et fier !

Si si, je vous l'assure, il est droit ! Bon, sûr que si vous le cherchez sur le banc d'une église, vous avez peu de chance de l'y voir. Mais l'honneur est une de ses valeurs. La fraternité aussi. On laisse pas un ami dans la m*rde et on respecte sa parole d'honneur, toujours, en tout temps, et quelles que soient les circonstances. C'est la seule chose que personne peut vous voler ! héhé, encore une leçon du Pierrot, son formateur.

Ce soir, il n'a pas la grande forme. Les lièvres (1) ont filé, la croqueuse s'est faite croquée, et son fils aux mains d'un noble qui le menace de le vendre à l'ost. Que peut-on faire de pire que ça ? Il est blessé, ses amis sont pas loin, mais pas à côté non plus. Du coup, il s'en remet aux soins de la petite pour ses plaies, il doit reprendre des forces.

On s'arrache.

Simple, net, clair, précis. Il retourne sur Narbonne, informe le groupe et ils retournent. Que dire de plus ? Bah, il a fait venir sa femme, la mère de son fils Nicolas. Il reste songeur, et murmure :

Elle va me tuer si je le récupère pas avant qu'elle arrive.

Il s'endort aussi tôt les soins faits et la potion avalée. Demain sera un autre jour. Ca peut pas être pire si ?

Dans la nuit, ils se remettent en route, Dja reste derrière, elle a envie de s'amuser, et il accepte de lui laisser carte blanche. Après tout, autant qu'elle s'éclate.

Matin du 14 janvier

On va voir qui suit ? Il a pas dit que ça pouvait pas être pire ? Si hein ! Bah avouez qu'il les a accumulé quand même ! Serait tant que la roue tourne non ? Bah devinez quoi ? Elle tourne pas !

Si si ! Vrai de vrai ! C'est pire au réveil ! Déjà, la porte du nobliot, il faut qu'il fouille pour la trouver, ensuite, he beh... Le Goupil s'est fait choper. Nan ? Bah si ! C'est à nouveau un tonitruant cri qui tonne vers midi sur le campement alors qu'il envoie au Goupil copie de ce qu'il a trouvé le concernant.

CHIABRENA (2) ! Une bande de Fot-en-cul, voilà ce qu'est ce duché !

Et il frappe du poing droit sur la porte de sa roulotte.

J'vais voir le grippeminaud (3) de la médicastre. personne bouge compris ! J'y vais seul. Prévenez La Buse si je reviens pas dans la soirée, et Le Goupil que s'il a besoin d'un témoin, j'en suis !

Et c'est clopin, clopan, qu'il se dirige vers chez le nobliot qui le tient par les roubignoles, pour le moment du moins. Non parce que vous serez d'accord avec moi hein ? Ca peut pas durer ! Va vraiment falloir qu'elle tourne cette roue ! Si si voyons allez, faut y croire ! Tous avec moi : vas-y Gaucher, vas-y Gaucher. Quoi vous n'êtes pas d'accord ? Pas sympa ça ! N'empêche qu'il y va lui, son fils, c'est sa vie.





(1) lièvre : lâche
(2) Chiabrena : chiure de m....
(3) Grippeminaud : homme hypocrite
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amère ..blessée .. meurtrie .. vendue .. sans rien.. vide ..

elle ne fait que passer à la roulotte .. refusant de regarder autours d'elle .. cette couche qui les a unie .. le berceau du petit homme qu'elle ne reverra jamais .. la table où il écrivait ses missives .. non .. elle laisse son mauvais œil ouvert .. fermant le droit .. vision floue .. espace fantomatique .. distordu .. un pauvre sourire se dessine sur ses lèvres à jamais froides .. cette perte de vision lui montre en fait sa vie réelle ..

elle ouvre sa besace et en sort un vélin .. les mots inscrits ne sont pas d'elle .. elle n'en a plus .. il n'y a plus rien .. le vide en elle .. le vide devant elle .. elle pose doucement les écrits sur la table .. il les verra .. les lira t il ?? elle s'en moque un peu ..





dernier cadeau pour un vivant .. elle part ..


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[Quelque part dans la pampa... à l'ombre ! ]


Trotti-trottant, la Colombe avance... Elle va bientot arriver en capitale, la seconde en quelques jours.

Ils étaient deux amants,
Qui s’aimaient tendrement
Qui voulaient voyager
Mais ne savaient comment

Allons à MeSSIIIIIII NEEUH HH
Pêcher la sardiNEEEeeeuhhHh
Allons à Lorient eeennnNNNnnnT
Pêcher le har eeeennnN annnh ANHHHH

Qui voulaient voyager
Mais ne savaient comment
Le vit dit au con :
Tu seras bâtiment en en ennnnnn


Et oui, la Chiasse est en forme. Elle a reçu la missive tant attendue, elle a repris la route. Et elle croise du monde, mais comme elle a cet air si motivéééée, bin personne la touche. Et ouaip ! Elle se dandinne, occupant tout l'espace qui lui est réservée, mordant parfois sur le bas côté, sautant dans une flaque de neige fondue/ gadoue dont elle se ferait bien un masque de beauté si elle avait l'temps. Mais elle a pas le temps, elle aperçoit les lumières de Montpelliers.
Elle a tout prévu, sa bourse est vide, personne pourra lui piquer.
Héhé personne !!



Allons à MeSSIIIIIII NEEUH HH
Pêcher la sardiNEEEeeeuhhHh
Allons à Lorient eeennnNNNnnnT
Pêcher le har eeeennnN annnh ANHHHH

Je serai le grand mât, ah ah ah ah ahhhhh
Que l’on plante dedans.
Mon rouston de droite,
Sera commandddd....


HEYyyyyyyyy !MAIS ! HEYYYYYYYYYYY !


Un écu !
Déjà t'es bien mignon tu m'lâches, ensuite, j'en ai pas des écus !
Pas décu, pas d'lâchage ma jolie, en geôle comme tout le monde.
Humpf

Personne hein... Ah ça oui, PERSONNE lui piquera ! Même pas l'douanier tiens... Imaginez le même modèle en blonde... ça donnerait tiens.
Et voilà comme la Colombe se retrouve en ...


Ah j'oubliais, Bienvenue à la capitale du Languedoc


Je préfère ne pas répondre à une telle bassesse... Je disais donc, voilà comment la Colombe se retrouve en cage.
Douce oiselle assoifée de libertée, enfermée dans une geole même pas chauffée, sans aération, avec comme seul compagnon de cellule, celui qu'elle nommera quelques heures plus tard Roberta, le rat. - Je sais que ça fait fille mais rien ne me vient en prénom masculin se terminant en A.-

Elle rumine la chiasse... Combien de temps elle va rester là ?
Elle s'essuie comme elle peut à sa manche, des larmes de rage en pensant au retard que ça pourrait lui apporter, pis aussi parce qu'elle a faim...
Elle regarde sa manche... mais...Elle mange sa lèvre et se rend compte du gout du sang...


Berdol ...


Comme quoi c'est dangereux de danser en plein air sur terrain boueux, Ah vi... elle se rapelle... les grands gestes, le demi tour incontrolé, les pieds dans le jupon... Bon ok, elle s'est ramassé, mais au point de s'exploser la lêvre...
Elle pourrait toujours faire croire qu'on la tabassé en la collant là non ?
Boarf... ça passera bien... hein?! oui...


You ouuuu !! Mon mignon! Vient par là, vient voir la Colombe...
Tu m'as tapé un peu fort... si ça v'nait aux oreilles de plus haut que toi....
N'y comptes même pas. T'es ici jusqu'à 14h.
Mais j'ai faim....
Mange ta main. Et garde l'autre pour demain.
Merciiiiiiii


Bah.. on peut pas gagner à tous les coups hein...





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Enfin ! Il avait enfin récupérer son fils ! Bon, pas sans mal hein ! Je vous passe les détails, non ? Arf, vous voulez savoir ? Bon, un résumé ? Une version longue ? Un récapitulatif ?

En version rapide, il est entré, il est ressorti avec son fils.

En version récapitulatif, il est allé voir le noble qui le tenait par les couilles, et il a fait ce qu'il fallait pour récupérer son fils, à savoir négocier, et surtout mettre une bonne claque à sa fierté et à son envie de meurtre qui l'avait pris par moment envers le nobliot, puis il était parti avec son gamin vers sa roulotte.

En version plus longue, bah, il est allé seul, avec une seule dague pour défense, voir le noble chez qui son fils se trouvait. Ils avait discuté assez longuement. Le nobliot voulait qu'il demande pardon au Très-Haut, et en étant sincère en plus. Mouais, alors là, le Gaucher avait vu rouge, on lui demandait un truc qu'il n'était pas en mesure d'accorder. Pourquoi ? Bah, vu qu'il croit ni en le Très-Haut, ni en Déos, qu'il n'est pas plus aristotélicien que réformé ou blasphémateur, il avait refusé. Ca s'engageait plutôt mal hein ! Bah clair, il allait pas récupérer son fils comme ça. Les conditions du nobles étaient dures : donner sa parole d'honneur de changer en vie en prime... C'est ça, et pourquoi pas demander le baptême ou aller à la messe ? Hein ! Sérieusement, le gaucher n'était pas d'humeur à rigoler sur le coup ! Il avait tout jeté dans la balance, proposant un marché qui lui semblait pouvoir tenir la route : lui, contre son fils. Il s'en branlait pas mal de ce qu'il adviendrait de lui, tant que Nicolas pouvait retrouver sa mère. Finalement, le nobliot lui montrant pas de signe d'hostilité, il avait fait comme chez lui, il était monter chercher son fils, et l'avait pris dans les bras. Simplement, sans avoir été arrêté par les hommes du Seigneur. Trop simple sans doute... Ou pas, allez savoir ce qu'ils se sont dit ces deux-là ! En attendant, c'est libre et avec son fils qu'il avait pu ressortir de là, et sans s'être déshonoré, du moins en fonction de son échelle de valeurs à lui, hein.

Bon bon bon... Il semblerait que la roue ait enfin tournée nan ? Hein que vous êtes d'accord avec moi ! Ca va mieux là ! Il est plus en mode poissard d'or si ? héhé il retourne donc à sa roulotte pour écrire à la mère du petiot.

Il se relit, et esquisse un sourire sur le "ma" bah, c'est toujours sa femme, mariés par Le Roy en taverne à Saint-Liziers, un soir de pleine lune, il ne l'oublie pas, même s'il a tenté de refaire sa vie, même s'il y a cru avec sa petite, mais il a pris le taureau par les cornes la veille, fait le point, réalisé que sa petite, c'est sa soeur de coeur, de mots et de maux, et que sa femme, il n'arrive pas à vivre sans elle. Mais bon, après ce qu'il s'est passé, après les aveux qu'il va avoir à lui faire, c'est pas gagné !

Il hèle Hadès et lui met un foulard rouge autour du cou, pour attacher le pli pour la Colombe.

Va Hadès, pour la Colombe.
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[ BEZIERS : 24H D'ARRÊT ]

La p'tite chataîne s'était finalement trouvé une escorte... Enfin on lui en avait trouvé une, parce que JAMAIS elle n'aurait été d'elle même trouver ce genre de compagnie...
Une donzelle !

Bref, pas trop loin l'une de l'autre, se retournant parfois pour voir si la femelle suivait, en râlant, comme toujours. C'est qu'la colombe est pressée.
Elle avait envoyé des pigeons pour avoir des nouvelles de son fils. Le papa du p'tit loup lui avait écrit " il est toujours entre leurs mains". ENTRE LEURS MAINS, super rassurant hein ?!
Mais rien. Pas de réponse. Donc le voyage s'était fait d'un pas décidé. En mode je grommelle pas contente. Elle vous rappelle quelqu'un ?

Puis alors que la blonde avait voulu faire une pause, la belle avait retrouvé une vieille connaissance... Il est grand, de longs cheveux bruns et il est ténébreux, d'ailleurs elle l'appelle comme ça : "l'ténébreux". Il est fougueux. Ils ne se supportent pas. Jamais. Il est tout ce qu'elle déteste : hautain, dédaigneux et violent. Il ne peut pas la blairer, son air supérieur, sa perfection et sa beauté - je dis ce que je veux c'est moi qui note- l'énervent.
La Colombe a joué, la Colombe a récolté...
Sa lèvre déjà tuméfiée à morflé a nouveau, ses poignets légèrement bleuis...
La route reprend... La tête embuée...

En journée elle croise Hadès et profite du fouloir rouge du jour pour le mettre à son poignet, le noir de l'avant veille étant déjà en place de l'autre côté.
Un sourire est esquissé, un soupir de soulagement est lâché et la belle répond du tac au tac.





Elle se relit, proches mais pas trop, pressée mais réservée.
La Colombe angoisse. Tant de temps, tant de choses depuis "eux".
Elle déplacerait des montagnes pour lui, mais le veut-il vraiment...
Il a dit qu'il avait tourné la page, il a dit qu'il ne la voulait plus, il a dit qu'il l'aimait...
Perdue. La Colombe est perdue.
Elle passe sa main dans ses cheveux, souffle sur l'encre pour qu'elle sèche et remet le pli à l'animal.
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