Le_g.
La nuit tombait... Le Gaucher, dans sa roulotte, veillait sur son fils, tout en rédigeant quelques missives. Un tas assez conséquent en fait. Fi des cours à la Capitaine du Languedoc, il avait d'autres choses à faire, en particulier, des transactions à voir. Contact pris auprès de quelques personnes pour faire des ventes, des achats, bref, rien de transcendant, mais cela lui prenait du temps. Comme toujours dans ses cas-là, il se mettait un peu dans sa bulle, ne laissant pas grand chose l'interrompre.
S'étirant, il se décide à faire un tour à la rivière. Pas pour dire, mais la neige, et la boue, ça aide pas. Il se fait l'impression de puer vraiment, lui qui a été élevé de façon à être toujours propre sur lui. Bref, de vieilles habitudes inculquées par des moines et différents maîtres qui contrôlaient sa vie, et qui ne sont plus de ce monde pour en parler.
Il revient et aperçoit près de la roulotte, une silhouette qu'il connait bien, celle de sa petite. Il lui sourit, les cheveux humides et vient lui prendre un chaste baiser.
Rentrons à la roulotte, fais froid dehors.
Il se remet à l'écriture, alors qu'elle se prépare. Le jupon soulevé lui fait ouvrir la bouche, l'admirer, regarder le galbe de ce mollet si tendre qui le met en appétit. Sa plume en l'air laisse couler une tache d'encre sur le parchemin qu'il rédigeait, alors qu'un sourire béa, limite la bave lui vient à la bouche, ses yeux sur le corps, habillé mais tout de même, de sa petite.
Hum, joli tableau.
Ah bon, tu aimes ?
Si j'aime ? j'adore !
Elle le taquine relevant un peu plus les dentelles, il a du mal à résister. Il la regarde, gourmand, et déglutit.
Tentatrice !
J'ai rien fait, je me prépare. C'est toi le voyeur !
Et vlan ! Ramasse ça dans les dents le Gaucher. Bon il en a vu plus de toutes façons, des charmes de sa douce, mais bon, elle sait comment le titiller il faut croire !
Tu me mets au supplice, ma douce, et tu le sais ! Grrrrrr
Ils rient de concert, avant qu'il ne se remette à ses pages d'écriture. Pestant en découvrant que la missive quasiment terminée, il doit la réécrire !
Sa douce sort en douce justement pour rejoindre leur acolyte. Il termine, vérifie que le lait à l'Armagnac fait effet sur le petiot, et se prépare à son tour. Une fois habillé, il sort de la roulotte, et va les rejoindre sur la grande route, ou plutôt, dans les fourrés près de la grande route. Il sourit et informe les demoiselles.
Bon, on va faire simple. Ma petite, toi qui est plus faible, tu vas te mettre près de la route, et demander de l'aide, vu ton état, prétends avoir été agressée, enfin, pas besoin de prétendre d'ailleurs, c'est le cas. Demande de l'aide pour faire s'arrêter les voyageurs.
Il se tourne vers la deuxième, et lui sourit.
Toi et moi, on va la rejoindre dès que les pas s'arrêtent. Sur le sol gelé, on entendra bien. On sort nos épées, nos dagues, mais on fait pas couler le sang, d'accord ? Pas envie qu'on se mange une armée sur le coin de la tronche pour avoir fait couler le sang. Et vous ?
Un peu directif sur le coup, le Gaucher, pas son habitude, mais l'heure est à l'action sous peu.
On prend l'argent, tout ce qui peut se revendre, et on laisse s'enfuir. Des questions ?
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S'étirant, il se décide à faire un tour à la rivière. Pas pour dire, mais la neige, et la boue, ça aide pas. Il se fait l'impression de puer vraiment, lui qui a été élevé de façon à être toujours propre sur lui. Bref, de vieilles habitudes inculquées par des moines et différents maîtres qui contrôlaient sa vie, et qui ne sont plus de ce monde pour en parler.
Il revient et aperçoit près de la roulotte, une silhouette qu'il connait bien, celle de sa petite. Il lui sourit, les cheveux humides et vient lui prendre un chaste baiser.
Rentrons à la roulotte, fais froid dehors.
Il se remet à l'écriture, alors qu'elle se prépare. Le jupon soulevé lui fait ouvrir la bouche, l'admirer, regarder le galbe de ce mollet si tendre qui le met en appétit. Sa plume en l'air laisse couler une tache d'encre sur le parchemin qu'il rédigeait, alors qu'un sourire béa, limite la bave lui vient à la bouche, ses yeux sur le corps, habillé mais tout de même, de sa petite.
Hum, joli tableau.
Ah bon, tu aimes ?
Si j'aime ? j'adore !
Elle le taquine relevant un peu plus les dentelles, il a du mal à résister. Il la regarde, gourmand, et déglutit.
Tentatrice !
J'ai rien fait, je me prépare. C'est toi le voyeur !
Et vlan ! Ramasse ça dans les dents le Gaucher. Bon il en a vu plus de toutes façons, des charmes de sa douce, mais bon, elle sait comment le titiller il faut croire !
Tu me mets au supplice, ma douce, et tu le sais ! Grrrrrr
Ils rient de concert, avant qu'il ne se remette à ses pages d'écriture. Pestant en découvrant que la missive quasiment terminée, il doit la réécrire !
Sa douce sort en douce justement pour rejoindre leur acolyte. Il termine, vérifie que le lait à l'Armagnac fait effet sur le petiot, et se prépare à son tour. Une fois habillé, il sort de la roulotte, et va les rejoindre sur la grande route, ou plutôt, dans les fourrés près de la grande route. Il sourit et informe les demoiselles.
Bon, on va faire simple. Ma petite, toi qui est plus faible, tu vas te mettre près de la route, et demander de l'aide, vu ton état, prétends avoir été agressée, enfin, pas besoin de prétendre d'ailleurs, c'est le cas. Demande de l'aide pour faire s'arrêter les voyageurs.
Il se tourne vers la deuxième, et lui sourit.
Toi et moi, on va la rejoindre dès que les pas s'arrêtent. Sur le sol gelé, on entendra bien. On sort nos épées, nos dagues, mais on fait pas couler le sang, d'accord ? Pas envie qu'on se mange une armée sur le coin de la tronche pour avoir fait couler le sang. Et vous ?
Un peu directif sur le coup, le Gaucher, pas son habitude, mais l'heure est à l'action sous peu.
On prend l'argent, tout ce qui peut se revendre, et on laisse s'enfuir. Des questions ?
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